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Critiques de Arthur Upfield (204)
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La branche coupée

La branche coupée, Arthur Upfiel nous donne avec ce titre un des indices qui vont aider Bonaparte dit Boni à résoudre, une fois n’est pas coutume, l’enquête qui lui a été confiée.

Dommage, cet indice ainsi que la structure du recit nous donne très vite le cheminement et la clef pour trouver la solution, comme dans un autre titre de Upfield que j’avais lu:" le montre du lacde frome".

Heureusement, restent les questionnements sur la vie au milieu du Bush, les traditions et la nature des choses pour donner envie au lecteur d’aller au bout de l’histoire
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Le Prophète du temps

Et un métis, en plus ! drôle de salade !

Commence un policier s'adressant à Napoléon Bonaparte, appelé Bony, c'est plus simple, inspecteur de police venu pêcher chez un vieil ami dans un village de la Nouvelle Galles du sud, près de la rivière Darling, affluent de la rivière Murray , pilier de la mythologie aborigène.



Puis meurtre, déguisé en délirium tremens, d'un météorologue prestigieux, et, ne nous mentons pas, alcoolique.



Comment un météorologue peut-il influencer par ses prévisions de sécheresse toute une région d'Australie : les agriculteurs ne mettent plus en jachère leurs terres, ne sèment plus, n'achètent donc plus d'engrais et de super phosphates, ni d'outils agricoles, licencient leurs ouvriers agricoles. Puis les éleveurs ont eux aussi jettent l'éponge.



Voilà le début du « prophète du temps. »

Upfield indique, lorsque certains traitent ce Ben Wickham - prédicateur de future et longue sécheresse , d'escroc et de diseur de bonne aventure, alors qu'il vient de mourir et de se faire incinérer- que les services secrets, la police du Queesland , la police fédérale se précipitent : C'est une affaire d'une ampleur nationale que cette disparition d'un météorologue.

Non seulement l'agriculture est touchée, mais aussi le commerce de produits agricoles, les compagnies pétrolières puisque plus de tracteurs, le marché de l'emploi. Catastrophe générale.

Avec ce bon exposé, tiens, il nous ferait presque penser à notre situation, Upfield, la catastrophe imprévue et ses conséquences imprévues en boucles, et pourtant son roman a été écrit en 1956. C'est un peu cependant sa spécialité de parler de ce qui va arriver, il avait écrit un roman policier avec des meurtres et un cadavre pas retrouvable, lorsque ce meurtre, avant la parution de son livre, a réellement eu lieu quelque temps après.



Revenons à Bony, impliqué dans cette mort/ meurtre du météorologue Ben ; la moitié de lui même est aborigène, et il utilise un mélange d'intuition naturelle et de déductions occidentales, reconnaissant que les aborigènes sont infiniment supérieurs lorsque les recherches ont lieu dans le bush. Ils savent, ils connaissent depuis 40 000 ans, et leur culture se perpétue quasiment inchangée depuis leur « temps des rêves ».

Il s'agit pour les aborigènes de relier les hommes à leur terre et aux ancêtres au présent, avec une cohabitation vécue entre les animaux et les humains. Dans leurs peintures, ils dessinent des cercles, l'emplacement où peut croitre une plante, des points, étendues de sable indiquant un chemin, les traces d'un animal, indiquées par leurs pattes.



Deux raisons me poussent à cette digression apparente.



D'abord, la couverture de « Un prophète du temps », dessin aborigène. Ensuite, la figure du métis Bony, au dessus de la mêlée entre polices fédérales, régionales et services secrets : Bravo à cet orphelin sorti du rang par son intelligence et qui damne le pion à toutes les polices, dans un pays où les aborigènes sont parqués dans des réserves, et leurs dessins exploités au fond des cabanes et revendus à pris fort.



Métis, en plus ? bravo encore plus.
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La mort d'un lac

Encore une fois ....merci ma soeurette de m'avoir prêté ce bouquin

quel dépaysement ....l'Australie ....le bush ..brûlant

j'y étais presque puisque lu en ce caniculaire mois d'Août 2016 !!!

un auteur que je ne connaissais pas du tout , jamais entendu parlé

j'aime les histoires improbables....un flic aborigène aux yeux bleus....extra

cette ambiance brûlante.....ce suspens ....quand n'y aura t'il plus d'eau dans ce fameux lac Otway ....

la façon d'enquêter de Bony....tout en finesse ....je rigolais dans mes moustaches .... ( façon de parler hein ...ne suis pas une femme à barbe !! )

une enquête qui sort de l'ordinaire dans un pays peu connu

une nature abrupte .....un soleil tuant....l'isolement de tous ces protagonistes .....et cette bourrique de jeune donzelle dont le nom m'échappe.....la garce ....

un bien beau voyage

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La mort d'un lac

Je n’avais pas lu de romans d’Arthur Upfield depuis que j’étais étudiante, autant dire une bonne douzaine d’années. Comme beaucoup trop de romans de qualité, il est très difficile de se les procurer autrement que chez les bouquinistes ou dans les bonnes bibliothèques, le lecteur passant ainsi à côté de héros originaux.

La littérature policière australienne n’est pas des plus connus, surtout quand elle s’aventure dans le bush, au côté d’un policier mi-aborigène. La vie est rude, et « mourir de chaud » n’y est pas une figure de style. Mourir tout court est même fréquent, bien trop fréquent dans cette exploitation agricole, où Bony enquête sous couverture. Il est aidé par son métissage : rares sont ceux qui peuvent ne serait-ce qu’imaginer qu’un semi-aborigène soit un inspecteur de police. Il n’est qu’à voir la condescendance avec laquelle ses collègues s’adressent à lui.

Les ingrédients de la tragédie sont universels : des hommes, seuls, deux femmes, aguichantes, de l’argent, beaucoup, et l’isolement dans le bush où votre meilleur ami peut très bien vous trahir, s’il estime avoir une chance avec la seule jeune femme du coin. Comme partout, les apparences sont trompeuses, et Bony ne s’y laisse pas prendre, quoi qu’on puisse lui raconter – et certains ne se donnent pas la peine de broder beaucoup.

Ce qui ne l’est pas, ce sont ces deux composants propres à l’Australie, ce lac qui se meurt, et ne renaîtra que dans une quinzaine d’années, et ces multitudes d’animaux (lapins, kangourous, dingos) qui trouvent la mort de la main de l’homme ou de la sécheresse. Dans notre monde de 2013, où la communication se fait autant par téléphone que par internet, il semble presque inconcevable de devoir attendre plusieurs jours avant que la police ne vienne constater un crime. Et pourtant, ce n’est pas si loin, ni dans le temps, ni dans l’espace.
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Le meurtre est secondaire

J'ai trouvé ce roman compliqué à lire pour plusieurs raisons.

Le thème de la disparition d'enfant me met toujours mal à l'aise, encore plus depuis que je suis maman et j'ai vraiment beaucoup de réticence à commencer un roman quand ce thème est abordé. Je n'en lis quasiment jamais.

Les raisons soupçonnées de ces enlèvements.

J'ai dû m'y prendre à plusieurs fois, je me suis finalement accrochée mais que cette lecture a été pénible ! le thème tant redouté n'a pas été si pénible car peu détaillé après le premier quart. Trop de longueurs, des interventions incompréhensibles, trop de cachotteries.

Le seul point positif a été l'explication de rituels aborigènes mais arrive bien trop tard et trop succinctement pour me faire oublier les 300 pages précédentes.
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Pas de traces dans le bush

Bienvenue dans le centre de l’Australie occidentale, là où des fermiers sont venus coloniser des terres et élever leur bétail.

Les distances entre deux fermes sont tellement grandes que l’avion est le bienvenu.

Des colons blancs bien sûr exploitent ces propriétés, aidés (c’est le terme consacré mais c’est bien loin de la vérité… ce sont eux qui exercent tout le travail sous la direction de l’homme blanc), aidés donc par des aborigènes.

La découverte des paysages est comme toujours chez Upfield époustouflante, les caractères des uns et des autres décrits avec beaucoup d’acuité, le style est fluide, ménageant un suspens page après page pour nous mener jusqu’à la fin de l’enquête.

Ce qui différencie ce volume des autres est la similitude qui existe entre Bony et Rex, les deux antagonistes, deux métis qui n’ont pas la même vision des buts de leurs existences et qui toutefois se posent les mêmes questions.

Une très bonne pioche dans la liste très longue de la série concernant Napoléon Bonaparte.
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Le Récif aux espadons

quelle joie de retrouver l'inspecteur Napoléon Bonaparte !!

je l'ai rencontré dans "la mort d'un lac " et forcément je voulais lire ces autres aventures

cette fois ci nous sommes au bord de la mer

nous faisons connaissance avec des pêcheurs de poissons épées ......l'espadon

je n'y connais rien mais alors quel suspens ces parties de pêche !!!

je la ressentais cette fébrilité !!

et bien sûr Napoléon arrive là pour enquêter

un bateau et son équipage ont disparus

ce petit malin va encore une fois épater tout le monde et résoudre l'énigme

ce métis aborigène est très sympathique et rusé comme un singe

quel plaisir et dépaysement Mr Upfield vos livres

j'en redemande
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Les Sables de Windee



Dans la veine "Je relis les séries à tonalité autochtones qui ont marqué ma jeunesse", j’entreprends des retrouvailles avec ce vieux Bony. J’ai toujours été perplexe face à l’attraction qu’exercent sur moi ses enquêtes. L’esprit en est plutôt vieillot, voire colonialiste.



"Quelque chose au fond de lui, avait beau le pousser vers la sauvagerie des indigènes, il n’y trouvait nulle véritable beauté, rien de la grâce qu’il avait découverte dans l’art de l’homme blanc, dans ses efforts pour tendre vers ses idéaux de propreté, de pureté et d’accomplissement." (134)



La dualité qui habite l’esprit de Bony – broussard par ses origines aborigènes, éduqué par ses influences anglaises – est dépeinte avec insistance d’une manière caricaturale. Arthur Upfield base son personnage sur ce mélange d’instinct et de de civilisation, d’astuce et de réflexion méthodique, de capacité à survivre et de classe civilisée. Mais si l’on fouille un peu, on voit qu’il s’amuse aussi des préjugés envers les noirs. Il les égratigne dans un pur style colonial élégamment anglais mais leur rend aussi hommage à sa manière.



Bony dégage une séduction indubitable. A la fois insupportable à la manière d’un Hercule Poirot – il se qualifie lui-même de "meilleur inspecteur que l’Australie ait jamais connu" – ou d’un Sherlock Holmes – en quête d’affaires exceptionnelles à l’image de son intelligence – il est aussi taquin, malicieux, tendre, indiscipliné, d’une patience infinie, attentionné avec les dames et doté d’un regard bleu hypnotique.



"Moi j’ai pas peur des flics, et j’ai jamais eu peur non plus du shérif Dawlish, quand j’étais dans l’Arizona, mais j’peux dire que j’tremble devant ces traqueurs aborigènes. Y a pas mieux comme limiers. Les Indiens, c’est des aveugles comparé à eux." (292)



Comme dans les romans de Tony Hillerman, le paysage naturel a une importance égale au charme de l’enquêteur. De la poussière, de l’horizon à perte de vue, des zones à faible densité humaine, des indications botaniques et zoologiques précises parlent à mon cœur de naturaliste en vadrouille littéraire.



Si l’intrigue de ce premier épisode est un peu flageolante, si nous en savons trop par rapport à Bony pour que le suspens nous tienne, si la fin tire en longueur, il nous met cependant dans l’ambiance et pose le personnage.


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L'Homme des deux tribus

Cherchez l’erreur :ce tome est la vingt-et-unième enquête de l’inspecteur Napoléon Bonaparte dit Bony, et c’est le premier qui a été traduit en français aux éditions 10/18. Il est alors peu étonnant que Bony soit précédé par sa réputation dans cette enquête ! J’ajoute que le vrai premier tome The Lure of the Bush n’a jamais été traduit en français.

Au sud de l’Australie, Myra Thomas a disparu. Elle venait d’être acquittée du meurtre de son conjoint. Elle a pris un train et n’est jamais arrivée à destination. Disparition volontaire ? Enlèvement ? Serait-elle liée à une affaire d’espionnage ? Tous les enquêteurs ont pour l’instant échoué à retrouver sa piste. Pour enquêter, Bony se fera passer (la police locale est au courant) pour le neveu d’un prospecteur récemment décédé : il est métisse, cela jouera pour sa couverture. Ce sera l’occasion pour lui, et pour nous, de parcourir le bush, de découvrir ses étendues solitaires, sa dangerosité aussi.

L’enquête bascule dans une direction à laquelle l’on ne pouvait pas s’attendre, et la deuxième partie du récit posera des questions qui sont toujours d’actualité. Comment réinsérer les criminels dans la société, après qu’ils ont purgé leur peine ? Comment concilier la justice et la politique ? Et, avant toute chose, comment juger équitablement ? A la lecture de certains crimes, je me dis, au grand dam de la famille de la victime, que des circonstances atténuantes auraient pu être retenues – et c’est sans doute ce qui explique la clémence de la peine.

Finalement, ce sont deux nouvelles enquêtes qui s’offrent à Bony, dans un huis-clos étonnant, enquêtes qui sont passés sous les radars de la police. Inquiétant ? Un peu. C’est cependant la preuve que l’on pouvait, à l’époque, disparaître, sans que beaucoup s’en soucient. Bony, et tout ceux qui l’entourent, devront faire peur de courage – physique – et de fermeté morale. Pas toujours évident.

L’homme des deux tribus – un roman policier qui sort de l’ordinaire.
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La Maison maléfique

Je décide d'abandonner la lecture en cours. Il ne se passe rien, les descriptions n'apportent rien. L'idée du manoir reculé et inaccessible était bonne, le frère autiste aussi, mais ça ne me suffit pas pour vouloir savoir la fin.
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Crime au sommet

Une aventure australienne avec l'inspecteur Bonaparte où ses origines aborigènes vont l'aider à se fondre dans la nature.

Magnifique paysage, les monts Grampians sont le théâtre d'une enquête entourée de mystères.

Je ne suis pas mécontente d'avoir fait la découverte de cet auteur (qui mérite d'être connu) et de son héros récurrent : une bonne lecture.
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La mort d'un lac

Bon, je n'ai pas vraiment apprécié cette enquête de l'inspecteur Bonaparte. J'avoue que j'ai même failli abandonner. Je n'ai pas réussi à suivre l'évolution de l'enquête, je confondais les personnages (à part les femmes)...

Tant bien que mal, j'ai suivi l'histoire et la fin m'a bien éclairée sur des actions des personnages qui ne m'apparaissaient pas comme déterminantes et les déductions silencieuses de Bony. D'ailleurs, on n'apprend pas grand-chose sur lui, il est simplement observateur, ça m'a un peu dérangé, ça rendait l'histoire moins vivante. Le point positif du roman c'est que j'ai bien aimé l'ambiance australienne avec ce phénomène de lac et les conséquences d'une grosse canicule.

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La loi de la tribu

Un roman policier dans le bush australien, un héros aborigène, Bony (Napoléon Bonaparte) et un nouveau souffle, ethnologique, qui renouvelle le genre (même si les polars de Upfield ne sont pas récents).
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Les Vieux Garçons de Broken Hill

Dans la petite ville minière de Broken Hill en Nouvelle Galles du Sud , Australie, un paisible commerçant est empoisonné à l’arsenic. Ce premier meurtre est suivi d’un deuxième et l’enquête de police piétine devant l’absence d’indices sinon que ces hommes d’âge mûr sont tous deux célibataires et , si l’on en croit les tâches sur leurs vêtements, assez peu soigneux ! C’est un peu mince…



Alors que la police locale échoue à résoudre l’affaire et qu’on ne peut exclure un nouveau crime, Brisbane envoie sur place son enquêteur fétiche, Napoléon Bonaparte alias Boni, qui avec flegme, diplomatie , intuition (et l’aide peu orthodoxe d’un cambrioleur indic !) va mener tranquillement son enquête .



J’avais lu qu’Upfield était l’un des pères des polars ethnologiques et que son enquêteur, le fameux Bony, d’origine aborigène , permettait de découvrir le territoire australien. Un peu déçue donc de ne pas voir vraiment ce qu’apportait l’origine du détective ni de rentrer plus avant dans sa culture. Malgré tout , le personnage est sympathique, l’intrigue policière bien menée et la fin assez réussie.

Je retenterai un autre épisode pour mieux cerner le Sherlock Holmes australien !



Challenge solidaire 2023
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Un écrivain mord la poussière

C’est la première fois que je suis déçue par une enquête de l’inspecteur Bony. Je n’ai pas vraiment aimé la façon dont le personnage est construit, cette fois-ci. En effet, il paraît très sûr de lui (ce qui est plutôt bien), à la limite de la prétention, préférant aller enquêter incognito pendant ses vacances plutôt que de partir en vacances avec sa femme. Autre temps, autres mœurs ? Peut-être, peut-être pas, combien d’enquêteurs dans les polars se préoccupent de leur conjointe ? Puis, l’enquête m’a semblé être un prétexte pour décrire le milieu littéraire australien, presque pour régler ses comptes avec lui, entre romans qui plaisent au plus grand nombre et véritable littérature – celle que personne ne lit mais que tout le monde encense !

Bony, qui se fait passer pour l’occasion pour un journaliste et romancier sud-africain, rencontre donc différents écrivains, journalistes, afin d’élucider la mort de Mervyn Blake, un vrai écrivain, vous vous en serez doutés, qui règne d’une main de maître sur la littérature australienne, et surtout, sur ce que l’on veut bien dire d’elle. Le défunt méprisait bien sûr tous ceux qui avaient la faveur du public, notamment le mystérieux I.R. Watts, qui rencontre un succès international, au contraire de Blake, dont les œuvres ne sont diffusées ni en Angleterre, ni aux USA. Blake avait pourtant autour de lui une belle coterie d’auteurs et de critiques littéraires, prêts à tout sacrifier pour la cause de la littéraire – la vraie, dois-je le répéter.

Oui, l’enquête avance, forcément, entre l’agent Simes qui est d’une aide précieuse à Bony, et son supérieur qui intervient peu, puisque pour lui, mener une enquête était inutile, tant pis pour les preuves et les témoignages puisqu’il était sûr d’avoir raison. Je n’ai d’ailleurs franchement pas apprécié le moment de leur confrontation, trouvant que Bony se montrait un peu trop suffisant, pour ne pas dire humiliant à son égard, et il n’est jamais bon d’humilier sciemment son ennemi, cela ne fait honneur à personne. Non, s’il est un personnage qui sort vraiment du lot dans ce livre, c’est Mlle Pinkney. Certains l’apprécient peu parce qu’elle est étrange, sort du lot, un peu bizarre, et parle net. Il faut dire que son fiancé est mort tragiquement, lui qui était un des meilleurs bucherons d’Australie – ce n’est pas elle qui le dit, Mlle Pinkney est brut de décoffrage, pas orgueilleuse – et que son frère avait un sacré caractère, et des manières toute aussi directes. Par conséquent, Mlle Pinkney est d’une rare débrouillardise, et parfois, n’envoie pas dire ce qu’elle a à dire, surtout si quelqu’un lance des cailloux à son chat, Mr Pickwick.

Alors, je ne vous donnerai pas le nom du coupable, je vous dirai simplement qu’il existait d’autres moyens que tuer M. Blake pour résoudre les problèmes que celui-ci posait. Le tout est de savoir de quelle manière l’on souhaite vraiment mener sa vie. Je concluerai en disant simplement qu’un bonheur qui dépend de la mort de quelqu’un n’en est pas vraiment un – il faut de temps en temps rappeler des évidences.
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L'Homme des deux tribus

Une fois de plus, Arthur Upfield nous entraine dans les pas de l’inspecteur Bonaparte. Celui dont il dit d’ailleurs dans ce livre : « quand il est sur les traces d’un type, il fait comme le tigre de Tasmanie, il ne le lâche plus ».

Bony a été appelé pour retrouver une jeune femme qui s’est volatilisée d’un train. C’est une ancienne criminelle, qui a purgé sa peine. Personne ne comprend où elle peut être, et seul notre inspecteur pourrait certainement la retrouver. Sa quête va le mener à travers le désert d’Australie, dans les familles de fermiers, sur les traces d’un chercheur d’or solitaire, et surtout dans une aventure dont lui seul va savoir se sortir. Sa double culture, et avant tout sa part aborigène, fait de lui un héros hors pair, le seul capable de décrypter les mystères et les pièges des paysages du bush.

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La mort d'un lac

J'ai apprécié ce roman se déroulant en Australie, l'enquête est menée par un flic métis aborigène. le grand intérêt de ce roman est, à mes yeux, la découverte des lacs "temporaires", régulièrement suite aux pluies abondantes se crée un lac où la vie se développe rapidement et au bout de plusieurs années de sècheresse, le lac s'évapore......... attendant les pluies abondantes suivantes.
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La mort d'un lac

J'avais lu quelque part qu'Arthur Upfield était le père du roman policier ethnologique et géographie. Ethnologique, ce n'est pas flagrant dans "la mort d'un lac". Mais géographique assurément.



Je ne suis pas une grande fan des romans "d'ambiance " mais là, c'était extraordinaire. On y était dans ce trou perdu d'Australie, à avoir chaud, à avoir soif, à attendre que ce fichu lac meurt pour que le cadavre réapparaisse. On sent, on perçoit l'Australie mieux qu'avec des images. On la palpe, on la respire ...



L'intrigue en elle-même est assez moyenne (on devine beaucoup de choses très vite) mais le roman vaut largement pour l'ambiance, le suspens. Pour une fois que je lis un auteur qui sait créer du suspens grâce à son écriture, une vraie tension dramatique et sans artifice, on en redemande !
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Mort d'un Trimardeur

À peine arrivé à Merino, commune perdue au fin fond de l’Australie, Napoléon Bonaparte (Bony pour les intimes) se fait arrêter par le policier du coin. Arrivé au poste de police, il clarifie la situation : il est là pour enquêter sur la mort d’un homme quelques semaines plus tôt. Meurtre non résolu par un autre policier fédéral. L’administration envoie donc Bony, enquêteur métis dont les talents d’enquêteur hors pair sont connus.

Profitant du quiproquo, il se fait condamner à quelques jours de travaux forcés pendant lesquels il repeint la façade du poste de police (d’une horrible couleur) et s’infiltre au sein de la population locale pour glaner des renseignements. Auxquels s’ajoutent ceux, précieux, fournis par la fille du policier, Rose Marie, une petite gamine éveillée et inventive. Mais au meurtre, s’ajoute une mort suspecte puis une troisième victime. Bony doit donc trouver le coupable au plus vite avant que la liste s’allonge, situation que l’inspecteur n’aime pas. Ses origines aborigènes lui permettent de lire le désert et l’espace autour de lui avec un autre regard, tout en comprenant le monde des blancs.

Un roman policier classique qui a un peu vieilli (un petit côté rétro sympa parfois), ne manque pas d’humour et nous fait découvrir une particularité du paysage australien : la muraille de Chine, une bande de sable haute de plusieurs mètres en plein bush. Par contre, le gros hic vient du mobile final, si peu crédible. Dommage…
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Les Vieux Garçons de Broken Hill

C’est le quatorzième opus de l’auteur concernant son personnage d’enquêteur du bush australien Bony.



L’inspecteur est envoyé en renfort en Galles du sud pour venir en appui à la police locale d’une ville minière : Broken Hill

Loin de son bush et de ses habitudes, Arthur Upfield offre à son personnage une enquête à la Hercule Poirot.



Un bouquin qui se lit bien facilement, mais qui me laisse un tantinet déçu, sans trop savoir pourquoi (les fêtes peut-être).



Cruseilles, le 24 décembre 2023
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