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Critiques de Catherine Cuenca (425)
Celle qui voulait conduire le tram

3 Raisons de lire Celle qui voulait conduire le tram:

-Le livre est écrit sous la forme d'un journal de manière à favoriser l'immersion dans l'histoire et de visualiser la période ainsi que de contextualiser .

-Ce livre est très bien écrit et donc dans les moments les plus tendus , on ressent vraiment la tension ou les émotions voulues par l'auteure .

-Le personnage principal (Agnès Meunier) est très attachant et évolue réellement au fil de l'histoire ce qui nous fait vraiment éprouver de la compassion pour elle mais également une grande colère envers d'autres.

G.S
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Nos corps jugés

J'ai beaucoup aimé ce roman qui nous trace le parcours difficile de Myriam, victime d'un viol, rendue responsable par sa famille, dans une époque où il est difficile de protester ou d'exprimer son opinion quand on défend le droit des femmes à disposer de leur corps. On en apprend sur Gisèle Halimi et sur la qualification du viol en crime. Pour cela le livre est bien fait. J'ai toutefois une réserve : les discours tenus en 1978 sont exactement les mêmes qu'aujourd'hui et je ne les ai jamais entendus, en tout cas pas aussi clairement avec ces mots là, dans mon enfance ou adolescence 10-15 ans plus tard. D'où mes questionnements : est-ce que, même si le viol est bien jugé comme un crime, les choses en sont restées au même point ou est-ce un côté trop didactique du roman qui veut ça ?
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Sauver Mina

C'est une lecture vraiment bouleversante. Que d'émotions tout au long de ce roman ! Sûrement parce que ce n'est pas un simple roman : on y retrouve des personnages ayant réellement existé et ce qui est dur justement, c'est le réalisme de cette histoire, de ces scènes parfois très dures qui me resteront en mémoire. C'est l'histoire de femmes, victimes et combattantes, l'histoire d'une guerre d'hommes qui se servent de femmes comme d'objets, d'esclaves sexuelles, de sous-humaines. On s'attache tout de suite à ces deux sœurs. On alterne entre leurs deux voix, ce qu'elles ont à dire est aussi fort pour l'une comme pour l'autre. On se sent souvent dépassé par l'horreur des hommes de Daech, heureusement contrebalancée par la force des combattantes, les tentatives d'entraide entre femmes et les autres combattants.
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Louise, naufragée du Titanic

Superbe livre écrit par Catherine Cuenca . J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cette belle collection "Vis la vie de..." des éditions Scrinéo, et à retrouver la plume de Catherine CUENCA.

L'histoire est écrite à la deuxième personne du singulier afin que le jeune lecteur s'identifie à Louise, nurse d'une famille américaine qui embarque sur Le Titanic, en 1912 à Calais.

Une occasion de revisiter l'histoire de ce magnifique paquebot réputé insubmersible et de partager la vie des passagers à bord , tout en découvrant les conditions et le système de référence des premières, secondes et troisièmes classes.

Chaque chapitre est suivi de photos, jeux et documentations pour en apprendre davantage.

Une idée de cadeau!!!
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L'Assassin du marais

Avril 1849. Alors que les élections législatives se préparent, Jeanne Deroin, fondatrice aux côtés de Désirée Gay du journal L’Opinion des Femmes, s’y présente comme candidate. La revendication féministe se fait de plus en plus forte : les femmes ne veulent plus appartenir à leur mari, mais jouir des mêmes droits qu’eux et obtenir une réelle indépendance, ce qui déplaît à de nombreuses personnes, en particulier des hommes. Certains les dénigrent dans les journaux, d’autres les humilient en public, ou encore les assassinent violemment… Alexandre Delage, inspecteur à la sureté générale, va être en charge d’une série de meurtres dont les victimes sont des femmes engagées. Un des rares hommes à ne pas avoir une mauvaise opinion de la gent féminine, il va être aidé de Léa, une jeune femme mère et divorcée, qui possède un don de médiumnité et qui s’est retrouvée parmi les suspects bien malgré elle, et de Julie, travailleuse émancipée qui s’est libérée de la tutelle paternelle, et dont la meilleure amie fait partie des victimes. Ensemble, ils vont enquêter afin de retrouver le coupable et de sauver ces femmes.



Une enquête policière en plein éveil féministe ! A la frontière entre le polar et l’historique, avec une touche de fantastique, ce roman nous plonge au 19ème siècle, alors que les femmes tentent de revendiquer peu à peu leurs droits. Nous suivons alors divers personnages ayant des opinions politiques différentes et, surtout, nous avons un aperçu de la condition des femmes à cette époque et des répercussions désastreuses que peuvent provoquer leur désir d’indépendance. On y découvre des femmes courageuses qui tentent de vivre sans l’aide d’un mari ou d’un parent, qui tentent de faire entendre leur voix et d’être les égales des hommes, à une époque où les femmes étaient rejetées de leur famille si elles n’obéissaient pas, exclues par la société en cas d’adultère, séparées de leurs enfants selon la volonté de l’époux… Un récit qui ne laisse pas le lecteur de marbre, tant les propos tenus à l’égard des femmes sont révoltants, avec un suspens soutenu qui nous pousse sur de fausses pistes. Qui est le coupable de ces crimes odieux ? Et, surtout, le trouvera-t-on un jour sans véritable intérêt de la part de la police ?



Un roman policier, historique et féministe, à lire à partir de 13 ans !
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Soeurs de guerre

Avec ce roman j'ai découvert que l'URSS avait des femmes soldates pendant la seconde guerre mondiale ! Pas des infirmières ou des secrétaires comme en France, mais bien des soldates ! Ici, les héroïnes sont un petit groupe de tireuses d'élite. Elles sont placées en binômes puis envoyées sur le front. Mais on prend garde à ne pas les mélanger aux hommes. Officiellement parce qu'on ne leur fait pas confiance, les femmes se rendent vite compte que c'est aussi et surtout parce que cela risque de poser des problèmes. Pour beaucoup d'hommes, ces femmes sont des prostituées et elles peuvent être insultées et violées. On leur donne d'ailleurs un pistolet pour se suicider si elles se font capturer par les Allemands, pour être sure qu'elles ne seront pas violées pour obtenir des informations.



La vie des soldats est dure, celle des soldates l'est encore plus ! Rien n'est prévu pour elles, que ce soit au niveau des vêtements ou de protections pour les règles par exemple.



Ziba et Anya forment un binôme d'élite. Elles sont très douées ! Elles sont aussi très différentes : Ziba la brune tsigane à peine lettrée s'est engagée après le massacre de sa famille. Anya la blonde moscovite, éduquée et proche du Parti, à voulu faire sa part et suivre l'homme qu'elle aimait. Très jeunes, elles découvrent ensemble les horreurs de la guerre.



J'ai beaucoup aimé ce roman. Il est fort, plein d'émotions et de suspens aussi. Il est assez dur, beaucoup de personnages meurent (ce n'est pas si courant en littérature jeunesse). On en apprend plus sur la seconde guerre mondiale à travers le récit de ces deux jeunes filles. Un roman marquant, que je proposerais aux élèves à partir de la 4ème.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Sauver Mina

J'ai beaucoup aimé cette lecture découverte dans le prix des Incos de cette année et qui sera à destination de nos troisièmes au collège. Ce que j'ai aimé d'abord c'est de découvrir l'histoire, les coutumes, les traditions du peuple Yezedie que je ne connaissais pas, ce que j'ai aimé ensuite c'est cette faculté de donner corps à ces milliers de femmes qui souffrent de manière discrète et pourtant bien présente. On se trouve aux côtés de ces femmes, celles qui souffrent d'esclavagisme sexuel, celles qui meurent sous les balles, celles qui s'engagent pour le combat. C'est une vraie ode à la tolérance, au respect et à l'admiration. C'est difficile à lire mais c'est vraiment intéressant culturellement car cela nous apprend des choses, cela permet de considérer ce problème dont on entend souvent parler mais dont on parle peu et qui nous arrive par bribes. J'ai vraiment trouvé cela intéressant et bien raconté, avec ce qu'il faut de pudeur pour le supporter mais de vérité pour le comprendre. Un beau livre.
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La jeune fille et le chat

Un roman efficace qui traite bien le thème de la peste : on suit une petite fille à l'époque médiévale. Une fille, un peu à part, puisqu'elle aime les chats (et notamment celui qui la suit partout) à une époque où on considère cet animal comme l'animal du Diable. Tout un périple qui l'attend pour fuir son village ravagé par la Peste, et des soldats à ses trousses, parce que bon, si elle se balade avec un chat, c'est que c'est forcément une sorcière responsable de l'épidémie.



Une histoire plutôt simple avec une romance qui débarque en cours de route et n'apporte pas grand-chose, c'est un roman historique qui n'innove pas vraiment le genre, et même qui reste très linéaire et prévisible. Pourtant, malgré des personnages assez creux, on se prend pourtant au jeu, les pages défilent à toute vitesse, et le moment de lecture reste agréable.
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Nos corps jugés

Coup de coeur, livre coup de poing sur la culture du viol dans les années fin 70-80 alors que le viol devient tout juste un crime et non un fait divers.Pour l'héroïne, ce viol changera sa vie. Elle se battra pour sortir du silence, de la honte, d'accepter de nouveau son corps. Seule sa soeur la soutiendra dans cette épreuve. C'est révoltant, l'attitude des parents, qui la renient, l'accusent d'être responsable, ne la soutiennent pas, vont même, pour le père, jusqu'à la virer de la maison. C'est révoltant la manière de penser de certains personnages, qui pensent que les filles si elles acceptent un verre doivent aller jusqu'au bout, car elle l'ont bien cherché, c'est révoltant de croire que la réputation doit être sauve à tout prix, surtout au prix du silence, du mépris et de l'abandon.J'ai vraiment aimé ce titre, je le recommande à tous.
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Nos corps jugés

Gros coup de coeur pour ma part.



Un roman poignant et touchant sur une histoire de viol, mais qui s'élargit à un véritable combat féministe.



La condition des femmes dans les années 70, et comment on subit tout ça, lorsqu'on n'a ni le soutien de ses parents, ni celui de notre soit disant meilleure amie, tous ancrées dans des valeurs rétrogrades et culpabilisantes.



Comme si les victimes de viol étaient responsables de ce qui leur est arrivé.



L'auteur arrive à décrire avec brio une situation plutôt réaliste tout en montrant l'injustice et tout un panel d'émotions qui nous relie à Myriam.



Bref, un très bon roman, au message fort, très bonne découverte.
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Nos corps jugés

Myriam est victime d'un viol, nous sommes en 1978., elle ne sait vers qui se tourner, sa famille ne la comprend pas et lui demande d'oublier, de ne pas faire d'histoire. Comment faire reconnaitre son statut de victime ?



Catherine Cuenca nous plonge dans le passé et dans le "procès du viol" défendu par Gisele Halimi. Elle arrive à entremêler son histoire de fiction avec la vraie pour donner vie à ces femmes, meurtries, qui réclament justice. Un texte fort sur le consentement, et la liberté des femmes.
Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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L'Assassin du marais

J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture qui nous plonge dans une période que je connaissait peu. L'intrigue est plutôt bien ficelée, même si j’avais deviné le nom de l'assassin dès l'apparition de celui ci sous sa véritable identité(que je ne révèlerait pas évidemment ici pour éviter de spoiler les futurs lecteurs.
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L'Assassin du marais

On est face à une petite déception avec ce roman... J’avais envie de changer de style et je me suis dit « tiens, pourquoi pas un policier young adult pour changer? » aussitôt pensé, aussitôt commencé !

Le résumé n’avait pas l’air fou mais par moment on peut avoir d’excellentes surprises alors j’y ai cru. Malheureusement des les premières pages j’ai senti que COUAC arriver avec le personnage de Julie. Elle est infâme ! Toujours désagréable, gamine, féministe mais dans le mauvais sens du terme. D’accord nous sommes en 1849 et les choses n’étaient pas comme maintenant mais quand même ! Pour notre mademoiselle Juuuulie un homme n’est autre qu’un demon pourvu d’un dard qui ne pense qu’à s’en servir. ET PAN ! Elle ne fait aucune distinction, elle ne fait même pas aller son cerveau je pense. Ensuite il étant donné que nous sommes dans un policier, nous allons avoir des suspects, certains seront innocentés. Mais non, elle reste sur ses positions et nous fait des caprices ! Puis d’un coup elle change de cible et devient super affreuse avec ce personnage et un autre. Bref, le personnage qui te donne envie de rentrer dans le roman pour lui secouer le chignon !

Enfin, passons à l’histoire.

Baaaah c’était pas fou non plus. Ça rame, ça rame et ça rame ! C’est plat, l’enquête n’a pas spécialement de sens, la résolution encore moins.

Je ne vais pas aller jusqu’à dire que j’ai détesté ce roman, non c’était léger à lire pour le coup mais c’était loin d’être une révélation. Il y a des moments très ennuyeux où j’ai sauté des pages, des moments tes dynamiques mais ils ne durent que le temps de quelques pages et puis le flan retombe...
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L'hôpital des sorciers

Gabin, dix-sept ans, devient le secrétaire du Grand Maître de la Maison de l’Aumône, un hôpital tenu par des religieux. Ce n’est pas vraiment par choix : depuis son amputation d’un bras, Gabin n’est plus le bienvenu chez son parrain dont il était le secrétaire et dont il devait devenir le gendre. Comme il est noble et éduqué, le Grand Maître le prend à son service. Il lui confie une enquête sur les mystérieux événements qui se passent à la Maison de l’Aumône. Le problème est que, au XIIIe siècle on peut vite être accusé de sorcellerie…



L’avis de Chloé, 13 ans : Étant amatrice d’Harry Potter et du Seigneur des anneaux, ce livre m’a beaucoup plu, et ce notamment pour son univers. Les personnages sont vivants et se distinguent facilement et le style d’écriture est à la fois simple et développé.



L’avis de la rédaction : Gabin mène l’enquête et Catherine Cuenca perd le lecteur en brouillant les pistes. J’ai bien aimé ce roman historique et notamment le personnage d’Ysabeau la jeune aveugle. Attention ! Certaines scènes macabres et glauques peuvent choquer les lecteurs les plus sensibles.

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Sauver Mina

Mina et Amal, demi-sœurs, jeunes filles yézidies, se trouvent confrontées de deux manières différentes à l'inhumanité des actions du groupe Daech agissant contre leur peuple en Irak en 2014. La première est enlevée comme esclave sexuelle et la seconde, fuyant avec sa famille décide, lorsqu'elle apprend ce qui est arrivé à sa soeur de prendre les armes contre le groupe islamiste. Le roman alterne le récit des deux soeurs.

Ce livre s'adresse à de grand·es lycéen·es car il évoque très clairement, d'une part le viol de manière récurrente puisque c'est la raison de l'enlèvement de Mina et d'autre part les combats et donc la mort des combattants. De plus l'évocation des visionnages de décapitation,, moyen de propagande et conditionnement de daesh est très présente ce qui peut être assez rude à la lecture.
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Sauver Mina

Mina et Amal deux soeurs yésidies, vivants dans la région de Sinjar, vont voir leurs vies basculer avec l'arrivée violente de l'État Islamique.

Amal s'enfuit avec son père et sa famille dans les montagnes et Mina, vivant avec sa mère se fait capturer. Amal l'attend avec impatience et quand elle comprend que sa soeur est captive et devenue une sabaya, une esclave sexuelle, elle s'enrôle dans l'armée féminine pour sauver Mina.

C'est un livre coup de poing, violent par les suggestions. Catherine Cuenca ne décrit pas les scènes de viols mais en dit suffisamment pour que l'on prenne conscience de l'horreur et de l'abomination que subissent ces femmes. Il en est de même pour les combattantes, préparées rapidement à prendre les armes elles doivent tuer et tuent pour sauver leur peuple. Beaucoup sont jeunes et fortes, contre Daech elles feront tout jusqu'à y laisser leur vies.

Un livre témoignage bouleversant pour des lecteurs ados et pour ne pas oublier ou prendre conscience de l'horreur.

Merci beaucoup à Netgalley & Scrinéo
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Sauver Mina

Un livre qui sort complètement de ma zone de confort... et j'ai aimé. Beaucoup même. Une histoire, s'inspirant de vraies femmes, qui n'a rien d'être gai mais qui prône la lutte pour la liberté et la survie, l'espoir, l'amitié et l'amour fraternel.

Un univers cruel avec une plume assez immersive. La lecture est percutante, poignante, révoltante et émouvante. Ce roman dénonce les atrocités subites par le peuple des yézidis où les femmes combattent et meurent pour survivre. L'autrice montre un sujet important, qu'on ne connaît pas assez, sur l'horreur de Daech, les combats, le traitement des femmes esclaves et les génocides.

J'ai aimé les 2 sœurs qui font face à leur destin épouvantable et bouleversante. Elles sont fortes, courageuses et déterminée. Alma, qui s'engage dans la rébellion pour sauver son peuple, son pays et sa sœur. Mina, elle, tente de survivre malgré tout ce qui lui arrive.



Une histoire qui mérite d'être lu et qui sort aujourd'hui ! 😊
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Soeurs de guerre

Ce roman à été un coup au cœur, il m’a transpercé au plus profond de mon âme et m’a marqué comme certains livres peuvent le faire.



L’originalité et l’importance de livre réside sur le sujet abordé, les tireuses d’élites de l’Armée Rouge. Rares sont les romans abordant le rôle des femmes qui plus est en URSS et sur le front de l’Est, au plus près de la mort. Saviez-vous que plus d’un million de femme souvent jeunes se sont battues pour leur patrie et ce peu importe leurs raisons. Vengeance, pur patriotisme, par amour… L’auteur révèle le rôle des femmes au sein de l’Armée Rouge, chose peu conventionnelle à une époque où les femmes participaient à l’effort de guerre mais géraient leurs foyers en même temps. Le retour de ces femmes à la vie civile est loin de ce qu’elles imaginaient, la femme au foyer est leur unique solution dans une société où les hommes ont repris le pouvoir. Un hommage vibrant à ces femmes qui ont donné leurs vies pour leur pays, sans la moindre reconnaissance en retour.



Moscou, mars 1946.



Ziba est de retour chez elle après avoir servi son pays en tant que tireuse d’élite sur le front face aux Allemands. Un retour difficile, quand les gens ont du mal à comprendre la place d’une femme sur le front même si c’est pour défendre sa patrie. Une femme combattante, une blessée de guerre n’a droit à rien à son retour. Ni remerciements, ni reconnaissance bien au contraire, on les traite de femmes de soldats, autrement dit des prostituées.



Le retour à la vie civile est loin de ce que Ziba imaginait jusqu’à sa sœur Lilia qui fait croire que Ziba était infirmière sur le front pour pouvoir conserver son poste à l’hôpital.



Renier ce qu’elle a été pour s’adapter, se rendre invisible pour survivre, jamais Ziba ne s’y abaissera. De retour du goulag, Tania a une nouvelle à lui annoncer concernant Anya, sa sœur de guerre. Une nouvelle qui lui permettra peut-être d’avancer et d’être fière de ce qu’elle a fait.



Zadonsk, 1942.



Ziba a vu sa famille massacrée par les Allemands. Issue d’une lignée de Tziganes, elle s’engage dans l’Armée Rouge pour se venger de la mort de presque toute sa famille.



Moscou, 1942.



Anya, issue d’une famille aisée et dont le père est membre du Parti veut s’engager pour retrouver son amoureux, Vassili Onilov sur le front au grand désespoir de ses parents qui ont déjà perdu deux fils dans cette guerre.



Sa formation de tireuse d’élite oblige Ziba à avoir Anya pour binôme. Deux mondes et des opinions différents, deux objectifs… Se battre pour sa patrie.



Face aux hommes déjà sur place, les tireuses d’élites vont devoir s’imposer et prouver leurs valeurs parce qu’elles sont des femmes. Sur le front, rien ne sera comme on leur avait dit, ni comme elles l’espéraient.



Leurs venues au sein de l’Armée Rouge va être source de problèmes dans ce milieu où les hommes font la loi.



Pourquoi n’ont-elles pas droit à se battre comme leurs homologues masculins ?



Pourquoi le lieutenant Ivanov s’intéresse-t-il tant à Anya ?



Jusqu’où peut-on aller pour sauver ses tirailleuses d’armes ?





Catherine Cuenca aborde le rôle des femmes, tireuses d’élites et combattantes au sein de l’Armée Rouge, leurs difficultés à s’insérer dans un monde où les hommes ont tous les pouvoirs, où la violence est légion et où leur retour suscite les pires humiliations.



L’auteur nous plonge dans l’univers de l’Armée Rouge, entre espoir et désillusions.



Quand le désir de se venger fait face à l’incohérence, l’injustice et la violence de ceux qui ont tout pouvoir et s’en servent pour briser les âmes.



L’écriture est fluide, les sujets sont abordés sans tabous dans toute leur authenticité, sans minimiser leur violence ou leur importance. Catherine Cuenca met les tireuses d’élite en avant et montre l’importance du rôle des femmes dans la guerre. Une guerre qu’elles n’ont pas voulue mais dont elles deviennent les héroïnes pour ne pas la subir. Le retour à la vie civile est particulièrement mis en valeur. Comme ce fut le cas pour les femmes qui ont pris le travail des hommes partis sur le front, une fois la guerre finie, leur rôle important ainsi que leur indépendance a été balayée, les femmes remises dans le rôle de mère au foyer… Pour toutes les femmes, peu importe leur pays, il ne fallait pas parler de la guerre et de ses atrocités, leur rôle, leur courage et ce qu’elles ont accompli est mis en avant des années après.



Catherine Cuenca rend hommage aux tireuses d’élite de l’Armée Rouge dans une histoire bouleversante !
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L'Assassin du marais

L'autrice nous plonge en plein Paris du XIXe siècle dans une ambiance humide à la Jack Éventreur. Un Paris où se côtoie des femmes qui souhaitent s'impliquer en politique pour disposer des mêmes droits et libertés que les hommes, et des hommes d'une misogynie cruelle. Ce roman est une ode au féminisme. Et permet aux lecteurs et lectrices de mener une réflexion sur l'égalité, la liberté mais aussi d'une certaine manière, sur la solidarité entre les genres. C'est un roman intelligent à mettre dans les mains de tous, mais surtout des plus jeunes peu être pas encore au fait de ces problématiques sociétales. Car si ces droits et libertés chèrement acquis semblent être aujourd'hui une évidence, il faut bien entendre qu'il n'y a rien de plus fragile dans une société.. Il s'agit d'une lutte constante et insidieuse qu'il faut mener au quotidien.
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L'hôpital des sorciers



" L'orgueil ne mène à rien, se répéta-t-il. La paix est un bien précieux."



Malheureusement l'orgueil est un moteur puissant et mène souvent à plein d'événements ou phénomènes néfastes.



Ce sympathique petit roman s'est révélé plus complexe que je le pensais à première vue... Quand j'ai commencé à enquêter aux côtés de mesire Gabin, je me disais souvent : "C'est..., c'est évident." (si vous connaissez mon talent pour le cluedo...) en réalité c'était loin d'être aussi simple !



Les indices sont très fragiles et parfois nous semblent inutiles mais ils sont pourtant la clé de tout. Alors que les pistes que notre cerveau suit, que l'auteure nous fait prendre... Sont grosses comme des lacs et on y saute dedans à pieds joints. Tout n'est que manipulation et illusion.



Il est également tout à fait adapté pour les jeunes (l'âge conseillé est de 13 ans donc il serait plus à exploiter en début de secondaires (Même si les jeunes de nos jours jouent à des jeux moins de 18ans et regardent des séries qu'ils ne devraient pas... Pardon c'est un autre débat) ) , ça pourrait même être sympa de faire un travail en parallèle sur le Moyen-âge, tout en menant l'enquête avec les élèves, relever les indices, faire des liens et émettre des hypothèses.



C'est ce "loin d'être aussi simple" qui joue beaucoup en faveur de ce roman. Beaucoup de messages passent au travers des pages, des messages de différences, de manipulation, d'effets papillons (une petite cause pour quelqu'un peut avoir de grandes conséquences pour d'autres...). Ce n'est pas simplement une enquête, plein de graines sont semées et on se rend compte que même si cela se passe au Moyen-âge... C'est toujours transposable à notre époque: on ne chasse peut-être plus les sorcières, mais on chasse encore beaucoup les différences.
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