Maman, ma soeur et moi

Dolphin et Star sont en CM2 et 5ème et vivent avec leur mère Petunia, une femme marginale et très originale. Difficile de passer innaperçu avec elle car elle est couverte de tatouages des épaules jusqu'aux chevilles. Les filles doivent se débrouiller seules la plupart du temps parce que Petunia découche parfois, oublie de faire les courses ou décide de ne préparer que des gâteaux à longueur de journées. Elle parle souvent de Mick le père de Star, son grand amour de rockeur, mais les petites filles n'ont jamais rencontré leurs pères respectifs et ne savent pas si ses histoires sont réelles ou non. Avec un mère si fantasque comment savoir? Si Star s'en sort très bien au collège et qu'elle est bien entourée et a même un petit copain, Dolphin est moquée par ses camarades de classe.

Et puis un matin Petunia rentre d'un concert accompagnée du père de Star...



Ces histoires sont toutes passionnantes et possèdent de nombreux points communs. Comme je l'ai déjà dit ce sont toujours des petites filles qui sont les héroïnes. de plus elles endossent souvent des responsabilités un peu lourdes pour leur âge en aidant leur mère, toujours immature ou complétement dépassée par les événements, quand elle n'est tout simplement pas irresponsable. La cellule familiale est presque toujours éclatée et lorsque la famille n'est pas mono-parentale, le couple est bancal parce que le père est cruel. Lola Rose est certainement la plus noire parmi ces quatre histoires parce qu'elle évoque non seulement la violence conjugale, mais aussi la maladie dans un second temps. Ma Mère, ma soeur et moi possède pas mal de points communs avec cet ouvrage dans la mesure où les enfants sont aussi laissés à l'abandon et doivent se débrouiller avec une mère omniprésente et en même temps incapable d'assumer quoi que ce soit.
Lien : http://summerday.hautetfort...

Ce qui fait la particularité des roman jeunesse de Jacqueline Wilson c'est qu'ils ne contiennent pas une once de condescendance ou du ton moralisateur, qui est malheureusement trop souvent présent dans ce genre littéraire.

Bien au contraire, les livres de cette auteur britannique déborde d'humanité et d'empathie. Dolphin et sa soeur Star ont une mère compliquée et malade, ce qui les oblige bien souvent à prendre le rôle de l'adulte dans leur trio familial. Wilson narre leurs mésaventures sans jamais aller dans le mélodrame. On a accès aux pensées des deux filles et le lecteur se sent impliqué dans leur vie.

Je conseille volontiers ce roman à de jeunes lecteurs dès 12 ans, même si les thèmes abordés ne sont pas joyeux joyeux. Une excellente lecture pour parler de santé mentale et de parentalité.

Dolphin et Star sont en CM2 et 5ème et vivent avec leur mère Petunia, une femme marginale et très originale. Difficile de passer innaperçu avec elle car elle est couverte de tatouages des épaules jusqu'aux chevilles. Les filles doivent se débrouiller seules la plupart du temps parce que Petunia découche parfois, oublie de faire les courses ou décide de ne préparer que des gâteaux à longueur de journées. Elle parle souvent de Mick le père de Star, son grand amour de rockeur, mais les petites filles n'ont jamais rencontré leurs pères respectifs et ne savent pas si ses histoires sont réelles ou non. Avec un mère si fantasque comment savoir? Si Star s'en sort très bien au collège et qu'elle est bien entourée et a même un petit copain, Dolphin est moquée par ses camarades de classe.

Et puis un matin Petunia rentre d'un concert accompagnée du père de Star...



Ces histoires sont toutes passionnantes et possèdent de nombreux points communs. Comme je l'ai déjà dit ce sont toujours des petites filles qui sont les héroïnes. de plus elles endossent souvent des responsabilités un peu lourdes pour leur âge en aidant leur mère, toujours immature ou complétement dépassée par les événements, quand elle n'est tout simplement pas irresponsable. La cellule familiale est presque toujours éclatée et lorsque la famille n'est pas mono-parentale, le couple est bancal parce que le père est cruel. Lola Rose est certainement la plus noire parmi ces quatre histoires parce qu'elle évoque non seulement la violence conjugale, mais aussi la maladie dans un second temps. Ma Mère, ma soeur et moi possède pas mal de points communs avec cet ouvrage dans la mesure où les enfants sont aussi laissés à l'abandon et doivent se débrouiller avec une mère omniprésente et en même temps incapable d'assumer quoi que ce soit.
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