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Critiques de Catherine Cuenca (425)
L'Assassin du marais

Comme je vous le disais plus haut, quand j’ai reçu le programme des parutions Scrineo, j’ai tout de suite été attirée par ce polar historique et féministe. Je n’étais pas très assidue en histoire pendant ma scolarité, et du coup, j’apprends beaucoup des livres. Ici, il s’agit bien d’un roman, mais son contexte historique est tout à fait réaliste, tout comme son contexte féministe. On est en 1849, les ateliers nationaux créés en 1848 ont fermé car trop chers, les femmes n’ont pas plus de droits que les chevaux… J’entends par là qu’elles ont le droit de travailler, de faire les corvées, d’obéir aux ordres de leurs pères et maris, mais pas le droit de choisir leur vie. Et les rares qui osent le faire sont vilipendées, mises au ban de la société. Quelques femmes ont pourtant décidé de faire bouger les lignes, on en rencontre certaines dans le roman, et un dossier de quelques pages nous les présente en fin d’ouvrage, « Portraits de féministes de la révolution de 1848 » rédigé par Romane Fraysse. Quelques articles très abordables, qui nous raconte ces héroïnes qui se sont battues pour que les femmes aient enfin droit de cité… On retrouvera d’ailleurs certaines d’entre elles dans le roman !

J’ai beaucoup apprécié la structure du roman. Les chapitres qui nous déroulent l’intrigue sont parfois entrecoupés de passages aux côtés du tueur, et on croise parfois au détour d’une page une « reproduction » de lettre, d’affiche ou d’article. La présence des intermèdes de l’Assassin du Marais est comme un défi au lecteur. L’autrice nous donne des indices, parfois importants, mais cela ne m’a pas empêché de passer à côté de certains.

Du côté des personnages, j’ai apprécié le fait que, même si on est dans un roman féministe et que les femmes présentes sont fortes et osent leurs opinions, on croise aussi de nombreux hommes, comme l’inspecteur Delage ou le journaliste du Charivari, Gustave Petitjean. En effet, il n’aurait pas été crédible historiquement parlant d’avoir des femmes dans ce genre de rôles, tout spécialement la police.

Comme je le disais plus haut, je me suis laissée promener par le bout du nez par Catherine Cuenca pendant un bon moment. Je suis passée à côté d’indices pour certains extrêmement subtils, dignes de l’esprit d’un Vidocq, auquel d’ailleurs l’autrice fait référence. Mais je n’ai pas détesté me laisser balader, comme c’est parfois le cas dans certains polars. J’ai aimé mener cette enquête avec Léa et Julie, qui se débattent dans une société qui voudrait les voir rester dans leur cuisine, alors qu’elles ne veulent que retrouver l’assassin du Marais, qui tue des femmes qui ont le courage de leurs opinions.

L’autrice dresse un portrait sans concession de cette époque, pas si lointaine, où les femmes ne valaient pas plus que des esclaves, statut qui a vu son abolition à peine un an avant notre histoire. Le personnel de maison est, lui au moins, payé, même si les femmes ne perçoivent pas leur salaire, puisque la gestion de l’argent est le rôle de leur mari ou père. Rares sont celles qui, comme Léa, osent divorcer, car vilipendées et privées de leurs enfants. Elles ne sont pas très nombreuses non plus, celles qui, comme Julie, n’ont jamais été mariées, mais travaillent et vivent seules, hors la tutelle d’un homme.

L’assassin du Marais est non seulement une enquête plaisante et bien menée, mais aussi un plaidoyer pour les femmes. Ce roman nous rappelle qu’il y a moins de deux cents ans, les femmes n’avaient pas un statut d’être humain libre, qui a finalement été obtenu (ou plutôt arraché) au prix d’âpres luttes. Que des femmes courageuses se sont levées et ont osé dire non, malgré les risques et les conséquences. Nous devons notre liberté actuelle à ces femmes et à celles qui leur ont succédé au fil des générations, et nous ne devons pas oublier nos filles et celles des générations à venir quand il s’agit de défendre des droits qui devraient être la norme.

J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre de ma participation au Club des lecteurs Scrineo pour l’année 2019. Merci à eux pour la confiance.
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L'Assassin du marais

Au moment où j'ai lu ce roman, j'avais besoin d'une pause dans l'imaginaire et je me suis dit que lire de l'historique allait me changer les idées et me faire du bien. Et je ne me suis pas trompée ! J'ai vraiment passé un excellent moment !



Nous sommes en 1849. Pour la première fois dans l'Histoire, une femme se présente aux élections législatives de Paris. Mais cette idée déplaît fortement à la gente masculine et tout est bon pour la faire plier. Des femmes sont alors retrouvées mortes, avec toujours le même mode opératoire : la strangulation. Alors, quand Sidonie disparaît, son amie Julie décide de mener sa propre enquête et d'essayer de la retrouver...



Je ne vous cache pas que ce roman m'a un peu fait peur au début, quand j'ai cru avoir deviné le meurtrier de ces dames. En effet, un gros indice est mis sur le devant de la scène et j'étais presque déçue d'avoir deviné si vite l'identité du méchant... Mais c'était sans compter sur l'ingéniosité de l'auteure, qui a su mêler une intrigue haletante à une époque de l'Histoire très intéressante !



Je le suis faite avoir en beauté et j'ai adoré ça ! D'autant plus que j'ai vite accroché aux personnages du roman, à la plume de l'auteure et à l'univers et l'époque traités. Il ne m'en fallait pas plus pour dévorer ce roman et ressentir un manque flagrant arrivée à la fin... Car oui, cette histoire m'a tellement plu, que j'y serai bien restée encore quelques centaines de pages... C'est ça, quand on accroche un peu trop aux personnages...



Mais même si j'ai passé un excellent moment, j'ai été outrée du comportement des hommes. Un comportement machiste, presque méchant à l'égard des femmes qu'ils ne prennent que pour des objets de décoration, ou des objets à sortir et montrer au reste du monde. Et même si ça se passe à une époque lointaine, ce n'est pas si éloigné que ça de la nôtre, d'époque. Les meurs ont évidemment évolué, mais pas complètement... Il reste encore des cas particuliers d'hommes avec de trop forts egos... Et j'ai trouvé sur l'auteure avait parfaitement su dépeindre cette atmosphère à la fois réaliste mais aussi tellement surréaliste, affligeante.



En résumé, un roman que j'ai adoré découvrir. Un pan de notre Histoire intéressant et très bien traité avec de bons personnages auxquels on s'attache rapidement. Et une surtout, une intrigue policière à laquelle on s'accroche et qui joue avec nous. Une belle lecture que je conseille à tous de découvrir.
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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L'Assassin du marais

J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture. J’ai trouvé le récit très fluide, les personnages vraiment sympa, et l’enquête super intéressante. Il n’y a pas vraiment de temps morts donc pas le temps de s’ennuyer.



Le gros point fort c’est évidemment le contexte dans lequel évoluent les personnages. On suit des personnages féminins (pour la plupart) rattachés de près ou de loin à un groupe féministe, le tout dans une société profondément patriarcale, pour ne pas dire misogyne. Cette dimension a, je trouve, été bien traitée et apporte énormément au récit.



Le point faible serait peut-être la fin puisque tout s’enchaîne un peu vite dans les dernières pages. J’ai aussi été un peu gêné par un détail de l’épilogue, où l’autrice nous laisse un peu comprendre que si on a un bon fond, le harcèlement peut être récompensé... Je caricature un peu mais il y a quand même de ça. Malgré tout, j’ai passé un très bon moment avec ce roman.
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Celle qui voulait conduire le tram

A travers la vie d’Agnès, conductrice de tram et suffragette, ce court roman historique évoque le combat des femmes pour la reconnaissance de leur droit durant la période de la première guerre mondiale. Les références historiques sont bien documentées et nous immergent à cette époque, sous un angle peu habituel, celui du combat des femmes à l'arrière. S'il ne faut pas y chercher une histoire aux mille et uns rebondissements, l’intrigue sur la disparition d’Agnès qui débute dés le début du roman capte le lecteur jusqu’à la fin.
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Celle qui voulait conduire le tram

Lyon, 1916. Agnès, ouvrière en usine, gagne difficilement sa vie. Ce jour-là, dans le tramway, elle voit pour la première fois une contrôleuse. Une femme, qui fait un métier jusqu’alors réservé aux hommes ! Le vieux monsieur assis à côté d’Agnès ne semble pas surpris : les hommes, dit-il, sont presque tous partis à la guerre, et il faut bien les remplacer… Le lendemain, Agnès se présente à la compagnie des tramways, dans l’espoir d’y obtenir elle aussi un emploi. Le petit chef qui la reçoit lui explique que la compagnie recrute en effet des femmes, de manière tout à fait provisoire et exceptionnelle, car « les métiers des transports requièrent une résistance et une maîtrise de soi dont les femmes, par nature, sont incapables ». Cela dit, il lui propose un poste de… conductrice !



L’avis de Marie, 13 ans : J’ai adoré ce livre, car on s’accroche dès le début aux personnages que l’on suit jusqu’à la fin. Le livre montre aussi que, lorsqu’on est une femme, on peut se battre pour arriver à faire ce dont on a envie. Là, en l’occurrence : conduire le tram. 



L’avis de Louise, 12 ans : J’ai bien aimé ce livre, car il parle du quotidien pendant la Première Guerre mondiale. Il ne raconte pas l’histoire du front mais celle des femmes à l’arrière qui commencent à jouer d’autres rôles, car les hommes ne sont plus là. Un livre émouvant sur l’autre face de la guerre et les droits des femmes. 



L’avis de la rédaction : La collection “les Héroïques” rend hommage à celles et à ceux qui, anonymes, ont pourtant joué un rôle important, mais souvent oublié, dans l’Histoire. C’est le cas, pendant la guerre de 1914-1918, de ces femmes qui ont exercé des métiers traditionnellement réservés aux hommes, et qui, en bousculant les préjugés, ont fait évoluer les mentalités. 
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Celle qui voulait conduire le tram

En 1945 Luce emménage dans la maison de son oncle et de sa tante, disparue en 1920. Cette dernière, Agnès, a changé de métier pendant la Première Guerre mondiale : pendant que son mari était au front, elle s'est engagée dans la compagnie de tramway à Lyon, et est devenue conductrice de tram. Revenu blessé, et traumatisé du front, son mari ne voit pas d'un bon oeil qu'elle continue. A la fin de la guerre, comme l'avait prévu son amie Renée, les postes sont réaffectés aux hommes. Agnès reprend son travail à l'usine de textile. Mais elle se lance dans le combat pour l'égalité des droits hommes femmes et le droit de vote. En janvier 1920, elle disparaît. Son vélo est retrouvé dans la Seine. La police pense à une mise en scène pour masquer sa disparition volontaire. Plus de vingt après, Luce croit savoir où elle est.



Une jolie histoire qui nous replonge au début du XXe siècle, à ce moment charnière de notre histoire, où, pendant la guerre, les femmes assoient leur rôle de chef de famille. Joli rappel : on pense tellement que c'est évident, qu'on en oublie qu'à cette époque les femmes n'avaient pas le droit de porter le pantalon. D'ailleurs, la loi n'a pas été abrogée. J'avais entendu cette remarque, selon laquelle le plus grand changement n'a pas été économique : effectivement les femmes qui ont occupé la sphère publique le temps de la guerre ont du réintégrer la sphère domestique au retour des hommes. Non le plus grand changement a été dans la sphère privée. Difficile de reprendre sa place, tant pour les femmes que pour les hommes. Qui reviennent traumatisés.

L'histoire suit principalement le parcours d'Agnès, ses doutes, son enthousiasme, son incompréhension face à l'évolution de son mari, ses combats.

Simple et efficace.
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Il faut gagner la bataille de Verdun

En 1916 Benoît, 13 ans, perd sa grand-mère chez qui il vivait, lors de la bataille de Verdun.

Dans le même temps Max, même âge, allemand, s'enfuit pour rejoindre le front et montrer à sa mère que lui aussi, est courageux. Tous les deux vont être pris en charge par des soldats qui vont les protéger en attendant de pouvoir les renvoyer à l'arrière. Nous allons les suivre pendant 10 jours, alors que l'issue de la bataille de Verdun est encore indécise.

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Celle qui voulait conduire le tram

C’est l’histoire d’une femme ordinaire, qui s’est engagée pour le droit de vote des femmes, après avoir dû quitter, sous la pression de son mari et de la société de transports, le poste de wattwoman qu’elle avait occupé pendant la mobilisation des hommes durant la première guerre mondiale.



Catherin Cuenca ne nous raconte pas seulement les faits, mais y ajoute tout le cheminement de la pensée de la jeune suffragette, avec des doutes et des envies se livrant une bataille continuelle. Derrière les mots quelque-peu rebutants “nouvelle historique” se cache en fait une histoire courte, passionnante, facile d’accès, mais surtout bouleversante.



Un vrai cours d’histoire sur la vie des femmes durant la guerre. A lire absolument.



Carla

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Celle qui voulait conduire le tram

En 1916, lorsque la majorité des hommes sont mobilisé sur le front.

Agnès une femme dont le mari est parti faire la guerre se voit de travailler plus pour payer les factures de la maisons.Elle se fait embaucher comme conductrice de tram, un métier normalement réservé aux hommes.

Mais lorsque que la guerre se termine, les hommes reprennent leurs postes et Agnès se doit de partir, ce qui n'est pas du goût de celle-ci.Elle vit cela comme une injustice et décide de s'engager dans des manifestations pour les droits des femmes, ce qui ne plaît pas vraiment a son mari...



Cette histoire ma beaucoup plus, Agnès se bat pour se qui lui semble juste et ce qu'elle aime. Ce livre est tout de même triste car l'attitude de son mari est indécente.



Laure.V



1945, Luce vient d’acheter l’ancienne maison de sa tante Agnès qui a mystérieusement disparu en 1920, et de son oncle Célestin, alcoolique, décédé récemment. Elle nous relate la vie de sa tante avant sa disparition. Comme beaucoup de femmes, elle a occupé un emploi d’homme « conducteur de Tram » pendant la guerre jusqu’à la démobilisation ceux-ci car ensuite elle a dû retourner à son ancien emploi dit de « femme », sous payé et subir l’alcoolisme de son mari rentré de la guerre handicapé et aigri. Elle décide de se rebeller et devient suffragette...



Un très beau livre sur la lutte des femmes pour obtenir les mêmes droits que les hommes. Le sacrifice de certaines comme Agnès pour obtenir le droit de vote 25 ans après son combat. L’horreur de la guerre aussi avec ces hommes brisés qui ont changé. J’ai aimé la lutte de Luce pour ré habiliter sa tante et lui offrir une véritable reconnaissance. Très beau livre...



Sébastien DB







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Celle qui voulait conduire le tram

Pour mettre en lumière la lutte pour le droit de vote des françaises initiée à la fin de la guerre de 1914, Catherine Cuenca invente le personnage d'Agnès Meunier, jeune ouvrière dans le textile à Lyon tout juste mariée avec Célestin qui vient d'être mobilisé. Mal payée, soumise à de rudes conditions de travail, elle rêve de conduire les trams. Ce sera bientôt chose possible puisque les hommes viennent à manquer et que les femmes sont de plus en plus amenées à les suppléer. Mais dans cette société française du début du XXe siècle, il est mal vu d'occuper un poste d'homme, et Agnès est victime de vexations et moqueries quand elle fait son apprentissage de wattwoman. Parce qu'elle est femme, on la croit moins capable, moins endurant, moins digne ce confiance. C'est un dur apprentissage bien rendu par le parcours d'Agnès qui a pour témoins sa soeur et la fille de celle-ci, Luce.

Mais comme le redoutait la jeune femme, la fin de la guerre et le retour des hommes sonne le glas des volontés d'émancipation des femmes. Blessé, Célestin à changé, il désapprouve le métier d'Agnès et il tombe dans la boisson, devenant chaque jour plus violent. Cela coïncide avec la découverte par Agnès de l'association de femmes qui militent pour le droit de vote, cela devient son credo.

Toute cette période d'après-guerre est vraiment bien décrite par l'auteur, la maturation du projet d'Agnès, la lente prise de conscience de ses droits de femme sont clairement exposés dans ce contexte éprouvant pour les femmes à qui les hommes qui ont retrouvé leur place de patriarches demandent de se consacrer à la repopulation de la France et de faire taire toute idée d'émancipation. Un roman historique tout à fait essentiel pour que les jeunes générations prennent conscience de qu'elles doivent à leur aînées dans une lutte qui reste toujours - malheureusement - d'actualité.
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Il faut gagner la bataille de Verdun

La collection Dix jours pour changer le monde nous propose de nous centrer sur un moment historique marquant et de suivre les 10 jours qui l'ont précédés. L'auteur présente ensuite, dans un épilogue bis, une fin alternative : que se serait-il passé si... ?



Ici, c'est la bataille de Verdun qui nous est racontée à travers les récits de deux adolescents pris dans l'horreur de la guerre malgré leur jeune âge, l'un engagé comme brancardier, l'autre comme cuisinier, chacun dans le camp ennemi de l'autre. Leur rencontre au sein des tranchées changera à jamais leur regard sur celui qui est l'ennemi à combattre et ils n'auront de cesse de s'inquiéter pour celui en qui ils se sont reconnus.



En plus d'expliquer aux jeunes lecteurs comment se sont déroulés les 10 derniers jours de la bataille de Verdun et de les sensibiliser aux horreurs des batailles dans les deux camps, ce roman porte donc un beau message d'espoir.



Dans sa fin alternative, l'auteur imaginera que ce soit les Allemands qui aient remporté la bataille et les conséquences qui en auraient découlé, pour la France et l'Allemagne, mais aussi pour nos deux personnages.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Piège à la Bastille

Catherine Cuenca est passionnée d'histoire. Elle a écrit plusieurs romans orienté jeunesse, traitant d'événements historiques comme la première guerre mondiale, mais aussi la seconde, la révolution française...



Gabriel et Virginie sont amoureux. Le jeune homme, apprenti imprimeur s'apprête à la demander en mariage lorsqu'il est arrêté et conduit à la Bastille pour avoir écrit un pamphlet injurieux contre Marie-Antoinette. L'apprenti, qui ne comprend pas ce qui lui arrive se retrouve à la Bastille, abandonné de tous. Seule Virginie se bat pour qu'il soit libéré, sachant qu'il n'est pas l'auteur de cet écrit. Une seule solution peut-être, s'évader?



A travers ces pages, le lecteur sent que l'auteure est une passionnée d'histoire. D'une plume sobre et fluide, elle plonge ses personnages au cœur de la révolution française. Catherine Cuenca pousse l'attention jusque dans le registre langagier et le lexique qui d'époque. Cette période agitée ou manipulation, corruption et intérêt personnel étaient de mise, voit ce pauvre garçon contraint de subir le système sans espoir de s'expliquer ou de prouver son innocence.



Le couple que forme Gabriel et Virginie est attachant et touchant. Les personnages sont bien construits et pleins de bonne volonté pour s'en sortir et se retrouver. Au fond de sa prison, Gabriel reste un jeune homme honnête et réfléchi. Le quotidien des parisiens de cette époque ne devait pas être évident entre les complots qui émergeaient de partout, la pauvreté et la peur de se faire arrêter pour délit de faciès.



Catherine Cuenca mêle avec aisance les événements ayant réellement eu lieu, aux mésaventures vécues par ses personnages, tel la prise de la Bastille par exemple. Le pamphlet soit-disant rédigé par Gabriel est également véridique. Proposer une immersion dans l'Histoire de France a des collégiens, est une idée intelligente car cela risquerait de les intéresser à cette matière et leur donner envie d'en apprendre plus sur cette époque perturbée. Les notes à la fin du livre sont elles aussi vraiment intéressantes.(...)
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Le secret du dernier poilu

Vous n’avez jamais lu d’histoire sur un poilu de la guerre 14-18 ?

Cette histoire se passe en France dans une ancienne ferme à Saint- Pothin, à quelques kilomètres de Lyon. Cette histoire se déroule en 2008. Dans ce livre il est question de Laura une adolescente, cette jeune fille est très proche de son arrière grand-père, Eugène. Eugène est une vieil homme de 109 ans qui dans son passé a fait la guerre de 14-18, cet homme se confie énormément à Laura. Durant ce livre Laura aide son arrière grand-père à revoir Willi Hoffmann un ancien soldat allemand de 14-18. Durant ce conflit, Eugène est parvenu à sauver cet homme. Le revoyant dans un reportage à la télévision, il décide alors de le revoir mais cela s’annonce difficile…

Dans ce livre les thèmes principaux sont la guerre de 14-18 et la rencontre avec un soldat allemand. La façon dont l’auteur aborde ces thèmes m’a beaucoup plu car les événements s’enchaînent rapidement tout en laissant un maximum de suspense.

Ce qui m’a plu chez les personnages est que dans cette histoire il n'y a que cinq personnages. Grâce à ce petit nombre de personnages, on s’y retrouve bien et le rapport entre les personnages est cohérent.

Dans ce livre j’ai ressenti beaucoup d’amour à travers les différents personnages mais aussi beaucoup de joie, j’ai pris du plaisir à lire ce livre.

«  Je n’ai pas entendu ce qu’ils se sont dit. Pépé Eugène a tendu le bras. Les mains de Willi Hoffmann se sont posées sur ses épaules et il l’a serré contre lui. » Cette citation permet de vous faire comprendre la joie d'Eugène en retrouvant Will.

Je conseillerai de lire ce livre, l’écriture de ce texte est facile, mais je laisserai encore plus de suspense…
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Le secret du dernier poilu

-Tout d'abord j’ai aimé ce livre car selon moi, il est très facile à lire, il n'y a aucun mot que l'on ne comprend pas. De plus ce livre était court, ce qui est dommage car nous avons plus de mal à rentrer dans l'histoire.

-Dans ce livre j'ai aimé le fait qu'il y a une très forte complicité entre Laura et Eugène ( Laura allait tous les mercredis chez Eugène )

-J'ai aussi aimé le fait que Eugène revoie Willi Hoffman à la télé. Il avait l'air surpris à l'idée que Willi ait survécu à la 1ère guerre mondiale.

-Ensuite le dernier point que j'adore c'est quand Eugène et Willi Hoffman se retrouve sur la place de Cumières. C'est un moment émouvant du livre puis autour d'eux il y a beaucoup de médias qui filment pour immortaliser le moment.



Pour ma part, je vous recommande donc le livre Le secret du dernier poilu.

Théo
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Eldorado, le trésor de la cité perdue

Voilà un récit intéressant qui se démarque en dénonçant la colonisation brutale de l’Amérique du Sud par les Espagnol notamment. L’occasion pour l’auteur de dénoncer les intolérances et de transmettre aux jeunes génération un message de bienveillance. Néanmoins, je n’ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants ou réalistes.
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Oko et la pierre du bout du monde

Oko a 13 ans. Il est maintenant considéré comme un homme. Lorsqu'il est amené à la chasse au renne pour la première fois sa maladresse provoque la mort d'un chasseur et une blessure grave pour un second chasseur. Comme punition il est bani avec pour mission de ne revenir que lorsqu'il aurait trouvé un remède pour le pauvre Parteku.



Un roman pour les plus jeunes qui commencent à être à l'aise avec la lecture individuelle.

Je n'ai rien trouvé de transcendant dans le style d'écriture (écrit au présent, ce que je n'aime pas généralement), ni dans l'histoire en elle-même. Cela ne tiens qu'à une seule et unique chose : je ne fais pas partie du public cible de ce roman. Cependant, j'ai trouvé intéressant toute la partie historique de cet ouvrage ainsi que le petit dossier à la fin du volume.
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Celle qui voulait conduire le tram

Luce, en 1945, se remémore l'histoire de sa tante Agnès, conductrice de Tram lors de la 1ère Guerre Mondiale afin de remplacer les hommes partis au front.

René, son mari, blessé, revient rapidement au domicile conjugale et ne comprend pas que sa femme continue d'exercer ce nouveau métier qui lui donne trop d'indépendance et de libertés selon lui. Agnès doit donc affronter les reproches de son mari, en plus de ceux de ses collègues de son ancienne usine. Agnès va alors peu à peu s'émanciper de son mari et se rendre à des réunions clandestines de féministes. René ne supportant pas cette situation devient de plus en plus violent avec elle. A tel point qu'Agnès disparaît sans laisser de trace, pour refaire sa vie selon la police. Mais Luce connaît la véritable raison de cette disparition.

Le rappel d'une partie de l'histoire (spécialité de la collection "Les Héroïques" de l'édition Talents Hauts) est toujours intéressant et l'accroche romancée est bien choisie. Se lit sans souci mais s'oublie aussi sans souci... Roman à lire donc s'il vous passe entre les mains mais la lecture n'est pas indispensable non plus.
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La prophétie des runes, tome 2 : L'énigme sarmate

Sympa. Moins enthousiasmant que le tome 1. Toujours aussi facile à lire, fluide, aventure entraînante. Vive les héroïnes volontaires et pleine de ressources !
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La Révolution d'Aurore

Aurore est une jeune fille qui revendique les nouveaux droits des femmes, qui veut vivre avec son temps. Son idole, Olympe de Gouges, tente de sauver la tête du roi déchu, et de faire établir certaines lois.



Par un heureux hasard, les deux femmes vont se rencontrer, et vont travailler de concert autant qu'elles le pourront. Jusqu'à la marche de la Révolution bouleverse encore une fois tout l'univers français...



Bien qu'il soit destiné à un public jeune, ce roman est vraiment très bien et très documenté. Des notes en bas de page apportent des compléments d'informations, véridiques, au lecteur.



J'ai suivi Aurore dans ces démarches. J'ai senti ses peurs, ses volontés, et traversé avec elle une période sombre de l'Histoire. Et ça me plait vraiment! On vit totalement l'histoire, on s'y trouve suffisamment immergés que pour avoir l'impression de la vivre réellement.



J'ai été enchantée du voyage que j'ai fait en compagnie des jeunes femmes. Après tout, c'est une période dont on parle peu à de jeunes enfants, si ce n'est leur donner la date de la prise de la Bastille. Mais peu de livres à leur portée leur explique ce qui s'est passé durant les années suivantes. Bien sûr, l'histoire est un peu romancée, puisque l'un des deux personnages n'existe pas vraiment. Mais elle suffisamment bien "réelle" pour que l'on puisse y croire.



Je suis absolument enthousiaste, mais ça, vous l'aviez compris, n'est-ce pas?
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La marraine de guerre

Etienne était un soldat. Il pensait tous les jours à une fille qui s'appellait Marie-Pierre. Mais il ne l'avait jamais vues alors il décidat de partir à sa recherche.



Je n'ai pas aimé ce livre car je ne le trouvé pas intéréssant.Il faut être très intéréssé par la guerre por lire ce livre.
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