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Critiques de Catherine Cuenca (425)
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Nos corps jugés

Myriam est une jeune fille de 17 ans dans la France de la fin des années 1970. Élève de terminale, elle a bien sûr le bac en tête mais il y a également les amis, les fêtes chez les uns les autres et l'espoir d'un jour connaître l'amour.

Lors d'une soirée, elle fait la connaissance d'un jeune homme un peu plus âgé qu'elle. L'un et l'autre ont envie de se revoir et se rendent au cinéma ensemble. Après la séance, il lui propose de prendre un verre chez lui. Myriam accepte mais, une fois dans son studio, elle comprend que le jeune homme aimerait plus. Elle refuse, lui dit clairement qu'elle ne se sent pas prête à coucher. Il insiste, lui dit que c'est trop facile de refuser maintenant. Et il la viole.



Rentrée chez elle, Myriam se sent mal, triste, douloureuse. Elle a honte et s'enferme dans le silence. Ayant peur d'être enceinte, elle trouve le courage d'en parler à sa mère quelques semaines plus tard. Celle-ci le prend très mal, rejete la faute sur Myriam, lui disant qu'elle n'avait que cela à gagner à fréquenter des garçons.



Si elle ne peut pas trouver de soutien auprès de ses parents, Myriam en cherchera ailleurs. Hélas, sa meilleure amie la laisse elle aussi tomber lorsqu'elle lui demande de l'aide. C'est le coup de massue ...

Et puis des tracts déposés par des militantes féministes feront prendre conscience à Myriam qu'elle n'est pas seule. Pas la seule victime de viol mais également pas la seule à être en colère.

C'est également via la mobilisation des militantes que l'attention de Myriam se portera sur le procès d'Aix où deux victimes de vi0l sont défendues par l'avocate Gisèle Halimi. Un procès qui allumera l'espoir dans le cœur de Myriam, qui lui donnera la force de parler et de trouver, enfin, des alliées.



Catherine Cuenca arrive toujours à faire passer le message tout en offrant des romans très agréables à lire. J'avais déjà beaucoup aimé "Celle qui voulait conduire le tram" dans lequel elle racontait la politisation d'une jeune femme qui rencontrait la cause féministe à travers sa vie personnelle.
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La jeune fille et le chat

Ce roman est dans la collection histoire de @scrineo . Le sujet abordé ici est la peste ! Un sujet d’histoire parfois compliqué à comprendre par des ouvrages de grands auteurs.



Dans ce roman, on va suivre une jeune fille de 13 ans là où la peste fait rage. On en apprend beaucoup sur cette maladie je trouve mais de manière simple. D’ailleurs, c’est super intéressant de pouvoir le percevoir plus simplement. Ayant lu la peste de Camus, c’est effectivement plus simple.



Le personnage principal est très attachant. Cette jeune fille donne envie de partir à l’aventure avec elle ! Et puis vous connaissez mon amour pour les chats. Elle est accompagnée de son chat Miron qui est assez capricieux et maladroit !



En résumé, je conseille fortement ce petit roman. Une manière de découvrir l’Histoire plus simplement à travers une histoire. Une lecture simple et super intéressante de mon point de vue.
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La jeune fille et le chat

Un roman avec un chat ? Bien sûr, je n'ai pas résisté.



Et j'ai bien fait car j'ai adoré l'histoire de cette jeune fille qui risque sa propre vie pour sauver son chat ( car on les dit porteurs de la peste).



Et ce qui m'a le plus touchée, c'est ce chat qui est toujours là pour la protéger. Dès qu'un rat ou autre met en danger Berthille, il arrive.



Enfin, j'ai beaucoup apprécié de trouver l'Histoire avec un grand H dans ce récit plein de péripéties et d'amitié.
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Nos corps jugés

Que dire, une fois de plus j'ai été emporté par l'écriture forte de Catherine Cuenca déjà rencontrée dans Celle qui voulait conduire le tram et Sœurs de guerre, publiés dans cette merveilleuse maison d'éditions qu'est Talents Hauts.

Ce nouveau titre dans la collection Les Héroïques, nous présente Myriam, jeune lycéenne de 17 ans dans les années 70. Elevée dans un carcan familial, elle ne sait à qui s'adresser lorsqu'un jour quelque chose de très grave lui arrive.

Nous allons vivre avec elle tous ses traumatismes, sa quête pour avouer l'inavouable et sa renaissance;

Nos corps jugés c'est un plaidoyer féministe, un coup de poing pour faire réagir hommes et femmes sur le consentement. C'est aussi en parallèle l'histoire du combat de Gisèle Halimi.

Bref, c'est un livre indispensable, fort, aux personnages très attachants et dont on ne ressort pas indemne.

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Soeurs de guerre

Dans ce récit, on découvre l'histoire de Ziba et Anya, deux jeunes femmes engagées dans l'Armée russe comme tireuses d'élite pendant dans 2e guerre mondiale.



Un récit de guerre qui relate la réalité des tranchées vue par les femmes: elles sont victimes de la violence des ennemis, mais aussi des soldats de leur propre camp qui les voient soit comme des soignantes, soit comme des objets sexuels.



Un récit qui fait un écho particulier à l'actualité. A lire pour le devoir de mémoire!
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La jeune fille et le chat

J'ai passé un agréable petit moment avec Bertille et Miron. C'est une histoire très touchante, mais c'est aussi un roman historique court mais passionnant.



On suit donc Bertille dans la ferme de son oncle, mais l'on apprend que la peste est présente sur tout le territoire, que les chats sont maléfique et qu'ils doivent finir au bûcher.



Ce roman montre l'humanité dans toute sa splendeur (lol). Vouloir à tout prix trouver un coupable pour ce fléau, et s'en prendre à quiconque sera suspect. C'est ce qui arrivera à Bertille, protectrice des chats, et surtout de Miron. Elle sera prise pour une sorcière et poursuivie pour être brûlée.



Mais il montre aussi le côté désintéressé de l'homme au travers du Frère Philippe qet sa communauté qui aideront Bertille, Quentin et Miron a s'en sortir.



C'est une belle histoire, avec une belle fin. Ça se lit très vite, et c'est très prenant. Les personnages sont vraiment très mignons.



Je pense lire les autres romans de cette collection !
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Jeanne d'Arc, une jeune fille libre au Moye..

Cheffe de guerre pour répondre à Dieu.



Qui était Jeanne d'Arc ? L'autrice nous conte son destin en mettant en lumière les principaux événements connus de son existence.



De son départ de sa famille à son exécution, nous suivons son combat contre les bourguignons alliés des Anglais, au nom de Dieu.



Il s'agit aussi d'une lutte contre son propre camp, celui du roi Charles, peut enclin, tout comme la société à laisser une place à une femme. Et encore moins à une situation de décision au sein de l'armée.



Dès lors, sa fin est inexorable. Capturée, interrogée, jugée, elle finira seule et brûlée.



À aucun moment le roi ne semble prêt à racheter sa vie. Morte, elle fera cependant l'objet d'une réhabilitation afin de préserver sa propre image.



Un ouvrage qui retrace un destin très particulier de femme au Moyen Âge.
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Petite fleur d'Hiroshima

A travers la fiction « La petite fleur d’Hiroshima », votre enfant va découvrir les 10 jours qui ont précédé le bombardement de la ville d’Hiroshima au Japon en août 1945.



Au matin du 6 août 1945, un bombardier américain survole le Japon avec dans sa soute l’arme la plus meurtrière jamais fabriquée. 8h15, la bombe A est larguée. En une fraction de seconde, Hiroshima est pulvérisée. Mais comment était la vie sur place et aux Etats-Unis avant le chaos ? C’est ce que propose de vous raconter Catherine Cuenca, l’autrice de ce roman bouleversant.
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Sauver Mina

Un roman étonnant. C'est la première fois que je vois ce thème abordé dans la littérature pour ados. Et ce n'est pas parce que c'est un roman pour ados que les choses sont adoucies ou rendues un peu plus softs.



C'est loin, très loin d'être le cas. Alors oui, c'est un roman poignant sur un sujet grave. Et même s'il indigne, et décrit des choses horribles qui n'auraient jamais dû avoir lieu...eh bien je dois dire que c'est assez plombant. Il faut avoir le bon état d'esprit pour lire ce récit.



Le traitement des femmes par des djihadistes est révoltant : vendues comme esclaves, victimes de viols constants et utilisées comme des objets...c'est vraiment monstrueux, et parfois dur à lire.



Le récit est bien construit, alternant deux points de vue, celui de deux sœurs. L'une victime, des djihadiste, et l'autre, combattante qui mène le front pour sauver sa sœur. La violence et la guerre sont au rendez-vous. Ces deux points de vue se complètent bien et apportent une vision plus globale sur ce qui a pu se produire en Irak.
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Soeurs de guerre

Difficile d'être réaliste et juste avec un roman "pour ados" avec la guerre comme sujet et comme décor. Ici le pari est tenu, les jeunes lecteurs ne sont pas épargnés. Aucune complaisance non plus dans la description de la violence. On s'interroge utilement sur les soifs de vengeance et de justice qui se perdent dans le chaos moral et physique de la seconde guerre.



Un petit regret peut-être de ne pas en voir davantage sur le côté tzigane de la jeune héroïne.
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Sauver Mina

Je dois vous le dire de suite. Si j’ai acheté ce roman, c’est uniquement à cause de son titre et du prénom dont il a référence : Mina. En effet, c’est le prénom de mon chat et aussi de la biche dans Bambi 2 (oui, précis), et du coup, j’ai pris le livre sans même lire son résumé.



En le recevant, j’ai tout de même jeté un œil à son synopsis et j’avoue que j’étais pas mal intriguée car je ne m’y connais rien du tout sur Daesh et son régime, et encore moins les conflits qui font rage au Moyen-Orient. En commençant le récit, j’avoue avoir été perdue et ai été tentée de l’abandonner car j’étais perdue dans les noms des personnages et des contrées dont on faisait référence. Mes connaissances du Moyen-Orient et d’une partie de ses conflits remontent à mon année de Terminale (2016-2017) et j’avoue que j’ai pas mal oublié…



Toujours est-il que j’ai poursuivi ma lecture et je me suis retrouvée happée par ce que je lisais. J’ai été profondément choquée par ce qu’il se passait là-bas, surtout concernant les femmes, on est pas mal sur un mix d’un univers nazi sur un fond d’esclavagisme sexuel à la Dollars de Pepper Winters dans cette histoire. J’ai été saisie d’émotion quant au lien qui unit nos deux sœurs Mina et Amal.



J’avoue avoir été beaucoup plus remuée par les passages sous le point de vue de Mina, qui est beaucoup plus dans le désespoir qu’autre chose, en effet, elle est vendue en tant qu’esclave sexuelle et n’est à aucun niveau épargnée. Alors, bien sûr, et heureusement, les viols et les violences ne sont pas expliqués en détail mais on sait ce qu’il se passe dans les foyers où elle est transférée. J’ai trouvé que son histoire était plus dans l’urgence que celle d’Amal, et c’est ce qui m’a fait m’investir dans ma lecture de plus en plus au fil des pages.



Le point de vue d’Amal était bien sûr tout aussi intéressant, nous sommes davantage sur la guerre de son côté, on a plus un point de vue extérieur qu’interne (à l’image de ce que vit Mina) et j’ai trouvé cela très pédagogique. On en apprend plus sur les différentes organisations féminines et les personnages emblématiques de la vraie vie qui se sont battus à tous les niveaux pour la liberté de leur pays et des femmes en général.



J’ai trouvé la fin remplie d’émotion et j’ai été ravie de son dénouement. Je vous recommande vraiment cet ouvrage ne serait-ce que par son lot d’informations contenu dedans, j’ai beaucoup appris sur la situation en Irak et en Syrie, et cela m’a donné envie de découvrir davantage d’ouvrages traitant du même sujet.
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Sauver Mina

Sauver Mina c’est une lecture coup de poing, une lecture coup de cœur aussi.



L’auteure aborde un sujet capital et pourtant très peu abordé en littérature jeunesse : l’horreur infligée par Daesh dans les pays où il sévit.



L’histoire prend place en Irak où Mina, et sa demi-sœur Amal, font partie d’une minorité, les Yésidies, et vivent dans la région de Sinjar. Leur communauté va malheureusement être prise pour cible et attaquée par l’Etat Islamique. Si Amal parvient à s’enfuir avec son père et ses frères, sa sœur et sa mère sont capturées. Sa mère est assassinée alors que sa sœur est contrainte à devenir une esclave sexuelle. Révoltée et voulant libérer sa sœur de cette abomination, elle va rejoindre une unité de défense et prendre les armes.



Le destin de ces deux sœurs, dont on découvre le point de vue successivement au cours du récit, nous plonge dans l’effroi. Ce qu’elles doivent vivre et affronter est d’une barbarie sans nom. Adolescentes vivant sans heurt, elles se retrouvent confrontées au pire. Certains passages, bien que suggérés, sont insoutenables. Ils le sont encore plus quand on sait qu’ils constituent la réalité de beaucoup trop de personnes.



Nos héroïnes sont d’un courage et d’une abnégation hors norme. Elles ne veulent pas d’une vie qu’elles n’ont pas choisie, d’un destin contraint, elles se battent pour retrouver la liberté qui leur a été volée. Je n’ai pas les mots suffisants pour évoquer ce que cette lecture m’a fait ressentir.



Je crois qu’elle fait partie des lectures essentielles. Il faut lire ce roman pour comprendre, pour ne pas oublier ce qu’il se passe, pas si loin de chez nous, pour porter un regard plein de compassion et d’amour à ces personnes, qui vivent ce cauchemar quotidien.



C’était un sans-faute et je vous le recommande vraiment.
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Soeurs de guerre

Enfin un livre sur la seconde guerre mondiale que l'on n'a jamais lu. Découvrir cette guerre à travers des combattantes soviétiques est très original. L'auteure ne nous ménage pas, tout y est : le combat, le féminisme, l'extermination des tziganes, les horreurs de la guerre qui se trouvent dans chaque clan, la façon dont les femmes doivent toujours justifier leurs actions, leur position alors qu'elles combattent aussi bravement voir plus que les hommes. Un livre qui peut intéresser les filles aussi bien que les garçons. Les personnages sont très attachants, rien n'est modéré dans leur relation. Tout y est;

Un livre qui reste dense, parfois difficile à suivre avec les aller-retours.

Peut être un bémol avec l'annonce que Fiodor n'est pas mort, certes ça donne de l'espoir au livre mais on ne croit pas trop à ce survivant.

Un lexique sur les mots en russe aurait été souhaitable.
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Soeurs de guerre

Très bon roman!

Enfin des nouvelles thématiques en littérature jeunesse/jeunes adultes!

Et ce livre en fait parti. Oui il est question de seconde guerre mondiale, mais un angle novateur: les femmes qui combattaient, notamment en URSS.

C'est réel mais peu exploité, probablement car peu documenté.

Et c'est en suivant Ziba et Anya, deux filles que tout oppose, mais qui ont une furieuse envie de défendre leur pays, que l'on va découvrir cette réalité.

Ces femmes bien que de prompt renfort et de bonne volonté, vont quand même subir regards, jugements et parfois pire, de leurs homologues masculins, mais également de la population russe...

Pourtant elle ne vont pas se démotiver, bien au contraire et vont mettre leurs différences de coté et développer leurs compétence, endurance et intelligence dans cette guerre terrible.
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Soeurs de guerre

Encore un roman de Cuenca réussi !

Le thème du roman est original et intéressant : les femmes pendant la guerre est un sujet méconnu et permet au lecteur de découvrir des faits historiques qui sont parfois peu mis en avant.

Le roman permet au lecteur de découvrir le monde de la guerre, des tranchés mais aussi des difficultés inhérentes au fait d'être femme.

Les figures d'hommes et de femmes sont multiples permettant au lecteur de se familiariser avec différents tempéraments et différentes valeurs.

Les personnages font preuve d'abnégation et de courage, cela peut fasciner le lecteur.

Les péripéties sont distillées avec équilibre et le lecteur est tenu en haleine.

Je recommande !
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L'hôpital des sorciers

Catherine Cuenca est une autrice que j’avais découverte avec son excellent roman L'Assassin du Marais, un roman d’enquête historique et féministe. La perspective de découvrir son nouveau roman L’Hôpital des sorciers était donc une évidence !



Gabin est un jeune nobliau qui voit ses plans d’avenir complètement bouleversé quand, pour le sauver de la mort, on est obligé de l’amputer d’un bras. Si le jeune homme parvient à survivre, son handicap va impacter tout ce qu'il espérait : annulé le mariage avec une jeune fille de bonne famille, terminée la carrière de secrétaire particulier de son parrain. Même son frère lui demande de ne pas revenir dans le château familial afin de ne pas être une charge pour sa famille… Heureusement, sa bonne éducation et sa situation attire la sympathie du Grand Maitre de La Maison de l'Aumône, l’hôpital religieux où il a reçu ses soins, qui lui propose d’entrer à son service. Mais une sombre affaire qui semble désigner le maitre des lieux comme usant de sorcellerie ne tarde pas à éclater, allant d'actes anti ecclésiastiques jusqu'à la profanation de tombes… S'il veut sauver sa place, Gabin doit absolument découvrir ce que cache cette histoire.



Petite précision avant de débuter véritablement cette chronique est que, bien que l'on retrouve le terme de "sorcier" dans le titre, il ne s'agit nullement d'un roman fantastique mais bien d'une fiction historique comme l'avait été L'Assassin du Marais. Donc ne vous lancez pas dans cette histoire avec cette attente car vous seriez déçu…



Comme la quatrième de couverture le laisse présager, L'Hôpital des sorciers va nous emmener au cœur d'une enquête au sein d'un établissement religieux au moyen âge. J'avoue que ce pitch n'a pas été sans me rappeler le film (je n'ai pas lu le livre…) Le nom de la rose qui date un peu (beaucoup 😅) mais dont je garde un souvenir très fort en raison de son ambiance oppressante.



Catherine Cuenca nous raconte son histoire au travers de nombreux personnages, de la jeune femme noble, à la servante en passant par notre personnage central, Gabin, et il faut donc un peu de temps pour réussir à rassembler tous ces éléments et rentrer véritablement dans le roman.

Gabin est un jeune homme discret et sans prétention mais qui fait preuve d'un grand sens de l'observation et d'un esprit de déduction affuté. Il est vraiment plaisant d'enquêter à ses côtés même si l'autrice laisse peu d'éléments pour nous faire anticiper certaines révélations : il faudra être patient et attendre que les personnages fassent leurs découvertes, bien que l'on pressente certains points.



L'autrice exploite cette plongée dans le moyen-âge pour évoquer, comme elle l'avait fait dans L'Assassin du Marais, la condition des femmes, bien que le roman soit moins engagé que son prédécesseur. Elle aborde également la question des croyances, les complots qui animaient la vie religieuse et politique de l'époque et enfin le handicap.



Si j'ai eu à cœur de découvrir le fin mot de l'histoire, le rythme assez lent du début m'a fait perdre un peu mon enthousiasme de début de lecture. Pour autant, le roman se lit vite grâce au style de l'autrice et le choix d'avoir des chapitres très courts, processus qui dynamise immédiatement le récit.



Malgré un début un peu lent et la présentation rapide de nombreux personnages, L'Hôpital des Sorciers aura été une bonne lecture. Je ne ressors pas aussi enthousiaste de ma lecture que je l'ai été pour L'Assassin du Marais, sans doute en raison d'une certaine distance que j'ai conservé avec les personnages et un contexte historique qui m'a moins intéressée.
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L'hôpital des sorciers

J’ai vraiment bien aimé ce roman, que j’ai personnellement trouvé très addictif, mystérieux à souhait, et qui, même s’il m’a manqué un petit quelque chose, a été plus qu’agréable à mes yeux.



L’histoire est en effet très intéressante, pleine de mystères, de révélations fracassantes, et si elle flirte assez souvent avec le fantastique, tout reste toujours très maîtrisé et presque imperceptible par moment. C’est donc un roman idéal pour la période d’Halloween qui arrive à grands pas, mais attention tout de même… car flirter avec le fantastique et la sorcellerie ne veut pas dire que l’histoire reste tout en légèreté, et parfois, mieux vaut avoir l’estomac bien accroché. Certaines scènes, dont une en particulier est assez glauque et même si pour ma part je ne m’en plains pas, mieux vaut quand même être prévenu.
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Celle qui voulait conduire le tram

Ce livre n’est pas qu’un livre fait de simples phrases narrant l’histoire d’une jeune wattwoman, c’est un combat transmis par papier. Pendant un siècle entier (1848-1944), seuls les hommes votaient. En 1965, les femmes peuvent enfin travailler, gérer leurs biens et ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leur mari. En 1984, deux époux auront les mêmes droits au sein d’un foyer. En 2000, égal accès des femmes et des hommes aux fonctions électives et mandats électoraux, etc… Les femmes ont continué à se battre pour leurs droits et continuent activement.



Je pense que ce livre devrait aussi faire réagir sur la violence conjugale, un sujet dont on ne parle pas assez et qui est souvent négligé. Agnès, comme beaucoup de femmes, est morte sous les coups de son mari, et le meurtre n’a été élucidé que vingt ans plus tard. Le plus scandaleux c’est de voir que la police a classé le meurtre sans se soucier de la situation d’Agnès.



J’ai aimé ce livre car il défend des principes qui ne sont pas assez défendu, et qu’il expose la vraie face de l’inégalité. Le fait qu’il soit situé pendant la première guerre mondiale et qu’il montre la négligence de la société envers le travail des femmes le rend plus poignant et plus marquant. La fin est brutale mais réaliste, ce qui fait de ce livre un combat et une vérité.

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Le mystère de la tête d'or, tome 1 : Le trésor de..

C'est un roman que j'ai lu il y a maintenant plusieurs années et dont je n'ai qu'un vague souvenir de l'histoire. Cependant, je me rappelle très fortement l'avoir adoré. J'avais lu les 3 tomes en deux ou trois semaines, et la fin m'avait pour tout dire subjuguée ! J'ai été tentée de le relire il y a quelques temps, mais j'ai peur que la magie de sa première lecture ne disparaisse si le livre m'apparait trop enfantin maintenant… Dans tous les cas, c'est un livre qui transmet bien les notions d'amitié, et juste pour ça, je le recommanderais fortement !
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Celle qui voulait conduire le tram

Roman lu dans le cadre du prix des Incorruptibles 2018-2019.



Ce roman historique se déroule à Lyon pendant la première guerre mondiale. On y découvre la vie des femmes pendant la Grande guerre, lorsqu'elles étaient obligées de remplacer les hommes dans leur métier pendant que ceux-ci étaient partis combattre au front. Honnêtement, cette collection Les Héroïques est très intéressante puisqu'elle nous présente les destins de personnages qui ont combattu pour une cause. Ces livres sont donc souvent bien documentés et ils nous apportent un éclairage historique intéressant. Je vais être honnête, cette littérature n'est pas ma préférée. De temps en temps il m'arrive d'avoir des coups de cœur pour des ouvrages historiques parce que j'ai vibré pour un personnage dont le destin était bien romancé. Mais c'est plutôt rare. Ce que j'aime dans la littérature c'est le voyage, me faire emporter par une histoire, rêver. Ici, l'ouvrage est d'une telle noirceur et d'une telle âpreté qu'il est bien difficile de se faire emporter dans l'histoire. Malgré tout, c'est vrai que j'ai pris plaisir à suivre le quotidien terrifiant de cette femme dont le mari lui reproche sans cesse son émancipation au point d'aller jusqu'à l'irréparable. Evidemment ce récit est très intéressant en cela, on découvre les premiers combats féministes, la volonté des femmes de ne pas être écartées de certains métiers, de s'habiller avec des pantalons si elles le souhaitent. Tout cela est intéressant et bien raconté. Mais la noirceur du roman nous laisse quand même un goût amer dans la bouche quand on pose le livre. La violence faite aux femmes, l'alcoolisme du mari, sa misogynie, nous font plonger au cœur de l'enfer et honnêtement je ne me suis pas senti très à l'aise à la fin du livre, dont la fin est vraiment violente.

Malgré tout, après le vote des élèves, j'ai été surpris de voir que ce roman avait été choisi par plusieurs élèves. Peut-être parce qu'il avait vraiment plu, ou peut-être parce qu'il était moins "gros" que les autres romans du prix ? Il est toujours difficile de sonder les ados.

Pour ma part j'ai trouvé que le livre était bien écrit et efficace dans son récit mais bien trop dérangeant et sombre pour rivaliser avec les autres livres du prix comme Need, Les Optimistes meurent en premier ou Inséparables.
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