Un tome 5 peut-être un peu plus rythmé. le fait d'enchaîner ces derniers tomes rend la lecture plus facile.
Hormis le carnage du début et les quelques phénomènes paranormaux, je trouve toujours qu'il ne se passe pas grand chose et que les épreuves ne semblent pas avoir d'impact sur la psychologie des personnages.
L'écriture de Djian reste toujours aussi agréable sinon j'aurais vite abandonné cette série. Voyons ce que nous réserve le dernier tome.
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Dans sa préface, P. Djian nous prévient : "Quant aux femmes différentes de l'histoire, que dire de leur désarroi général, voyant à quel genre d'hommes elles ont à faire. Personnellement, je pense qu'elles ne valent pas mieux. Et que le seul devoir d'un évrivain est de travailler son style".
Et Djiian travaille son style magistralement. C'est pour l'instant mon épisode préféré, avec peut-être un peu moins de burlesque, plus d'amertume, on se dit que l'écrivain commence (il serait temps) à s'attacher à ses personnages. A leur manière, chaque personnage est dans une courbe descendante. Vivement le 6ème épisode pour connaitre (peut-être) leur chute !
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Djian continue sa série. Cette "saison" est loin d'être la meilleure à mon goût. C'est trop facile, l'auteur surfe sur ses acquis et ses lauriers qui ne sont pourtant pas bien exceptionnels. Doggy bag ne marquera pas la littérature. J'ai trouvé cet opus à peine divertissant.
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Quand Djian se lance dans la sitcom cela déménage , à adapter à la TV s'ils en ont le courage !!!!
Je ne pense pas...
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C'était presque douloureux. Être épousée par cet homme était proche du point de côté, en terme de douleur. Pour dire la vérité, elle pleurait à moitié, profitant de la douche pour pulvériser ses larmes. Il s'agissait d'un très grand soir. Les gemmes qui ne versaient pas quelques larmes, dans les grandes occasions, n'avaient aucune chance de jamais satisfaire totalement un homme. Tout le monde savait ça.
L'éclairage du parc faisait penser à un coussin de velours émeraude piqué de perles lumineuses.
J'ai longuement repensé aux conversations que nous avons eues, figure-toi. Et j'ai découvert que je n'étais pas morte.
Parfois l'intelligence de l'homme brillait comme l'abdomen du ver luisant dans la nuit, il fallait bien l'admettre.
Le romancier Philippe Djian, adapté de nombreuses fois au cinéma (notamment dans "37°2 le matin" de Jean-Jacques Beineix, "Impardonnables" d'André Téchiné, "Elle" de Paul Verhoeven), publie un nouveau roman, "Sans compter". Un polar qui ne dit pas son nom et s'approche par moment du fantastique. Il est l'invité d'Olivia Gesbert.
#litterature #polar #cinema
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