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Christine Auché (Traducteur)
EAN : 9782384820443
345 pages
Philippe Rey (12/10/2023)
3.91/5   16 notes
Résumé :
Douze nouvelles audacieuses et cruelles par la maîtresse du genre. Pourtant décidée à séduire son mentor, une brillante étudiante en philosophie tombe en disgrâce ; des lycéennes décident de s'unir pour se venger des prédateurs sexuels de leur ville ; une femme harcelée par un tueur en puissance fait l'erreur de se confier à un ancien amant : les personnages de ce recueil de douze nouvelles, toutes plus troublantes les unes que les autres, sont confrontés à une réal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai pris au vol Monstresoeur qui venait d'être placé sur le rayon des nouveautés de ma médiathèque, une prise très mesquine de ma part sachant que j'avais un a priori contre Joyce Carol Oates et que je me doutais bien que ce livre allait être très convoité.

En effet, il y a un peu plus d'un an, j'ai lu Mudwoman. Voici ce que j'ai écrit à l'époque :

« J'ai été séduite au départ, mais très vite énervée par les répétitions incessantes de Mudwoman ceci, Mudwoman cela, j'ai déchanté car ça devenait trop touffu pour moi, trop de références qui m'échappaient, des textes en italique dont je ne comprenais pas la pertinence, et pour parachever mon désarroi, je n'arrivais pas à me repérer entre la réalité et la fiction ».

Montresoeur est un recueil de douze nouvelles, scindé en trois parties.

Dans la première partie : « Somme nulle », « Monsieur Pot de colle », « Maladie d'amour », « Moineau », « le froid », « Prenez-moi, je suis gratuit », j'ai retrouvé les mêmes travers que Mudwoman.

J'ai été déstabilisée par la théorie des jeux et la somme nulle, des références pointues à Hobbes, W.V Quine, Wittgenstein, Davidson…, et irritée par l'excès de détails, qui ne s'emboitaient pas entre eux, et la noirceur des propos.

Mon intérêt s'est éveillé soudainement dans la partie centrale, avec "Le Suicidé", la plus grosse nouvelle, presqu'un petit roman, plus de soixante dix pages. J'étais dedans, surtout que le sujet rejoint « le danger de ne pas devenir folle » de Rosa Montero que je venais de terminer.

Le Suicidé est un écrivain reconnu, alcoolique, obsédé par l'envie de se suicider. Il ne cesse de s'interroger sur le mode opératoire, sur s'il doit laisser une lettre ou pas, sur le bon moment pour passer à l'acte. Il méprise sa femme, qui est folle de lui, parce qu'il se méprise lui-même, il se dégoûte même. Il imagine les réactions à sa mort.

"Au moins, il a tout planifié.
[…]
(Il aurait aimé l'ironie de la chose. « Corde à sauter ». Un signe que même sa mort, il ne l'avait pas prise au sérieux.)

(Ce qui était vrai. Est vrai. Il est la quintessence du « branché », « du cool ». La mort est juste un cliché de plus. Qui se prête à la parodie. « Kitsch ».)

(Mais alors, il avait découvert dans un roman policier français d'un auteur dont il n'avait jamais entendu parler une scène où un personnage déprimé se pendait dans une chambre d'hôtel avec une corde à sauter d'enfant – et toute la joie que lui inspirait son plan s'était évaporée. L'ultime geste de la vie du Suicidé n'allait pas être un « plagiat » !)". (p.200)

J'étais conquise et c'est avec grand plaisir que j'ai poursuivi la troisième partie : « le babyphone », « Monstresoeur », « Une théorie pré-post-mortem », « Ceci n'est pas un exercice », « MARTHE : un référendum », nouvelles qui ont une connotation fantastique et /ou futuriste.

« Monstresoeur » nouvelle au titre éponyme est exemplaire dans le genre. Il s'agit d'une excroissance du cerveau qui devient vivante et autonome.

"Enfin – pas un véritable « visage ». Une sorte de « visage » de raie manta. Dans cette chose spongieuse, des indentations à l'endroit où se trouverait un visage : cavités peu profondes pour les « yeux », petits trous noirs pour les narines, l'ébauche d'une bouche, une fente superficielle, une bouche de mollusque… (p.299)
[…]
Un « fredonnement-bourdonnement » aigu sortait désormais de la bouche cachée derrière le voile recouvrant cette face plate de raie manta, des notes de musique à l'étrange beauté surnaturelles qui donnaient à ses auditeurs des frissons tout le long de la colonne vertébrale". (p.312)

« le babyphone » est une parodie de la surprotection des nourrissons. le bébé virtuel, projeté par la caméra, prend la place du bébé réel.

« Si vous souhaitez connaître la peur, faites venir un bébé au monde ». Incipit en italique p. 241

Joyce Carol Oates dresse un portrait au vitriol de la société. Elle crée une ambiance oppressante où les sentiments sont des chimères, où la communication, la famille, l'instinct maternel, la communication sont biaisés. Les personnages sados narcissiques se meuvent anarchiquement dans un délitement des valeurs et une absence de repères. L'autrice dénonce de façon satyrique le dérèglement climatique, la robotisation (les « IACitoyens »), le totalitarisme, la pandémie…

Monstresoeur est une compilation de nouvelles, déjà publiées dans des revues, qui correspondent à des périodes différentes. C'est une bonne initiation à la complexité de l'oeuvre foisonnante de Joyce Carol Oates, qui fait partie des 2% de la population avec un QI supérieur à 130 ou 150 (en fonction du test).

Finalement, Monstresoeur s'est révélé captivant après un début ardu.

Je file à la médiathèque parce que la liste d'attente est longue !
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Dans son dernier recueil de nouvelles paru en France, Monstresoeur, Joyce Carol Oates nous invite, encore une fois, à plonger dans la noirceur et la cruauté des relations, familiales, entre hommes et femmes, entre professeurs et élèves.
Plus l'autrice avance dans sa prolifique et gigantesque production littéraire, plus les liens entre les êtres semblent se détraquer, se défaire, se déliter, plus les psychés sombrent dans la folie, et plus la déshumanisation est à l'oeuvre.
Perte du lien humain, du rapport avec les autres et avec soi-même, absence de connexion, éclatement du moi, personnages qui deviennent des lacunes dans la vie des membres de leur famille, rayés, déplacés, oubliés, tels sont les principaux thèmes traversant ces petits contes horrifiques, baignés dans une ambiance aux confins du gothique et de l'imaginaire post-apocalyptique pour certains d'entre eux.
La majeure partie de ces nouvelles concerne l'enfance et/ou la maternité.
Une enfant est abandonnée par sa mère, sous la pluie, sur le trottoir, parmi les encombrants. Une autre voit pousser dans sa tête et dans son dos un double monstrueux qui va bientôt la chasser de sa maison. Une bande de filles, rappelant Foxfire Confessions d'un gang de filles, invente un atroce système pour se débarrasser des pédophiles de la ville.
Les mères sont logées à la même enseigne. Elles dérapent, versent dans la dépression post-partum, se replient sur leur nourrisson et perdent le contact avec la réalité. La nouvelle la plus glaçante concerne l'une d'entre elles qui, avec son babyphone, va au bout de la fusion avec son bébé.
Les relations interpersonnelles entre adultes sont abordées avec une précision chirurgicale sous l'angle des rapports de domination et de soumission, à l'aide, notamment, de la théorie des jeux, jeux à somme nulle et non nulle.
Le plus long et le plus poignant des textes raconte le suicide de l'écrivain américain David Foster Wallace.
Je me pose souvent la question de savoir où JCO puise son inspiration, et ce qui sous-tend les thématiques développées. Paysage perdu, récit autobiographique dans lequel elle relate les morts violentes qui ont jalonné son enfance pauvre à la campagne, nous offre des réponses, le documentaire récemment diffusé sur Arte qui lui est consacré, Joyce Carol Oates la femme aux cent romans, également. Elle y évoque, l'histoire de sa grand-mère juive fuyant les pogroms d'Europe centrale, le harcèlement et les sévices subis pendant des années à l'école. Elle mentionne également le conséquent travail de documentation mené pendant de longs mois avant l'écriture des livres.
Monstresoeur est un recueil qui donne une idée de la vaste palette de l'autrice mais dont les courts textes ne reflètent pas l'ampleur et la profondeur de son oeuvre littéraire.

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Sont réunies ici douze nouvelles de Joyce Carol Oates, autrefois publiées dans des magazines ou des anthologies. Rien de nouveau donc, avec la crainte que l'on ait vidé des fonds de tiroir pour concocter l'ouvrage. Cette appréhension se dissipe bien vite. Personne ne sait ciseler le détail assassin comme l'écrivaine. La cruauté de ses observations n'a d'égale que l'inconfort des situations où se débattent ses personnages. Une jeune doctorante, tombée en disgrâce auprès de son professeur, est conviée dans sa résidence de campagne à un déjeuner parachevant l'année universitaire : non seulement elle ressent l'humiliation d'une invitation de pure convenance et l'aiguillon de la jalousie face aux autres étudiants du maître, mais suffoque aussi de l'admiration éperdue d'une groupie pour son idole (Somme nulle).
L'esprit meurtrier de la romancière s'accommode à merveille à l'art de la nouvelle. Prenons une situation banale, par exemple la visite d'une traductrice et poétesse à sa mère âgée, la séquence respecte une unité de temps, une journée passée auprès de la vieille dame acerbe, puis arrive une révélation balancée comme un flacon de vitriol : nous voyons Karin, la fille mal aimée, se désintégrer sous nos yeux (Moineau). Parfois, le désarroi des personnages prend le pas sur la satire des moeurs et ouvre une porte sur une humanité déboussolée (Le babyphone) ou meurtrie (Le froid).
Dans le recueil figure encore ce que l'on pourrait appeler une novella : le suicidé. Pour moi, elle constitue une sorte de vanité, une brillantissime composition évoquant la fin d'un écrivain encensé par la critique et son lectorat. Ravageur d'ironie féroce.
Le style de Joyce Carol Oates concourt beaucoup à la force de sa narration, ponctuée d'incessantes comparaisons, petits coups de maillet brefs qui font sonner une note aiguë dans un récit dégraissé de l'accessoire. La phrase est nette, coupante. Parfois une série de mots en saccades viendra livrer un constat d'impuissance ou la capitulation d'une volonté.
Certes, toutes les nouvelles ne sont pas à la hauteur de celles que j'ai citées et j'ai moins apprécié certaines plus tournées vers l'anticipation. En dépit de cette réserve, l'autrice fait la preuve d'un talent qui ne cesse d'époustoufler.
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Elles sont au nombre de douze et, toutes, à leur façon, dérangent et interrogent. Comme à son habitude, Joyce Carol Oates tire les ficelles de ses histoires pour mettre à nu la réalité de nos sociétés occidentales. Douze nouvelles, toutes plus cruelles les unes que les autres. Une étudiante souhaitant briller auprès de son mentor tombe en disgrâce et semble prête à tout pour inverser la tendance; une femme harcelée par un homme dangereux qui menace de la tuer se confie à son ancien amant; des jeunes filles mettent au point un plan diabolique pour se venger des trop nombreux prédateurs sexuels de leur ville; une enfant voit son excroissance prendre vie, puis sa place au sein de sa famille …

Toujours envoûtants et troublants, les personnages qui peuplent l'imaginaire de Joyce Carol Oates lui permettent d'explorer les failles relationnelles sous toutes leurs formes. En mettant en scène des situations et des mondes obsédants et obsédés, JCO brandit un miroir envers ses lecteurs et propose une vision acide et acérée de notre époque et de ses travers.

Joyce Carol Oates ne déçoit pas. Elle brille, de mille feux. Lumière incandescente dans le paysage littéraire actuel, elle est aussi incontournable et passionnante qu'elle peut être terrifiante. Un must-read (encore une fois).
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Cher Vous,
Monstresoeur est un recueil de douze nouvelles réparties en trois parties et, comme à son habitude, Joyce Carol Oates dissèque la société, les relations interpersonnelles et/ou intrafamiliales.
Dans la première partie, L Auteur s'attache tout particulièrement à mettre en lumière les difficultés de la maternité... que l'enfant soit adulte et découvre les secrets d'un parent vieillissant comme la difficulté fondamentale d'être mère... parce qu'effectivement, l'instinct maternel qu'il soit développé à l'extrême ou bien qu'au contraire il n'arrive jamais est la source de bien des névroses.
La deuxième partie, composée d'une unique et relativement longue nouvelle intitulée le suicidé, permet au lecteur d'entrer dans la tête d'un homme reconnu comme génie mais dont l'esprit se fissure, se fragilise, le menant au bord de la folie... le rendant dépendant d'une épouse un peu trop maternante à son goût...
Et, enfin, la troisième partie offre les nouvelles peut être les plus dérangeantes, presque malaisantes... à commencer par la nouvelle éponyme du recueil "Monstresoeur" particulièrement perturbante... pour finir par faire état de ce que notre société gangrénée par un Etre Humain destructeur pourrait devenir quand celui-ci aura repoussé les limites de ce que notre Planète pourra supporter de ses folies.
Si Joyce Carol Oates fait toujours état d'une société malade, névrosée, fondamentalement sombre et autodestructrice, avec Monstresoeur, elle fait état d'une impossibilité à revenir à une société heureuse et épanouie puisque le malaise se crée, se propage et existe dès l'arrivée au monde d'un nouvel être.
Un recueil de nouvelles particulièrement sombre, dans lequel il ne semble ne plus y avoir d'espoir de bonheur pour une société qui se délite chaque jour un peu plus !
Douze nouvelles qui secouent, oppressent, remuent, portent limite à la nausée mais, quoi qu'il en soit, à l'écriture d'une finesse chirurgicale qui frôle entre gothique, imaginaire et horreur !


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Extraits de la nouvelle « Le Suicidé » p.205

Au moins, il a tout planifié.
[…]
(Il aurait aimé l’ironie de la chose. « Corde à sauter ». Un signe que même sa mort, il ne l’avait pas prise au sérieux.)

(Ce qui était vrai. Est vrai. Il est la quintessence du « branché », « du cool ». La mort est juste un cliché de plus. Qui se prête à la parodie. « Kitsch ».)

(Mais alors, il avait découvert dans un roman policier français d’un auteur dont il n’avait jamais entendu parler une scène où un personnage déprimé se pendait dans une chambre d’hôtel avec une corde à sauter d’enfant – et toute la joie que lui inspirait son plan s’était évaporée. L’ultime geste de la vie du Suicidé n’allait pas être un « plagiat » !). (p.200)
[…]
Les questions pratiques n’ont jamais été le « point fort » du Suicidé. Bien avant que le monde « virtuel » soit inventé, le Suicidé y habitait déjà. (p.209)
[…]
Ce n’était pas la peur de mourir, ni la lâcheté, mais plutôt la « distraction » qui avait été son ennemie. Difficile de se concentrer sur un but quelconque. Les « idées suicidaires » nécessitent une faculté à se concentrer, à planifier. À calculer, calibrer. Plus facile de surfer sur Internet – des heures (gaspillées) en pure perte. Plus facile de prendre une bière, de s’avachir sur le canapé, d’allumer une chaîne câblée qui rediffuse « New York, Police judiciaire » vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. (p.213)
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Extrait nouvelle « Monstresoeur » p.299

Enfin – pas un véritable « visage ». Une sorte de « visage » de raie manta. Dans cette chose spongieuse, des indentations à l’endroit où se trouverait un visage : cavités peu profondes pour les « yeux », petits trous noirs pour les narines, l’ébauche d’une bouche, une fente superficielle, une bouche de mollusque… (p.299)
[…]
Un « fredonnement-bourdonnement » aigu sortait désormais de la bouche cachée derrière le voile recouvrant cette face plate de raie manta, des notes de musique à l’étrange beauté surnaturelles qui donnaient à ses auditeurs des frissons tout le long de la colonne vertébrale. (p.312)
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Extrait de la nouvelle "Le Suicidé" p.178

Le Suicidé, maître d'une prose précise et exigeante qui s'enroulait et se tortillait sur elle-même comme un nid de serpents, craignait par-dessus tout d'être "enregistré" par d'autres dans leurs propres fictions (rudimentaires, d'amateurs). "Cité en dehors du contexte". Que les ruminations les plus nuancées de l'écrivain, ses trop longues phrases acrobatiques qui se déversaient avec brio d'un bout à l'autre des pages tels des rapides en eaux vives - soient réduites à de simples "slogans".
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Extrait de la nouvelle « Le Suicidé » p.200

Le Suicidé se souvient à quel point il avait été impressionné en observant une fois, par hasard, des chiens de thérapie en cours de dressage sur une place publique ! De voir à quel point ces animaux magnifiques avaient envie de plaire à leurs dresseurs humains, d’être complimentés, caressés ! Le Suicidé s’était attardé pendant une heure pour observer chiens et dresseurs, particulièrement frappé par ces situations dans lesquelles un être humain semble se comporter de son plein gré d’une façon qui compromet sa sécurité, testant la capacité de l’animal à « désobéir » sélectivement. Sur le ton de la plaisanterie, il avait dit après coup qu’il avait hâte de se retrouver au moment où, aveugle selon la loi ou frappé d’une autre forme d’incapacité, il pourrait abandonner sa volonté à une chien de thérapie pour qu’il le guide à travers les embûches de la vie.
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Extraits de la nouvelle « Le Suicidé » p.200

Dans un T-shirt « Supervolcan », son pantalon en toile et ses chaussures de jogging miteuses, à 6 heures du matin, cherchant désespérément à s’échapper. Courir le long des sentiers de l’arboretum, martelant le sol avec un bruit sourd, haletant, courir pour échapper à son corps. Peut-être son cœur va-t-il lâcher.
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Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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