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3,74

sur 627 notes
En 2060, des historiens américains sont envoyés dans le passé pour étudier la société de l'époque, en l'occurrence celle de la seconde guerre mondiale en Grande-Bretagne, de 1940 à 1945.
Le premier tome du diptyque Blitz se déroule en grande partie en 1940, au début des attaques aériennes lancées sans relâche sur Londres (ce qui a été nommé "le blitz").
Un homme et deux femmes se retrouvent piégés là-bas, ne pouvant repartir à travers le temps. Que s'est-il passé ? Je ne le saurai qu'à la fin du tome 2, que je me suis empressée d'emprunter à la bibliothèque, dans la foulée.
L'autrice s'étant documentée auprès des derniers témoins, nous pouvons nous fier à son récit historique, en ce qui concerne l'ambiance de la période (courageux londoniens !) et les caractéristiques des différents avions, entre autres choses.
J'ai cependant trouvé ce roman un peu décousu, qui passe sans arrêt d'un personnage à l'autre (c'est le cas dans beaucoup d'écrits modernes, les romans choraux doivent être à la mode !) et j'ai mis un certain temps pour comprendre et me plonger dans cette histoire.
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J'avais hâte de le lire car je trouvais le sujet super intéressant : il est question pour des historiens de l'an 2060 de voyager dans le passé pour observer les événements en direct ! Fabuleuse idée ,surtout pour l"historienne que je suis .Mais attention observer sans se faire découvrir, sans déranger, sans intervention qui pourrait changer le cours de l'histoire ! On suit 3 historiens au moment de la 2de Guerre Mondiale ...Je n'en dévoile pas plus !
Si l'idée est géniale je trouve que l'histoire,enfin les 3 histoires du coup, sont redondantes...Les mêmes pensées, angoisses reviennent sur des centaines de pages ! On s'ennuie presque un peu ...et le pire c'est qu'on n'en saura pas plus avant le tome 2 ! Un peu frustrée de la fin , il faut vraiment avoir le tome 2 sous la main . Je trouve que ça avance lentement ,le seul intérêt c'est lorsque les 3 histoires convergent enfin. Mais les questions que se posent les personnages demeurent . Alors j'espère que la suite sera à la hauteur !
Challenge Mauvais genre
Challenge A tout prix
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Du Feydeau à la sauce SF…
En effet, dans cette histoire de voyage dans le temps, les personnages passent leur temps à se chercher et les portes du temps fautent de claquer comme dans nos pièces de théâtre, se ferment et empêchent les voyageurs du temps de retourner dans leur époque.
Connie Willis nous fait retrouver son univers de l'Université d'Oxford en 2060, où le voyage temporel permet d'envoyer des historiens sur place pour assister en direct à tous les évènements de l'histoire. Ici on se retrouve en 1940, en plein Blitz londonien…
D'abord tout le monde cherche après M. Dunworthy le responsable des voyages dans le temps, ensuite Michael Davis qui se retrouve propulsé à Douvres en 1940 pour assister à l'arrivée des soldats britanniques fuyants la poche de Dunkerque, passe son temps à rechercher le capitaine du bateau qui doit le mener de l'autre côté de la Manche, comme Polly qui cherche Eileen dans tous les grands magasins de Londres et cette Eileen qui cherche aussi à son tour les parents des enfants dont elle a la charge.
Les points de récupération temporel qui sont aussi nos fameuses portes de théâtre ; ne fonctionnent plus. Chacun devra donc essayer de retrouver les deux autres, pensant ainsi pouvoir s'en sortir, dans un chassé-croisé rendu encore plus périlleux par l'absence de connaissances précises de leurs missions respectives et le tout aggravé par le climat anxiogène d'une Angleterre en guerre.
Bien évidemment, nos trois personnages vont finir par se retrouver malgré des modifications insidieuses de la trame temporelle comme les bombes qui tombent avec un peu de retard par rapport à l'heure historique et jamais au même endroit…
Certes, il faut s'accrocher, car le roman est dense, et que les réponses aux aventures de nos historiens n'apparaîtront que dans le second tome. En plus, la dimension historique prend aussi largement le pas sur le côté "science-fiction" que l'on serait en droit d'attendre.
Cette histoire de voyage dans le temps est ma première depuis les prisonniers du temps de Mickael Crichton et on est aussi un peu loin de notre « patrouille du temps » de Poul Anderson (à ne pas confondre avec l'Anderson des abris)
Enfin l'écriture et l'histoire sont passionnantes malgré des longueurs dont je me serais bien passé…
Beaucoup de courage ; il me faudra, pour lire le tome 2 qui j'espère sera plus clear que black !!!
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14 Prix Locus, 12 Prix Hugo, 8 Prix Nebula, 7 Prix Asimov's, 4 Prix Science-fiction chronicle, 1 Prix Analog, 1 Prix Bob Morane, 1 Prix John W. Campbell Jr. Memorial, 1 Prix ozone et 1 Prix Science Fiction Hall of Fame. Connie Willis est un peu l'Eddy Merckx de la science-fiction. Une cannibale qui rafle tout sur son passage.

Ses trois grandes passions de l'autrice sont les voyages temporels, l'histoire et la culture britannique. J'avais adoré « Le grand livre », une historienne envoyée durant le Moyen-Âge pendant l'épouvantable pandémie de peste bubonique, moyennement apprécié « Sans parler du chien ». Pourtant, je souhaitais continuer avec cette auteure. Mon voeu fut exaucé lorsque je découvris sous le sapin de Noël, deux emballages contenant chacun un tome.

Je ne suis pas spécialement fan de la culture britannique, hormis John Lennon. Nous, français, sommes si différents. Tout nous oppose, je ne comprendrais jamais leur monarchie et l'engouement à leur encontre… je m'égare. Il faut avouer qu'heureusement ils étaient présents durant les deux conflits mondiaux et nous en serons à jamais reconnaissants. Je connaissais dans les grandes lignes le blitz, mais grâce à Connie Willis, j'ai comblé ces quelques lacunes. Et après avoir refermé ce livre, je ne peux qu'encore admirer le courage des Britanniques (surtout l'Angleterre, le plus touché).

Je lis ici ou là que ce livre est lent, qu'il a quelques longueurs. Hé bien, pour ma part, je me suis enfilé avec gourmandises ces 770 pages. J'aurais pu être plus rapide dans ma lecture, mais étant 1) assez lent de nature à lire et 2) j'ai une vie à côté. J'ai adoré suivre nos trois historiens avec leurs péripéties réciproques ; une net préférence pour Mickaël (pseudo Mick, journaliste américain), où j'ai bien ri à ses déconvenues. Peut-être celle que j'ai moins apprécié est Polly (vendeuse dans un magasin chic sur Oxford Street, non pas le personnage, mais son récit, surtout avec le comédien anobli qui parle en usant des phrases de Shakespeare.

C'est vrai que j'ai eu beaucoup de mal au début à m'immerger dedans, sans parler de quelques chapitres (peu nombreux) qui n'ont pas de liens avec nos trois historiens. Il est vrai qu'on y trouve une certaine redondance : . Toutefois, il faut avouer le travail remarquable de Connie Willis qui s'est renseignée sur cette période sombre de l'histoire britannique. J'avais vraiment l'impression d'être à Kiev, pardon, Londres à fuir les bombardements. J'ai hâte de lire la suite, parce que ce tome se termine bizarrement.
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En Résumé : Sans être non plus complètement mauvais j'avoue que j'attendais mieux de ce livre Black-out qui m'a juste offert une lecture plutôt sympathique sans être non plus exceptionnelle. Déjà si vous vous attendez à une histoire SF passez votre chemin il s'agit d'un roman historique sur la seconde guerre mondiale avec quelques aspects SF disséminés ici ou là, donc si vous ne trouvez aucun attrait à la seconde guerre mondiale passez aussi votre chemin. de plus l'auteur a voulu faire un diptyque ce qui offre une finale une histoire qui tiendra sur 1300 pages, mais a le soucis de diluer fortement l'intrigue, ce qui donne clairement l'impression que parfois il ne se passe rien mis à part suivre quelques tranches de vies de personnages pendant la guerre. Alors certes j'avoue que cette période de l'histoire m'intéresse et suivre des gens ordinaires se révéler stoïque et parfois héroïque, mais voilà, on a clairement l'impression de pas trop avancer. L'univers est vraiment travaillé, soigné, dense on sent que l'auteur n'a rien laissée au hasard et s'est énormément renseignée sur cette époque, c'est vraiment le point fort de ce livre et donne envie d'en savoir plus. Les personnages sont intéressants mais manquent clairement de profondeurs et auraient mérités d'être plus développés, de plus ils paraissent trop lisses et interchangeables, surtout dans la première partie du roman. le style de l'auteur est simple et efficace, mais parait par moments trop didactique comme si l'auteur cherchait à axer son roman pour des adolescents où des jeunes adultes.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Connie Willis semble être une auteure très réputée dans le monde de la science-fiction et c'est pourquoi j'avais voulu acquérir Sans parler du chien, qui dort toujours dans ma PAL à ce jour (mais je ne désespère pas de l'en sortir dans les semaines à venir). Bref, quand j'ai vu qu'un de ses livres était traduit chez Bragelonne, quand j'ai lu toutes les chroniques positives sur le sujet et surtout, quand j'ai vu qu'il était proposé par la Masse Critique de Babelio… j'ai sauté sur l'occasion.
Bilan de la lecture de ce pavé ? Mitigée. J'attendais énormément de cette lecture, notamment du point de vue SF, j'ai donc été assez déçue en constatant que, certes, il y a une histoire de voyages dans le temps, mais que Black-Out était finalement un témoignage historique. Si j'étais partie de cette optique, peut-être aurais-je pu apprécier ce premier tome à sa juste valeur mais je m'attendais à autre chose… dommage pour moi.

Très rapidement, le lecteur se rend compte qu'il a affaire à trois personnages principaux, trois historiens anglais envoyés pendant l'année 1940. Et pendant la grande majorité du texte, il suit ces trois héros chacun de leur côté, essayant tant bien que mal de rejoindre leur « vraie » vie, pendant l'année 2060.
Eileen a choisi d'étudier les enfants évacués dans la campagne anglaise. C'est donc en tant que domestique irlandaise qu'elle s'est présentée au manoir du village et qu'elle s'occupe d'une trentaine d'enfants. Deux de ceux-ci, un frère et une soeur, Binnie et Alf, lui en font voir de toutes les couleurs. Elle pense son calvaire bientôt terminé quand une épidémie de rougeole place le manoir en quarantaine… difficile de rejoindre le portail pour retrouver son propre siècle.
Polly est, quant à elle, au coeur de Londres, bien décidé à suivre la vie des habitants de la capitale, lors des raids aériens et plus généralement du black-out (le noir complet pour éviter d'indiquer les emplacements aux ennemis) qui ont sévi en Angleterre à la fin de cette année 40. Elle se fait engager en tant que vendeuse dans un grand magasin londonien et, chaque soir, se lie un peu plus d'amitié avec les personnes avec qui elle partage un abri de fortune.
Enfin, Mike, dernier des trois historiens propulsés cette année fatidique, a préféré se pencher sur le sujet des héros de la seconde guerre mondiale, en commençant par les hommes-lambda qui ont permis à l'armée de fuir Dunkerque sur des bateaux de fortune, la plupart du temps. Catapulté au mauvais endroit et au mauvais moment, il doit rallier Douvres au plus vite pour pouvoir étudier correctement son sujet. Mais les moyens de transport, en période de guerre, ne sont pas faciles à trouver… surtout lorsque l'entourage ne fait rien pour l'aider !

Trois personnages dans des situations différentes, que l'on suit à tour de rôle dès que l'on change de chapitre. le lecteur entre véritablement dans le quotidien de ces trois historiens et suit ce qui leur arrive de très très près. de ce fait, impossible de ne pas s'attacher à eux et de ne pas vivre leurs aventures en même temps qu'eux. La compassion, l'empathie pour Eileen, Polly et Mike, voilà le gros point fort de cette histoire. Les trois héros sont sur place - le lecteur aussi - et forment ainsi, de bons témoins de ce qu'ils étudient. C'est donc un bon moyen d'en apprendre plus sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale, épisode que je ne connaissais absolument pas et que j'ai trouvé passionnant. En tant que témoignage historique, ce premier tome de Blitz est impeccable, rien à redire.

Cependant, et c'est ce que j'annonçais en introduction, le côté science-fiction est laissé de côté, complètement noyé sous le flot d'informations historiques. Alors certes, on parle de voyages dans le temps, Connie Willis nous glisse quelques règles élémentaires concernant les changements d'époque et nous laisse apercevoir pendant quelques pages ce qu'est devenue la société en 2060 (du moins d'un point de vue universitaire et scientifique) mais finalement, après plus de 600 pages, le butin reste bien maigre. Et c'est là que se place une de mes déceptions. J'aurais aimé en savoir plus sur ce futur proche et surtout, sur les tenants et les aboutissants de ces missions temporelles. J'ai bien compris que les historiens se déplaçaient d'un fait historique à l'autre pour étudier des sujets pour leurs parcours « scolaires » mais, c'est tout ? le début nous laisse présager que quelque chose d'énorme se passe et au fil des pages, on se rend compte que oui, il doit y avoir un plus gros truc derrière tout ça mais tout reste tellement flou…

En outre, j'ai ressenti également du flou au niveau de l'intrigue « générale ». Les intrigues secondaires, concernant les trois personnages, sont bien décrites, on ne peut le nier et sont intéressantes à suivre (bien que le quotidien de Polly, sous les bombes à Londres, soit un peu trop répétitif à mon goût) mais toutes ces aventures se mêlent pour former quelque chose de plus grand, de plus général et pointer un problème commun aux trois historiens : impossible de retourner en 2060, les voilà coincés en 1940. Mais pourquoi ? Que se passe-t-il ? Quel est le problème ? A la fin de ce premier tome (et donc de plus de 600 pages), je n'ai toujours pas trouvé les réponses à mes questions. Je pense qu'on aura davantage d'éléments dans l'opus suivant et de ce fait plus d'informations sur l'aspect SF de la chose… en tout cas je l'espère ! Je pense qu'il faut prendre Black-Out comme un tome introductif et ne pas s'attendre à en ressortir avec le « fin mot de l'histoire » car ce n'est, de toute évidence, que le commencement…

Et pour finir sur une note positive - parce que, malgré tout ce que je peux dire, ce livre pris en tant que témoignage historique, vaut le coup d'oeil -, j'ai beaucoup apprécié le style de Connie Willis : simple mais efficace. Les phrases sont courtes et les descriptions assez nombreuses (sans être envahissantes). Il n'est donc pas difficile pour le lecteur de s'imaginer auprès des trois historiens et de vivre leurs aventures en même temps qu'eux. C'est particulièrement immersif et, quelques jours après ma lecture, je garde en tête quelques scènes et détails de la vie quotidienne anglaise de cette année 40. L'auteure s'est renseignée sur le sujet et ça se voit : c'est riche et foisonnant de détails qui peuvent passer inaperçus mais qui servent l'ambiance et le décor, indispensable à une lecture réussie.


En conclusion, j'ai été déroutée par cette lecture. Un peu déçue car je n'y ai pas trouvé la lecture SF que je cherchais. Mais si l'on met cette déception de côté et si l'on prend Black-Out pour ce qu'il est, c'est une superbe peinture de la vie des anglais en 1940. Et si quelques passages ont pu me paraître un peu répétitifs (l'aventure de Polly notamment), j'ai été passionnée par tout ce que Connie Willis nous apprend sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale. Quant à savoir si je lirai la suite ? Oui, je crois qu'après cette introduction, j'ai trop besoin de savoir pourquoi nos trois héros sont coincés sur place et comment ils vont s'en sortir…
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Attention très gros coup de coeur !!!
En plein Blitz londonien trois historiens ne peuvent plus revenir chez eux en 2060 !!!
J'adore cette perspective et je suis plongée dans ce grand coup de coeur avec joie !!!

En 2060, les historiens ne se contentent plus de livres pour étudier l'histoire, ils vont vivre l'histoire. En effet, historien est un métier à par entière et surtout un métier à haut risque, surtout quand on par étudier des moments d'histoire un peu chaud, comme ici, la seconde guerre mondiale.

Nos trois héros :
Merope – Eileen O'Reilly
Elle est partie pour Warwickshire au service d'une comtesse. Elle étudie les enfants évacués à la compagne lors des bombardements de Londres.
Mais en mai 1940, Eileen est mise en quarantaine avec les enfants depuis que Alf a attrapé la rougeole. A cause de cette quarantaine elle est coincée et quand elle peut enfin sortit la fenêtre de saut ne s'ouvre plus. Elle espère qu'une équipe de récupération se rendra à sa recherche, mais c'est une autre surprise qui l'attend au manoir puisqu'en août 1940, il sera réquisitionné par l'armé.

Poly
Elle veut aller étudier les gens et les abris lors des bombardements de Londres.
Pour cela, elle va devenir vendeuse dans un grand magasin de Londres. le 20 septembre 1940, Polly se voit aussi coincée dans le passé. La ruelle où se trouve la fenêtre de saut est sous les éboulis malgré que les Techs avaient assuré que cette endroit ne devait en aucun cas être bombardé pendant le Blitz. Polly se retrouve, une nuit, sous les bombes à attendre que le passage vers 2060 s'ouvre, en vain... En effet son point de transfère est totalement détruit par une mine parachutée qui avait aussi détruit Saint George.

Michael Denies – Mike
Il étudie de comportement des gens « normaux » qui ont sauvé des vies au péril de leur propose vie. Il part pour observer les gens pendant l'évacuation de Dunkerque en 1940. Il doit participer au sauvetage des soldats sur les plages de Douvres par de petites embarcations. Mais il c'est retrouvé embarqué dans une histoire pas possible ou plutôt sur un bateau, avec un capitaine un peu fou en direction des plages de Dunkerque. Là il est blessé lorsqu'une bombe est tombée pas loin de lui. Il se retrouve à l'hôpital. Il a été opéré du pied et quand il se réveille, 3 semaines sont passées...

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Colin, l'assistant de Polly, il veut absolument participer aux voyages, mais M. Dunworthy ne veut pas le laisser partir.

Le Blitz (terme allemand signifiant « éclair ») est le nom donné à la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale mené par la Luftwaffe, l'aviation allemande, contre le Royaume-Uni du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941. Il s'agit de l'opération la plus connue de la bataille d'Angleterre. Elle toucha principalement Londres mais également Coventry, Plymouth, Birmingham et Liverpool. 14 621 civils furent tués et 20 292 blessés selon des chiffres officiels. Près de 3,75 millions de Britanniques évacuèrent Londres et les principales villes. (Wikipédia)

J'ai vraiment adoré l'idée d'être dans le future, en 2060. A cette date, les historiens peuvent vivre et surtout compléter les manques de l'histoire. Effectivement, c'est logique que les gens de l'époque et surtout en 1940, pendant cette guerre, ne pouvaient ou ne voulaient pas forcément tout dévoiler. Il y a eu des choses qui sont forcément passées sous silence parce que les personnes de l'époque ne s'expliquaient pas obligatoirement tout.
Le message que Connie Willis a fait passer est très clair : ne pas savoir, c'est ce que les historiens ne comprendront jamais.
Ici Connie Willis a permis aux historiens d'observer les gens et la période qui va avec eux et la cerise sur le gâteau, ils peuvent se mettre à leur place, à une chose prêt, ils ne ressentiront jamais ce que le gens ont vraiment éprouvés.

Après toute cette première partie du livre qui nous fait vivre le quotidien de nos héros autant en 2060 qu'en 1940 lors du début de leur missions respectives. La suite est tout aussi passionnante et très rapide. Les chapitres défilent à toute vitesse et Connie Willis a le don de vouloir jouer avec nos nerfs. Nous sommes obligés d'aimer nos personnages, même ceux qu'on ne voit pendant un chapitre ou deux, mais qui, je l'espère, feront partie du second tome « All-Clear ».
De plus Connie Willis a fait un travail admirable côté reproduction historique, de quoi ravir les passionnés d'histoire tout en incluent les férus de science fiction et de voyage dans le temps.

« Pourtant, dans les systèmes chaotiques, tout impactait tout de façon complexe et imprévisible. Si le battement d'ailes d'un papillon dans le Montana pouvait provoquer une mousson en Chine, alors sauver un soldat à Dunkerque pouvait modifier la météo du sud-est de l'Angleterre. » (Page 428)

A lire absolument !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Bon sans doute vais je me faire découper en papillote mais c est quoi ce truc ? de la S.F j ai supporté Bradbury et ses poésies Martiennes de déprimé chronique joyeuses comme un 2 novembre .Philik k Dick et ses moutons électriques sous perfusions de L'S D'et bien d 'autres durant ma vie de lecteur mais là c est le néant , trompé par maintes élogieuses critiques salivant par avance , la lippe gourmande je me suis jeté sur ce pavé .Et j ai stoppé a la page 110 Comme un dit un personnage de " l arme fatale " Je suis trop vieux pour ces c.....ries " .Si vraiment cela devient un peu intéressant après tant pis . Mais ce soit disant service de transport temporel totalement inorganisé peuplé de soit disant historien qui en connaissent moins du passé que mon épagneul breton, qui ont du mal a se trouver un slip d 'époque dans le cadre d' une université consacré au voyages temporels ?!! .Des petites histoires sociales et humaines pouvant très bien se raconter hors SF ( ce qui aurait été plus juste ) les émois d un ado amoureux , culcul la praline . Bref question aventure temporelles nous sommes loin , très loin de" la Patrouille du temps de Poul Andersson " un peu vieillie peut- être mais bien plus pleine d action et moins infatuée et bouffie de suffisance . Mais me dira -t - on qu' en poursuivant ma lecture j aurai changé d avis .Tant pis au bord de la crise de nerfs j ai arrêté les frais Allez bonne année les lapinous
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La science-fiction ayant été quasi absente de ma liste de lecture de l'année, c'est avec excitation que je me suis lancée dans le Black-Out de Connie Willis, un ouvrage annoncé comme un savant mélange de réalité historique et de science-fiction justement. L'intrigue se déroule au beau milieu de la Seconde Guerre Mondiale, on suit trois historiens venus du futur qui ont fait un bond en arrière dans le temps pour étudier les évènements et les gens. Seulement tout ne va pas se passer exactement comme prévu… Plutôt alléchant, non ? Et comme les échos que j'avais de ce livre étaient bons, nul besoin de chercher à me convaincre bien longtemps…

Seulement voilà, Black-Out est un livre de près de 700 pages, et 700 pages, dans certaines circonstances, cela peut s'avérer très long. Malheureusement ici, la réalité historique prend totalement le pas sur la science-fiction. le voyage dans le temps n'est qu'un simple prétexte pour mettre les personnages en situation. Point. Pendant plus de 300 pages, l'auteur nous décrit le Londres de l'époque, le Blitz, les bombardements, la manière dont les Londoniens les ont vécus… Pas forcément inintéressant, à condition d'avoir choisi ce livre pour ça, ce qui n'était clairement pas mon cas. du point de vue de l'intrigue, pendant toute la première moitié du livre, il ne se passe rien.

Lorsque l'intrigue reprend enfin le pas sur l'aspect historique - nos historiens s'aperçoivent qu'ils ne peuvent plus regagner leur époque -, et que l'on se dit qu'il va quand même y avoir un peu d'action, qu'il va enfin se passer quelque chose, ce n'est qu'une succession ininterrompue de « Je vais au point de saut. Mince, ça ne marche pas, il se passe quelque chose d'anormal. Mais ce n'est pas grave, ils vont m'envoyer une équipe de récupération. Ah non, elle ne vient pas. Je retourne au point de saut… », le tout entre deux nuits passées dans un abri souterrain quelconque. Et à nouveau c'est long, très long, jusqu'au « Suite au prochain numéro » final. Et là, si je ne l'avais pas lu en numérique, le bouquin serait passé par la fenêtre, je crois !

Une grosse grosse déception, d'une part parce que je ne m'attendais pas du tout à ça, mais aussi parce que l'auteur a tendance à pondre de la ligne pour pondre de la ligne. Une intrigue redondante, un point de départ fantastique absolument sous-exploité, des personnages auxquels je ne me suis pas spécialement attachée, j'ai terriblement ramé à lire ce livre qui m'a semblé interminable. Je ne suis même pas sûre de lire la suite, c'est dire…
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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La première bonne nouvelle à la fin de ce livre, c'est que ce n'est qu'un premier tome.
Car j'étais partie pour le lire en pensant qu'il n'y avait pas suite. Et arrivé à la fin... je ne vous fait pas de dessin, mais je ne comprenais pas. Ce n'était pas une fin. C'était un mystère entier implacable et une sensation d'inachevée.

Mais passons. Outre un final qui tient en haleine pour les suivants, ce premier tome est intéressant et bien construit.
Certains se plaignent du peu "d'action". Mais l'action ce n'est pas seulement des coups de fusils à droite à gauche, des épées qui s'entrechoquent. Et avec tout un univers, celui de Londres sous les bombes dans lequel se trouvent plongés nos héros venus observé l'héroïsme, il y a tout une angoisse montante qui compense largement ce manque "d'action.

Un roman très intense qui ne m'a pour ma part pas déçue, encore que j'aimerais bien savoir ou il va nous mener...
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