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Thierry Lentz (Autre)
EAN : 9782262096199
336 pages
Perrin (23/03/2023)
3.39/5   9 notes
Résumé :
Le dernier grand témoignage sur Hitler intime.

Le commandant SS Heinz Linge (1913-1980) fut, pendant dix ans, le majordome d’Adolf Hitler. Cet ancien maçon intègre les rangs militaires dès 1933 pour devenir dans un premier temps garde du corps. Il intègre peu à peu le cercle restreint de son maître, dont il est l’un des plus fidèles partisans.
Voici enfin la traduction française de ses Mémoires (With Hitler to the End) que les spécialistes cons... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est d'abord très décevant : on s'attend à regarder par le trou de la serrure et on ne lit que des souvenirs vagues et généraux d'événements et de personnages historiques comme en sortent les historiens qui ne les ont pas connus.

Cela devient intéressant quand on s'aperçoit de la forme même du propos : une capacité stupéfiante à accepter l'ordre établi au simple prétexte qu'il est dicté par le chef, une curiosité à côtoyer le chef, à détailler comment il fonctionne, qui il est – un sentiment, finalement, pas très différent de celui qui anime le lecteur d'un tel ouvrage s'il ne se demandait pas ce qu'il est en train de vivre. Linge note et retient, parfois, comme il a envie, mais, surtout, ne s'interroge pas. Comme pour les personnages qu'il mentionne, l'obéissance et la sauvegarde des apparences, du protocole, semblent étouffer la possibilité du doute, de l'interrogation, de la gêne : le principal est que l'on soit vivant et pas trop mal portant. Par exemple, que les apparences soient maintenues jusqu'au dernier jour de vie d'Hitler marque l'absence totale d'investissement cognitif sur le sens des choses au profit de leur ordre : fierté de Magda Goebbels de recevoir quelques heures avant sa mort de la main d'Hitler l'insigne en or du parti, importance du mariage d'Eva Braun quelques jours auparavant, grand discours du Führer sur l'avenir du Reich après la transmission des ordres sur sa crémation – et sans que l'on puisse dire que qui que ce soit y croie, puisque le mois précédent, les félicitations qui lui étaient adressées pour son anniversaire avaient requis plus d'affectation que de sincérité. de même, quand il est fait prisonnier par les Russes, Linge ne témoigne d'aucune gêne, aucune surprise, aucune déstabilisation ; les choses sont comme elles sont ; et les dernières lignes de l'ouvrage montrent une perfidie assez remarquable : il se satisfait de ses conditions de détention chez les Russes, et ironise sur la légèreté de sa peine – 10 ans de travaux forcés – pour avoir servi le Führer jusqu'au bout : mais à aucun moment du livre il n'a témoigné le moindre jugement négatif sur ce dernier : pourquoi alors moquer ses juges de la faiblesse de sa peine ? Incompréhensible sinon que ce genre d'individu est doté d'un égocentrisme absolument inimaginable où le mépris des autres, quels qu'ils soient, les Juifs autrefois, les Russes ensuite, tient lieu de fil d'Ariane, parce que la dignité de soi passe par le dénigrement de l'autre, tout simplement. À noter l'ironie, par leur naïveté, de nombreuses phrases et qui montrent l'absence totale de réflexion globale sur le sens de ce qui est vécu. le principal est d'être du côté du plus fort, qui organise sereinement la routine quotidienne… une vie par procuration où l'on révèle les sentiments des autres (le mariage d'Eva Braun, l'assassinat commandité de ses enfants par Magda Goebbels, par exemple), mais où l'on s'abstient soi-même d'en avoir…

De fait, un moment plus fort du livre me semble être à la fin quand Linge exprime avec une naïveté confondante le sentiment de liberté que lui et quelques autres ressentent après la disparition du Führer : qu'allaient-ils en faire de ce sentiment nouveau, que le Führer avait prédit qu'ils ressentiraient ? Ils sont perdus. Et très vite, la captivité en Russie, bien que rude, avec ses puces, ses interrogatoires et ses coups de fouets, parce qu'elle offre un cadre, au moins est plus rassurante – et devient vite satisfaisante quand les conditions de détention s'améliorent.

Un autre passage est celui où le mode de management du Führer est décrit : un être qui de doute de rien et est formidablement exigeant envers les autres à réaliser ce dont lui-même est incapable, qui met ses subalternes en compétition pour organiser des conditions de jugement des actions les plus efficaces et une ambiguïté systématique sur les modalités de réalisation d'objectifs très précis – et rêve de trouver la perle rare qui saura mettre en oeuvre son programme délirant : j'ai l'impression de relire ce que, toute proportion gardée, mais dans la similitude des méthodes, j'ai vécu dans certaines entreprises contemporaines.

Pour le trou de la serrure, on n'apprend pas grand-chose : on ne sait pas à quelle heure se couche Hitler, ni comment s'organisent ses journées, mais il parle beaucoup, se lève très tard (entre 11 et 14 heures), est un végétarien impénitent, avale des tonnes de médicaments, est atteint de Parkinson et redoute les lumières vives.

En somme, l'émotion n'a pas sa place ici, et, du coup, la raison non plus. Linge ne parle pas de sa famille, de ses amours, de ses frères et soeurs, de ses amis, de ses passions, de ses envies, de ses désirs, de ses inquiétudes, de ses appréhensions, encore moins du sens de l'existence – il n'a même pas l'ambition d'être exhaustif, de faire semblant de quoi que ce soit ou de défendre qui que ce soit, pas non plus de faire une oeuvre : il ne parle que de ce qui compose son quotidien, comme ça vient, aussi banal et routinier que celui d'un prisonnier, et sans capacité particulière à ordonner ses souvenirs – marque sans doute de la même incapacité à s'intéresser à plus que les apparences du quotidien – à le lire, il a vécu auprès de gens très bien, instruits, cultivés, ordonnés et dignes – mais tout a une fin n'est-ce pas, c'est comme ça, je n'ai rien d'autre à dire.
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Heinz Linge a passé dix ans au service d'Hitler en tant que majordome. Auprès de lui dès 1934, à l'âge de vingt et un ans, il jure de le servir jusqu'à la mort et fait partie de l'unité d'élite chargée de sa protection.

Après le suicide de son chef le 30 avril 1945 à 15h45, le commandant SS Heinz Linge met le feu à sa dépouille et celle d'Eva Braun, à l'extérieur du bunker, suivant les ordres d'Hitler. Fait prisonnier pour crimes de guerre par les Soviétiques, il compose un dossier important sur le dictateur pour Staline lui servant certainement de base à cet écrit. Ces mémoires sont publiées par un éditeur néerlandais en juin 1980, peu de temps après sa mort à l'âge de soixante-six ans.

Pour la première fois, les mémoires d'Heinz Linge sont publiées en France. Commentées par l'éclairage de Thierry Lentz, ces pages décrivent l'intimité du chef nazi, sa garde rapprochée, la présence d'Eva Braun, ses attitudes face à son entourage selon les différentes situations et au cours de l'évolution de la seconde guerre mondiale, ses marottes et au fil du temps, son isolement et la dégradation de sa santé.

En deux parties, Heinz Linge rapporte le quotidien d'un homme proche de la cinquantaine tranquille dont on peine à croire qu'il instaure une dictature extrêmement totalitaire, antisémite et xénophobe, de plus responsable de l'extermination de plus de cinq millions de personnes.

Alors...

Ce qui frappe en premier, c'est l'immodestie de cet homme qui se compare à un général du temps de Frédéric le Grand. du coup, malgré les années passées, on comprend que pour lui le mythe du "guide" reste intact.

Plusieurs fois, le livre tombe des mains. Comme lorsqu'Eva Braun arrive à ne pas faire fermer les coiffeurs au prétexte que les soldats, de retour du front, aiment voir leur femme bien coiffée !

La nausée n'est jamais loin. Comme lorsque le sort des juifs de Lodz et de Lubin est évoqué. Car, au fil des pages, malgré l'admiration béate et naïve du jeune homme pour l'homme qu'il servit si adroitement, la perversité du personnage transparaît.

Son culte de la vie saine avec son régime végétarien auquel il ne déroge jamais, l'interdiction de fumer en sa présence, ses quatre-vingt-treize remèdes différents journaliers qu'il lui faut absolument prendre, sa demande d'heure incessante et répétée,  son exigence pour sa mission, son hypercontrôle de tous les instants y compris lorsque la maladie de Parkinkson apparaît, etc., tout ceci est la partie visible de l'iceberg de la manipulation et de l'emprise sur lui-même comme sur son entourage qui ira jusqu'au la volonté de dominer le monde.

Car, lorsqu'Heinz Linge passe en revue les différents subalternes (Göring, Hess, Goebbels, Himmler, Speer, Ribbentrop, Lammers, Meissner et Borman), il ne peut s'empêcher de souligner combien Hitler s'amusait des guerres internes en son clan.

Dans la seconde partie, la maladie prend le dessus et l'isolement du chef devient de plus en plus problématique pour l'accomplissement de sa mission, que lui-même, comme le souligne Heinz, définit comme investi d'une mission qui doit conduire à la victoire avec l'appui de la providence !

Ses maux d'estomac récurrents malgré les différentes médications, la manière trop personnelle de s'investir dans la guerre à l'Est puis l'opération Walkyrie, cet attentat raté du 20 juillet 1944, tout ceci annonce bien la chute où Hitler est privé de l'aura qui le nourrissait.

En conclusion,

Difficile de présenter ces mémoires de plus de trois cents pages en quelques lignes !

Cette lecture, aidée des notes très factuelles de Thierry Lentz, est à découvrir pour apporter un éclairage intime sur le monstre du début de notre XXè siècle. D'autres se sont présentés au fil du temps, jamais avec autant d'à-propos que celui-ci.

Car, cet homme que décrit Heinz Linge, aimable, rayonnant et charmant, a rencontré des hommes qui ont cru à son délire, à sa paranoïa destructrice, et lui ont donné une scène, un avenir qui n'a amené que destruction, haine, mort et souffrance indicible.

Toujours être sur ses gardes par rapport à la folie d'un homme qui sait si bien épouser les nuances de son temps, les mirages de l'envie et de la vengeance, les promesses d'un renouveau et la simplification du monde !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Un témoignage d'une importance historique incontestable.
Je dois avouer que lors de la lecture des premières pages, une partie de moi été septique. Une petite voix me chuchoté que rien ne prouvait la véracité des anecdotes que Linge raconte (Les petites scènes du quotidien dont lui seul a été témoin au côté d'Hitler). Mais ces doutes se sont envolé ensuite lorsque à plusieurs reprises Lentz confirme les dires grâce a ses annotations (certains fait sont incontestablement vrais puisque avancé dans les années 60 par Linge et confirmé bien des années plus tard par des recherches scientifiques).

Je dois dire aussi que je m'attendais à bien plus de scène de quotidien. le récit s'étire parfois un peu trop sur le déroulement historique des faits et sur la présentation des protagonistes (je suis admirative de la mémoire de Linge). Mais l'intérêt de lire les mémoires du Majordome d'Hitler c'est justement d'avoir un accès privilégié à l'envers du décors.

Quant à Linge lui même, difficile de se faire un avis sur le bonhomme.. il raconte presque rien sur lui, sur sa vie d'avant et se contente de servir le complet 1000 fois jouer par les autres Nazis "je ne savais pas, je n'ai jamais lu mein Kampf"... plus loin dans le livre il a même le culot d'affirmer qu'il connaissait que vaguement l'idéologie du parti Nazi (vers la fin de la guerre). Qui pourrait avalé ça ?
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui se passait pendant la guerre dans les camps de concentration resta inconnu de moi-même, comme de tous ceux de l’entourage du Führer. [Ce morceau du « je ne savais pas » est classique et, hélas, attendu dans les mémoires et déclarations des anciens collaborateurs de Hitler, y compris hauts placés. Ainsi, à Nuremberg, Ribbentrop affirma que lorsque les Soviétiques révélèrent ce qu’ils avaient découvert à la libération du camp de Maidanek, il se serait précipité chez Hitler pour lui demander des explications. De son côté, Fritz Sauckel, chargé de mobiliser la « main-d’œuvre » esclave au service de l’effort de guerre, déclara « n’avoir eu vent d’aucune persécution » des Juifs. Quant à Goehring, il déclara crânement à Nuremberg qu’il ignorait les « meurtres de masse » mais que, s’il en avait su quelque chose, il « se serait senti mal » tout en n’y pouvant rien changer. Et ainsi de suite pour tous les grands dignitaires du Reich.]
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Jamais je n’ai vu le Führer « rappeler à l’ordre » quelqu’un qui aurait éventuellement outrepassé ses compétences. Le plus souvent, Hitler commençait par définir les tâches et les objectifs de façon très vague, et laissait volontiers tout le reste à l’initiative personnelle, quand « cela » marchait comme il se l’était figuré en gros. À cet effet, il affectionnait de faire exécuter la même tâche, à au moins deux instances ou deux personnes différentes, et d’observer celle qui s’en tirait le mieux (ou parvenait à éliminer sa rivale). Il était évident que cette politique devait conclure a d’inutiles frictions, retards, doublement des coûts et résultats contradictoires. Mais pendant les dix années passées au service du Führer, j’ai constaté de première main la chose suivante : ce qu’Hitler lui-même n’aimait pas faire, il l’exigeait catégoriquement des autres ; ce qu’il ressentait comme mal assuré – il y en avait beaucoup de ce genre -, il ne voulait rien en voir chez les autres. Selon moi, un défaut décisif était qu’il ne le disait pas ouvertement, comme on l’attendait naturellement de lui. C’est ainsi que j’ai vu par exemple des chefs militaires sortir pensifs des conférences d’état-major, en hochant la tête – ce qui aurait été parfaitement superflu, si… Mais ce « si » appartenait précisément au style de direction du Führer. Comme les chefs militaires essentiels me connaissaient – et m’utilisaient souvent comme intermédiaire en se prévalant de moi –, ils ne pouvaient pas, parfois, faire mystère de leurs opinions. Résultat : ils se plaignaient de « l’indécision du Führer » et donnaient eux-mêmes souvent l’impression d’être des enfants désemparés, déçus par le Père Noël. Ils n’ont jamais su qu’après de tels entretiens, les réactions d’Hitler étaient au fond de même nature. « Rien ne vient de ces gens là, grognait-il souvent, rien que de la médiocrité. Les grandes initiatives, ils ne connaissent pas ! » Il dit un jour en sortant déprimé de la conférence d’état-major : « Si je connaissais un major capable, j’en ferais aussitôt le chef d’état-major général. » Puis, après une courte pause : « Mais où le trouver ? Ou aller le chercher ? »
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En 1955, seulement dix ans après la mort d’Hitler, j’étais assis dans le wagon de chemin de fer qui me ramenait en Allemagne. J’avais servi le Führer jusqu’au bout. Les Russes pensaient apparemment, en 1955, que j’en avais suffisamment payé le prix.
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Un jour que la répétition des questions toujours aussi stupides m’irritait particulièrement, je réagis violemment au passage du chariot à sandwich : « Assez maintenant, m’écriai-je, j’ai faim et je n’en peux plus ! » L’interprète réagit en souriant amicalement et me fit remarquer qu’elle était originaire de Leningrad et qu’elle savait précisément ce que c’était qu’une « faim réelle ». J’eus honte de mon emportement et de ma déclaration et je me tus. L’interrogatoire était terminé.
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Hitler étant connu pour se lever tard, le repas de midi […] ne débutait pas avant 14h30, ce qui incitait maints convives à se nourrir correctement ailleurs au préalable.
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