AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Françoise Bourdin (2628)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


13 à table ! 2015

Quelle belle initiative que ce livre!

5€ pour servir une belle cause, lire des auteurs qu'on apprécie et en découvrir d'autres.

Je ne vous cache pas que ce qui m'a attiré en premier lieu sur la couverture est plus les noms d'auteurs que j'aime comme Chattam, Legardinier, Musso et Werber, plutôt que la cause en elle-même "1 livre acheté = 3 repas distribués". Mais j'ai trouvé l'idée vraiment excellente.



Évidemment dans un recueil de nouvelles, on aime certaines histoires plus que d'autres.

Ici j'ai bien reconnu le style des auteurs que je connaissais et le fait d'avoir découvert des auteurs que je ne connaissais pas à travers de courtes histoires m'a vraiment plu.



Chaque histoire est écrite autour du thème "un repas":



- Françoise Bourdin: Un repas de famille à Noël qui vire aux règlements de comptes...

J'ai aimé les dialogues assez piquants. Certaines situations sont plutôt cocasses. Cette nouvelle m'a fait sourire car elle est très réaliste dans le fond. 3/5



- Maxime Chattam: Un homme atteint d'une tumeur et en obésité morbide vient consulter un psy. pour un problème assez particulier...

Ici l'auteur reste bien fidèle à lui-même. Avec Chattam on ne peut s'attendre qu'à un repas plutôt trash. Une de mes nouvelles préférées. 4,5/5



- Alexandra Lapierre: Un homme invite son patron à dîner chez lui car sa femme est censée être un cordon bleu. Sauf que la femme ne sait pas du tout cuisiner. Le couple tente un stratagème pour se sortir de cette situation...

J'ai aimé lire cette histoire car elle parle de famille et de relations humaines. Par contre la chute est plus que ridicule! 2/5



- Agnès Ledig: C'est l'histoire d'une femme qui élève seule son fils. Un jour, alors qu'il a très faim, un inconnu lui donne un morceau de pain...

Cette histoire tire plutôt sur le sentimentalisme. Elle est agréable à lire mais un peu trop fleur bleue pour moi et trop prévisible. 3/5



- Gilles Legardinier: L'auteur a décidé d'écrire deux anecdotes sur sa vie. La première m'a beaucoup touchée. La situation de la seconde histoire est un peu dérangeante. Mais j'ai vraiment aimé les messages de l'auteur. On sent qu'il écrit avec son cœur et c'est ce que j'ai aimé. 4,5/5



- Pierre Lemaître: Un homme veuf prend l'initiative d'inviter sa famille pour leur confectionner un repas. Mais ses préparatifs vont s'avérer plus difficiles que ce qu'il pensait...

Le personnage de cette nouvelle est attachant et la nouvelle bien écrite. Mais je me suis un peu doutée de la fin de cette histoire. Elle reste tout de même agréable à lire. 3/5



- Marc Levy: Deux hommes sont enfermés et dialoguent sur leur méprise de l'un et de l'autre...

Je n'ai pas vraiment compris ce que cette nouvelle fait dans ce recueil. Rien à voir avec le thème! De plus, j'ai trouvé les dialogues très pesants et l'histoire pas terrible. 1/5



- Guillaume Musso: Une femme hospitalisée a la charmante visite d'un médecin très sympathique qui lui propose de lui apporter un repas plus appétissant qu'un repas d'hôpital. Elle se repose en attendant, mais à son réveil elle va aller de surprise en surprise...

Ici on lit un petit thriller qui représente bien l'auteur. On a des rebondissements et du suspense. Une bonne histoire. 4/5



- Jean-Marie Périer: Jules et Jim sont deux amis de longue date qui ne se sont pas revus depuis des années suite à une dispute. Un repas est organisé pour tenter des retrouvailles au milieu d'autres personnes...

J'ai aimé cette histoire mais sans plus. Par contre, la chute est assez surprenante. 3/5



- Tatiana de Rosnay: Monique subit le stress des préparatifs du mariage de sa fille. Sa belle-mère qui ajoute son grain de sel ne va pas arranger les choses...

J'ai trouvé le début de l'histoire bien, mais plus j'avançais et plus j'étais déçue par la tournure de l'histoire. 2,5/5



- Éric-Emmanuel Schmitt: L'histoire d'un clochard et de Reine sa chienne... C'est bien écrit et certains passages sont assez émouvants. Mais selon moi l'auteur aurait pu faire plus court. 3,5/5



- Franck Thilliez: Un vieux couple de passionnés part camper pour admirer les grizzlis avant leur hibernation...

Plus on avance dans cette histoire et plus on sent le danger qui guette. J'ai apprécié le style de cet auteur que je ne connaissais que de nom et que je relirai sûrement. 3,5/5



- Bernard Werber: Une histoire de langoustes...mais je ne veux pas en dire d'avantage pour ne pas gâcher la surprise. Cette nouvelle est de loin la meilleure et la plus originale. Elle m'a rappelé "Nos amis les humains". 5/5



Petit bémol sur quelques répétitions.



Globalement j'ai passé un agréable moment avec ce livre. Certaines histoires sont plus prenantes que d'autres. Mais j'ai été déçue par les chutes de bons nombres d'histoires.

Les nouvelles que j'ai préféré sont celles de Chattam, Legardiner et surtout celle de Werber.

Un livre idéal à lire pendant de courts trajets.
Commenter  J’apprécie          518
Gran Paradiso

Voici le roman d'un homme passionné, Lorenzo, qui, dès l'enfance , décida de réaliser son rêve , devenir vétérinaire , s'occuper non pas seulement de soigner chiens et chats mais aussi approcher de plus prés la faune sauvage....



L'heritage de son grand - père Italien Ettore : 90 hectares de friche non constructibles dans le Jura lui permet de se lancer dans son rêve le plus fou : créer un parc animalier et aménager de grands espaces afin que des animaux sauvages puissent évoluer sous les yeux des visiteurs , en toute sécurité .

Il a fait des stages dans les réserves du Kenya, aux Etats- Unis dans le parc de San Diego, enfin au Québec dans le zoo sauvage de Saint- Felicien.





Durant ses vacances pendant ses études à Maisons- Alfort il est allé observer les tigres blancs au zoo de Singapour, puis les loups dans celui de Schönbrunn, à Vienne.



Lorenzo désire réaliser son rêve malgré les obstacles financiers , l’hostilité et les chicaneries de son beau - pére: Xavier, il a épousé sa mère Maude, veuve trés jeune d’un italien décédé d’un accident de voiture .



Ses demi- frères et sœurs : Valere, Laetitia et Anouk le soutiendront ...



Épris de liberté , entreprenant , indépendant, volontiers opiniâtre , un tantinet rigide, Lorenzo se battra avec passion pour faire passer sa passion animalière , abriter un zoo où se côtoieront des animaux sauvages en toute liberté dans le strict respect de l’écologie, à la fois accessibles aux visiteurs.....dans des conditions acceptables pour la faune sauvage.



L’auteur fait passer de belles émotions : amitiés solides et sûres,jalousie, professsionalisme et respect, confiance, compétences , amours contrariées...



Les personnages foncent et doutent, vivent à cent à l’heure , contruisent.....

Des paris fous ...Espoir, désespoir...

N’en disons pas plus ...

Un joli moment de lecture - plaisir , romanesque , en début de vacances entre deux ouvrages compliqués ...à propos d’un univers que l’on ne connaît pas ...même si la fin est un peu plate ...

Et hop, un Bourdin de temps en temps ...



Commenter  J’apprécie          491
La Promesse de l'océan

L’avantage des opérations masse critiques, c’est qu’elles vous promènent dans des univers littéraires différents de vos habitudes de lecture. J'en remercie Babelio et tous les éditeurs qui contribuent à cette ouverture culturelle . Là, j'avais une occasion de comprendre les raisons du succès de Françoise Bourdin auprès d’un lectorat féminin qui lui est fidèle.



Me voilà donc partie pour un voyage sentimental pas compliqué dans un roman qui fleure bon le Kouign Aman et les embruns.



Cette version bretonne de l’amour est dans un port de Pêche m’a essentiellement plu pour son effet « madeleine de Proust » réveillant mes souvenirs d’heureuses vacances entre crêperies, cidre, Bagad et Fest Noz, même si le titre triche un peu avec la géographie. La baie de Saint Brieuc est baignée par la Manche qui est une mer, ce n’est pas l’océan. Ce petit chipotage mis à part, je demeure étonnée du travail précis et documenté réalisé par l’auteur sur le contexte de son histoire. Elle connaît tout sur les chalutiers, l’économie de la Pêche et en particulier celle de la coquille saint Jacques.



L’histoire, c’est du marivaudage pas loin de la halle aux poissons, avec des femmes modernes qui bossent, Mahé qui succède à son père comme patronne d’un armement de plusieurs bateaux, et sa copine Armelle, la jolie banquière qui aime la voile.



Comme c’est la loi du genre, les amours sont contrariées . Armelle aime Jean-Marie qui aime Mahé qui aime Alan...rien n’est à sa place. Ils sont beaux, se chamaillent et font l’amour merveilleusement bien. Ils ont vécu des tragédies qui les rendent méfiants. Malouinière confortable, cheval et musique classique...Et il y a des femmes perfides et intrigantes, Rozenn et Mélanie qui n’ont de cesse de pourrir la vie des autres.



L’écriture est fluide, c’est carrément le dessus du panier de la littérature sentimentale, mais le rythme est un peu chaotique car Françoise Bourdin craint que nous ayons oublié ce qu’elle a raconté dix pages plus haut sur les intentions ou l’état d’esprit de ses personnages, c’est répétitif comme si elle faisait en permanence des sortes de résumés des épisodes précédents qui reprennent ce qui a été déjà abondemment décrit.



Si vous aimez courir le guilledou en raccommodant un chalut, ce roman est fait pour vous !

Commenter  J’apprécie          481
Gran Paradiso

Lorenzo a plus de trente ans quand commence le récit.

Il est vétérinaire, s'est spécialisé dans la faune sauvage dans différents zoos du monde.

Malheureusement, il a raté son histoire d'amour avec Julia, vétérinaire également. Il l'a laissée seule à Paris pour soigner sa mère gravement malade. Douloureux choix car elle ne veut plus reprendre leur aventure à son retour. Il en est très malheureux.

Lorenzo Delmonte a perdu son père dans un accident de voiture lorsqu'il avait trois ans. Sa mère, Maude s'est remariée à un pharmacien qui n'a jamais pu le supporter sans en arriver à des extrémités comme dans "Une longue impatience" de Gaëlle Josse que je viens de terminer.

Son jeune frère , ses deux soeurs et sa mère forment un cercle affectueux autour de lui.

Chaque année, il allait rendre visite à son grand-père paternel dans le Piémont et recevait là beaucoup d'équilibre. Le grand-père avait un énorme terrain en friche dans le Jura qu'il a légué à son petit-fils.

C'est là que Lorenzo a choisi d'installer un zoo qui respecte les animaux dans un environnement le plus proche de la nature possible. Il a été inspiré par un parc qu'il visitait dans son enfance " Gran Paradiso".

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement avec un énorme jardin zoologique belge "Pairidaiza" qui a inauguré cette année des logements à l'intérieur du parc tout comme le fait Lorenzo.

Françoise Bourdin nous monte une très belle histoire magnifiquement racontée avec beaucoup de sentiments envers les animaux et elle a très bien fait passer l'émotion envers la lectrice que je suis au moment du départ du plus vieil animal du parc.

Je salue l'intérêt qu'elle a dû témoigner au sujet pour écrire son livre.

Une belle lecture traditionnelle au sujet des sentiments humains et de l'aventure de la vie en général.
Commenter  J’apprécie          475
Rendez-vous à Kerloc'h

Je n'avais jamais lu de roman de Françoise Bourdin, et le challenge solidaire m en a fourni l'occasion. Je suis très vite entrée dans l'histoire, ce roman me paraissait alors très facilement lisible, trop facilement lisible avec une intrigue sous la forme d'un gros secret de famille trop prévisible trop vite dévoilé, des personnages sans relief, et pour cause, un pater familias tyrannique qui fait la pluie et le beau temps, qui se vautre dans un questionnement qui le tourmente depuis au moins trente ans, mais bon, il ne faut surtout pas connaître la vérité au risque de perdre la face et devoir rendre des comptes.



Ce roman, parsemé d'histoire d'amour, de personnes qui se haïssent, puis s'adorent, de fuite de l'être aimé, de chagrins de toute part, de divorce, font immanquablement penser à quelque roman à l'eau de rose que l'on met très peu de temps à oublier.



Le deuxième personnage, le fils, Loïc, diabolisé pas son père, fait vraiment figure de demi-dieu pour lequel le monde de la biologie marine est prêt à se mettre à genou : bardé de diplômes, physique d'apollon, et pourtant, pas vraiment de personnalité, avec une excuse cependant : l'autorité paternelle annihile toute velléité de résistance.



J'ai choisi ce titre parce que je me suis dit que j'allais me retrouver sur ma terre natale, sauf que l'autrice dissémine dans son livre, des prénoms, des noms de ville en breton en laissant bien entendre qu'il s'agit de l'appellation bretonne, y ajoute des crêpes bien sûr, en annonçant qu'on les fait sur une grande plaque ronde, oui, une tuile à galettes quoi, un billig, ce mot francisé pouvait apparaître dans la mesure ou elle cite le mot « tamic » qui voudrait dire « petit bout » , elle cite des noms de famille comme le Marrec et Coatmeur, bref, il ne suffit pas de saupoudrer le roman de mots bretons pour se sentir en Bretagne, ça sonne faux, ça fait cliché.



Mitigée donc, disons que je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture.



Challenge MULTI-DEFIS

Challenge solidaire

Challenge "A vos pages"
Commenter  J’apprécie          462
13 à table ! 2022

Je ne sais pas à quel tome de 13 à table nous sommes arrivés, mais c'est pour ma part le cinquième que je lis (2018-2022).

Cette année, les auteurs devaient plancher sur le thème des souvenirs de vacances. Et je dois reconnaître que c'est plutôt réussi. Pour moi, sans doute le meilleur recueil de ces cinq dernières années.

Et puis, pour l'achat d'un livre à cinq Euros, vous vous faites plaisir en permettant aux Restaurants de financer quatre repas. Vraiment aucune raison d'hésiter !



- J'ai adoré : "Petite vacance" de François Morel ;

- J'ai beaucoup aimé : "Souvenirs d'enfance", de Marina Carrère d'Encausse ; "L'Ascention", de Karine Giebel ; "L'abat-jour cramoisi du vieux sémaphore", de Alexandra Lapierre ; "Le coup de folie des vacances", de Agnès Martin-Lugand ; "La nuit de juillet", de Étienne de Montety ; "Martine", de Romain Puértolas ;

- J'ai bien aimé : "On ne joue plus", de François d'Epenoux ; "Poulet rôti à l'origan frais et au citron", de Cyril Lignac ; "La chambre verte", de Leïla Slimani ;

- J'ai moins aimé : "Le fugitif", de Tonino Benacquista ; "Un faire valoir", de Françoise Bourdin ; "Dag Hammarskjöld", de Jean-Paul Dubois ; "Les étés", de Marie-Hélène Lafon ; "Génie et Magnificent", de Tatiana de Rosnay.
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
Commenter  J’apprécie          462
Quelqu'un de bien

Caroline est généraliste dans un village du Lubéron, seul médecin, dans ce territoire. Elle est débordée, bien que sa sœur Diane assure la prise des rendez-vous, fait entrer les patients… Elle est à la recherche d’un associé.



On comprend très vite qu’il y a un problème dans leur famille : leur père Théo tient un magasin de confiseries, leur mère ne se préoccupe que d’elle-même et des boutiques à dévaliser. Entre Diane et sa mère règne un climat glacial car elle a surpris des conversations téléphoniques…



Les deux sœurs sortent peu, mais se décident quand même à aller dîner un soir avec les frères Lacombe, Paul qui cultive du vin bio, au grand dam de son père, Jean-François adepte des produits chimiques, tandis que Louis ne s’intéresse pas du tout à la vigne et travaille dans l’informatique. Ils vivent dans la bastide de leur père, qui est en maison de retraite à la suite d’un problème de santé mais continue à semer la zizanie entre ses fils, et à dénigrer Paul pour ses choix. Sur ce fond de mésentente familiale se greffe une rivalité car les deux frères sont amoureux de Caroline…



Françoise Bourdin décrit la difficulté de l’exercice de la médecine, sur fond de luttes pour un meilleur service de santé, de catastrophe sanitaire, avec des clichés, on retrouve les pancartes des manifs du personnel soignant… elle évoque la difficulté de gérer seule un cabinet à la campagne : tout est plus simple à l’hôpital, on ne décide pas seul :



« D’abord, tu fais partie d’une équipe, tu n’es jamais seul à prendre en charge, à décider, et tu disposes de tous les moyens techniques de l’hôpital. »



Mais, connaissant le milieu médical de l’intérieur, je trouve qu’elle enfonce souvent des portes ouvertes, ce qui m’a irritée profondément.



J’ai mieux apprécié les difficultés du travail de viticulteur, l’amour de la vigne (Paul écoute pousser sa vigne, l’examinant cep pour cep avec amour, craignant de tout perdre à cause d’un orage, de la grêle, sur fond de conflit des générations : pourquoi changer des méthodes qui existent depuis des générations ? le climat ? foutaise pour le père…



J’ai lu quelques romans de Françoise Bourdin, autrefois car ma mère en avait quelques-uns dans sa bibliothèque, (presque aussi fournie et hétéroclite que la mienne) ainsi que des romans du terroir, mais je n’ai jamais vraiment accroché. On passe un moment sympathique, avec ce roman très vite lu, surtout pendant un dimanche de pluie mais trop bisounours à mon goût.



Tout est pratiquement dit dans le résumé…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de lire de roman et de retenter ma chance avec l’auteure.



#Francoisebourdin #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          462
13 à table ! 2020

Ces '13 à table' sont en fait 17, voire plus si on compte leurs ghost-writers, ou nègres littéraires.

Cette année, ils nous emmènent en voyage, et j'ai hésité à les accompagner quand j'ai vu que les chauffeurs n'étaient pas tous des champions.

J'ai sans doute été séduite par la couverture colorée de Riad Sattouf (avec sa petite Esther), et bien sûr par quelques noms d'auteurs, quand même : Michel Bussi, Adeline Dieudonné, Karine Giebel, Yasmina Khadra, Giacometti & Ravenne, Nicolas Mathieu et Leïla Slimani.

Huit sur 17, ce n'est même pas la majorité. Et ceux dont les romans me plaisent ne m'emballent pas forcément dans le format 'nouvelle'.



Comme pour le show musical des 'Enf*irés' (attention terme homophobe digne d'un hooligan ?), les éditeurs ont la bonne idée d'ajouter aux indéboulonnables croûtons des talents/révélations de l'année (ici Adeline Dieudonné et Nicolas Mathieu). Et ça fonctionne ! La preuve : sans eux, je ne retenais que 6 auteurs sur 17. Et je n'achetais pas le recueil.



Dans les premières éditions, je lisais tout. J'ai appris à repérer ceux qui m'agacent, et cette fois, j'ai zappé sans scrupules P. Besson, F. Bourdin, A. M-L, Puertolas.



Globalement, malgré ce filtre, j'ai l'impression que les auteurs ne se sont pas foulés.

Seulement deux histoires se détachent du lot : Karine Giebel m'émeut pour la troisième année consécutive, et Giacometti & Ravenne m'ont surprise.



Comme l'achat d'1 livre ne finance que 4 repas aux Restos du Coeur (et combien de flûtes de bulles pour les chanteurs du spectacle mythique, plutôt 'sans slip' que 'Sans-culottes' ?)... l'année prochaine :

- je m'abstiendrai

- je lirai les textes des auteurs qui m'intéressent dans un fauteuil de M.-Edouard

- je me débrouillerai avec une asso locale, qui ne perd pas d'argent en poudre & paillettes, qui donne à manger et à boire ♪♫ mais aussi de quoi se laver et dormir abrité, et pas 'juste pour l'hiver'...

- et pour le dépaysement, je voyagerai avec les petits marrants de Cocovoit'

>> https://television.telerama.fr/tele/serie/cocovoit,24116073.php



Evidemment, je suis un peu injuste ici avec cette formidable association. Je respecte et salue l'initiative de Coluche et le boulot de tous les bénévoles depuis 34 ans, dont JJ Mo-… 😉😘

______



♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=HRPgpoeSdgA

Commenter  J’apprécie          465
13 à table ! 2019

Cette année, c'est la fête !

C'est la fête qui est à l'honneur dans ces 12 nouvelles, rédigées par 13 auteurs (Giacometti & Ravenne sont de nouveau en binôme).

On célèbre les 5 ans de cette collection dont les bénéfices vont aux Restos du Coeur.



Comme les années précédentes, il y en a pour tous les goûts : du bling-bling, de l'épate, de la bonne franquette, de la fête à Neuneu, de la fête neuneu, de la fête qu'on boudera (par contrainte ou par choix), des bulles dans les flûtes, des petits-fours, des victoires à célébrer, des déguisements de Carnaval, de la foule qui - au contraire de celle de Piaf - vous rapproche...



J'ai failli décliner les invitations de Puértolas, TdR, AML et FdE.

C'est finalement Bourdin et Chattam qui m'ont le moins embarquée.

J'ai admiré (de nouveau) le talent de Leïla Slimani, celui trop rare de Karine Giébel dans le registre 'émotions', et l'hommage réussi de Jaenada au grand conteur qui nous a quittés cette année : Pierre Bellemare.



Le credo des Restos du Coeur étant qu'aujourd'hui on n'a plus le droit ni d'avoir faim ni d'avoir froid ♪♫, je m'étonne et regrette de ne pas avoir trouvé de références aux gens qui fuient la guerre et la misère de leur pays, et qui ont faim et froid en arrivant ici... Sujet trop politique ? Evité pour ne pas agacer certains lecteurs ?

A moins que la nouvelle d'Alice Zeniter, en point final du recueil, signale cette absence ? Elle interroge au milieu de tous ces bons sentiments, et laisse mal à l'aise, en tout cas.

____



>> https://www.youtube.com/watch?v=YLrIgGsl0RE
Commenter  J’apprécie          462
L'Homme de leur vie

Comment dire pour ne pas froisser les nombreux lecteurs, lectrices de Françoise Bourdin. Sur des thèmes gentillets comme tout (famille recomposée, comment revivre une nouvelle aventure sans blesser ces enfants ados et concilier le tout avec la famille. F. Bourdin séduit de nombreux lecteurs. Et je m'interroge sur le pourquoi du comment ? Une histoire sans grande originalité, bourrés de clichés et bien sur pour finir un happy end idéal en prime time pour la culturelle chaine qu'est TF1. Bon vous avez compris ça casse pas quatre pattes à un canard (le pauvre), ça se lit vite (c'est déjà ça) mais mon Dieu que c'est bien désolant.

Mon prochain Bourdin (s'il y en a un) ce sera Jean-Jacques.

Commenter  J’apprécie          464
Une passion fauve

Nous sommes en 1920, à Budapest. Après la première guerre mondiale, la Hongrie est devenue un pays à l'agonie, qui s'apprête à être démantelé par le traité du Trianon.

La famille Károly est une famille de saltimbanques dans la misère, qui porte un petit cirque à bout de bras.

Le père, Vilmos, dompteur de lions de son état et sa fille, Berill, qui danse à merveille dans la cage aux fauves ont pourtant un numéro magistral qui fait sensation tous les soirs sous les projecteurs.

À vingt-et-un ans, Berril est d'une beauté à couper le souffle.

Mais il faut se résigner, vendre le cirque, fuir, tandis que le pays s'enfonce encore plus chaque jour dans son destin inexorable.

Berill se sent plus apatride qu'Hongroise, puisque ce cirque familial sillonne toute l'Europe de l'Est depuis qu'elle s'en souvient, de la Roumanie à la Bulgarie, de la Yougoslavie à l'Autriche. Maintenant Berill rêve de l'Amérique, mais c'est en Espagne tout d'abord, puis à Paris au cirque Bouglione que la famille pose ses amarres. La gloire continue malgré tout sous les projecteurs... le clan familial ici est sacré.

Une passion fauve est ma première incursion dans l'oeuvre de Françoise Bourdin. Les premières pages de ce roman m'ont captivé dans cette histoire des gens du cirque, la magie des paillettes, l'odeur âcre de la sciure et l'envers du décor aussi.

L'Europe commence à se gangréner de convulsions qui annoncent des lendemains sombres. Malgré cela, les gens continuent d'aller au cirque et peut-être en ont-ils besoin plus que jamais. Besoin de rire, d'applaudir, de s'émerveiller.

Mais un soir derrière la cage, malgré un numéro rodé à la perfection, une lionne plus rétive qu'à l'accoutumée se jette sur la jeune femme, déchirant son visage qui sera défiguré à jamais...

Le récit est prenant dès les premières pages au travers de l'histoire d'une femme dont le destin va basculer vers un autre versant que celui qui est promis. Mais esquisser une histoire n'est pas dessiner un portrait. Et c'est sans doute à partir de là que je suis resté sur ma faim. Pourtant, tout était posée là aux premières pages pour me plaire : le monde du cirque, un personnage flamboyant à la trajectoire de vie foudroyée en plein vol, l'Europe à feu et à sang pour toile de fond...

Ce roman qui balaie une saga de quarante ans en seulement trois-cent vingt pages trouve peut-être ses limites dans cet exercice où le texte est bousculé par tant d'ellipses. Au final, ce sont des personnages à peine esquissés qui défilent au gré des décennies et des capitales, manquant totalement d'aspérités. Mais il faut un souffle et des pages pour construire une fresque.

Certes, c'est une histoire divertissante, mais que je risque vite d'oublier. J'ai pensé à ces personnages en quête de profondeur et de vertige qui attendaient peut-être eux aussi autre chose... En fait, c'étaient des personnages en quête d'auteur. C'est dommage.

Commenter  J’apprécie          4513
13 à table ! 2018

Une critique courte, pour vous inciter à acheter ce livre, ce recueil de nouvelles. Comme vous l'avez déjà fait les années précédentes, ou pour la première fois. Pour soutenir les Restos du Coeur et leur cause généreuse, et pour lire des nouvelles très diverses.

Si certaines nouvelles sont un peu noires ou amères, j'ai trouvé l'ensemble plus réussi et moins triste que les années précédentes, j'ai aussi trouvé que la plupart des nouvelles avait su respecter le thème choisi pour cette année : l'amitié. J'ai aimé "Je suis Li Wei" de Michel Bussi, "L'Anomalie" de Maxime Chattam. "Mon cher cauchemar" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre et "L'Escalier" de Karine Giebel ont aussi su me toucher.

Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          450
13 à table ! 2015

Quelle formidable idée : éditer un livre an faveur des "Restos du Cœur" au lieu de sortir le traditionnel CD que je n'achète jamais...alors que là, j'adhère et même plus que cela !

Treize auteurs qui se sont mobilisés pour nous apporter, à nous, bibliophiles, la meilleure nourriture qui soit : de la lecture...et en plus de cela, en achetant ce livre, je me suis dit que trois personnes pourraient bénéficier d'un repas...alors là, cela est très certainement égoïste de ma part de le formuler ainsi mais cela a pourtant été un double plaisir pour moi. Treize auteurs, je vous le disais, certains que je connaissais déjà et d'autres que j'ai découvert ici et qui m'ont donné d'aller creuser un peu plus dans leur bibliographie. Aussi, j'ai eu un énorme plaisir en relisant Gilles Legardinier, Pierre Lemaitre, Marc Levy, Guillaume Musso, Tatiana de Rosnay, Eric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber (certains dont je n'avais plus lu une ligne depuis quelques temps déjà), et en découvrant (enfin, il était temps) la plume (je les connaissais déjà de nom) Françoise Bourdin, Maxime Chattam, Alexandra Lapierre, Agnès Ledig, Jean-Marie Périer ou encore Franck Thilliez (ouf, je ne crois pas en avoir oubliés). Bref, à ces treize auteurs, je ne peux dire que merci : merci de leur engagement auprés de cette formidable association créée par notre très regretté Coluche et pour m'avoir procuré autant d'émotions en lisant cet ouvrage. Passant du rire, à la stupéfaction soit oublier l'effroi bien évidement, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges et ça, j'adore ! A lire, à acheter et à faire découvrir !
Commenter  J’apprécie          451
Le testament d'Ariane

Anne habite dans les Landes à proximité de sa tante, la soeur de son père. Elle est comptable, son mari, Paul, vétérinaire et leur fils Léo, 12 ans, a choisi de rester à l'école pendant la semaine. Une belle petite famille.

Anne rend souvent visite à sa tante qui a racheté l'ancienne demeure de la famille : des anciens gemmeurs qui avaient fait faillite.

Ariane, la tante n'avait jamais digéré la vente de la maison familiale. Les étapes qu'elle a vécues pour se réapproprier le domaine lui ont coûté de nombreux sacrifices et une vie bien bizarre basée uniquement sur l'argent. Elle vivait une réelle obsession dans le but de racheter le domaine.

A sa mort, Anne apprend qu'elle est sa seule héritière.

En réalité, la maison est un cadeau empoisonné qui demande beaucoup de frais pour qu'elle reste en état.

Les dissensions autour de cet héritage sont intéressantes à découvrir parmi les frères et soeurs d'Anne, chez le mari de celle-ci également.

Et pourtant, Anne montre beaucoup d'attachement à cette maison de famille. J'ai bien apprécié son personnage.

Gauthier, son père, qui n'hérite de rien est un homme qui a su construire sa vie en dehors des déboires familiaux. Devenu instituteur, il se contente de son sort et de sa voie qu'il a bien menée à sa façon avec son épouse . Ils ont élevé une famille de quatre enfants.Bien sûr, ça lui aurait fait plaisir de recevoir cet héritage pour le partager équitablement mais il affiche une distance nécessaire car il ne voyait jamais sa sœur et ne l'appréciait guère. Anne et son père, Gauthier sont mes personnages préférés.

Je n'ai pas montré beaucoup d'attachement à ce roman, tellement conventionnel.

Il est pourtant bien écrit, bien structuré. Je ne descends donc pas en-dessous des 3 étoiles mais je ne lirai pas la suite.





Commenter  J’apprécie          442
Lettre à ce prof qui a changé ma vie

Devoir sur table, au lendemain du décès de Samuel Paty, professeur d'histoire-géo assassiné pour avoir 'blasphémé' :

« Quel(le) prof a changé votre vie ? »

.

Quarante célébrités se sont collées à l'exercice, répondant en quelques pages. Appartenant pour la plupart au milieu littéraire, les auteurs de ces lettres citent essentiellement des profs de français, théâtre & lettres classiques, et d'Histoire.

.

Au-delà de la matière enseignée, sont vantées les qualités de ces enseignants inoubliables : leur sens de la pédagogie, bien sûr, en tant que 'passeurs' de culture, mais aussi leur talent pour accompagner, éduquer, susciter la curiosité & l'envie d'apprendre, éveiller l'esprit critique, donner confiance (y compris, et surtout, aux plus rétifs).

.

Que je connaisse ou non son auteur, que je l'apprécie ou pas, chaque texte m'a captivée, éveillant des souvenirs de ma vie d'élève.

Certains sont particulièrement touchants.

Je retiens les méthodes d'Albert Algoud pour faire aimer lecture & livres aux enfants.

J'ai aimé l'inventaire sincère de Jul (l'auteur, pas le chanteur), qui n'oublie pas les 'mauvais' profs : ceux qui ont perdu la foi en leur métier (si tant est qu'ils l'aient eue un jour), ceux qui blessent. Eux aussi nous ont construits, ont forgé notre caractère (pensée amère & dégoûtée pour le prof de latin de 4e - cruel, vicieux, méprisant, probablement pédo, et doté d'un talent certain pour faire détester sa matière).

Parmi toutes ces lettres, c'est celle de Henri Loevenbruck que j'ai préférée, je vous laisse découvrir pourquoi, tout en remerciant à mon tour tous ceux qui m'ont "élevée".

.

A faire circuler très largement. Et à offrir, notamment aux jeunes profs, parfois découragés. 😉😘
Commenter  J’apprécie          432
Le choix des autres

Inachevé

Une super histoire avec des personnages attachant. Une très belle description du département des hautes alpes. Jusqu’à la fin de l’histoire je comptais mettre 4 ou 56 étoiles mais hélas je suis très déçue car je suis restée sur ma faim car on ne sait pas comment les choses vont évoluer, que va devenir cette bande d’amis et le chalet ? Voici les dernières phrases du livre :

Une nouvelle aventure ? Oui, il était d’accord, il était prêt. Et bien nous aussi on est prêt, je pense que dans le titre il aurait fallu mettre tome 1 au moins les lecteurs savent à quoi s’attendre.



Commenter  J’apprécie          430
Si loin, si proches

Ça n’avait pourtant pas si mal débuté ! Ça semblait frais et j’avais le privilège de la découverte… Est-ce la troisième personne du singulier qui a fini par m’envoyer sur un « il » désert où le jeu m’est devenu étranger.

Je m’étais pourtant attaché à Lorenzo et à Julia et voilatipa que j’ai eu la désagréable impression que je tournais en rond dans l’intrigue, que les phrases se ressemblaient, qu’elles avançaient déguisées mais qu’elles disaient toujours la même chose. Alors, je me suis lassé, désolé, isolé.

Ils sont trop gentils les sentiments, trop simples les émotions. C’est trop mignon mais pas assez saisissant et un poil téléphoné. En fait, c’est un peu « Nous Deux ». Non, pas nous deux…Je voulais dire le roman-photo phare des sixties !

Nous deux, c’est complexe, c’est fort, ça fait de la musique sur tous les sentiments :

Des symphonies inachevées, pastorales, fantastiques, des musiques de chambres aussi et des concertos pour violons et pas d’orchestre. Des réquiaimes sans fin. Tout pareil que dans le livre mais sans les flonflons. On croit que l’histoire d’amour est finie, etpuisnon.

C’est comme ça entre Lorenzo et Julia, sauf que dans le livre, Lorenzo est beau et que toutes les filles l’aiment. C’est bien le problème de Julia, qui soit dit en passant n’est pas mal non plus d’ailleurs.

Alors on se sépare, il part en Afrique. Pas pour le fric ni pour les frasques mais pour améliorer le parc animalier que Lorenzo gère dans le Jura et dont Julia, vétérinaire s’occupera en son absence.

De girafes en rhinocéros, la vie va se montrer féroce, Lorenzo va devoir faire gaffe.

Julia l’attendra-t-elle ou son amour s’éteindra-t-il ?

Si vous n’avez pas de questionnements plus importants ce roman vous comblera.

Sinon, « Tu peux apprendre au mainate le pont de la rivière Kwaï dans le zoo où j’étais encore épouvantail. Reviens, vas t’en… ». Pas trop de rapport mais j’avais envie de le dire !

On peut être parfois se sentir si proches et être vraiment si loin.



Commenter  J’apprécie          4213
13 à table ! 2020

Je continuerai à acheter ce livre car c'est une excellente initiative d' associer solidarité et littérature , mais j'avoue que cette version 2020 m'a dans l'ensemble déçue.



Le thème de cette année est le voyage, sujet intéressant en soi. Traité ici de façon , on s'en doute, tres différente par les auteurs associés au projet, de plus en plus nombreux. Hélas, beaucoup de nouvelles ne m'ont pas vraiment accrochée: trop convenues , sentimentalo-sirupeuses, ou même assez ennuyeuses.



Quelques-unes, heureusement m'ont surprise, comme " La fin de l'été "de Philippe Besson, " le regard de Méduse "de Giacometti et Ravenne, ou " Dorothée" de Michel Bussi, qui présentent toutes les trois des chutes excellentes, inattendues. Celle de Karine Giebel m'a glacée, quel destin poignant! Et enfin, le franglais caricaturé de " Voyage en novlangue" de François d'Epenoux m'a bien amusée.



Cependant, même si l'enthousiasme n'est pas vraiment au rendez-vous cette fois, encourageons toujours les élans de chaleur humaine, la volonté de venir en aide aux autres! C'est tout ce qui compte!
Commenter  J’apprécie          426
13 à table ! 2015

La lecture de ce recueil est un véritable moment de plaisir à défaut qu'il soit culinaire, il est intellectuel. Même si toutes les nouvelles ne se valent pas, les 13 auteurs nous ont livré des histoires qui sont tantôt personnelles, tantôt imaginées mais qui placent toujours la relation humaine au coeur de l'intrigue.



Ma nouvelle préférée est celle de Maxime Chattam, auteur que j'affectionne particulièrement et qui reste très fidèle à son univers à la fois gore et fantastique.



J'ai eu une hésitation à lire les nouvelles de Marc Levy et Guillaume Musso que j'avais catalogué comme des « auteurs à la trame simpliste » et quelle erreur j'aurai commise si j'avais sauté ces deux nouvelles qui m'ont vraiment charmé et qui ont contribué à changer totalement mon avis sur ces deux grands noms de la littérature contemporaine.



Alors si vous voulez vous détendre, vous évader et en même temps faire une bonne action (1 livre acheté = 3 repas distribués par les Restos du Coeur), foncez-vous procurer ce petit recueil.
Commenter  J’apprécie          421
La Promesse de l'océan

MARIN-PECHEUR

C’est un livre que j’ai dévoré en un après-midi et qui m’a fait voyager au cœur du quotidien des marins-pêcheurs en Bretagne.

On suit l’héroïne, Mahé, qui a du reprendre l’affaire de son père (patron marin-pêcheur) à la suite de problèmes de santé.

On peut ainsi se rendre compte de ses difficultés d’être fille unique, d’être une femme dans un milieu d’hommes mais également sa vie amoureuse (perte de son premier fiancé dans des conditions tragiques en mer).

Les personnages sont attachants et l’auteure nous transporte dans la « vraie » vie quoique romancée il faut l’avouer.

A découvrir.

Commenter  J’apprécie          421




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Françoise Bourdin Voir plus

Quiz Voir plus

La promesse de l'ocean

Comment se nomme le père de Mahé?

Yann
Yvon
Erwan
Kevin

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : La Promesse de l'océan de Françoise BourdinCréer un quiz sur cet auteur

{* *}