Chirurgien à l'hopital de Tours, Aurélien a causé la mort d'Arthur un petit garçon qu'il opérait. Parce qu'il avait bu et qu'il a fait un malaise durant l'intervention, plusieurs vies vont basculer . Pour Arthur c'est la mort, pour Aurélien c'est la chute, puis la fuite. A Bordeaux d'abord ou il va intégrer les nez rouges et accompagner Bastien un petit cancéreux à qui il saura donner un peu de bonheur avant sa mort, puis auprès de Frédéric le frère de Bastien, qu'il va tenter de sortir de son isolement. Renié par ses pères, sans nouvelles de sa femme qu'il a quitté sans un mot, il va tenter de réapprendre à vivre, avec cette culpabilité, avec ce remord, loin de tous les faux-semblants qui faisaient sa vie d'avant. Mais le passé ne va-t-il pas rattraper Aurélien ?
Un livre poignant, sur le thème de la rédemption, une lecture dont je me souviendrais longtemps j'en suis sure.
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Aurélien est chirurgien à l'hôpital de Tours,estimé et reconnu par ses confrères et sa réputation n'est plus à faire.
Jusqu'à ce matin là où avant d'opérer ce petit garçon qui l'attend en salle d'opération il va céder à l'appel de l'alcool.
Il perd connaissance et Arthur va décédé.
La descende aux enfers est bien décrite,alcool,manque de sommeil,remords et culpabilité,les fuites qui se suivent ....
Une très belle rencontre avec les"NEZ ROUGES" et un petit malade,pleine de sensibilité.
Et soudain la fin de ce petit livre(221 pages) apparait comme inaboutie,et m'a laissée déçue....une autre fuite une autre rencontre avec un petit autiste que tel un sauveur notre médecin va en trois petites rencontres ,trouver la solution et va par la même occasion en aussi peu de temps se retrouver en train d'embrasser la mère!!Vraiment aucun intérêt...
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une histoire comme il peut y en avoir, la faute,
un grand chirurgien qui n'est pas plus à l'abri que chacun d'entre nous, un dérapage,
un parcours semé d'embuches et une fin inattendue, un beau roman mais sans vrai suspens, un peu trop romantique par moments
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Un joli récit sur la fragilité des destins et la reconstruction possible.
Lire la critique sur le site : LesEchos
« Changer de vie… Il était désormais obsédé par ce désir de tout effacer, pour tout reprendre de zéro. Une existence qui se termine par le pire des ratages, ça ne se rattrape pas, ça ne se retord pas dans le bon sens. Il faut faire table rase du passé s’en débarrasser jusque dans les moindres détails. »
Deux pièces, une cuisine, une salle de bains... Voilà déjà longtemps qu’il avait oublié Saint-Cyr, les dîners fins avec Nathalie, les grandes fêtes pour chacun de leurs anniversaires. Il avait entre-temps connu les chambres d’hôtes, de bonne, cette lente déchéance matérielle dont il ne s’était jamais plaint, et qui accompagnait une autre décrépitude, singulièrement plus douloureuse
"Vous n’y êtes pour rien », « C’est la faute à pas de chance »... Il ne connaissait que trop ces mots mécaniques dont on use par commodité, pour excuser des fautes qui méritaient moins d’indulgence. Il lui était arrivé de les prononcer lui-même pour réconforter des confrères qui venaient de manquer une opération. Et aujourd’hui, c’était son tour...
Un matin, avant une intervention, j’ai bu un verre de trop. Un verre seulement mais je n’aurais jamais dû le faire. Et depuis, comme le buveur du Petit Prince, j’ai honte.
Pour la première fois, il venait de toucher du doigt la honte et ses déclinaisons. Jusqu’alors il était encore dans l’esquive et le déni de ce qui pouvait lui rappeler le point de départ de sa déchéance
Dans La Grande Librairie François Busnel reçoit :
Delphine de Vigan, Les Heures souterraines (JC Lattès)
Véronique Ovaldé pour Ce que je sais de Vera Candida (L'Olivier)
Patrick Poivre d'Arvor pour Fragments d'une femme perdue (Grasset)
Justine Lévy pour Mauvaise Fille (Stock)