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San Antonio tome 123 sur 175
EAN : 9782265088139
256 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
3.81/5   37 notes
Résumé :
La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps. Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve. Quelle équipée ! Quel écœurement aussi ! Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches. Pourtant, le président s'est montré très coopératif. Hélàs, ça ne fait pas tout. Cézigue, il bénit l'ém... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Installée sous la treille, Félicie somnole dans un vieux fauteuil d'osier sous le regard attendri de son grand garçon. Dans un Saint-Cloud étouffé par le béton, le jardin est un havre de paix où la mère et le fils goûtent un repos mérité. Mais le calme de ce congé estival est brutalement interrompu par la sonnerie stridente du téléphone. San-Antonio le devine, c'est Bérurier qui est au bout du fil. Sa Majesté Gras-du-bide passe ses vacances chez des cousins de sa femme près de Vernon. Si le grand air de la campagne lui profite, il s'inquiète de phénomènes surnaturels qui surviennent la nuit. La ferme serait-elle hantée par un fantôme espiègle ? Pour le découvrir, il convie le commissaire et sa chère maman à se rendre chez le cousin Amboise. Cet épisode champêtre est d'un charme rafraîchissant. Une vieille demeure, des secrets de famille, un fantôme, des nuits troublées par des hurlements déchirants… On pourrait croire à un délicat roman d'épouvante rédigé par une Anglaise souffreteuse mais dès les premières pages, un Béru débraillé nous apporte une ambiance canaille. La suite, vous la devinez : des situations incongrues, des jeux de mots à tout-va, des personnages pittoresques et une enquête menée tambour battant par un commissaire d'une grande sagacité. Un volume de haute tenue choisi grâce aux critiques des très avisés Lecassin, Alberthenri et Wyoming que je tiens à remercier pour leurs conseils.
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Une histoire de fantômes. le cousin de béru habite la cambrousse et appelle Béru pour des manifestations inquiétantes. Béru y croit mais pas San-Antonio. Il parait que la vérité est au fond du puits.
Un San-Antonio qui sort de l'ordinaire, qui penche vers le paranormal, voilà qui n'est pas banal. Une aventure réussit.
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Bonjour,

Nouvelle chronique en retour de lecture : "Plein les moustaches" de Frédéric DARD aux éditions Fleuve Noir. Lu dans le cadre du challenge San-Antonio que je relève sur Babélio.

San-Antonio quitte la police française pour travailler dans les services spéciaux américains. Béru le premier ministre ne s'en remet pas. Une histoire de trésor de guerre, du moins des plans et une machine inventée qui fait des envieux et que tout le monde, surtout les israéliens, veulent retrouver. Un ancien nazi les a planqués mais ne veut pas dévoiler ses secrets.

Quand San-Antonio et son camarade américains commencent à s'y intéresser, voilà que les morts apparaissent et tombent comme des mouches, des disparitions inquiétantes qui pousse San-Antonio à s'intéresser à la famille proche du criminel. Il ne va pas être au bout de ses surprises surtout quand le hasard s'en mêle.

Une histoire assez lourde et parfois sans queue ni tête. Il y a quelques situations qui restent inexpliquées, comme la disparition de Virginia dont sa réapparition est passée à la trappe. Carson, la fille de Duck que je n'arrive pas bien à cerner dans son rôle d'aide puisqu'elle fait tout sauf aider véritablement. Pour une fois, San-Antonio sera déçu de ne pas être allé jusqu'au bout avec elle. Mais ne vous en déplaise, il se sustentera de bien d'autres façons.

On passe quand même un bon moment, on a de l'action, des criminels de haut vol, une chasse au trésor et des souris qui couinent, mais on ne s'attardera pas plus longtemps car on en a vite plein les moustaches. Pas du meilleur cru, cependant j'ai quand même lu quelques chapitres plaisants.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Bérurier, qui est en vacances, demande à San-Antonio de le rejoindre dard-dard, afin d'élucider une histoire de fantôme qui sévit dans la vieille ferme où il réside. Ils vont découvrir que le fantôme n'est autre qu'un “ revenant ”, mal en point, mais bien vivant !. L'enquête est un modèle du genre, l'intrigue excellente, ce qui fait du bouquin un excellent roman policier. Bien écrit, on y voit en plus un Bérurier authentique, nature quoi, et en plus, il participe à l'enquête avec intelligence ! C'est beau quand même !
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63ème roman de San-Antonio publié en 1967 (1er trimestre 1967).

L'histoire se déroule dans le village de Bécasseville en juillet - août 1966.

Histoire : Bérurier et Berthe passe des vacances dans la ferme d'un cousin de cette dernière. Mais il appelle San-Antonio car la nuit il entend un fantôme hurlé.

Un San-Antonio très divertissant écrit un peu à la manière d'Agatha Christie. L'énigme est bien amenée au fil du roman. le duo San-Antonio - Béru fonctionne à merveille même si la fin est incohérente.

A noter, l'absence de Pinaud dans ce roman.

De mémoire, c'est le premier San-Antonio où il n'y a pas de morts.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je vous le dis que la vie est bête. Un jour, en me baladant au drugstore, j'ai déniché un petit cylindre métallique à l'intérieur duquel un mécanisme fait "toc... toc... toc..." quand on le soulève. (...) J'ai demandé à quoi ça servait à la jolie vendeuse. Elle m'a répondu textuellement : "A rien , c'est un gadget". Ce machin-là, un type l'a conçu, d'autres l'ont fabriqué uniquement pour qu'il produise un bruit. Sa justification, c'est son inutilité. Il s'affirme par la négation. Je me suis dit que c'était exactement pareil la vie. On vous conçoit, on vous usine... Et puis on fait "toc... toc... toc..." un certain nombre de fois. Et ensuite, finito ! The end ! La casse ! La carcasse ! La crasse ! Un gadget ! Nous sommes tous des gadgets qui fécondons d'autres gadgets.
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ça me rappelle la blague du type qui entre chez un chausseur et lui demande une paire de pompes 41. Le marchand lui regarde les pinceaux et lui dit : "Mais monsieur, vous chaussez au moins du 43 !" - Ça ne fait rien, répond l'autre, donnez-moi tout de même du 41". - "Mais pourquoi ?" bredouille le marchand de targettes. Alors le type explique : " Ecoutez, mon vieux : ma femme est une vraie radasse qui me trompe trois fois par jour, mon petit garçon est en sana ; ma grande fille est enceinte et je suis au bord de la faillite ; mes seuls moments de bonheur, c'est quand je me déchausse."
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Est-ce idiot ? Voilà que des larmes me bousculent les cils. Un flot d'émotion. Les retrouver tous les deux, identiques, fervents. Intouchés par le temps qui passe. Pinuche, Béru. Mes chers illustres. Mes amis de toujours, mes valeureux. La Pine, éternellement branli-branleur, chassieux, pelliculaire, perdu, souffreteux, consentant, disert, altruiste et gâteux. Et puis le Superbe, dont la planturence croît sans cesse. Le luisant toujours vert (on l'appelle d'ailleurs le vert luisant), colossal, impérial, taurin, fabuleusement con et sublime.
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j’ai horreur des gens qui puent, c’est un peu comme s’ils étaient déjà morts.
.../...
Le monde, il faut l’inventer soi-même, sinon, en fin de compte, il est partout pareil. Le dépaysement, c’est dans ta tronche, l’ami, seulement dans ta foutue tronche assoiffée d’exotisme, si tant tellement que tu te le fignoles à la demande.
.../...
La porte s’ouvre sur Abdulah, chargé à mort. Il a encore de la poudre blanche dans les naseaux, cézigue. Il vit la grande éblouisserie perpétuelle, en état de semi-extase. C’est peut-être pas fameux pour la santé, mais ça aide à supporter sa belle-doche !
.../...
Nous sommes assis sur une terrasse fleurie. On voit la mer, comme je vois ton cul quand je te brosse en levrette, fillette.
.../...
Une fois le désir guéri, il ne subsiste plus que la honte d’y avoir cédé.
.../...
Le Seigneur nous a donné l’instinct de reproduction et, pour nous encourager à le pratiquer, Il l’a rendu agréable. Là est Sa grande infinie bonté ; là Son esprit souverain. Mais les mal foutus de la coiffe, les tordus de l’âme, les biscornus de la conscience ont tenté, en édictant des principes moraux, de faire capoter l’intention ineffable de Dieu. Ils ont voulu brimer l’amour, le rendre honteux, le meurtrir avec des cilices. Ils ont décidé, ces tristes nœuds abjects, tordus, grisâtres et je m’en doute bien, fripés, ils ont décidé de bafouer ce présent du ciel en le mettant pratiquement hors la loi ! Ah ! les indignes ! Honte sur eux. Que leurs testicules se dessèchent ! Que toute érection les quitte à jamais pour ce crime de lèse-baisance !
.../...
— Tu es jaloux ? demande l’Ineffable.
— Non, c’est autre chose… Ecœuré et peut-être même désespéré quelque part…
— Tu aimais cette fille ?
— J’ai été fou d’elle.
— Il ne faut jamais être fou d’une femme, déclare le Docte. Moi, vois-tu, j’aime beaucoup Mme Pinaud, mais c’est plutôt de la tendresse que de l’amour et en tout cas pas de la folie.
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Ainsi se terminent les événements de la première nuit.
Bonbons, caramels, chocolats glacés ... Prenez votre contre marque car toutes sortie de ce livre serait considérée comme définitive.
Il y a un bar-fumoir derrière la table des matières.
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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