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EAN : 9782253124382
339 pages
Le Livre de Poche (14/03/2008)
4.01/5   41 notes
Résumé :
Chaque mois, depuis des années, Jacqueline de Romilly essaie de nous faire partager son amour de la langue française. Ce qu'elle veut avant tout, c'est nous en donner le goût. C'est-à-dire qu'elle insiste plus sur les beautés de cette langue que sur les dangers qui la menacent. A partir d'un mot qu'elle a choisi, elle cherche à en préciser le sens, la valeur correcte, l'étymologie, ainsi que l'évolution qui, en fonction des changements de la société, des découvertes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
A travers une série de chroniques publiées dans Santé Magazine, Jacqueline de Romilly nous fait partager son amour et sa passion pour la langue française. le rédacteur en chef de ce magazine avait créé une rubrique spéciale « Santé de la langue française » avec l'idée que la justesse du mot garantit la santé de l'esprit. Pour Jacqueline de Romilly, les hommes sont malades d'une certaine forme de peste, celle qui touche les mots. Les gens n'arrivent plus à s'exprimer correctement, c'est ce que les Grecs appelaient le « barbare », ce qu'on n'arrive pas à comprendre. Recherchant non seulement l'origine, l'étymologie et le sens exact des mots, elle s'intéresse également à leur évolution dans le temps et, avec humour, elle rappelle la nécessité de précision et d'exactitude dans l'utilisation des mots pour les échanges entre les personnes.

La précision du langage évite quelques écueils, un de ses amis anglais prétendait, avec humour, que les mariages entre personnes de nationalités différentes s'expliquaient souvent par la pauvreté du vocabulaire, le garçon veut dire un mot aimable et sans portée, mais, connaissant mal les nuances, se retrouve marié.
Avec beaucoup de simplicité, d'esprit et d'humour elle réhabilite les nuances et dénonce les exagérations : on trouve le chocolat formidable, alors que formidable signifie être terrifié par quelque chose.
Elle a des chapitres drôles et en consacre un sur la féminisation. Elle veut rester professeur et non qu'on lui impose de devenir professeure, et fait un très pertinent plaidoyer en faveur du neutre. Elle rappelle avec humour que quand elle était jeune elle trouvait dans son dictionnaire : « homme : terme générique qui embrasse la femme. »
Elle s'arrête sur quelques beaux mots, par exemple, autour de la couleur rouge : vermeil, vermillon, garance, amarante (rouge foncé), pourpre, écarlate, cramoisi, grenat, rubicond…

Un ouvrage savoureux et utile à une époque où on parle de plus en plus mal, alors qu'il y a un rapport évident entre la langue et la pensée ; on ne peut pas penser une chose clairement si on ne peut l'exprimer clairement. La correction de la grammaire et le respect des nuances de sens entre les mots permettent d'éviter des malentendus. Un ouvrage dont je conseille évidemment vivement la lecture.
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Ce recueil de chroniques est composé d'articles parus sous la rubrique "Santé de la langue" dans Santé Magazine de 1998 à 2006.
Jacqueline de Romilly décortique mots et expressions en allant chercher aux origines, en nous en racontant l'histoire et aussi en déplorant certains usages qui appauvrissent la langue.
C'est un livre que l'on peut lire en picorant, chaque chronique est ciselée et j'ai beaucoup appris en le lisant. On a souvent le sentiment de se faire gronder (je me suis parfois reconnu dans les travers qu'elle dénonce), mais cela fait du bien et il n'y a rien de passéiste dans les plaidoiries exigeantes de l'auteur.

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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La place des femmes est actuellement, bien souvent, au coeur de l'actualité : salaires plus bas que ceux des hommes, faible représentation dans les cercles dirigeants, sexisme quand ce ne sont pas des violences physiques... le constat est plutôt convaincant sans que se dessine nettement une évolution rapide sur tous ces sujets. En effet le prolongement législatif et financier pouvant faire évoluer rapidement cette situation semble assez faible.

Ce livre, « Dans le jardin des mots » de Jacqueline de Romilly de l'Académie française, comme il est précisé sur la couverture, me donne envie de mettre au premier plan une de ces femmes exceptionnelles – elles sont nombreuses – ayant marqué leur temps, et d'interroger la place qui est la leur au sein d'une institution aussi conservatrice que l'Académie française !

Jacqueline de Romilly, appartenant au passé, a encore des choses à nous dire. Elle est à la jonction d'un monde qui s'estompe, celui d'une culture large et ancienne, et d'un monde moderne où l'efficacité et l'entreprise souveraine privilégie l'immédiateté.
Elle a été la première femme Professeure au Collège de France, puis la première femme membre de l'Académie des Inscriptions et belles-Lettres. Elle a été la deuxième femme, après Marguerite Yourcenar, à entrer à l'Académie française en 1988. Elle est la seule femme à avoir été membre de deux académies de l'Institut de France (qui possède au total 5 académies puisqu'il existe également l'Académie des sciences, l'Académie des beaux-arts et l'Académie des sciences morales et politiques). Loin de moi l'idée de faire la gloire des Académies et de leur fonctionnement mais, tout comme les cathédrales, elles sont un bien commun et font partie d'un legs culturel précieux. Je viens de visiter l'Institut de France, quai Conti à Paris, et j'ai ressenti cet incroyable poids de l'histoire qui arrive jusqu'à nous.
Pour l'Académie française ce sont 40 fauteuils et un 41ème, dit-on, fictif bien entendu, pour tous ceux qui n'ont jamais siégé. Ils sont nombreux et ont portant gagné la postérité : Descartes, Molière, Pascal, Rousseau, Diderot, Beaumarchais, Balzac, Flaubert, Stendhal, Maupassant, Baudelaire, Zola... alors que bien des écrivains ont siégé et sont maintenant totalement oubliés. Et actuellement certains siègent on ne sait pas trop pour quelle oeuvre littéraire : je me souviens que l'élection de Valéry Giscard d'Estaing ou encore celle d'Alain Finkielkraut ont donné lieu à de vives contestation.
Tous ces braves académiciens passeront au grand tamis du temps qui semble ne pas faire trop mal son travail si on en juge par les recalés.

Jacqueline de Romilly, académicienne donc, a consacré sa vie à la langue grecque et à la sauvegarde des enseignements littéraires. Elle a enseigné le grec ancien dans les écoles les plus prestigieuses – La Sorbonne, École normale supérieure, Collège de France, Universités –. Elle affirmait « nos ennemis ne sont pas à l'extérieur, mais bien à l'intérieur des institutions », visant des Ministères de l'Éducation nationale toujours occupés à couper dans des programmes culturels, littéraires ou autres, non directement nécessaires, de leur point de vue, au fonctionnement économique stricto sensu.

Dans ce livre, elle choisit des mots et en précise l'origine, les évolutions d'usage. Ainsi, elle nous guide dans ce beau jardin (c'est aussi un beau titre) où, à côté du mot carotte on trouve la couleur, voire le paquet de tabac et même la forme de l'enseigne des bureaux de tabac.

Au gré des parcours dans les allées de ce jardin extraordinaire, on pourra :
• visiter le mot omnibus, transport pour tous qui devient autobus, deux termes accolés mais sans le sens originel.
• apprendre si on ne le sait pas que le h à l'intérieur des mots signale une origine grecque (comme théâtre, orchestre…) et que Homme avec sa racine latine, signifie né de la terre, ce que beaucoup ont oublié.
• que catholique signifie étymologiquement universel, qui s'applique à l'humanité entière, ce que l'on oserait difficilement affirmer aujourd'hui si on estime que le respect des différences est une bonne chose. de même orthodoxe signifie, qui fait la bonne interprétation, donc un point de vue limité…
• s'arrêter sur les beaux mots autour de la couleur rouge : vermeil, vermillon, garance, amarante (rouge foncé), pourpre, écarlate, cramoisi, grenat, rubicond…
• être intrigué par l'évolution du verbe s'étonner, anciennement c'est être comme frappé par la foudre, un terme qui a perdu beaucoup de sa force.
• décortiquer le mot roman… au départ il désigne un texte écrit en langue romane et que le bouquin est un mot emprunté au néerlandais où on retrouve le terme anglais et allemand pour livre, book et Buch…
• s'intéresser au terme gauche, sinister en latin qui a donné sinistre en français… pour dire l'aspect péjoratif de ce terme… jurer de la main gauche ou se marier de la main gauche et autres expressions du même ordre. Est-ce un avantage pour la communication de la droite au niveau politique ?
• réfléchir au sens d'hôte décliné en hôtel et hôpital : à l'origine en grec il n'y avait qu'un mot : xénos désignant à la fois l'hôte et l'étranger du fait d'un rapport à l'hospitalité très fort. de nos jours xénos n'existe plus que dans le terme xénophobe ! Soit le contraire de l'hospitalité grecque…

Jacqueline de Romilly affirme qu'une langue mal utilisée peut disparaître, le latin a donné le bas latin avant de disparaître totalement, ce qui a correspondu à la chute de l'empire romain… Nous sommes prévenus et sommés de bien cultiver le jardin partagé des mots.

Au final un joyeux bric-à-brac qui a toujours sa place dans une bibliothèque d'amoureux des livres et des bons mots…

Pour avoir la version avec photo personnelle en hommage à l'auteure, rendez-vous sur mon blog, non commercial, Bibliofeel ou Clesbibliofeel. En indiquant votre adresse mail pour recevrez automatiquement les nouveaux articles (voir au départ dans indésirables)


Lien : https://clesbibliofeel.blog/
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Voici un joli titre pour inciter le lecteur à faire une promenade "dans le jardin des mots".
Ce livre est une compilations de remarques faites par Jacqueline de Romilly sur l'étymologie, la beauté, la symbolique des mots dans leurs associations, sur les nuances de la langue et l'importance de la ponctuation.
S'il est normal qu'une langue évolue et qu'elle s'enrichisse d'apports nouveaux, l'auteure, qui était une "puriste", souligne les dangers qui la menacent et elle fait à cet égard une distinction subtile entre les "bonnes" et les mauvaises" évolutions et blâme les pratiques spécieuses qui apparaissent ici et là.
Le dernier chapitre de l'ouvrage est consacré à un petit mot tout simple, composé seulement de trois lettres, dont la signification est connue de tous, le mot "fil". Et, un peu comme, en achevant sa promenade, le spectateur d'un jardin porterait son regard sur une plante plus particulière, le lecteur est invité à remarquer que ce mot, au-delà de son sens premier, est souvent utilisé pour des évocations plus profondes, ainsi "le fil d'un raisonnement", ou encore plus poétiques ou plus mélancoliques, ainsi "le fil de l'eau" ou "le fil du temps.
Merci, Mme de Romilly, pour ces observations, car, si on savait tout cela, c'est encore mieux de le dire ou de l'écrire.
Un petit ouvrage destiné à tous les amoureux des mots.
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Jacqueline de Romilly est connue pour ses écrits sur le grec ancien mais aussi parce qu'elle était une académicienne. Dans ce livre sont rassemblées ses contributions pour Santé magazine où elle évoque la santé de la langue française.
Chaque chapitre se consacre à un point de grammaire, à une expression, à des mots de vocabulaire... Les thèmes sont assez riches et divers, ce peut être sur l'appauvrissement ou l'enrichissement de la langue. Elle se désole sur certains emplois de la langue malmenée surtout à l'oral mais elle s'émerveille aussi de son évolution à partir du grec, du latin...
C'est une petite merveille. Ce n'est pas un sempiternel livre où l'auteur se désole de l'évolution de la langue française aujourd'hui. Et ce n'est absolument pas moralisateur. Jacqueline de Romilly note les fautes, les évolutions et ne se pose pas seule en gardienne de la langue mais c'est le lecteur et tout un chacun qui doivent la défendre et l'utiliser correctement. Elle note avec émerveillement la richesse de la langue française, son évolution perpétuelle mais aussi des menaces qui planent sur elle.
Ce livre ne se lit pas comme une histoire d'un fil continu mais on peut lire quelques chapitres deci delà sans tenir compte de l'ordre. On apprend beaucoup de choses, des faits de langue ou des erreurs communes qui nous sont expliqués. Mais on n'apprend pas seulement pleins de choses, c'est aussi un vrai plaisir de lecture de lire quelqu'un qui manie et choisit les mots avec justesse. C'est très plaisant et même assez drôle parfois sur l'emploi de certaines expressions ou fautes. C'est limpide, clair, rien n'est de trop.
Pour tous les amoureux du français, je vous conseille ce petit livre qui vous ravira par son savoir et pour le plaisir des mots.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les lectures, les connaissances pêchées ici ou là, tout contribue à cet enrichissement des mots. Même nos souvenirs personnels, même ceux de conversations , de mots entendus, de paysages aimés. Il faut d'abord employer les mots correctement, ensuite les reconnaître dans leur histoire même, et enfin, s'entraîner à percevoir, à l'usage, toutes les résonances poétiques que peut leur apporter ce retentissement secret.
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Dans une récente chronique, je donnais le mot "amant" comme exemple d'un terme dont le sens avait évolué et n'était pas le même dans la langue classique et et dans la langue moderne. Une lettre de protestation émanant d'un lecteur m'invite à préciser un peu les choses. Le changement de sens est indiscutable et signalé dans tous les dictionnaires importants. Dans la langue du XVIIe siècle, il désignait le plus souvent un amoureux, un soupirant et n'impliquait pas de relation sexuelle. Cela se vérifie dans des expressions comme les vers de Corneille, qui écrit :
"Tant qu'ils ne sont qu'amants, nous sommes souveraines,
Et jusqu'à la conquête ils nous traitent de reines."
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Un "bourgeois", sous l'Ancien Régime, s'opposait à l'aristocratie et à la noblesse. Le mot évoquait la modestie, et, dans certains cas, un dévouement civique tout à fait louable. Il s'est ensuite opposé aux "travailleurs" et est devenu, au contraire, synonyme de gens nantis, riches, rétrogrades et attachés à des valeurs plus ou moins périmées. Avoir "l'esprit bourgeois" n'est pas de nos jours un compliment.
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Lorsqu'on dit "tous les hommes sont mortels", il est clair que, dans ce cas, le mot "hommes" englobe, au masculin et au féminin, toute l'humanité.
C'est d'ailleurs là l'origine de cette définition qui nous avait jadis fort amusés quand nous lisions dans le dictionnaire pour le mot homme : "Terme générique, qui embrasse la femme" !
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Certaines expressions sont familières, d'autres on gardé des titres de grande ancienneté : ainsi on dit encore "bayer aux corneilles", ce qui est le seul cas où se soit conservé ce verbe "bayer", qui veut dire "rester la bouche ouverte".
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Videos de Jacqueline de Romilly (38) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacqueline de Romilly
Affinités électives. Par Francesca Isidori - Avec Jacqueline de Romilly. Le 10 mai 2007, Francesca Isidori recevait la femme de lettres Jacqueline de Romilly pour l’émission “Affinités électives”, diffusée sur France Culture. Photographie : Jacqueline de Romilly © AFP Alexandre Fernandes. Née à Chartres, en 1913 (fille de Maxime David, professeur de philosophie, mort pour la France, et de Jeanne Malvoisin), elle a épousé en 1940 Michel Worms de Romilly. Elle a effectué sa scolarité à Paris : au lycée Molière (lauréate du Concours général, la première année où les filles pouvaient concourir), à Louis-le-Grand, à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm (1933), à la Sorbonne. Agrégée de lettres, docteur ès lettres, elle enseigne quelques années dans des lycées, puis devient professeur de langue et littérature grecques à l'université de Lille (1949-1957) et à la Sorbonne (1957-1973), avant d'être nommée professeur au Collège de France en 1973 (chaire : La Grèce et la formation de la pensée morale et politique). Du début à la fin, elle s'est consacrée à la littérature grecque ancienne, écrivant et enseignant soit sur les auteurs de l'époque classique (comme Thucydide et les tragiques) soit sur l'histoire des idées et leur analyse progressive dans la pensée grecque (ainsi la loi, la démocratie, la douceur, etc.). Elle a également écrit sur l'enseignement. Deux livres sortent de ce cadre professionnel ou humaniste : un livre sur la Provence, paru en 1987, et un roman, paru en 1990. Après avoir été la première femme professeur au Collège de France, Jacqueline de Romilly a été la première femme membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1975) et a présidé cette Académie pour l'année 1987. Elle est membre correspondant, ou étranger, de diverses académies : Académie du Danemark, British Academy, Académies de Vienne, d'Athènes, de Bavière, des Pays-Bas, de Naples, de Turin, de Gênes, American Academy of Arts and Sciences, ainsi que de plusieurs académies de province ; et docteur honoris causa des universités d'Oxford, d'Athènes, de Dublin, de Heidelberg, de Montréal et de Yale University ; elle appartient à l'ordre autrichien “Ehrenzeichen für Wissenschaft und Kunst” et a reçu, en 1995, la nationalité grecque et est nommée, en 2001, ambassadeur de l'Hellénisme. Elle a aussi reçu de nombreux prix : Prix Ambatiélos de l'Académie des inscriptions et belles-lettres(1948), prix Croiset de l'Institut de France (1969), prix Langlois de l'Académie française (1974), Grand prix d'Académie de l'Académie française (1984), prix Onassis (Athènes, 1995). Ella est élue à l'Académie française, le 24 novembre 1988, au fauteuil d'André Roussin (7e fauteuil). Son dernier ouvrage : “Tragédies Grecques au fil des ans” paraîtra en juin 2007 aux éditions des Belles Lettres. Il s'agit d'un recueil d'études sur la tragédie grecque du dernier tiers du Ve siècle av. J.-C. et ses rapports avec les mouvements intellectuels athéniens. Jacqueline Worms de Romilly, née Jacqueline David le 26 mars 1913 à Chartres et morte le 18 décembre 2010. Invitée : Jacqueline de Romilly Source : France Culture
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