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Bernard Kreise (Traducteur)
EAN : 9782251455372
220 pages
Les Belles Lettres (01/03/2024)
1/5   1 notes
Résumé :
Seul est la première nouvelle de Zamiatine, écrite en 1907 alors qu’il est encore étudiant. D’un style résolument moderne, l’auteur y démontre une superbe maîtrise dans l’expression de la douleur et de l’angoisse créée par l’isolement en prison d’un jeune révolutionnaire. Ce premier tour de force littéraire est suivi d’un ensemble de nouvelles écrites entre 1918 et 1935, dans lesquelles, influencé aussi bien par la littérature anglaise que par la veine gogolienne, Z... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La première de couverture engage, sous cette magnifique peinture moderne de Kazimir Severinovitch Malevitch, intitulée Figure rouge qui est un détail il faut le préciser et qui revient de son Carré noir (*), la représentation étant de bon ton pour illustrer l'ouvrage présent, les Éditions Les Belles Lettres dans la collection du «Domaine étranger » dirigée par Jean-Claude Zylberstein, dans une parution 2024, ont confié la traduction qu'on découvre en page intérieure du russe vers le français à Bernard Kreise, cet imposteur.

D'entrée c'est un problème majeur, puisque ce charlatan s'est fait connaître dans le monde de l'édition littéraire voici 10, 20 ans à traduire des grands textes d'auteurs en les tronquant, falsifiant, défigurant, massacrant, frelatant, réduisant. C'est dramatique que de tels malfaisants de l'ombre réapparaissent insidieusement des années plus tard comme un Tchertkof pour les traducteurs, comme un Patrick Cohen, le Hamas du PAF ou un Schuffenecker faussaire dans la peinture.

Je mets en garde et déconseille vivement cette traduction.



Zamiatine grand admirateur de Leskov et de Gogol et qui a son tour a ouvert la voie à Orwell, nous raconte ici avec un talent précoce dans sa nouvelle Seul, son premier écrit, alors étudiant, le parcours angoissant d'un jeune révolutionnaire soumis à l'isolement en prison. Ce n'est pas sans me rappeler récemment l'épreuve d'Ahmet Altun enfermé dans la geôle d'Erdogan ou le Divin et l'humain de Tolstoi avec cette variation trés moderne sur le thème de l'oxymore de l'allégorique et du réel.

(*) le Carré noir que l'on peut voir entier à la galerie Tretiakov de Moscou - sinon, ce ne serait pas un carré !
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Vidéo de Evgueni Zamiatine
Evgueni Zamiatine (1884-1937) : Une vie, une œuvre (1991 / France Culture). Par Françoise Estèbe. Avec Jean-Pierre Morel (critique aux Nouvelles Littéraires), Leonid Heller et Bernard Kreise. Réalisation : Annie Flavell. 1ère diffusion sur France Culture le 30 mai 1991. Peinture : Portrait de Ievgueni Zamiatine par Boris Koustodiev, 1923. En 1988, la publication pour la première fois en URSS du roman anti-utopiste prophétique de Zamiatine, “Nous autres”, oeuvre politique-fiction, fut l'événement littéraire de la Perestroïka. Esprit lucide et courageux, Zamiatine qui avait pris parti pour la Révolution en 1905, fut un des premiers à analyser la nature profonde du totalitarisme bolchevique et à dénoncer le despotisme nouveau jusqu'au terme de sa vie, en dépit des persécutions. Dans les années 20, Zamiatine, mathématicien, ingénieur naval et écrivain, ami des peintres et des musiciens, est la figure centrale du champ littéraire russe. Prosateur, dramaturge, critique, journaliste (il écrivit notamment dans la revue de Gorki), il est l'auteur de nombreux récits, de nouvelles : “L'inondation”, “Le pêcheur d'hommes”, “La Caverne” ; de romans : “Le fléau de dieu” ; de pièces de théâtre et de scenarii. Rattaché à la tradition de Gogol dans ses premiers récits, il devient le symbole de la culture occidentale au sein des lettres russes et le maître de toute une génération d'écrivains nés après la Révolution. Il s'oppose à la montée du conformisme révolutionnaire en art :
« Il n'est de vraie littérature que produite non par des fonctionnaires bien pensants et zélés, mais par des fous, des ermites, des hérétiques, des rêveurs, des rebelles et des sceptiques. »
Trotsky le désigne comme un émigré de l'intérieur et “Le diable des lettres russes”, après une lettre célèbre à Staline, est contraint à l'exil. Il mourra oublié à Paris en 1937, à l'âge de 53 ans, ignoré des intellectuels occidentaux fascinés par le modèle soviétique, qui n'ont pas su percevoir dans le cri solitaire de Zamiatine l'oracle de la dissidence.
Des extraits de “Seul”, des “Ecrits oubliés”, des “Actes du colloque de Lausanne”, de “Nous Autres”, de “Le pêcheur d'hommes” et de “L'Inondation” sont lus par Jacqueline Danaud et Michel Derville.
Sources : France Culture et Wikipédia
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