Charles Williams/5
7 notes
Résumé :
Il n'y a pas que les chiens qu'on promène en laisse. Les hommes aussi, parfois. Tel mon père, ce cavaleur, ce vieux loup de mer, ce dur à cuire que des ordures avaient promené en laisse, jusqu’à l'assassiner, et après l'avoir soulagé de toutes ses économie. Mais de quoi était faite cette laisse mystérieuse, invisible, incompréhensible ?
C'est ce que je résolus de découvrir au risque de me faire piéger à mon tour.
C'est ce que je résolus de découvrir au risque de me faire piéger à mon tour.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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A partir de quelques indices maigres et des incohérences qui ne lui font pas croire à la version de la Police, un homme mène sa propre enquête sur l'assassinat de son père et finit par être la cible des mêmes auteurs. Un bon polar, bien construit, efficace, intelligent, avec du suspense jusqu'au bout. Lecture agréable.
J'ai préféré le très drôle "Fantasia chez les ploucs" et "Hot Spot", nouveau titre de "Je t'attends au tournant".
J'ai préféré le très drôle "Fantasia chez les ploucs" et "Hot Spot", nouveau titre de "Je t'attends au tournant".
Citations et extraits (6)
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Tandis que le taxi s'approchait, il glissa une pièce dans le distributeur de journaux. Rien ne signalait qu'il était hors d'usage, mais il refusa de s'ouvrir. Son père fit un pas en arrière, enfonça tranquillement une lourde godasse taille 46 à travers la vitre et se dirigea, toujours aussi tranquillement vers le taxi où Eric L'attendait. Quand le fils osa émettre un doute sur la légalité d'une telle intervention directe, le vieux leva des yeux déconcertés :
- Quoi Fils, il ne faut rien espérer de gratuit dans ce monde, tout se paie, mais arrange-toi pour obtenir tous les sacrés trucs que tu paies.
- Quoi Fils, il ne faut rien espérer de gratuit dans ce monde, tout se paie, mais arrange-toi pour obtenir tous les sacrés trucs que tu paies.
- Merci, Eric. (La tête toujours basse, elle réprima un sanglot et continua en sanglotant.) Je... J'ai tellement honte...
- De quoi ? Vous n'avez pas craqué.
- C'était tout juste. Vous n'imaginez pas à quel point. Il faut que je vous le dise : je voulais me jeter à genoux, leur embrasser les jambes et les supplier de vous envoyer seul... De vous tuer et de me sauver... Oh, mon dieu...
- Eh bien, vous ne l'avez pas fait, mon petit, et c'est là-dessus qu'on se base quand on distribue les décorations. Vouloir le faire et ne pas le faire.
- De quoi ? Vous n'avez pas craqué.
- C'était tout juste. Vous n'imaginez pas à quel point. Il faut que je vous le dise : je voulais me jeter à genoux, leur embrasser les jambes et les supplier de vous envoyer seul... De vous tuer et de me sauver... Oh, mon dieu...
- Eh bien, vous ne l'avez pas fait, mon petit, et c'est là-dessus qu'on se base quand on distribue les décorations. Vouloir le faire et ne pas le faire.
Je n'ai jamais réussi à comprendre, dit Paulette, la nature de vos rapports, votre père et vous. S'il y en avait.
- Très peu.
- Oui, je sais. Il faut regarder la réalité en face : les liens de parenté lui pesaient autant qu'à un bélier, un étalon ou un taureau inséminateur, et je l'imagine mal en paquet avachi de chair coupable , à la mode moderne, étalé sur le divan du psychochose, à se frapper la poitrine en gémissant : "Où ai-je fauté ? En quoi me suis-je trompé ?"
- Très peu.
- Oui, je sais. Il faut regarder la réalité en face : les liens de parenté lui pesaient autant qu'à un bélier, un étalon ou un taureau inséminateur, et je l'imagine mal en paquet avachi de chair coupable , à la mode moderne, étalé sur le divan du psychochose, à se frapper la poitrine en gémissant : "Où ai-je fauté ? En quoi me suis-je trompé ?"
- Je vais retrouver l'enfant de putain qui a tué le vieux. Et puis je vais allumer un de ces Havanes et le fumer tout doucement, jusqu'au bout, pendant qu'il me suppliera d'appeler la police.
- Et tu te demandes pourquoi j'hésite à t'épouser.
- Que veux-tu dire ?
- Tu es aussi arrogant, présomptueux et sauvage que lui : tu fabriques tes propres lois et au diable la civilisation.
- Et tu te demandes pourquoi j'hésite à t'épouser.
- Que veux-tu dire ?
- Tu es aussi arrogant, présomptueux et sauvage que lui : tu fabriques tes propres lois et au diable la civilisation.
Il était plus de deux heures du matin, et ils avaient déjà fait l'amour trois fois. Au cours de leur dernière étreinte, lente et langoureuse, elle avait eu toute une série d'orgasmes convulsifs.
Enfin il ne risquait rien à essayer...
Elle repoussa sa main.
- Tu es un peu gonflé de traiter ton père d'étalon.
Enfin il ne risquait rien à essayer...
Elle repoussa sa main.
- Tu es un peu gonflé de traiter ton père d'étalon.
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8 mai 2023
François Guérif (directeur de la collection "Rivages Noirs") parle de l'écrivain Charles Williams, adapté de nombreuses fois au cinéma.
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