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San Antonio tome 26 sur 175
EAN : 9782265081000
256 pages
Fleuve Editions (15/07/2005)
3.75/5   40 notes
Résumé :
Quand on prétend être un grand pêcheur, l'as de la ligne toutes catégories, il ne faut pas dévoiler ses secrets... surtout quand ils sont aussi curieux que ceux du valeureux Bérurier. Devinez avec quoi il appâte, le Gros ? Avec certaines parties des bovins qui constituent toute la différence entre un taureau et un bœuf, vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est à cause de cette bizarre technique que tout a commencé. Nous étions penchés sur un immense bac d'abats, au... >Voir plus
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Tout commence par la préparation d'une partie de pêche… Béru vient d'adhérer à l'association à la raison sociale évocatrice : « La belle gaule du matin ».
La tenue de pêcheur achetée, restent les appâts : Béru propose les claouis de boeuf ; ou de taureau, commente San-Antonio. Direction les Halles de bon matin pour récupérer la précieuse marchandise. Sur place, une blague de potache, idée de San-A. : et si on achetait une tête de vache pour l'envoyer en cadeau à Pinuche ? Accepté ; reste à en trouver une belle dans le panier qui les rassemble…
Horreur ! Dans la malle en question se trouve quelque chose qui ne devrait pas s'y trouver !
Un bon petit San-Antonio qui a le mérite de réunir pour la deuxième fois seulement le trio (actif) Béru, Pinuche, San-Antonio : une sombre affaire de retour de flamme après la guerre de 39/45…
Une intrigue bien menée, sans malmener le trio qui s'en tire (pour cette fois) avec quelques contusions. Ce qui n'est pas le cas des autres personnages… quelques digressions intéressantes, quelques calembours, du genre Béru qui s'offusque de ne pas avoir fait une « piqure de pain complet » à l'interrogé… oui une piqure que celui qu'tu lui fais y peut plus mentir : pain complet, pentothal… cherchez l'erreur ! Béru qui commence à bouffer beaucoup de sandwichs, à toute heure. le personnage de densifie…
Deux heures de bon divertissement…
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26ème épisode des aventures de San Antonio.

Nos comparses décident d'aller à la pêche. Pour cela il faut des appâts (des appâts d'abats). Direction Les Halles pour trouver le morceau de choix (je ne vous dirai pas de quoi il s'agit !). En farfouillant parmi les têtes de bovins ils découvrent… une tête humaine.

Mais à qui appartient-elle ? Les voilà qui partent bille en tête à la recherche du reste du corps.
Pas facile cette enquête. On n'avance pas d ‘un chouia. Antoine s'entête. Quelle tête de lard celui-là !

Les morts tombent autour d'eux. Il ne fait pas bon s'approcher de San Antonio, hommes ou femmes se font massacrer. Pas moyen de retrouver le reste du corps mais SA finit par avoir une idée (quelle tête ce type !), le dénouement n'est pas loin !

Ce n'est pas mon aventure préférée de San Antonio, je ne la mettrai pas en tête de liste mais ça se lit tranquillement (à tête reposée)…
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Cette enquête a ça d'original qu'elle n'est commandée ni par le Vieux (comprenez le supérieur de S-A), ni par une quelconque urgence impliquant la sécurité nationale ou la diplomatie internationale. Non, cette fois c'est en suivant Bérurier dans les Halles où celui-ci s'est mis en tête de dégoter de l'appât de haute facture pour la pêche que ça démarre. En plongeant la main entre les têtes de vaches et de boeufs entassées un peu partout, c'est-y pas une tête humaine, elle aussi décapitée est-il besoin de le dire?, que le gros Béru ressort...
La police du coin est sur le coup, mais quelques journaleux également, lesquels collent en première page les trognes de Tonio, Béru et Pinuche, ce qui a le don de mettre le Vieux en pétard.
S-A est donc sommé par le boss de savoir à qui appartient cette tête, et comment elle est arrivée là...
Une aventure qui part sur de bien faibles pour ne pas dire inexistants indices, mais notre commissaire a plus d'une corde à son arc, même si les complications ne manqueront pas...
Du très bon San-Antonio !
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26e épisode des aventures de San Antonio signé Frédéric Dard.

On ne présente plus le commissaire San Antonio, aussi ne vous le présenterais-je pas, pas plus que Bérurier que tout le monde doit connaître, ainsi que Pinaud, les trois format la Sainte Trinité de la série.

Parce que Bérurier veut appâter avec des testicules de taureau, celui-ci décide de se rendre avec un pote aux Halles et embarque avec lui San Antonio et Pinaud. Là-bas, dans un bac d'abats, entre deux têtes de bovins se trouve une tête d'humain, mais sans le corps qui va généralement avec.

Ne trouvant aucun indice à se mettre sous la dent, le commissaire qui est devenu la risée des journalistes et de ses collègues à cause de cette découverte et la déconvenue qui lui a succédé, décide de tenter le diable et fait passer un article dans le journal pour laisser supputer au meurtrier qu'une personne a été témoin du curieux dépôt.

Les emmerdes ne font alors que débuter et vont s'accumuler dangereusement.

Le commissaire San Antonio fait encore partie du service d'espionnage et, pourtant, encore une fois, il va devoir s'occuper d'une affaire échouant à la criminelle.

Le trio est donc réuni dans ce roman ce qui n'était pas encore arrivé souvent avant (une ou deux fois ?)

L'intrigue est encore liée à la Seconde Guerre mondiale, comme c'était le cas dans « Fais gaffe à tes os » ou « Les doigts dans le nez », ce qui n'a rien d'étonnant pour une série, au départ, d'espionnage, se déroulant dans l'immédiate après-guerre.

Pour autant, Frédéric Dard emporte l'histoire sur le plan du roman policier, accumulant les cadavres, bien souvent du fait de San Antonio (volontairement ou involontairement) et les pistes.

Si le plaisir de retrouver San Antonio, Bérurier et Pinaud dans un même épisode est une plus-value indéniable, j'ai pourtant du mal à être totalement satisfait de cet épisode sans que j'arrive à savoir exactement pourquoi. Car, à part le trio, l'humour est présent, les bons mots eux aussi, ainsi qu'une histoire intéressante, de l'action, des morts et pas de temps morts (ce serait dommage vu la courte taille du roman).

Pour autant, il me manque quelque chose, pas grand-chose, pour que cet épisode atteigne des sommets, mais allez savoir quoi ? Moi, je ne sais pas trop.

Cependant, les amateurs de San Antonio trouveront leur compte dans ce titre, quant aux autres, ils ne mettront de toute façon pas leur nez entre ces pages.

Au final, un bon épisode qui réunit le fameux trio qui fit le succès de la série et de l'auteur, mais qui, contrairement à d'autres lecteurs, ne m'a pas tant emballé que cela (sans me déplaire pour autant, il ne faut pas pousser quand même).
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«Si ces renseignements emplissent la grande presse,
par contre, dans les canards humoristiques,
le gars Béru et moi-même sommes choisis comme têtes… de Turcs !»
San-Antonio «La tombola des voyous»

Deux lectures se sont passées sans aventure, ni galipette du fameux commissaire San-Antonio et Cie. Enfin est venu le moment d'un «I miss you» comme se plaisent à dire les Anglais, le moment d'une détresse. Y a ajouté la compréhension que j'ai le mal de San-A et j'éprouve un grand besoin de son oeuvre magique.

Finies mes pérégrinations avec d'autres romans! Adieu, Lady M ! Adieu, Marcus Goldman ! Bonjour, Monsieur San-Antonio, ou, comme on dit entre les copains: «Saluuuuuuuuuuuuuuuuut!!!» (notamment comme ça, avec des intonations de Patrick Sébastien) ou, si vous voulez, avec des accents de Joe Dassin: «Salut, c'est encore moi. // Salut, comment tu vas? // le temps m'a paru très long. // Loin de la maison j'ai pensé à toi.»

Salut, «La tombola des voyous»! Salut, le volume numéro 26 dans la série!
En avant, les flics! «Montjoie ! Saint Denis !» ©

L'histoire de ce roman policier débute paisiblement par… la préparation bérurienne à une partie de pêche. Oui, aucun flagrant délit (et de lit), aucun péché, aucune pêche au sirop. La pêche comme «action ou manière de prendre les poissons» (Le Petit Robert dixit).

"[…] Il cueille un formulaire imprimé.
— Voilà où je m'engage ! déclare-t-il.
Le formulaire est une demande d'admission à « la Belle Gaule du Matin, société de pêche au capital entièrement versé dans la Seine et ses affluents ».
Au dire de Bérurier, c'est un groupement extrêmement important.
— Ils ont été douze fois champions de France à la flottante, assure le Gros. Et ils ont failli être qualifiés pour Melbourne dans la catégorie mouche d'eau !"

La pêche, c'est bien sérieux. À part la tenue de pêcheur, il y faut aussi des appâts. «Grand connaisseur» en la matière, Béru propose de se rendre au rayon triperie des Halles de Paris avec son copain restaurateur et y récupérer «claouis de boeuf» (ou de taureau?)…

Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette visite à la Halles se passe la veille du 1 avril. San-Antonio propose d'acheter à Pinaud une tête de vache en qualité de poisson d'avril! Les amis ont passé une dizaine de corbeilles sans trouver une tête expressive. Enfin en voilà une qui ressemble bien inspecteur principal César Pinaud.

Mais au lieu de la tête de vache, dans le panier d'abats se trouve une tête d'homme complétement inconnu…

Dès lors la séance de pêche cède la place à une nouvelle enquête. le devoir avant tout!

Chapeau, pour cet agréable petit san-antonio numéro 26! C'est en lisant «Fais gaffe à tes os» (S.-A #018) que j'étais aussi satisfait la dernière fois.
Tout y est: l'ambiance parisienne avec toutes ses filles de joie, l'amour, la vengeance, les troquets de quartier, des pieds nickelés, des courses contre la montre, le rythme qui ne faiblit jamais, les répliques savoureuses et des calembours succulents, des digressions lyriques et kamasutresques. le célèbre trio San-Antonio — Béru — Pinaud y bat son plein. On y voit bien que les personnages se densifient, mettent de la chair sur les os. le côté polar prévaut encore contre le côté gaulois, mais l'auteur cravache dur d'un volume à un autre, il se fait évoluer. le temps d'accumuler toutes marques de fabrique en un volume est bien proche. de proche en proche.

À noter :
♦ Date et lieux principaux de l'action : Fin mars — début avril 1957. Paris et ses alentours.
♦ Personnages principaux : San-Antonio, Bérurier, Pinaud, Grodu (restaurateur et copain de Béru), Félicie (sa brave femme de mère), le Vieux, la môme Marguerite (serveuse à la brasserie), Bleau et Laroute (journalistes), Marie-Jeanne (tapineuse), Jo Padovani, dit Jo le Turc, le Grenoblois, Magnin Beau-Sourire, Bob l'Espiègle.
♦ San-A n'aime pas porter un chapeau. («C'est rare que je porte un bitos… J'aime pas ça…»)
♦ Bérurier est un excellent conducteur. («Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, mais le Gros, pour ce qui est du volant, se défend plus qu'honorablement…»)

4.0/5
Lien : https://autodidacteblog.word..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
L’humanité est en décomposition. J’en ai marre. J’aurais dû me faire laboureur… Marcher derrière le dargeot d’un bourrin, n’est-ce pas l’idéal ? On l’éventre cette saloperie de terre. On lui extirpe ce qu’elle a de meilleur avant d’aller l’enrichir en azote ! Parles-moi de cette vie au grand air… Moi j’aime les arbres, pas ceux poussiéreux des squares, qui puent l’anémie des villes, qui sont asphyxiés par le béton, mais les autres… Ceux qui poussent tous seuls parce que le vent charrie de la semence et que la terre est fertile… Ceux qui sont pleins de vrais oiseaux… Et au pied desquels on trouve des champignons !
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Les fous sont les vrais seigneurs de cet univers, parce qu'ils échappent à toutes les lois humaines. Ils sont murés dans leur vérité absolue et quand vous frappez à leur lourde, c’est comme si vous attendiez que la Seine s’arrête de couler pour la traverser à pied sec.
Oui, je suis très troublé.
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Vous me direz que j'ai un faible pour les amours ancillaires, à quoi je vous répondrai que ce sont celles qui conviennent le mieux à un homme soucieux de sa liberté.
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L'amour au cinéma, c'est nécessaire. Mais le cinéma dans l'amour, c'est débecquetant.
S'il est un moment où l'on doit accrocher sa gamberge au même clou que son grimpant, c'est bien celui-là, non ?
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« Lorsque j’entre en ce lieu saupoudré de sciure de bois, une population, éclectique prend son apéro sur le rade en discutant des futures dernières taxes. La taxe, c’est ce qui se fait de mieux à notre époque, et c’est ce qui amuse le plus les bonnes gens de chez nous.
On se demande, chaque matin, en faisant sauter la bande de son baveux, ce que le ministre des Finances aura trouvé de nouveau dans ce domaine. Rappelez-vous qu’il a une drôle d’équipe d’astucieux, ce mec-là !
Son triomphe, c’est la taxe ! Ça équivaut à la désintégration en chaîne du bas de laine français. »
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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