Cadeau d'une amie avec laquelle je partage beaucoup mon chemin de vie, j'ai lu cet ouvrage avec appétit.
Un écrit bien trop puissant pour moi pour l'instant.
L'auteur nous explique qu'on a le choix : supporter le monde qui nous entoure ou essayer de le comprendre et de l'apprivoiser et de trouver sa place en son sein.
Exemple : appréhender la mort de l'autre en pensant à chaque moment passé avec un individu que c'est un moment unique et qui n'arrivera plus, qu'il faut en profiter à 100%.
Le vocabulaire ( le bodhisattva, le dharma, le payu...) , le ton, et les situations qui sont décrites m'ont sauté aux yeux comme un mur.
Je n'ai rien compris. Enfin si, j'ai tout compris, mais je n'ai rien imprimé ou ancré dans mon quotidien.
Je doute qu'il faille être bouddhiste pour le comprendre mais il faut une initiation minimum...
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La polarisation devient particulièrement problématique quand nous déshumanisons les gens, en oubliant que ces personnes que nous jugeons, critiques et blâmons sont en réalité tout aussi humaines que nous. Cette déshumanisation peut prendre une forme évidente, comme l'apartheid, l'esclavage, la brutalité policière ou le génocide. Mais cette forme de préjugé existe dans tous les esprits à un degré variable. Si nous sommes lucides,nous verrons que nous avons l'habitude de déshumaniser les autres pour toutes sortes de raisons.
Ce que vous venez d'accomplir vous fait prendre conscience de cette douloureuse réalité: partout dans le monde, chaque jour, les gens se frappent, se poignardent, s'entre-tuent, se montre cruels de mille manières les uns envers les autres. C'est le résultat de l'ignorance: nous ignorons combien nous sommes tous interconnectés, nous ignorons notre bonté fondamentale.
Quand nous commençons à nous demander "quelle importance ?", nous comprenons que chaque situation à de multiples aspects. Nous en venons à mesurer à quel point nous sommes interconnectés au reste de monde, et en quoi même nos modes de pensée peuvent entraîner toute une série de conséquences.
Comme je l'ai dit aux étudiants, apprendre à échouer nous aidera plus que toute autre chose dans la vie – au cours du semestre à venir, de l'année, de la décennie, du quart de siècle à venir, aussi longtemps que nous vivrons et jusqu'à notre mort.
La vie change vite. La vie change dans l'instant. On s'apprête à dîner et la vie telle qu'on la connaît s'arrête.