La suite des aventures d'Ayla et Jondalar. le voyage est long de la mer de Béran à ce qui sera plus tard, la France. Les peuples rencontrés sont plus ou moins accueillants, plus ou moins hostiles aux étrangers qui voyagent avec deux chevaux et un Loup...
Homo neanderthalensis et Homo sapiens se côtoient dans cette saga comme ils l'ont fait dans la réalité, ( l'ADN d'un fossile humain retrouvé en Roumanie et datant de 40 000 ans en serait la preuve). Les premiers sont appelés « les Têtes plates » dans les romans de JM
Auel, en raison de la forme particulière de leur crâne; les seconds sont appelés « les Autres », puisque arrivés plus tard.
Dans ce monde romanesque, les « Autres » ont des langues relativement proches, bien que différentes et parlées par des peuples plus ou moins éloignés géographiquement. On peut y reconnaître une illustration de la famille des langues indo-européennes, héritières de l'hypothétique langue reconstituée comme ancêtre commune à toutes ces langues, l'indo-européen commun.
Les « Têtes Plates », quant à eux, ont également un langage composé surtout de signes effectués par les mains et par l'ensemble du corps. Les sons qui les accompagnent ne sont là que pour appuyer le sens de la phrase. Ils ne peuvent émettre que très peu de sons car leurs cordes vocales ne sont pas développées, c'est pourquoi ils ne possèdent pas de langage articulé. Ils ont également la particularité d'avoir un deuxième langage, un langage sacré utilisé pour les rituels qui peut être compris par toutes les cavernes « Têtes Plates » où qu'elles soient. Ce langage sacré et universel n'est constitué que de signes, sans aucun son.
Une saga très documentée même si les découvertes récentes controversent un peu les certitudes. Un roman passionnant à lire.