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EAN : 9782365692687
176 pages
Editions Les Escales (11/05/2017)
3.31/5   59 notes
Résumé :
À la mort de sa grand-mère qu'elle adorait, Sandra, quarante ans, se voit remettre des lettres et des carnets de son aïeule. Rivka y livre un témoignage poignant sur sa jeunesse dans le Paris de l'Occupation, les rafles, la terreur, le chaos. Mais il y a plus. Par-delà la mort, la vieille femme demande à sa petite-fille d'accomplir une mission.
Une mission qui obligera Sandra à retourner à Paris, ville maudite, sur les traces de son amour de jeunesse, Alexand... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Hantée par tout ce qui touche à la Seconde Guerre mondiale, je me faisais une grande joie de découvrir ce roman. Une couverture touchante dans la nostalgie qu'elle évoque, un titre lyrique, il ne m'en fallait pas davantage. Après « Un goût de cannelle et d'espoir » et « Lettres à Stella », j'ai plongé dans ce roman avec un peu d'appréhension, comme toujours lorsque je descends dans cette atroce période de l'Histoire.
Mais j'ai découvert un roman subtil, tout en élégance et pudeur. Et j'ai été séduite.
L'écriture est douce, tendre et d'un grand raffinement, très épurée, parfois presque feutrée, si bien qu'on aurait presque la sensation d'être lové dans un fauteuil et d'écouter la voix de cette femme qui raconte, près d'un feu de cheminée. Cette voix gracieuse est celle de Sandra Klein, 40 ans, qui hérite des carnets personnels de sa grand-mère à la mort de celle-ci. Pénétrer ce passé douloureux la renvoie avec une grande violence à son propre passé. Un kaléidoscope d'émotions cogne sous sa chair et lui larde le coeur : il est temps aujourd'hui. Vingt ans après. Il lui faut retourner à Paris et retrouver l'homme qui l'a blessée pour que cesse de saigner la plaie.
Se mêlent alors l'ombre de Rivka, la grand-mère, et celle d'Alexandre, l'amoureux de 1997. Les souvenirs de Sandra rejaillissent par sursauts, rôdent et susurrent. En parallèle, nous découvrons par bribes le contenu des petits carnets de Rivka, une confession aussi déchirante que magnifique, qui débute en juillet 1942 lorsqu'elle échappe aux policiers français qui défoncent sa porte. A la fin du dernier carnet, elle révèle à sa petite-fille le lien si particulier qui l'unit à son ancien amour de jeunesse et qui nous fait reconsidérer leur histoire malheureuse sous un angle totalement différent. L'énigme est résolue, le passé peut dénouer ses griffes et la vie peut poursuivre.
Ce roman, tout en délicatesse, aborde un pan de l'Après-guerre que l'on connaît peu. Dès la première ligne, je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir refermé. Et même si j'aurais aimé percer davantage les carnets de Rivka, découvrir son vécu durant la guerre, j'ai été touchée par la beauté gracile émanant de cette histoire et la plume exigeante et soignée de Anne-Sophie Moszkowicz.
C'est un roman sur la Mémoire, sur la transmission et la rédemption. Comme l'écrit avec affolement Rivka dans son journal, « que fera la jeunesse de nos pires souvenirs ? Les enterrera-t-elle pour renouveler la "mémoire collective" comme je l'ai entendu aujourd'hui même de la bouche de ce jeune sociologue qui soutenait que nous ne pourrions rien souhaiter de mieux pour une société apaisée. "Quand tous les survivants de cette époque auront disparu, l'air sera plus léger, plus respirable", a-t-il conclu. » Un roman indispensable pour contrer ce genre de propos, et d'autant plus important en ces temps accablés où le monde semble perdre la tête.
Merci à NetGalley et aux éditions Les Escales pour ce beau moment de lecture.
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Pour ceux qui me connaissent, glisser une allusion à la Seconde Guerre Mondiale et paf, je saute dessus! C'est un réflexe pavlovien sûrement!

C'est un roman très court mais intense dans le témoignage pudique d'une femme juive qui a échappé à la mort, a perdu des êtres chers, s'est vu spoliée de ses biens mais qui, pourtant, a toujours gardé le sourire, la joie et l'optimisme de la vie.
Mais Rivka n'est plus. Et c'est à travers ses carnets de Moleskine, qu'elle veut transmettre à sa petite-fille, Sandra, ce qu'elle a tu toute sa vie.
Sandra ne le sait pas encore mais elle est liée à sa grand-mère de bien des manières…

C'est un roman poignant, tout en pudeur et émotions. Cette histoire aborde bien des sujets. Bien entendu, c'est avant tout les épreuves que Rivka a enduré durant la Seconde Guerre Mondiale du simple fait d'être née juive.
Mais c'est aussi l'après, le besoin de témoigner, de laisser une trace pour les victimes de la barbarie nazie car les générations qui suivent en portent toujours le poids, par les paroles mais aussi, souvent, par les non-dits qui posent une chape de plomb sur des familles entières.
C'est le devoir de mémoire dont nous avons tous la charge. Dans l'espoir que certaines horreurs ne se reproduisent jamais mais aussi en l'honneur des souffrances et des sacrifices des êtres humains ayant vécu ses événements.
La grande Histoire est une affaire de dates, de titres et de chiffres mais elle est faite d'individualités, des histoires de chacun, qui ne stoppent pas le jour de l'armistice. Il y a les blessures qui doivent cicatriser, des traumatismes qui marquent à jamais, des vies à reconstruire. La guerre est une ombre qui traîne son fardeau bien des années après le silence des armes.

Pour Sandra, retourner à Paris, sur les traces de son amour de jeunesse est une épreuve car l'incompréhension de sa rupture est demeurée intacte jusqu'à la lecture des Moleskine. Et là, c'est le thème des regrets et des remords qui fleurit, le souvenir parfois fantasmé de certaines amours qui nous accompagne toute notre existence. Et parfois, il est nécessaire, même des dizaines d'années après, d'affronter ce passé pour enfin laisser ce bagage sur le bas-côté de notre route, remettre les souvenirs à leur véritable place.

Pour Alexandre, c'est un autre poids qui pèse sur ses épaules. Celui d'être l'héritier bien malgré lui d'une histoire familiale nauséabonde. Est-on responsable du péché de nos pères? Peut-on s'amender d'une faute commise par un autre que soi? L'histoire d'Alexandre est tout aussi touchante que celle de Rivka mais quand elle, a trouvé une certaine paix, cela ne semble pas être le cas d'Alexandre.

C'est un roman sur l'absence aussi, le vide laissé par un être cher qui s'en va. La mort d'un être jeune nous attriste en particulier pour tout ce qu'il n'a pas eu le temps de vivre. Mais lorsque c'est un parent plus âgé, c'est cette existence bien remplie qui reste souvent un mystère qui pèse sur notre douleur. Si l'affection dans notre coeur prolonge un peu la vie de celui qui n'est plus, ce sont des pans du passé qui disparaissent à jamais.

Ce roman est un joyau de tendresse, de douceur et d'émotions, un retour sur le passé et sur la mémoire, collective ou individuelle mais c'est surtout une leçon de vie:
« (…) n'oublie rien en chemin, ni remords ni regrets. »
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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J'aime être surprise par un auteur et à fortiori lorsqu'il s'agit d'un primo romancier.
Plonger dans l'inconnu en littérature ouvre le champs des possibles et quel plaisir au fil des ans de voir « grandir » un écrivain en pensant qu'on le connait depuis le début.
Et, figurez-vous qu'en refermant ce livre, j'ai bien l'impression que l'on n'a pas fini de parler d'Anne-Sophie Moszkowicz.

Et si je vous disais deux mots de l'histoire ?
Sandra a entre les mains des carnets de moleskine qui racontent une vie, celle de sa grand-mère, notamment pendant la période douloureuse de l'occupation.
Peu à peu, au fil de sa lecture, Sandra se souvient de son histoire à elle. Celle d'une rencontre qui a bouleversé sa vie.

J'ai trouvé dans « N'oublie rien en chemin » tout ce que j'espère d'un premier roman : une écriture élégante, une histoire originale et intéressante ou plutôt deux histoires que l'auteure tricote mots après mots pour les rassembler comme les pièces d'un même ouvrage.

En abordant l'importance du travail de mémoire, Anne-Sophie Moszkowicz nous donne à lire un roman pudique, profond, émouvant que j'ai adoré.


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J'ai toujours un peu d'appréhension en ouvrant un roman bâti autour du thème de la seconde guerre mondiale. de plus en plus d'ailleurs, au fur et à mesure que mes lectures s'empilent sur ce thème. Alors il y eut d'abord un soulagement en constatant que d'emblée, l'écriture me portait, le ton était juste, mon intérêt était capté. Passé ce moment de soulagement vient le plaisir d'avancer dans une intrigue bien menée, avec juste ce qu'il faut de dramaturgie pour donner envie de tourner les pages. Une prose agréable à suivre, des personnages qui se dévoilent peu à peu, le poids des secrets, des silences, des non-dits qui vient peu à peu étoffer l'atmosphère... Petit à petit le plaisir se double d'une conviction. Ça marche. Et plutôt bien même.
L'auteure parvient à nouer les fils entre passé et présent à travers la belle figure de Rivka, la grand-mère de Sandra qui joue le rôle essentiel de passeur. Pour ne pas oublier de se souvenir mais ne pas oublier de vivre non plus.
J'ai beaucoup aimé cette façon d'aborder les désastres du passé sous l'angle de la réconciliation, avec finesse et légèreté. le témoignage que livre Rivka à sa petite fille est celui d'une belle femme décidée à tout faire pour ne pas faire peser sur les générations suivantes le poids des horreurs de la guerre. Bien sûr, d'autres ont écrit sur le sujet mais l'angle adopté offre une accessibilité bienvenue à un thème qui mérite que l'on continue à en parler longtemps. Les héritages sont aussi faits de cela. Et il n'est pas étonnant que les petits-enfants s'emparent des questions que leurs parents n'ont pas eu le coeur de poser à leurs propres parents.
Bref, ce premier roman est une agréable surprise portée par une écriture qui sait ne pas en faire trop sans toutefois négliger de plaire. Joli coup d'essai.
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Sandra, la narratrice de ce roman, va soudain se voir confrontée à son passé ainsi qu'à celui de sa famille. À quarante ans, mariée, mère de trois filles et menant une vie sans histoires dans un bel appartement de Lyon elle est destinataire d'un courrier posthume de sa grand-mère adorée. Une lettre qui résume le propos du livre et en explique le titre: « Je n'ai jamais voulu m'épancher en grands discours, mais, vois-tu, je ne peux me résoudre à ce que tout disparaisse avec moi. Tu trouveras dans cette enveloppe le récit chronologique des événements qui ont constitué ma longue vie. Tu y liras les étapes de ce destin aux sinuosités incroyables qui aura été le mien. de la bête traquée que j'étais à mes vingt ans à la grand-mère respectée, il y aura eu un sacré chemin parcouru, j'en ai bien conscience, malgré l'amertume qui n'a jamais pu me quitter. Bien sûr, tu ne mémoriseras pas tout et beaucoup de choses ne seront d'ailleurs pas dignes d'intérêt. Pardonne-moi d'avance. Mais plus que transmettre, il sagit pour moi de consigner. Consigner les choses. Consigner les choses, les faits, les noms des rues et des gens qui ont compté au cours de mon existence. Un peu comme toi et tes petits Moleskine... J'ai toujours eu la même manie que toi, tu le sais, et le jour est venu de te donner les miens, écrits tout au long de ma vie. Ils ont été mes confidents, quand parler m'était impossible. Tu en trouveras aussi trois neufs pour toi. Vois-tu, j'ai besoin de savoir que la vie continuera après et que l'on ne cessera de remplir des Moleskine. Tu les rempliras plus vite que tu ne le penses.
Voilà ma chérie, je te quitte sur ces mots. Sache que je suis très fière de toi, très heureuse d'avoir connu tes merveilleux enfants. Continue sur cette voie car je ne doute pas qu'elle soit la bonne et n'oublie rien en chemin, ni remords ni regrets. J'espère que ces carnets que je te laisse te permettront d'apprendre sur toi aussi, et sur la vie en général. »
En refermant cette lettre bouleversante, nous voici conviés à remonter le temps, à suivre le parcours de Rivka et son combat contre les forces obscures, mais aussi celui de cette relation privilégiée avec sa petite-fille quand «ne comptaient que les heures passées à discuter, dormir, visionner des films, écouter le silence du vide».
Car Sandra rêve, s'imagine un destin et se voit héroïne d'une histoire exaltante. Elle quitte Lyon et son ami Paul, sage, attentionné et raisonnable, pour Paris où l'attend Alexandre, fougeux, imprévisible et torturé et se voit bien continuer ce parcours entre deux pôles qui ont chacun leurs attraits: «tous deux me satisfaisaient, l'un pour son immédiateté, l'autre pour sa solidité. L'éphémère, le durable». Seulement voilà, il arrive toujour sun moment où la dure réalité, le poids du réel vient se heurter aux constructions illusoires. Où il faut faire un choix.
Un lourd secret va ici faire voler en éclats cette double vie et relier ene fois encore la grand-mère à la petite-fille.
Anne-Sophie Moszkowicz a choisi pour son entrée en littérature de retracer un épisode douloureux de la Seconde Guerre mondiale. À l'instar de plusieurs autres auteurs de sa génération, elle a ressenti la nécessité impérieuse en cette période troublée, de ne rien oublier en chemin. Un roman très émouvant construit de main de maître. Bref, une jolie réussite!
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Une seule chose m'ennuyait : les études. Cela faisait pourtant déjà un an que j'avais entrepris le cursus de droit à Lyon. J'avais suivi la route habituelle des bons élèves se prédestinant à un métier respectable. Mais Alexandre m'avait ouvert les yeux : je n'étais pas faite pour une carrière juridique. A nous deux, nous avions mieux vu l'évidence. Nous nous étions révélés l'un à l'autre, se plaisait-il à remarquer, comme si un pan entier de note personnalité avait été enfoui et que nous avions eu besoin de l'autre pour le découvrir. Au fil des semaines, les choses étaient devenues claires : erreur fondamentale que ces études trop concrètes ! A vingt ans, peu aguerris à la vie, nous étions encore à mi-chemin entre l'adolescence et l'âge adulte. Nous avions cette mollesse en commun, cette façon de nager entre insouciance et innocence. A la réflexion, c'est en partageant notre désillusion que nous nous étions surtout rapprochés. Nous restions ensemble pour mieux faire front. Puis, à force, nos paresses s'étaient fondues l'une dans l'autre pour nous enliser dans un état second. Ne comptaient que les heures passées à discuter, dormir, visionner des films, écouter le silence du vide. Nos esprits étaient si peu pratiques, si peu d'équerre, que nous restions hermétiques à la rigidité du cadre législatif qu'on essayait de nous inculquer. Loin du réel, nous nagions hors du temps. Après quelques semaines, le constat était sans appel : nous ne collions pas aux exigences. Trop rêveurs, trop idéalistes, trop utopistes, trop déconnectés du réel. Apprendre le droit, c'était apprendre à faire fonctionner correctement la vraie des vraies gens. C'était participer au système. Plus encore, œuvrer pour sa survie. Il était trop tôt pour nous ranger à un système sérieux, efficace et utile. Il nous fallait encore vivre un peu. Expérimenter. Rêver. Flirter avec la ligne blanche. Jouer avec le feu. Trop tôt pour se plier aux dogmes et aux règles. L'appel de l'indolence tentait nos esprits lascifs et indécis.
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À cette époque, je vivais encore dans les rêves. Je me fabriquais des destins que je laissais traîner dans le champ des possibles. Je les regardais s’entre-tuer. Lequel survivrait? Lequel réussirait à s’emparer de ma vie pour de bon? J’avais cru pouvoir tout maîtriser dans ce théâtre factice dont je m’imaginais le seul metteur en scène. Je n’avais pas deviné la véritable intrigue qui se tramait en coulisse. Tout cela n’avait été finalement qu’un épais écran de fumée. Et il était l’heure, à présent, de jeter un œil derrière le rideau.
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De quoi sommes-nous coupables? D'être Juifs. Oui, nous le sommes malgré nous. La lignée de nos aïeux nous a faits juifs. Les millénaires ont couru jusqu'à nous et nous sommes nés juifs. Qu'y pouvons-nous? N'est-ce pas aussi idiot d'accuser des Juifs d'être juifs que d'accuser des humains d'être humains, le ciel d'être bleu, l'herbe d'être verte?
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Les retrouvailles avaient toujours ce parfum d'éternité, de confiance en l'avenir, de noblesse et de pureté dans l'étreinte. Il me revigorait, me redressait, me ramenait à la vie. Il me traitait en adulte, avec des projets à long terme et des horizons solides. Paul était sage, raisonné, raisonnable, toujours d'humeur égale. Il aimait se lever tôt pour profiter du jour. Il aimait le petit matin. Je changeais de rythme quand je le retrouvais, moi qui, en semaine, étais complètement décalée. Avec Paul, je me couchais tôt et me levais tôt, j'allais au marché, je lisais, écoutais de la musique, allumais la radio, allais voir des expos et écouter des concerts de jazz. Je m'oxygénais dans les parcs, je marchais droit, mangeais sainement. Paul redonnait un sens à la trajectoire. Avec Alexandre, mon sommeil était devenu anarchique. Mon emploi du temps, imprévisible. Mais en un sens, cette vie-là aussi me plaisait et je n'avais pas la force d'y renoncer. Étrangement, je passais d'un rythme à l'autre sans encombre. Tous deux me satisfaisaient, l'un pour son immédiateté, l'autre pour sa solidité. L'éphémère, le durable.
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Ma grand-mère ôte le voile de la pudeur sur son passé qu'elle me livre à vif, sans fard. Elle m'ouvre les portes de ses blessures anciennes, me confie son chagrin et son effroi, sa détermination à survivre, son combat de tous les instants à travers ces temps obscurs.
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Vidéo de Anne-Sophie Moszkowicz
Avec délicatesse, Anne-Sophie Moszkowicz brosse le portrait d?une famille prise dans les tourments de l?Histoire et nous entraîne dans les dédales de la mémoire.
Pour en savoir plus : http://bit.ly/2qx7Plz
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