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Inspecteur David Arnarson tome 1 sur 2
EAN : 9782258108936
384 pages
Presses de la Cité (19/06/2014)
2.64/5   42 notes
Résumé :
Décembre 2009. Peu avant Noël, le cadavre d’une femme est découvert à l’intérieur d’une cabane de pêcheurs, dans un quartier très calme de Reykjavík. La victime aurait succombé à une overdose d’amphétamines. Mais pour l’Inspecteur Davíð Arnarsson, l’histoire de la junkie qui aurait replongé ne tient pas la route. Ses doutes se confirment lorsque les premières analyses révèlent que la jeune femme n’est pas morte à l’endroit où son corps a été retrouvé.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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N'eût été l'engagement implicite de livrer un ressenti concernant “Une ville sur écoute'', la lecture de ce premier livre de Jon Ottar Olafsson se serait probablement arrêtée au bout de quelques chapitres.

Ce roman policier donne une image négative de l'Islande. Il laisse à penser que la plupart des habitants de ce petit pays sont fichés, que la moindre incartade est systématiquement répertoriée dans une base de données unique, que les mises sur écoutes téléphoniques avec la complaisance des autorités judiciaires sont monnaie courante, que des micros sont posés au domicile des personnes un tant soit peu suspectes. On se croirait presque revenu au temps du KGB de la sinistre époque soviétique.

Suite à la découverte du cadavre d'une ex-junkie dans un cabanon situé loin de son domicile, un inspecteur de Reykjavik, David Arnason, va passer près d'un mois devant un ordinateur à chercher nuit et jour, dans la fameuse base de données, un indice susceptible de le conduire jusqu'au meurtrier.
Peu attentif au désappointement de son épouse et enfreignant la décision de sa hiérarchie de classer le dossier, David va fouiller sans relâche la vie privée des personnes qu'il soupçonne à tour de rôle.
Le manque de charisme du personnage principal accentue le risque de voir le lecteur décrocher tôt ou tard de cette intrigue sans relief, de surcroît relatée dans un style d'une pauvreté incommodante.

La littérature scandinave tient depuis quelques temps le haut du pavé en matière policière aussi me réjouissais-je à l'idée de découvrir un nouvel auteur islandais par le biais de Babelio et des Presses de la Cité dont je remercie la générosité.

Mais cette fois la magie nordique n'a pas opéré. Il manque l'essentiel à ce policier : un soupçon d'originalité.
N'est pas Arnaldur Indridason qui veut !
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Longtemps je me suis demandé ce que pouvait ressentir une vache à regarder jour après jour passer les trains. Maintenant, je sais.

Un corps vient d'être découvert dans un quartier résidentiel de Reykjavik. Celui d'une junkie. Affaire classée me direz-vous. Que nenni. Ce serait sans compter sur la perspicacité proverbiale de l'inspecteur David Arnarson. Cet ancien banquier reconverti accordera bien peu de crédit à cette thèse, spéculant déjà sur un tout autre dénouement.

Voilà, voilà, voilà...
Que dire, à chaud, histoire d'attirer le chaland. Mazette, la bien jolie couverture que voilà. Pour le reste, pas grand chose à signaler.
Des protagonistes aussi insipides que l'enquête proposée. Indridason peut dormir sur ses deux oreilles tant la concurrence fait ici figure de somnifère pour nuit très, mais alors très difficile. Cependant, Olafsson promettait. Un doctorat en criminologie en poche avant d'officier au sein des forces de police Islandaises, le cv tenait la route et pouvait naturellement asseoir la légitimité du bonhomme dans le genre. le résultat est sans appel, le récit est interminable, les faibles ressorts utilisés peinant à susciter le minimum d'intérêt syndical propre à déclencher un embryon d'engouement.
Le style de l'auteur n'est pas accrocheur pour un rond. Les personnages sont stéréotypés au possible. David ne picole pas, non, mais boit la tasse dans son ménage . Tout comme soeur Anne, l'on se désole de ne rien voir venir. Bref, sans méchanceté aucune, le meilleur moment fût celui de refermer ce bouquin histoire de passer enfin à autre chose.
A noter un monstrueux sourire légèrement goguenard décroché au chapitre 38 à la découverte mortifiante de l'interrogatoire mené et propre à concourir pour le prix de la scène la plus ridiculement surjouée en matière de polar ces dix dernières années. "Garde à vue " version Max Pécas, Serrault et Ventura auraient adoré...

Merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Presses de la Cité, collection Sang d'Encre, pour la découverte, fût-elle plus que mitigée, de ce nouvel auteur...
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux Editions Presses de la Cité pour cet appel... manqué!

Un appel du dispatch tire David de son sommeil. Encore en patrouille à cette heure tardive, il se rend sur le lieu où le corps d'une jeune femme a été aperçu par un couple se promenant le long des cabanons de pêcheurs, dans un quartier résidentiel de Reykjavík . Ses papiers d'identité sont sur les lieux, il s'agit d'une islandaise, Sóley, ancienne junkie, dont la disparition ne semble pas avoir été signalée. Avec l'aide de ses collègues de la scientifique, David se rend compte qu'elle semble avoir été laissée ici depuis 3 semaines, date de son dernier appel téléphonique. La thèse de la rechute ne convainc pas le policier, d'autant plus que deux traces différentes de chaussures ont été découvertes. Malgré le peu de moyens dont dispose David, il tient coûte que coûte à résoudre cette enquête. Entre un frère qui se moque bien de sa mort, un père contre qui elle a porté plainte pour viol, un patron qui a les mains baladeuses, un fils qui ne la connaissait pas mais dont elle essayait de se rapprocher, l'affaire se complique d'autant plus que la victime semblait avoir des contacts avec des hommes importants de la société islandaise. Des bas-fonds aux quartiers riches, David va vite se rendre compte de la perversité de chacun...

La quatrième de couverture était alléchante mais le contenu le fut beaucoup moins. Jon Ottar Olafsson s'est beaucoup trop dispersé dans cette enquête en soulevant plusieurs problèmes qui semblent lui tenir à coeur, tels que la corruption, les flics véreux, la drogue ou encore la crise financière qui frappa l'Islande en 2008. A trop vouloir en faire, il n'a approfondi aucun des thèmes, les survolant et laissant le lecteur dans le flou. Même l'histoire d'amour entre David et sa femme ne semble rien à voir à faire ici. Pourtant expert en la matière, l'auteur a beaucoup travaillé son sujet. L'écriture, elle aussi, fait défaut. le rythme est lent, aucune ambiance créée et des personnages dont on se détache facilement.

Une ville sur écoute... comment??
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Quatre folles raisons de s'enthousiasmer pour un ouvrage islandais, paranoïaque, économico-politique ou encore totalement dépaysant :

1) Vous avez dit Islandais ?

Vous voulez tomber sous le charme de la littérature islandaise, petite soeur de la déferlante suédoise en sson en tous genres.

Avec Jon Ottar Olafsson, vous allez surfer sur la vague venue de Scandinavie s'échouer sur les Rivages islandais.
Manque de chance pour vous (et pour moi), j'ai l'impression que seule l'écume de l'écriture venue du Nord subsiste dans « Une ville sous écoute ».

J'ai rarement découvert des dialogues sonnant aussi faux et creux, une écriture aussi pauvre et mal construite, et cerise sur la gâteau, des personnages aussi lisses et transparents. Bref, tout ce que Babélio me permet d'éviter habituellement !

Et si vous cherchez à tout prix du made in Islande, piochez sans crainte « La femme en vert » d'Indriðason et ses mystères autour de Reykjavik.

2) Moi, parano ?

Supposons que l'écriture n'est pas votre priorité absolue. Non, vous vous passionnez plutôt pour les écoutes téléphoniques ou électroniques sur les avocats ou autres politiques, comme celles du majordome dans l'affaire Betancourt, ou bien celles du fameux Monsieur Bismuth.

Avec un titre pareil, « Une ville sur écoute », on s'attend évidemment d'avoir à faire aux grandes oreilles de la police islandaise. Mais à ce point ! Ce n'est plus un roman, c'est le télégramme de Brestavik.

Comme les contes pour enfants, autant offrir le CD en bonus avec les tous enregistrements de la police et nous proposer de les écouter tranquillement au casque dans le salon en même temps que la lecture du roman.

Si vous voulez vraiment éprouver la sensation d'être écouté et ou d'être pris en filature au péril de votre vie, rien de tel que le formidable « Enfant 44 » de Rob Smith sur le communisme sous Staline pour ressentir cette paranoïa absolue.

3) Sinon, faute de mieux, rabattons-nous sur l'économie et la politique !

Olafsson, en tant que spécialiste des crimes liés à la crise économique, ne pouvait pas de passer de nous étaler ses connaissances en la matière. Sans tambour ni trompette, au cours d'une réunion de police sur l'enquête d'un meurtre d'une jeune femme, l'auteur (à travers le propos d'un des flics) nous explique en cinq pages le pourquoi et le comment de la crise financière et politique en Islande en 2008.

Résultat, le sujet débarquant comme un cheveu sur la soupe, je n'ai quasiment rien compris à l'explication contrairement à David, le héros flic du roman, qui heureusement avait travaillé dans une banque avant d'être embauché par la Police. Fallait y penser !

Et pourtant, j'adore ces sujets politico-financiers lorsqu'ils sont parfaitement traités comme l'excellent ouvrage « Jusqu'ici, tout va bien ! » d'Eric VERHAEGHE.

4) Bon alors, ne reste plus que le coté dépaysant !

Au détour d'un récit au coeur de l'Islande, on s'attend à des magnifiques descriptions de paysages scandinaves ou pour le moins de ressentis propres à la spécificité du climat ou de l'environnement du pays.

Que nenni ! Hormis une allusion aux aurores boréales, rien ou presque à se mettre sous la dent dans ce roman.

Si vous cherchez un polar alliant suspense et dépaysement garanti, foncez sur « le dernier lapon » d'olivier Truc qui ne vous laissera pas de glace !


Autant mon dernier livre offert par Babélio « le paradoxe du cerf-volant » figurait parmi mes plus belles découvertes de lecture, autant « Une ville sur écoute » dont je remercie l'éditeur tout de même pour son envoi, se révèle être une mauvaise surprise comme je n'ai plus l'habitude d'en avoir depuis des années.

Faute de vous conseiller ce roman islandais, j'ai préféré vous orienter vers quatre valeurs sûres qui j'espère vous feront vibrer comme moi.
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Elle habitait en Islande, Soley.
Elle croyait à une deuxième chance, Soley.
Mais que lui est-il donc arrivé pour qu'on la retrouve trépassée, au fond d'un cabanon, abandonnée?
Heureusement il y a David, le flic qui ne lâche pas l'affaire alors que tout voudrait qu'elle fut classée sans tambou ni trompette.
Partis pour une enquête sur un meurtre, nous nous retrouvons vite fait trappés dans une affaire politico financière en plein coeur d'une Islande sombre et sale.
Un policier au bout du rouleau, qui dévide l ' écheveau d'une intrigue douloureuse sans se ménager.
Un thriller, des frissons pour un été de plomb, Une ville sur écoute, un roman que l'on capte cinq sur cinq et qui se lit en quatrième vitesse.
Merci à Babelio pour cet envoi, bonne lecture à tous!
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
La lumière vive du phare de la presqu’île de la Grotta scintilla et l'on aperçut les contours de la digue lorsque la lanterne éclaira la mer calme. C'était ici qu'il avait garé la 426, une Skoda Octavia grise banalisée. La marée était haute, l'eau submergeait l'isthme reliant Grotta à la terre. La lune se cachait et aucun réverbère n'était assez proche pour prendre sa relève mais, à gauche, David voyait les lumières de la ville briller au loin. Juste devant lui, le phare s'embrasa de nouveau et le faisceau blanc et apaisant dansa à la surface de l'eau avant de s'éparpiller sur la neige fondue qui jonchait le pare-brise.
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Elle était incroyable.

Non pas parce qu’elle était particulièrement belle ou laide. Justement parce qu’elle n’avait rien de particulier. Elle se fondait dans son environnement.
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David retira son casque. Il était épuisé. L’écoute demandait un effort intense. Le cerveau fragmente les différents sons qui nous environnent afin d’éviter la saturation. Les micros que l’équipe technique avait placés à l’intérieur des murs étaient à la pointe de la technologie et enregistraient chaque son séparément et de manière très limpide. Il fallait une concentration à toute épreuve pour suivre un fichier audio sans perdre le fil.
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Le deuil est comme une vague qui roule sous les galets, David le savait bien. Les larmes viennent et repartent, et l'on croit alors pouvoir se redresser, mais elles reparaissent avec deux fois plus de force.
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Sur les planches , autour du cadavre , on distinguait quelques traces de pas. Juste à côté du mur , à droite , l'une d'elle était particulièrement nette , ainsi que d'autres devant le corps.
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