Irkoutsk, Vladivostok, Perm, Tchita, Krasnoïarsk, Omsk, Novossibirsk et tant d'autres ….
Gares, stations sans retours pour bien des hommes et femmes; passagers d'un ailleurs sans retour.
Voyage dans l'irréel, l'horreur de C.R.T. Camp de Redressement par le Travail (pour les âmes égarées du communisme soviétique), le kilomètre 101 et ses enceintes "hospitalières", toutes ces structures dont la population contribua à l'édification de ce train de rêves de grands horizons de steppes et de merveilleux paysages inconnus.
A ce sang versé par des populations n'ayant eu d'autres fautes que de penser autrement, les rails du Transsibérien, fierté nationale partagée à l'internationale, roule et foule au plus profond de leur sépulture ces hommes et femmes morts pour une splendeur qui anéantira tous leurs espoirs de vies.
Livre à connaître rien que pour devoir de mémoire et de respect pour ces personnes simplement victimes d'avoir osée penser autrement que d'autres.
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Chez Jean Marais (1961)
Dans sa propriété de Marnes-la-Coquette dont il a dessiné les plans, le comédien français reçoit le journaliste Claude Mossé et le réalisateur suisse Claude Goretta.