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Élisabeth Peellaert (Traducteur)
EAN : 9782264083081
216 pages
10-18 (01/02/2024)
3.18/5   49 notes
Résumé :
Sans nom ni visage, un homme fuit son passé avec 168 548 dollars cachés dans sa voiture. Son but : une vie plus simple, loin de tous les privilèges qui ont construit son identité.
Arrivé dans une ville inconnue, il loue un studio auprès d’Autumn, une femme étrange. Chacune de leurs rencontres est marquée par une méfiance mutuelle.
Petit à petit, l’argent, comme un sablier qui s’égrène, se tarit.

Réflexion sur le monde moderne et ses dér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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« Ne provoquer aucun impact et vivre sans subir d'impact. Protéger les autres de tous les dommages divers que je peux créer. Que j'ai créés. Résister à l'orgueil de croire qu'il est possible de corriger ou de réparer les conséquences de mes actes. Voir sans détruire. Transformer les jours qui me restent sur Terre en une sorte de sortie spatiale, coupe le cordon. Être sans reproche. N'entrainer personne dans ma chute. Echapper à la surveillance, ciblée ou non. Eviter d'être identifié. Tels étaient, je dois m'en souvenir, les objectifs. »

Le narrateur anonyme est en fuite sans qu'on sache pour quelles raisons factuelles. Il a commis des « crimes », nous dit-il, a visiblement des mandats de recherche contre lui. Il ne cherche pas seulement à s'échapper mais à disparaître complètement, à assassiner son ancien moi pour vivre le restant de ses jours dans la peau de quelqu'un d'autre. Pour cesser d'exister sans se suicider, il jette son dévolu sur un lieu discret et oubliable : une ville moyenne avec laquelle il n'a aucun lien passé.

Vouloir disparaître est une chose mais est-ce vraiment possible, même en vivant sous une fausse identité, en se débarrassant de sa carte bancaire, de son téléphone portable, en évitant les vidéos de surveillance et autres traçages via Internet, en louant sans bail en payant en liquide ? En fait, le vrai danger, la vraie difficulté, c'est le réseau de relations sociales auquel nous participons tous sans réfléchir. Peu importe leur rareté, le narrateur a des pulsions inéluctablement humaines qui le font interargir avec sa logeuse, personnage mystérieux cash et sans vergogne, avec un inconnu noir à la bibliothèque ou encore des enfants qui passent dans la rue.

Sugar street est avant tout un roman d'atmosphère tant le moindre acte, la moindre interaction sociale est potentiellement dangereuse pour le narrateur qui doit se méfier de tout, de tous, et se montrer prudent. Même s'il ne se passe pas grand chose en soi durant les deux tiers du roman, la tension est là, bien présente, paranoïaque, surlignée par la diminution de la somme d'argent dont il dispose au départ ( 168.548 $ ) et que l'on voit fondre au fil de ses dépenses pourtant sobres, comme un compte à rebours ralenti qui annoncerait une catastrophe.

Même si le récit prend la forme d'un monologue voire d'un journal intime un peu décousu, Jonathan Dee laisse le lecteur dans le flou total sur le passé de son personnage et les enjeux à venir. Cela m'a sans doute empêché de totalement m'intéresser à son destin, en tout cas d'entrer en empathie avec lui. La question lancinante de l'origine de son pactole, de la teneur de son «crime » et de l'identité de qui il a laissé derrière lui, mon attention s'est quelque émoussée au fil d'un texte tout de même très austère et claustrophobe parsemé de réflexions parfois un peu sentencieuses.

Je me suis progressivement détachée du récit tout en étant admirative de l'humour noir sarcastique et de l'acuité pessimiste de l'auteur à analyser les maladies de la société américaine contemporaine ( racisme, pauvreté, violences policières etc ). Sugar street traite avec intelligence de la culpabilité de l'homme blanc privilégié et de sa difficulté à alléger son empreinte dans un contexte de déliquescence de la démocratie, du capitalisme et du libéralisme.

Dans le dernier quart, Jonathan Dee allume opportunément deux mèches narratives qui réveillent le suspense et l'intérêt : l'enveloppe avec l'argent bêtement planquée sous un matelas et l'arme de la logeuse planquée dans un tiroir. le dénouement est réussi, fort, mais tout ce qui a précédé a été trop aride pour totalement me récupérer.
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Jonathan Dee fait partie de ces écrivains qui s'attachent à décrypter l'Amérique contemporaine, en dévoilant le dessous des cartes. « Les privilèges » dénonce avec malice la décadence de la nouvelle classe dominante du XXIème siècle, les ultra-riches, tandis que « Ceux d'ici » décrit la désillusion de la classe moyenne, frappée de plein fouet par la fin du rêve américain. Malgré un propos parfois corrosif, les romans de Jonathan Dee déroulent une intrigue de facture très classique, loin de la verve déjantée de Bret Easton Ellis.

Le dernier ouvrage de l'auteur, « Sugar Street », propose une exploration des nouvelles obsessions d'une société américaine menacée d'anomie. L'auteur renonce au classicisme formel de ses romans précédents pour nous plonger dans la psyché d'un homme blanc, sans nom, ni visage, qui fuit son ancienne vie. Roman sans intrigue, « Sugar Street » est le récit dérangeant d'une chute vertigineuse.

Le roman prend la forme d'un journal tenu par un inconnu paranoïaque, qui prend soin de ne pas divulguer d'informations susceptibles de révéler son identité. le narrateur a pris la route avec 168 548 dollars dissimulés dans sa voiture et décidé de fuir à tout jamais son ancienne vie. On devine qu'il est instruit et issu d'un milieu privilégié. L'homme a détruit sa carte d'identité, son permis de conduire, sa carte de crédit et son téléphone portable.

Soucieux de ne jamais être retrouvé, il abandonne sa voiture et s'installe dans une petite ville inconnue. Il loue une chambre dans « Sugar Street » auprès d'une jeune femme un peu marginale, Autumn, à qui il paye six mois de loyer d'avance en liquide. Il va s'attacher à mener une vie faite de simplicité et de dépouillement, une existence solitaire et déconnectée.

« Qu'est-ce qui vous relie aux autres ? Des instincts égoïstes, en grande partie. Ça et l'Internet. L'Internet ne manque pas autant que je l'avais imaginé. Il a duré un court moment, le sevrage de dopamine dont on parte tant, et puis il a disparu. »

Le narrateur reste mystérieux sur les raisons qui l'ont conduit à rompre avec sa vie d'antan. Son pactole est voué à se tarir peu à peu mais notre homme vit chichement, et ne s'inquiète pas outre mesure de la diminution inéluctable de son « trésor ». Il note tout de même consciencieusement à intervalles réguliers le montant qu'il lui reste, transformant cette somme en un sablier qui mesure l'inéluctable écoulement du temps.

Rester anonyme et incognito est désormais sa raison d'être. Eviter les caméras, payer en espèces, ne s'inscrire dans aucun lieu, qui à l'instar de la médiathèque locale exige une carte d'identité, garder un oeil sur sa propriétaire Autumn, apprendre par coeur le plan de la ville pour ne pas avoir l'air d'un touriste, notre homme n'a pas le temps de s'ennuyer.

Son destin rappelle celui de Gordon Comstock l'anti-héros du roman de George Orwell, « Et vive l'aspidistra », qui a décidé par conviction de renoncer à l'argent, sur lequel se referme le piège diabolique d'une pauvreté qui le conduit à se soucier en permanence de cet argent auquel il prétend avoir renoncé.

A l'image de Gordon, l'homme qui semble aspirer à une vie monacale et sans contraintes, est forcé d'user de mille ruses pour parvenir à préserver son anonymat et vit dans la peur constante d'être démasqué. Tout comme Gordon, il ne suscite aucune empathie et apparaît comme un être ontologiquement médiocre.

« Oubliez le systémique. Oubliez l'intersectionnel. Contentez-vous de faire ce que vous pouvez pour réduire les souffrances qui se déroulent sous vos yeux ».

Dans une certaine Amérique, la lutte des races a succédé à la lutte des classes. Ce changement de paradigme, Jonathan Dee l'a parfaitement intégré, et examine, à travers l'itinéraire d'un enfant gâté, l'un des piliers du mouvement woke, le racisme systémique dont seraient victimes tous les « non-blancs ». le narrateur est obsédé par sa couleur de peau et reste pleinement conscient, qu'après avoir tout abandonné, son métier, sa famille, son identité, sa classe sociale, il conserve le privilège associé à sa condition d'homme blanc. L'auteur reste évasif et peu clair sur le fond de sa pensée. Dénoncer la décadence des ultra-riches et décrire les illusions perdues de la classe moyenne est un exercice moins audacieux que d'appréhender l'idéologie des « éveillés ».

« Sugar Street » est un roman déroutant. En enfermant le lecteur dans la psyché tourmentée d'un narrateur antipathique, il déroule un récit étouffant et paranoïaque. La tentative d'évasion de son anti-héros d'un monde ultra-connecté et vide de sens fait mouche. En revanche, l'évocation du racialisme et de la violence policière pêche par son ambiguïté teintée d'ironie. Jonathan Dee n'est pas Don DeLillo, et peine à endosser le costume trop grand de l'exercice de style dans lequel il s'est lancé.

« Encore une chose, arrêtez ce putain d'Internet. Oubliez l'idée que tout se passe là. C'est une aire de jeux, un opiacé. Sa seule raison d'être est de veiller à ce que rien ne change ».
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Jonathan Dee est un peintre de la société moderne, de cette Amérique contemporaine dont il s'applique à exacerber les travers, comme par exemple de façon magistrale dans les privilèges.

ici , un homme a tout plaqué , pour une raison qui nous est inconnue. Avec 165000 dollars en poche , son but est de s'effacer de la société .Plus de téléphone , plus de carte bancaire, devenir transparent. Il atterrit dans une ville lambda , où Autumn lui loue une chambre.

L'idée est très bonne avec ce retour aux sources de notre (anti) héros . La diabolisation du net notamment, l'omni surveillance qui nous est imposée via cookie, caméra .. est très bien mise en exergue.
Mais voilà, au fil des pages , l'ennui s'invite dans des pages un peu molle, au fil d'une énigme qui n'avance pas et intègre le problème des migrants à ses pages.
Sans être forcément convenue, l'histoire pâtit un peu de ce manque de nerf et de ses non dits , finalement agaçants après avoir semblé être une très bonne idée initiale.
Il n'empêche que la lecture est intéressante , met en lumière les travers de notre société ultra dépendante de l'internet
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Un homme a décidé de fuir sa vie, tout quitter famille, travail pour recommencer ailleurs. Pour cela, il décide de ne rien emporter qui permettrait de le « pister » : exit téléphone portable, carte bancaire, tout ce qui permet de retrouver un individu en fuite, et rouler, mettre le plus de distance possible, au volant d'une voiture sans GPS, payant toutes les factures en espèces.

Lorsqu'il arriva à l'endroit (loin de tout) où il a projeté d'aller, il trouve une location miteuse, chez une femme étrange Autumn, qui moyennant six mois de loyers d'avance en liquide de pose pas de question. Bienvenue à Sugar Street !

Bien sûr, on sait dès le départ qu'il a une grosse somme d'argent dans sa voiture : 168 548 dollars, mais comment peut-il l'utiliser sans attirer l'attention ? est-ce que cela peut vraiment le rendre libre…

Que fuit-il ? une situation gênante, une famille ? A -t-il commis quelque délit ? Ou se fuit-il lui- même ? A qui peut-on faire confiance ? Comment brouiller les pistes ? C'est ce que l'auteur va tenter de nous expliquer tout au long du livre, dans cette Amérique profonde, raciste où tout étranger est un danger potentiel.

Ce livre me tentait et m'intriguait à la fois, car qui n'a pas eu envie de tout quitter un jour, pour fuir ce monde cruel ?

Ce roman est agréable à lire, mais je suis restée sur ma faim, car j'ai eu du mal à éprouver de la sympathie pour le héros. Il est plutôt bien écrit. Je découvre Jonathan Dee avec ce roman et cette lecture va peut-être me décider à sortir « Les privilèges » le premier roman sorti en France et plus si affinités.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Les Escales qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur.

#SugarStreet #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Nous y avons tous pensé un jour. Tout plaquer. Boulot, amis, famille… « Oh et puis, allez tous vous faire foutre », c'est comme le noir, ça va avec tout.
Le héros du roman de Jonathan Dee s'est lassé de feindre et de paraître, alors il va disparaître.
Le plus dur commence. Il faut effacer les traces, se volatiliser. Tâche aussi complexe que périlleuse. À l'ère du tout numérique, rien de ce que nous faisons ne s'autodétruit. Tout est enregistré, stocké, par quelqu'un, quelque part. La mémoire numérique a sonné le glas de l'intimité.
Il évite les caméras, abrège les conversations, proscrit la récurrence. Il n'a qu'un projet : devenir anonyme, imprévisible, invisible (p142). Peu importe les raisons de sa fuite nihiliste, c'est son odyssée qui suscite l'intérêt.
Il part avec 168048 dollars en liquide. Sa vie tient à cette liasse de papier qui va diminuant. Il trouve refuge, pense échapper à son passé. « J'ai décidé de faire ce qui est impossible dans ce foutu monde panoptique – en franchir les limites, m'en retrancher, effacer tout droit sur moi, non pas en me suicidant mais en concevant une deuxième existence, vide celle-là, puis en pénétrant à l'intérieur » - et j'ai réussi.
Illusion du triomphe. Plus il tente de s'isoler et plus son être, paradoxalement, redevient social et s'expose à de nouveaux dangers. La fin est déprimante, inéluctable, fable noire d'un homme qui pensait pouvoir se réinventer sans réinventer le monde.
Ce roman est un manifeste (nom du dernier chapitre) contre cette modernité qui nous prive de nos sens et de notre jugement critique. Il réclame la paix : « Arrêtez de parler, arrêtez de poster, arrêtez de tweeter. Taisez-vous. (…) Parce qu'à la fin, vous n'êtes qu'une voix. Vous n'êtes pas un nom, pas une identité ; tout ça est vanité. À la fin, vous êtes un corps ».
Inégal dans son intensité, « Sugar Street » a néanmoins deux grandes qualités : il captive et pose les bonnes questions.
Bilan : 🌹
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critiques presse (5)
Bibliobs
19 juin 2023
L’auteur des « Privilèges » fait le portrait d’un homme en colère, qui voudrait voir l’Amérique imploser.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
17 mai 2023
Dans cette forme de vie à l'os, son empreinte sur le monde - une de ses préoccupations - diminue.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeMonde
24 avril 2023
D’un roman à l’autre, l’écrivain parcourt une Amérique changeante et dérangeante. Dans « Sugar Street », il prend acte de la tension qui monte dans le pays depuis la présidence de Donald Trump. Points cardinaux d’une œuvre.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
30 mars 2023
Un matin d’avril 2022, dans un chalet au parfum de sel et de pierre, un homme se lève. Il embrasse sa maîtresse, enfile son maillot et s’en va faire quelques brasses dans le lac, en face. Combien de temps s’écoule? La femme se réveille, prépare le petit déjeuner, du café, du fromage, du pain, puis lève les yeux vers la nappe d’eau noire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Actualitte
03 février 2023
Nous suivons le chemin, la disparition, d’un homme blanc d’un certain âge qui est en fuite. Peu de détails nous sont donnés, il rejette sa vie passée, possède un petit magot dans une enveloppe posée sur le siège avant droit de sa voiture.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je devrais être content. Voire triomphant. J’ai décidé de faire ce qui est impossible dans ce foutu monde panoptique – en franchir les limites, m’en retrancher, effacer tout droit sur moi, non pas en me suicidant mais en concevant une deuxième existence, vide celle-là, puis en pénétrant à l’intérieur – et j’ai réussi. J’ai cessé d’être un acteur. Il a fallu couper beaucoup de liens, et je les ai tous coupés. Sortir de scène n’était pas une option que les autres m’auraient accordée, alors il m’a fallu forcer les choses. Cela exigeait de ma part non seulement une préparation minutieuse et de la discipline mais également un raffermissement révolutionnaire de l’esprit. Néanmoins, il me semble, il faut une période de deuil, fût-ce pour soi-même, pour les petites morts que vous seul avez imaginées et ensuite provoquées de votre propre chef.
p 35
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Et à un certain moment, il y a eu ce qu'on a appelé l'internet des objets, une expression dont je n'ai jamais vraiment compris ce qu'elle signifiait, mais en tous les cas je suis à présent dans l'internet des sens, qui ne peut se monétiser ou se pirater, avec une bande passante certes limitée, mais remarquable pour ce qui est de protéger son intimité.
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La peur est humiliante et l’humiliation, à sa suite, engendre la colère. Oui, je suis techniquement, encore, un fugitif. On pourrait m’arrêter pour ce que j’ai fait, et je suis sûr que des mandats ont été lancés avec mon nom imprimé dessus. Et alors ? En quoi cela concerne-t-il un flic ou quiconque que je sois là – un homme en colère dans une chambre solitaire – plutôt qu’ailleurs ? Qui a intérêt à me ramener à l’endroit censé être ma place ? Pour certains, c’est de la lâcheté d’avoir déguerpi, déserté mon identité, tous les gens et toutes les choses que je connaissais. Sachez-le, j’ai beaucoup sacrifié, matériellement parlant, pour obéir à un principe. Allez-y, traitez-moi de lâche, traitez-moi de ce que vous voudrez. Je ne vous entends pas.
p 82
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Privé de technologie, vous êtes renvoyé à vos sens et vos sens, direz-vous, n’ont qu’une capacité de stockage limitée. C’est incroyable, la quantité de choses que je savais – sur les célébrités, la politique, la culture – des choses sans aucun lien avec moi. Il suffit de se déconnecter, direz-vous, si vous êtes encore le genre de personne à dire ce genre de conneries.
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« Nul endroit où aller, nul endroit où être. Aucune interaction, aucun rapport humain. C ‘est là qu’on ressent le passage du temps, l’effet qu’il produit sur vous. Qu’on le ressent pour de bon. La journée picote comme au sortir d’un bain. Je ressens le temps sur ma peau. »P42
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Vidéo de Jonathan Dee
Jonathan Dee vous présente son ouvrage "Sugar Street" aux éditions Les Escales.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678755/jonathan-dee-sugar-street
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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