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Catherine Richard (Traducteur)
EAN : 9782864246718
320 pages
Editions Métailié (15/01/2009)
3.68/5   44 notes
Résumé :
“Mon père a passé sa vie à dire des mensonges et, parce que je ne savais pas faire autrement, je les ai répétés. Mon monde était un tissu de mensonges, grands et petits, sur tout.”

Le mensonge dans le titre de cet étonnant récit est né de la honte. En voyageant au nord de l’Etat de New York dans les années 90, John Burnside ne peut pas supporter de partager la vérité sur son père lors d'une conversation de rencontre avec un autostoppeur. Il dissimule ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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« Je suis sûr que mon père ressentait ces choses - mais ces mots sont les miens, et c'est ça le véritable mensonge sur mon père. Je ne peux parler de lui sans parler de moi, de même que je ne peux me regarder dans un miroir sans y voir son visage. (…) quelque soit les circonlocutions dont j'accompagne mon propos, un mensonge reste un mensonge, et je ne suis pas moins une invention, pas moins un faux-semblant, pas moins un mensonge qu'il le fut jamais. »

« Je suppose que même mon père savait que la mort était la seule situation dont il ne pourrait pas se sortir à l'aide d'un mensonge. »

Cette histoire, ce sont tous les mensonges que son père lui a racontés pour protéger une personnalité dominée par la noirceur ; ce sont les mensonges qu'on raconte évidemment, le sachant plus ou moins, quand on essaie de reconstituer la vie d'un homme, et plus encore d'un père .


« Chaque vie est un récit plus ou moins secret, mais quand un homme devient père, l'histoire est vécue non pas au service, mais dans la conscience permanente d'un autre individu, ou de plusieurs. Quel que soit le mal qu'on se donne pour éviter ça, la paternité est un récit, une chose racontée non seulement à, mais aussi par les autres en question. »


Ce père-là, « brutal et malheureux », entre misère et alcoolisme, a fait le malheur de ses proches et le sien propre.

« Demain, me dis-je, la situation redeviendrait normale. Il s'écoulerait encore un certain temps avant que je me rende compte qu'en dépit des efforts de ma mère, ou des nôtres, il n'y aurait jamais de situation normale à laquelle revenir. »


Histoire cent fois racontée d'une enfance annihilée par l'image d'un père inacceptable, puis d'un adolescent qui reproduit les schémas qui lui ont été transmis dans une terrible descente aux enfers.

« Je n'attendais rien. Il n'était pas question que le chemin de l'excès mène au palais de la sagesse.L'excès était, pour moi, une tentative désespérée de préserver quelque chose d'inhumain, de me cramponner à la sauvagerie. Je savais que le fait d'être un homme était lié à cette sauvagerie : sauvagerie, non pas barbarie, mais sauvagerie des oiseaux et des animaux, sauvagerie d'un vent âpre dans les herbes, sauvagerie de la mer, sauvagerie de ce qui reste indompté. »

J'y ai rarement vu une telle lucidité, une telle humble sobriété, une telle subtilité dans l'appréhension des ambiguïtés qui nous mènent et malmènent, une telle empathie au monde croisée d'une épouvante face à son épouvante.


C'est un très beau texte, écrit dans une langue limpide, avec des portraits qui soulignent l'extrême humanité de l'auteur, cet homme qui dut attendre d'être père, non pas pour pardonner, mais envisager qu'il « pourrai[t] arriver à pardonner ».

« On ne peut apprendre à s'aimer soi-même qu'à condition de trouver à aimer au moins une chose au monde ; peu importe quoi. Un chien, un jardin, un arbre, un vol d'oiseaux, un ami. J'entends par là que le vieux cliché de psychologie populaire est presque vrai dès lors qu'on le renverse : on apprend à s'aimer soi-même en aimant le monde qui nous entoure. »

Du grand art.

« Nous sommes dressés à dissimuler l'imagerie de nos vies rêvées - et pourtant, ces images forment un monde en elles-mêmes, elles constituent une écologie, et c'est vers ce monde, vers cette écologie, que j'imagine m'acheminer quand je caresse un long rêve de départ, un après-midi, me projetant au loin, ailleurs, avec une poignée de pièces dans la poche et un petit vent frais qui agite les herbes. »
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Longtemps j'ai attendu avant de sortir de ma PAL les ouvrages de John Burnside , tant mieux : en cette rentrée littéraire que j'ai eu le caprice de vouloir suivre cette année et qui s'avère ennuyeuse , j'ai trouvé une presque source d'exaltation compensatrice de mes déceptions littéraires du moment .
"Les empreintes du diable " d'abord me donnèrent un avant-goût de la qualité d'écriture , et la tonalité si particulière de cette griffe au service de thématiques en échos avec celle-ci : des ambiances ténébreuses en bordure du réel , une nature secrète et mystérieuse plus sécurisante pourtant que l'esprit grégaire du genre humain .
Alors lorsque je décidai de continuer sur ma lancée , après dépoussiérage du volume "Un mensonge sur mon père " , j'avais déjà quelques repères et sans surprise je me glissai dans ce mensonge avec volupté délicieusement malsaine sachant qu'il s'agissait d'un roman autobiographique .
Au final ce que j'en appris sur ce père violent , alcoolique , absent , pathologiquement affabulateur dans ce que je lis dans les mots et à travers ceux-ci , écrits par son fils , c'est qu'au final tout cela n'est rien que très banal . On croit se construire une personnalité , on intègre ses origines et l'histoire de sa famille , de son milieu social , de son peuple et on devient .
On devient , oui.
Systématiquement un être bancal , certains plus que d'autres , l'inconscient tricote souvent des mailles déformées , la destinée et la génétique c'est bien connu ne connaissent pas la justice . Alors oui ce père il ne fait pas partie des plus chanceux dès le départ , cahin-caha il avance au sein de cette Angleterre minière qui pue la bière mal digérée et la misère du prolétariat usé jusqu'au renoncement . Et il s'invente , se décline , selon ses humeurs et le nombre de pintes , avec une fantaisie toute à son humeur : Quand on ne sait rien de ses origines , c'est facile , on a le choix comme une garde-robe bien garnie . Pourquoi pas ?
Mais il oublie , le père , qu'il est père . Et que petit John il ne comprend pas bien ce père à multiples facettes qu'il suit dès le plus jeune âge dans ses soirées de beuveries . Témoin ,puis acteur dès l'adolescence .
Des années d'errance pour petit John devenu grand . L'alcool comme papa, mais c'est plus marrant d'aller plus loin , alors ils multiplie les drogues et les expériences , avec quelques passages psychotiques , histoire de se frotter à l'univers "des fous " "juste for fun" dans les services médicalisés , de belles rencontres surdimensionnées probablement par les substances euphorisantes et une prédisposition à l'exacerbation du réel pour mieux se sentir vivant .
Rétrospectivement , devenu père à son tour , après plusieurs romans où l'ombre d'un père menaçant semble planer dangereusement ( je pense que c'est la raison pour laquelle je n'osais pas les sortir de mes PAL ) , père fictionnel si tant est que la pure fiction existe , John Burnside s'attaque ici à son histoire , raconte son père , le fils qu'il fut avec toute la non-objectivité assumée , et même revendiquée , mensonge et vérité se rejoignant .
Mystificateur , nous le sommes tous . John Burnside choisira une image de son père parmi tant d'autres pour continuer la transmission . Mensonges et vérités épousés , histoire de choix et d'inconscient .
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John, le narrateur -qui est également l'auteur, ainsi que nous le comprenons assez vite-, nous raconte une histoire, qui prend sa source dans les débuts de son existence, de sa petite enfance à ses années de jeune adulte.
L'évocation d'un événement faisant surgir le souvenir d'un autre, son récit s'emboîte au fil d'associations d'idées, suivant une progression calquée sur l'évolution de sa relation avec son père -thème central du roman-, plutôt que sur une véritable logique chronologique.

Cette histoire est relativement banale. C'est celle d'une famille très modeste, qui survit tant bien que mal dans l'Ecosse des années 60-70. La mère, "femme simple et convenable", conformiste, place la famille au-dessus de tout. Endurante, obstinée mais compatissante, elle fait son possible pour améliorer le quotidien du foyer. Rude tâche : le père boit...
Il boit tout l'argent qu'il gagne péniblement, saccageant les uns après les autres tous les espoirs et les projets mis en branle pour sortir la famille de sa condition misérable. Les déménagements, les changements de poste feront long feu face à l'attrait des bistros et du jeu...
Le père boit, mais il tient l'alcool. Fier de n'avoir manqué aucune journée de travail à cause de son vice, il n'est jamais vraiment ivre, tout comme il n'est jamais vraiment violent, du moins au sens physique du terme. Il y aura bien quelques coups, portés à un John devenu adolescent, mais ce qui marquera davantage le fils, ce sont les brimades, le dénigrement, les humiliations, le désintérêt. C'est aussi la peur, que lui inspiraient cet homme, son corps puissant, son humeur lunatique et sa voix menaçante.

C'est avec son regard d'homme mûr, devenu père à son tour, que John Burnside tente d'analyser, de comprendre les mécanismes de la relation qui le liait à ce géniteur tour à tour haï et méprisé, mais qu'il porte toujours en lui, ainsi qu'il le réalise, comme "une cicatrice lui rappelant la souffrance". Il met ses mots d'adulte, d'écrivain, sur les sentiments que suscitaient en lui le comportement paternel, sur les stratégies de défense souvent inconscientes que l'enfant qu'il était élaborait pour se protéger. A la violence de son père, à l'image de soi qu'il s'est forgée, "sans véritable contour, sans motif de fierté", le petit John oppose son imagination, s'invente des compagnons irréels, s'invente un autre père. Il pratique le mensonge, envers les autres, mais surtout envers lui-même, tout comme son père a toujours menti, sur ses origines, sur ses expériences passées. Il s'agit de mentir pour se réinventer, enjoliver une réalité que par honte, par pudeur, on préfère garder enfouie en soi. Mentir pour faire bonne figure, masquer ses faiblesses...
Déçu par une vie qui n'avait, d'emblée, rien à lui offrir, par une réalité trop laide, une société elle aussi généralement mensongère, il passera, à l'adolescence, du refuge de l'imaginaire à celui de l'oubli réconfortant procuré par la drogue.

J'aime beaucoup l'écriture de John Burnside, à la fois simple et poétique. Malgré tout, j'avoue que mon intérêt s'est fait décroissant au fur et à mesure de ma lecture. Dans la deuxième partie du roman, celle où l'auteur aborde sa dérive dans la drogue et l'alcool, il fait preuve d'un détachement analytique qui m'a quant à moi détachée du récit, alors que mon attention avait jusque-là été captée sans difficulté.
Dommage...

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Roman autobiographique de l'écrivain qui fait référence à un mensonge né d'une honte. le titre est déjà évocateur d'un mal-être, mais le roman et son écriture est bien plus ; c'est le roman d'un enfant racontant son père, ce père qu'il n'a pas vraiment eu, une présence physique qui remplace un lien.
L'histoire se situe à une époque difficile, où les mines en tout genre tournaient à plein régime, où les hommes étaient usés dès 40 ans ressemblant presque à des vieillards et où l'alcool était un refuge.
L'auteur se livre, il y décrit ses sentiments, décrit les siens (ses parents, sa soeur, et ceux qui n'ont pas survécus), explore ses fantômes et nous entraine au sein de cette famille sur le point d'exploser et dont le père est le détonateur.

C'est lors d'un voyage que John, aidant un auto-stoppeur qui le met face à son passé, qu'il ment comme l'a toujours fait son père alcoolique invétéré.
Ce père dont la vie n'a pas été rose, abandonnée devant la porte d'une maison lorsqu'il était bébé, il lui semble donc qu'il n'a aucune origine, il s'invente donc une vie construite sur des mensonges. John devient le souffre-douleur. John va chercher à s'éloigner de lui, après la mort de sa mère, mais n'a réussi qu'à lui ressembler.
Ses sentiments sont contradictoire, il ne sait pas s'il doit aimer ce père ou le détester, s'il pourra un jour lui pardonner mais surtout arrivera t-il à savoir qui il est réellement, pourquoi il a préférer vivre « loin » des siens, cherchant continuellement à fuir quelque chose, passant son temps dans des pubs et rentrant ivre !

Une impression de profonde tristesse se dégage de ce roman, un drame familial pourtant avec son écriture sobre l'auteur ne rentre pas dans le patho et le roman en ressort bien plus beau !

Un très beau roman à lire et faire découvrir.
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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Le livre en partie autobiographique part des questions innocentes posées un jour par un auto-stoppeur curieux sur le père de John, le narrateur. John ment sur son père, comme celui-ci a menti toute sa vie durant. Son père a menti sur ses origines et caché la honte d'avoir été abandonné par ses parents et élevés par de nombreux inconnus. Se déroule alors le fil de la vie avec un père alcoolique, humiliant sa femme et ses enfants. On découvre la classe ouvrière et la pauvreté constante, la vie dans des préfabriqués de l'état dont personne ne veut, les promesses de changer de vie qui tombent toujours à l'eau. John grandit, devient un adolescent taciturne des années 70 qui va découvrir les drogues et l'alcool qui le feront tomber dans une sorte de folie passagère.

Récit d'une enfance difficile, "un mensonge sur mon père" est aussi un récit sur la honte et l'acceptation de soi et de ses origines. le père n'a transmis que la haine de soi, la honte et le fait de ne pas avoir été désiré. le père comme le fils refusent cette filiation difficile et préfèrent la fuir et s'auto-détruire dans les vapeurs d'alcool ou dans la drogue. le fils, qui a toujours détesté cette part de mensonge chez son père, ne fait finalement que répéter le shéma familial. John oscille entre désir de ressembler à son père et de s'en éloigner, au risque de se perdre soi-même. Finissant par haïr son père, jusqu'à souhaiter le tuer, John apprendra alors le pardon en découvrant le secret des origines paternelles. Il saura alors devenir le bon père qu'il n'a pas eu en s'acceptant soi-même et en pardonnant à son père.

Ce récit fort mais sans aucun pathos bouleverse par la force et la dureté des sentiments.
Roman autobiographique tourné en fiction, il est la quête initiatique d'un enfant vers un père qu'il ne comprenait pas, la relation de deux êtres en mal d'amour.

L'auteur nous précise d'ailleurs en postface : " ce livre gagne à être considéré comme un roman. S'il était là pour en discuter, mon père serait d'accord, j'en suis sûr, pour dire qu'il est aussi vrai d'affirmer que je n'eus jamais de père, qu'il l'est de prétendre qu'il n'eut jamais de fils".

Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Chaque année, c’est une surprise. Les feuilles s’embrasent, pour un temps, de cramoisi et beurre frais, le ciel glisse, au petit matin, des verts mouillés de la fin d’été à des anthracite feutrés et, parfois, un gris perle miraculeux. Tout s’illumine avant de se consumer, de même qu’un mourant connaît soudain un regain d’espoir, quelques heures avant qu’on ne l’allonge afin de le laver et l’apprêter pour la dernière fois dans une pièce fraîche. J’ai été élevé dans l’idée, davantage que la croyance, que les morts pouvaient revenir au soir d’Halloween ; ou, plutôt que les morts, leurs âmes : que ce soit sous forme de bribes distinctes, ou bien d’un agrégat compact de conscience déclinante, c’était sans importance. Tout ce que je savais, c’est que l’âme était là, sous l’un de ses nombreux dehors : fantôme ou revenant, souffle de vent, illusion de lueur ou de flamme, ou simplement souvenir inexplicable, instantané classé dans les resserres de mon imagerie personnelle, image que je ne savais même pas en ma possession jusqu’à cet instant.
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Nous déambulons, tous autant que nous sommes, dans les bibliothèques de l'indicible, les sépulcres blanchis où la vraie vie que nous imaginons se dissimule derrière des échanges à propos de la météo, des chaussures confortables et une moralité inculquée à laquelle on obéit plus ou moins, et qu'on méprise plus ou moins. Nous sommes dressés à dissimuler l'imagerie de nos vies rêvées - et pourtant, ces images forment un monde en elles-mêmes, elles constituent une écologie, et c'est vers ce monde, vers cette écologie, que j'imagine quand je caresse un lent rêve de départ, un après-midi, me projetant au loin, ailleurs, avec une poignée de pièces dans ma poche et un petit vent frais qui agite les herbes.
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Mais j'imagine que mon père apprit à aimer le monde avant de mourir et que, par conséquent, il apprit en retour à s'aimer lui-même. Je l'espère, en partie pour lui, et en partie pour moi... car il m'arrive, par moments, de regarder en arrière et de me douter, de regarder en arrière et de savoir, que j'étais tout aussi responsable que lui de l'échec de notre relation de père et fils. Le bonheur, en tant que proposition de vie, est une discipline, celà ne fait aucun doute ; mais ponctuel, c'est un coup de chance. Un coup de chance et un indice : une allusion non seulement à ce qui pourrait être, mais à ce qui existe déjà, au coeur du coeur de l'homme, dans cet espace intime où les clichés n'ont plus cours, dans les resserres enfumées, dorées, parfumées à la myrrhe, de son imagerie personnelle.
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Videos de John Burnside (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Burnside
INTRODUCTION : « […] Forte d'une longue expérience conradienne, la Grande-Bretagne d'aujourd'hui emporte sur ses ponts et passerelles une multiplicité d'ethnies et de communautés de toute allégeance, sans renier pour autant la fermeté monarchique de son cap, la démocratie relative de se hiérarchie, la plasticité absolue de sa langue maritime. Comme elle nous le laisse supposer, il semble qu'elle essaie de tenir pour elle-même la difficile synthèse entre accepter le changement à doses progressives tout en s'ouvrant à la complexité de la grande famille humaine, sans cesser d'explorer par le poème l'énigme de notre présence dans l'Univers. » (Jacques Darras.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Jeffrey Wainwright 1:04 - Wendy Cope 1:51 - Robert Minhinnick 4:01 - John Burnside
5:40 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : L'île rebelle, anthologie de poésie britannique au tournant du XXIe siècle, choix de Martine de Clercq, préface de Jacques Darras, traduction de Martine de Clercq et Jacques Darras, Paris, Gallimard, 2022.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Jeffrey Wainwright : http://2.bp.blogspot.com/-N3JM6jtiDBQ/Tp2dLBrdXCI/AAAAAAAAADw/Ta4zoWOxB4Y/s1600/Cathedral+Poetry+Prize+2+-+Credit+Jon+Atkin.jpg Wendy Cope : https://www.thetimes.co.uk/article/birthdays-today-wendy-cope-px5pjt2nm83 Robert Minhinnick : http://3.bp.blogspot.com/-0coN533NnoQ/U_3MYYOxKxI/AAAAAAAACgk/MkiWuXJpkuQ/s1600/JM140725_Porthcawl_198.jpg John Burnside : https://www.the-tls.co.uk/articles/the-music-of-time-john-burnside-book-review-marjorie-perloff/
BANDE SONORE ORIGINALE : Scott Buckley - A Kind Of Hope A Kind Of Hope by Scott Buckley is licensed under an Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) license. https://www.free-stock-music.com/scott-buckley-a-kind-of-hope.html
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#JacquesDarras #LÎleRebelle #PoésieAnglaise
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