Jeune fille de la bonne bourgeoisie lyonnaise, Adélie Fleuriot a 17 ans et elle est passionnée par les mathématiques et les sciences, elle se destine même à devenir médecin. Sa mère Léontine voit d’un mauvais œil son ambition mais son père, Hyppolite, cadre dans l’agence du crédit Lyonnais, laisse faire son aînée.
Elle est sur le point de passer son baccalauréat lorsque l’on fait sa connaissance et celle de Bérangère Marty, sa meilleure amie, qui se destine à la même profession et qui comme elle déteste la couture. Les deux amies suivent leurs études dans un lycée de jeune fille qui entend bien faire d’elles de parfaites maitresses de maison.
Lors d’un déjeuner en famille, elle fait la connaissance d’Antonin, qui comme elle est passionné de médecine et sur le point de pour passer son baccalauréat, tout comme les deux jeunes filles.
Fils d’un collègue de son père et d’une artiste peintre qui a du abandonner son art, il tombe immédiatement amoureux d’Adélie qui est sous son charme également. Mais cette histoire naissante ne plait guère à Léonine qui tient plus que tout à la réputation de la famille. Les deux jeunes gens sont donc contraints de se voir en cachette.
Au-delà de cette histoire d’amour, le roman de Catherine Cuenca, dresse le portrait d’une jeune fille passionnée par l’idée de soigner. En 1913, les demoiselles qui passent le baccalauréat ne sont pas légion et celles qui veulent faire médecine, moins nombreuses encore. Ses parents ne prennent pas ses études au sérieux, même s’ils les financent, et pensent que la médecine n’est qu’une lubie qu’elle abandonnera pour se marier, alors que c’est une véritable vocation pour Adélie. Ils attendent d’Adélie comme de sa soeur Mélanie, de faire un beau mariage et de devenir de parfaites maitresses de maison.
On comprend très vite qu’Adélie est tout à fait opposée aux desseins de sa mère : elle ne songe pas au mariage mais entend bien être médecin et surtout exercer la médecine car certaines jeunes femmes fraichement diplômées se consacraient ensuite à leur mari et à leurs enfants et rares étaient celles qui avaient leur propre cabinet.
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