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EAN : 9782707151032
364 pages
La Découverte (20/11/2006)
3.89/5   19 notes
Résumé :
Quatrième de couverture : C'est tout simplement le Paris populaire de la fin du XVIII siècle que Louis-Sébastien Mercier nous invite à découvrir dans ce " tableau " publié entre 1781 et 1788 et dont Brissot a pu écrire qu'il " n'a pas peu contribué à accélérer la Révolution"."
Enfant de boutiquiers parisiens, philosophe des Lumières, ami de Diderot et de Rousseau, Louis-Sébastien Mercier était-il un fou ou un génie ? Comme son ami Restif de la Bretonne, l'hi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Tout en étant un témoignage sans égal sur la vie à Paris, en mode chronique de la vie parisienne, ce livre est décevant à double titre : il ne décrit que très peu la vie de tous les jours, et l'auteur porte systématiquement des critiques et des jugements de valeur, avec en conclusion des conseils sur ce qui devrait être qui n'engagent que lui....
La succession des articles est assez peu logique, et on a du mal à tirer de ces descriptions une vue d'ensemble, une interprétation sociale intéressante.
Peu de portraits, rien sur l'habillement, rien sur ce que les gens mangent, boivent, très peu sur les habitudes de vie, pas grand chose sur les lieux, rues et quartiers, aucune anecdote qui pourraient piquer l'intérêt du lecteur ; la lecture devient fastidieuse, malgré parfois quelques pépites, comme les chapitres sur les odeurs de Paris, ou celui sur l'attitude des parisiens avec les étrangers, ou encore les "brocantes" du dimanche.
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Plus un tableau sociologique de la France que celui de Paris. Mais des moments savoureux : la promiscuité, l'air vicié, Bicêtre, les maquerelles publiques, l'athéisme...
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le quotidien parisien vécu au 18è siècle
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Parlons d'abord de la partie la plus curieuse de Paris; les Greniers. Comme dans la machine humaine, le sommet renferme la plus noble partie de l'homme, l'organe pensant; ainsi dans cette capitale, le génie, l'industrie, l'application, la vertu occupent la région la plus élevée. Là, se forment en silence le peintre; là, le poète fait ses premiers vers; là, sont les enfants des arts, pauvre & laborieux, contemplateurs assidus des merveilles de la Nature; donnant des inventions utiles & des leçons à l'Univers; là, se méditent tous les chefs-d'oeuvres des arts (...). Allez demander à Diderot, s'il voudroit quitter son logement, pour aller demeurer au Louvre, & écoutez sa réponse. Presque point d'hommes célèbres qui n'aient commencé par habiter un grenier. J'y ai vu l'auteur d'Emile, pauvre, fier & content: lorsqu'ils en descendent, les écrivains perdent souvent tout leur feu, ils regrettent les idées qui les maîtrisoient, lorsqu'ils n'avoient que le haut des cheminées pour perspectives. Greuze, Fragonard, Vernet, se sont formés dans les greniers; ils n'en rougissent point, c'est là leur plus beau titre de gloire.
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Il n'est presque pas possible, dans la situation actuelle de notre gouvernement, qu'il ne se trouve un grand nombre de coupables, parce qu'il y a une foule de nécessiteux qui n'ont qu'une existence précaire. L'horrible inégalité des fortunes, qui va toujours en augmentant, un petit nombre ayant tout et la multitude rien; le fardeau de la misère, la dureté insolente du riche qui marchande la sueur et la vie du manouvrier, tout précipite l'infortune dans un inévitable désordre.
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L’homme redoute toujours dans la femme une supériorité quelconque; il veut qu’elle ne jouisse que de la moitié de son être. Il chérie la modestie de la femme ; disons mieux, son humilité, comme le plus beau des tous ses traits ; et, comme la femme a plus d’esprit naturel que l’homme, celui-ci n’aime point cette facilité de voir, cette pénétration. Il craint qu’elle aperçoive ne lui tous ses vices et surtout ses défauts.
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Etes-vous dans l'état médiocre ? Vous seriez fortuné partout ailleurs : à Paris, vous serez pauvre encore. On a dans la capitale des passions que l 'on n'a point ailleurs. La vue des jouissances invite à jouir aussi...Peu de tranquillité, les désirs deviennent plus vifs. Les superfluités sont des besoins ; et ceux que donne la nature sont infiniment moins tyranniques que ceux que l'opinion nous inspire.
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Les vivres sont renchéris d'une manière exorbitante ; c'est l'effet du luxe de la table des riches ; ils enlèvent tout, et il faut ensuite que le pauvre se dispute le fretin.
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Video de Louis Sébastien Mercier (1) Voir plusAjouter une vidéo

Louis Sébastien Mercier : mon bonnet de nuit
Olivier BARROT a choisi le théâtre du casino de Deauville pour présenter Louis Sébastien Mercier, écrivain français du XVIIIème siècle (1740-1814) et théoricien du théâtre. Il écrit des essais sur la poésie mais c'est le théâtre qui lui donne sa notoriété. En 1781 paraît son ouvrage le plus connu "Le tableau de Paris" et trois ans après, il écrit "Mon bonnet de nuit". Cet...
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