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Critiques de Françoise Bourdin (2628)
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Dans les pas d'Ariane

Une femme qui a reçu une maison en héritage décide de s'y installer, même si cela doit la conduire au divorce d'avec son mari qui ne comprend pas son engouement.



Le domaine est le coeur d'une ancienne exploitation de résine. Dans ce décor de pinède, elle transformera la propriété en maison d'hôtes et d'y recevoir les touristes désireux de profiter du calme de la nature.



Elle découvre aussi le journal intime de sa tante Ariane qui lui révélera des secrets de sa famille, une famille où elle s'est souvent sentie rejetée, particulièrement par sa propre mère.



Un roman d'amours déçues et de tensions familiales, d'affirmation et de besoin de liberté.

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Face à la mer

Avec ce très beau roman, Françoise Bourdin nous entraîne dans la ville du Havre, dont elle restitue très bien l'atmosphère, ville d'architecture moderne avec ses lignes droites et entièrement reconstruite après la guerre autour du célèbre architecte Auguste Perret. Il va d'ailleurs s'agir de reconstruction ici puisque le héros, Matthieu, libraire passionné par son métier et à la tête d'une très grosse librairie, va subir ce que l'on appelle un "burn-out", sorte de panne d'autant plus grave qu'elle va intervenir à la mi-vie et au moment où son entreprise décolle. Personne n'arrive à le sortir de cette panne psychique, ni sa fille Angélique, âgée d'une vingtaine d'années et ingénieur en logistique en formation, si sa compagne Tess avec laquelle il vit une belle histoire, ni son ex-femme Charlotte, ni même son psy très compétent mais qui présente l'inconvénient (discutable du point de vue déontologique d'ailleurs) d'être l'ancien ami de sa compagne.

L'épuisement professionnel a fait ressortir chez lui des blessures d'enfance, notamment le fait de s'être senti rejeté par sa mère, qui aurait préféré avoir une fille après quatre premiers garçons. La passion des livres a été pour lui un rempart derrière lequel il s'est abrité.

Au plus profond de sa crise, Matthieu va même donner "congé" à sa chère compagne, qui va reprendre ses liens avec Benoît, le psychologue. L'arrivée de cousins de son ami décédé César, dont il a repris la librairie et la maison, va encore compliquer les choses. Ceux-ci, tout droit revenus d'Afrique du Sud où ils étaient installés depuis longtemps vont donner maille à partir à Matthieu.

C'est un très beau roman avec de beaux dialogues qui sonnent juste. Françoise Bourdin montre encore ici tout son talent pour évoquer des problèmes de société et des relations familiales parfois difficiles. Une lecture bien agréable et qui fait du bien.
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13 à table ! 2023

🌎Chronique🌍



« Je peux te rejoindre? »



Chaque année, je rejoins ce mouvement de solidarité. 13 à table! c’est une invitation, un moment de partage, un mouvement du cœur.

Cette fois-ci, on partage autour de la planète…

Autour de la planète, il y a les étoiles…Les étoiles montantes, les étoiles brillantes, les étoiles bleues et les rouges, les étoiles brûlantes, les étoiles cachées, les étoiles dans les yeux, et ceux dans l’assiette. Tu vois les étoiles ne manquent pas, elles nous entourent. Elles sont à tout le monde: au règne animal comme aux astronautes, aux pauvres comme aux riches, à l’ancienne génération comme à la jeunesse d’aujourd’hui…Elles sont disponibles pour cell.eux qui veulent bien les voir et les célébrer…Un repère dans la Nuit…

Je ne me lasse jamais de regarder les étoiles.

Dans ce recueil, elles ont du talent, de l’engagement, des questionnements, des ambitions dévorantes, de belles histoires à raconter. Parce qu’elles sont habitantes éphémères de la Terre, et bientôt, lumières accrochées au ciel...

« La planète et moi », comme si le grand côtoyait l’infiniment petit, comme si nos insignifiantes vies pouvaient changer l’effondrement en cours de la planète, comme s’il suffisait d’y croire un peu, pour que les petits gestes sauvent le futur…L’utopie fait de beaux horizons, redessine tellement mieux nos défaillances…Rien que pour ça, je veux rejoindre le mouvement du cœur, le choix du Vivant, l’énergie des rêveurs, la marche des étoiles fulgurantes…

Ca ne semble pas difficile, vu d’en haut: du tri, des bibliothèques nouvelles, des câlins aux arbres, signer des accords de protection, s’emparer de la cause animale, regarder bleuir des oranges, s’intéresser aux autres cultures, défendre à corps perdu la biodiversité…C’est euphorisant même, et pourtant, dans ces textes, on sent la difficulté du projet, l’effort de guerre qu’il va falloir déployer, la lassitude de se confronter aux puissances destructrices et sourdes…

Il y a urgence, pourtant. L’urgence de comprendre, d’écrire, de sensibiliser. L’urgence de voir, de dénoncer, de s’engager. L’urgence de se sentir être vivant, dépendant de la bonne santé de notre chère planète. L’urgence d’être moi, sur cette planète à visualiser, pétrifiée mais totalement consciente de la prochaine catastrophe interplanétaire…

Est-ce que je peux te rejoindre? Est-ce que je peux rejoindre ces auteurs et autrices qui s’interrogent, est-ce que je peux écrire moi aussi une chronique étoffée de mes plus sincères émotions à lire ces nouvelles fabuleuses qui m’ont fait voyager autour de la planète? Est-ce que je peux rejoindre les étoiles? Est-ce que je peux rejoindre la merveilleuse initiative des éditions Pocket? Est-ce que, seulement, ça suffira?

Je vous laisse voir cela…Que les étoiles veillent sur vous…

Je vous souhaite de pouvoir les entendre, les admirer, les dispenser, les recevoir et les faire briller dans le jour comme dans la nuit…Parce qu’elles sont indispensables dans les yeux de tou.te.s…
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Le meilleur est à venir

Un brin déçue par le meilleur est à venir l'un des derniers romans de Françoise Bourdin. Un couple en péril suite à l'infidélité de Margaux, un couple qui décide de se donner une chance et quitte Paris avec ses deux enfants pour venir s'installer à Granville dans la demeure familiale d'Axel.. Arriveront-ils à retrouver la complicité qui les unissait? ..

Tout espoir n'est pas perdu vous vous en doutez bien!

Où se cache le charme habituel des romans de F Bourdin? je ne saurais le dire. Un roman à oublier très vite.
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Gran Paradiso

Pour faire baisser ma PAL, j'ai lu Gran Paradiso de Françoise Bourdin.

Lorenzo, un séduisant trentenaire au caractère bien trempé, est aussi un vétérinaire passionné.

Des années plus tôt, son grand-père lui a laissé en héritage des hectares de friche dans le Jura, et il s'est lancé dans un grand projet d'aménagement d'un parc naturel.

Basé sur le respect de la faune sauvage et sur la possibilité pour le public de l'approcher au plus près, son parc voit bientôt le jour. Pour asseoir son succès et le pérenniser, Lorenzo doit cependant trouver de nouveaux financements..

Entre une famille recomposée, un amour contrarié et un parc qui lui prend toute son énergie, Lorenzo va devoir faire face à de nombreux défis..

Cet homme épris de liberté parviendra-t-il à surmonter les obstacles qui se dressent sur sa route et à réaliser ses rêves ?

Gran Paradiso est un roman facile à lire, dans la veine des autres romans de Françoise Bourdin.

J'apprécie cette autrice et ce titre ci m'a plu.

Lorenzo est un homme fort, il est beau, a décidé de se lancer dans la création d'un parc animalier. Il est assez sur de lui malgré des faiblesses notamment dans la relation avec son beau-père Xavier. Il adore sa mère Maude. Il a un demi-frère et deux demies-sœurs. Il a une vie plutôt équilibrée même s'il lui manque l'amour et qu'il pense toujours à celle qui a fait battre son cœur des années auparavant.

Ecrit comme ça on peut se dire que Lorenzo est trop, qu'il se pète et va être inintéressant. En fait, pas du tout. C'est un personnage très travaillé, dont les émotions sont bien montrées et que j'ai pris plaisir à découvrir.

J'ai aimé qu'il crée un parc animalier où le respect du bien être animalier est le plus important.

Les personnes qui gravitent autour de lui sont également très intéressantes, je n'ai pas envie d'en dire plus pour ne pas gâcher le plaisir de la lecture à ceux qui seraient intéressés.

C'est un roman assez classique malgré quelques surprises ici et là.

L'écriture, parfaitement maîtrisée, est fluide.

Gran Paradiso ravira les amatrices de l'autrice.

Ma note : quatre étoiles.
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Un cadeau inespéré

Un petit conte de Noël, une lecture détente, sympathique, sans grand suspense. On passe un bon moment si on aime l'atmosphère de Noël et des fêtes de fin d'année, les traditions provençales. Personnages un peu convenus, pas beaucoup de surprises malgré ce que pourrait laisser présager le titre du roman, mais pas très grave, on lit avec plaisir ce petit conte, comme on regarderait un téléfilm de Noël
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13 à table ! 2021

Par amour. Par amour, parce qu’il ne devrait y avoir que ça dans nos vies. Par amour, parce que c’est tout ce qui compte vraiment…Par amour. Et un acte de solidarité. Parce que ça aussi, ça compte…Les éditions Pocket réitèrent l’opération 13 à table pour la septième année consécutive, et je suis toujours fidèle à ce rendez-vous! Parce qu’il est nécessaire de dépasser le chacun-pour-soi…En plus, cette fois-ci, le thème de cette année, je le trouve inspirant et qu’il arrive comme un souffle de fraîcheur, après cette année éprouvante de 2020…Le Premier Amour.



Alors juste par amour de la littérature, j’ai relevé juste les citations de ce recueil de nouvelles qui me semblait parler le mieux de l’Amour…Et je vous laisse déguster ces histoires qui parlent du premier amour, dans l’imaginaire de ces auteurs talentueux et solidaires de la cause des Restaurants du Cœur…J’ai adoré et vive l’Amour! Qu’il n’en finisse pas de remplir nos vies, nos rêves et nos lendemains…



Un véritable coup de foudre qui la tétanise.



N’a-qu’un-œil

Françoise Bourdin.



De se sentir plus proche de son homme que jamais. Au point de se comprendre comme jamais. De s’aimer comme jamais.



Une si jolie nuit

Olivia Ruiz



Il avait la sensation enfantine d’être entré dans un magasin de bonbons par effraction où tout n’était que désir et volupté.



Éric Giacometti et Jacques Ravenne



Et qui sait, sans doute voulais-je garder d’elle l’image de sa splendeur, non celle de sa décadence.



Hier, à la même heure

Tonino Benacquista.



Ce n’était déjà plus dans l’air du temps de n’avoir qu’un amour pour la vie…



Des lettres oubliés

Agnès Martin-Lugand



À cet âge-là, quand on s’aime, c’est pour de vrai.



Un train d’avance

Franck Thilliez.



Il est plus amoureux que jamais.



Maxime Chattam

Big Crush ou le Sens de la vie



« Ce serait merveilleux », dit-elle.



Heureux au jeu

Leila Slimani



Ce sentiment lui déchirait toujours l’âme.



L’Amour volé

Romain Puertolas



Il est le seul que j’aie voulu épouser.



Mon premier amour

Veronique Ovaldé



Que sa passion avait tout dévoré.



Le correspondant autrichien

Alexandra Lapierre.



C’est là que, pour la dernière fois, j’ai vu mon tout premier amour.



1973, 7 B

François D’epenoux



Elle me manquera toujours.



Une belle vie avec Charlie

Jean-Paul Dubois.



Puisqu’il faut être deux pour faire une histoire.



Un film de Douglas Sirk

Philippe Besson.
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Face à la mer

Un idée plus qu'intéressante sur le papier. J'adore les propositions de Françoise Bourdin. Pas toutes c'est vrai. Mais j'aime particulièrement quand elle va au bout de ses idées. Et ici, j'en ressors loin d'être convaincue par ses choix.

Parlons de son héros principal Mathieu qui fait un burn out à 46 ans. Trame qui me touche personnellement car je l'ai vécu dans mon entourage. Et malheureusement avec ce que j'ai vu et vécu, Mathieu est loin de représenter cette maladie encore tabou et inconnue en France. Sa manière de guérir aussi vite à mon gout peut entrainer encore des médisances sur les personnes qui ignorent tout de ces maladies psychiques. Le burn out ou la dépression sont vus comme des maladies de fainéant pour une grande majorité de mauvaises langues. Et puis cette guérison soudaine alors que le fond du problème est tout autre me laisse perplexe.

Françoise Bourdin nous rajoute une vie autour de Mathieu et donc du suspense. L'histoire du psy m'a dérangé, elle nous met mal à l'aise dans les choix chaotiques de Tess pour aider l'homme qu'elle dit aimer. D'ailleurs cette partie là du roman a provoqué une vivre réaction chez moi. Le métier de psychologue faut pas trop égratigner (mémé si le cas Benoit doit exister) car il peut sauver des vies. La partie famille de César j'ai trouvé certes réaliste mais la raison dans la trame principale du roman je cherche encore. ET puis nous avons la romance d'Angélique qui au final n'a pas été traité jusqu'au bout.

J'ai eu une sensation de non abouti et je déteste ça. Une impression que Françoise Bourdin a lâché son histoire en route. Elle est partie dans différentes pistes pour ne pas les exploiter jusqu'au bout.

La base du roman est très bonne. La maladie de Mathieu et les conséquences sur son entourage, leurs réactions. Même l'idée concernant Benoit aurait pu être intéressante. Alors pourquoi ne pas rester dessus. Tess, la famille de Mathieu sauf Angélique sont des caricatures de ce que rencontrent les malades malheureusement. Ce je m'en foutisme, ce jugement facile, leurs préjugés, cette manière de dénigrer la maladie. Il y avait un fort potentiel mais je ne comprends pas certaines directions de l'auteure. Le personnage de Tess est celui qui m'a fait criser. Ce qui est une bonne chose en soi mais on rentre dans un débat personnel.

Avec ce roman, je pensais que l'auteure nous offrait un roman qui enlevait les tabous sur la dépression nerveuse. Elle dépeint un aspect qui peut sembler réaliste mais moi me laisse perplexe car elle ne va pas au bout de ses idées. Donc le message ne passe pas très bien.

De plus j'ai un gros bémol, la couverture ne correspond en rien au livre. C'est Mathieu le héros pas Tess.
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13 à table ! 2016

13 nouvelles achetées pour les restos du cœur mais aussi parce j'étais curieuse de lire les récits d'écrivains contemporains et renommés autour d'un thème commun, en l'occurrence la fratrie (et/ou la sororité).



Je n'ai pas été déçue mais j'ai mes préférences, bien entendu.

Tout comme moi, éprouverez-vous ou avez-vous éprouvé semblables impressions ?



Apprécierez-vous – ou avez-vous apprécié – le suspense et la fin étonnante de La seconde morte de Michel Bussi ?

Trouverez-vous – ou avez-vous trouvé – plus convenue Cent balles de Françoise Bourdin ?

Frémirez-vous – ou avez-vous frémi – d’épouvante à la lecture de Ceci est mon corps, ceci est mon péché de Maxime Chattam ?

Arborerez-vous – ou avez-vous arboré – un large sourire en lisant Frères Coen de Stéphane de Groot, courte nouvelle qui consiste en jeux de mots humoristiques ?

Serez-vous – ou avez-vous été ému – presque jusqu’aux larmes avec La main sur le cœur de François d’Epenoux ?

Vous révolterez-vous – ou vous êtes-vous révolté – en prenant connaissance du sort dévolu à Aleyna (et ses semblables) de Karine Giebel ?

Vous renfermerez-vous – ou vous êtes-vous renfermé – en vous-même en méditant sur Tu peux tout me dire de Douglas Kennedy ?

Serez-vous – ou vous êtes-vous – légèrement étonné par Fils unique d’Alexandra Lapierre ?

Songerez-vous – ou avez-vous songé – avec nostalgie au lien si fort qui unit les personnages de Karen et moi d’Agnès Leidig ?

Pénètrerez-vous – ou avez-vous pénétré – dans le monde de la folie avec La robe bleue de Nadine Monfils ?

Partagerez-vous – ou avez-vous partagé – la misère comme on partage une orange en lisant Le premier Rom sur la lune de Romain Puèrtolas ?

Et enfin découvrirez-vous – ou avez-vous découvert – la fratrie parfaite avec le récit de Bernard Werber Jumeaux trop jumeaux ?

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Au nom du père

Au coeur de la Sologne, un patriarche, Gabriel larcher , ancienne gloire de la formule 1qui vieillit mal,égoïste et orgueilleux , tyrannise ses trois enfants et son épouse "presque parfaite" Albane.

Il rapporte tout à lui et ne fait pas confiance à Dan, son fils aîné qui s'occupe d'un circuit de voitures ,sa fille Valentine

embrasse aussi la course automobile .Nicolas, l'autre fils est médecin de campagne, passionné par son métier et la nature environnante, il passe ses loisirs à entreprendre de grandes balades dans la forêt avec son chien........

Gabriel les empêche de s'épanouir mais ils vont chercher chacun à leur manière comment s'émanciper .

Un secret de famille fera voler en éclats l'harmonie de la fratrie.

Liaisons tenues secrètes, ruptures, trajectoires contrariées, amour fraternel et filial, amour de la nature, place du pére dans la famille .



Bref,comment commenter un ouvrage aussi simple et facile à lire, sans prise de tête et prévisible , sentimental ?

Un univers romanesque à souhait , un roman vite lu, vite oublié, j'ai bien aimé la première de couverture , puéril de ma part, sans doute ?

































..





































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La Promesse de l'océan

Je remercie les Editions Pocket et Babelio de m'avoir permis de lire La promesse de l'océan, de Françoise Bourdin, et d'en faire la critique.



Une actualité déprimante, une météo capricieuse, un automne qui n'en est pas un….

J'ai repoussé mes lectures habituelles qui s'accordent trop à la morosité ambiante.



La promesse de l'océan, roman de Françoise Bourdin, me fournit une éclaircie, la possibilité de m'évader le temps d'une lecture en Bretagne, dans les Côtes d'Armor. C'est là que je fais tout d'abord connaissance avec Mahé Landrieux, jeune femme d'une trentaine d'années, patron pêcheur qui a dû reprendre la tête de l'entreprise familiale lorsque son père, Erwan a été victime d'un AVC.. Puis, dans ce cadre enchanteur de la côte bretonne, d'autres personnages se dessinent : Armelle, la meilleure amie de Mahé, puis les deux héros principaux, Alan, dentiste à Lamballe, et Jean-Marie, marin-pêcheur, employé de Mahé.

Rien ne va plus au grand jeu des sentiments….Armelle aime Jean-Marie, qui aime depuis toujours Mahé … Mahé qui a perdu son fiancé, Yvon, en mer, et qui noie sa solitude dans le travail acharné. Et si le destin prenait la forme d'une rage de dent… et la conduisait à Lamballe, chez Alan ? Mahé et Alan ne savent pas mettre un nom sur ce sentiment qu'ils éprouvent…. S'agit-il d'une attirance ? …. Malentendus et épreuves mettent à mal ce couple qui a du mal à se comprendre…



Je n'ai pas boudé mon plaisir, la joie simple d'une lecture agréable, un texte bien écrit, bien documenté : les multiples nuances des paysages bretons, la vie difficile des marins sont particulièrement bien rendus. La pêche et les différentes techniques, la vie à bord des bateaux sont décrits avec minutie. Les personnages principaux, Mahé, Armelle l'employée de banque qui aime partir en mer sur son bateau, Erwan le vieil homme fatigué, malade, qui aime sa fille plus que tout, Alan et Jean-Marie sont sympathiques. Ainsi, on suit le déroulement des différentes intrigues qui s'entrecroisent, cupidité, amours contrariées….On maudit les femmes égoïstes et calculatrices qui pourraient venir tout gâcher….

Au fil des pages, on découvre également des personnages secondaires qui, à leur manière, apportent de la matière au récit : les marins qui luttent pour survivre dans un environnement économique difficile, l'assistante du dentiste, femme sensée et chaleureuse, le petit Arthur, le fils d'Yvan, enfant mal-aimé qui va peut-être retrouver un père, tous ces personnages donnent de la profondeur au récit, qui ne s'enlise pas dans la mièvrerie.



Le charme principal de ce roman vient qu'on a du mal à rester indifférent, à prendre de la distance, on est pris au jeu, on espére, on a peur, on s'indigne…. Et lorsque on a tourné la dernière page, au final, pris par le récit qui nous a tenu en haleine jusqu'à la fin, on a passé un très bon moment.





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Au nom du père

Un roman sentimental dans le milieu du sport automobile, et de la chasse, tout ce que je déteste ! Le bilan carbone de ce bouquin pétaradant et puant le gasoil s'annonce plutôt mal à la veille de la COP21 ! de plus je suis du côté du gibier contre les fusils...ce livre cumule les handicaps, mais c'est très personnel ces arguments .



On goûte à tout dans cette opération masse critique, pour laquelle j'apprécie la confiance de Babelio et des éditions Belfond!



Dans ce milieu de notables en Sologne, où il est assez classique de caser des bluettes bucoliques, il est question d'amour, de rupture, de liaisons tenues secrètes, de la confiance perdue, bref, ça batifole et ça se déchire à tous les étages de cette famille dominée par un patriarche aigri, et autocentré. Les ingrédients habituels, en somme, et ça manque de saveur.



Une trame narrative un peu semblable à la Promesse de l'océan, sans surprise. Je comprends que c'est une littérature rassurante, pas compliquée, distrayante, mais je ne suis définitivement pas conquise. J'arrête lâ les expériences désagréables, il est inutile de se faire mal !







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Le Secret de Clara

C’est bien écrit, ça se lit tout seul, mais pour moi ça a autant de rapport avec la littérature que la saga de l’été à la télévision avec le cinéma. D’ailleurs l’intrigue est construite un peu comme un scénario avec des scènes assez courtes qui se succèdent, ce qui est une qualité. Le traitement du déroulement du temps (de 1945 à 1961 avec des incursions dans le passé de la famille et surtout dans la période 39-45) est bien maîtrisé, l’atmosphère d’une famille bourgeoise aux prises avec un lourd secret de famille est bien rendu, l’époque aussi d’ailleurs. L’auteur a indéniablement du métier et ça se sent, presque un peu trop parfois. Je n’ai pas beaucoup aimé la fin qui laisse, à mon goût, un peu trop pressentir qu’il y aura une suite, parce que sinon ça ferait inachevé. Malgré quelques répétitions et des personnages peu attachants dans l’ensemble (et qui manquent un peu trop de nuances dans leurs caractères, c’est le plus gros défaut de ce roman), je me suis laissée accrocher par cette saga familiale. Le lecteur comprend assez vite de quel ordre est le secret, mais cela ne présage nullement de la suite de l’histoire pour les membres de la famille Morvan. Je vais être un peu dure : c’est un bon livre, mais il y a tant de livres à lire...
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Nom de jeune fille

C’est le Challenge Solidaire qui m’a mise sur le chemin de Françoise Bourdin, une autrice que je ne connaissais que de nom.



Pour être honnête, après avoir déniché « Nom de jeune fille » à la bibliothèque, j’envisageais avec un petit a priori, une lecture « feel good », façon téléfilm de l’après-midi, du genre qui se lit tout seul pendant la sieste du dimanche, munie d’un thé et d’un paquet de gaufrettes.



Eh bien… c’était tout à fait ça ! Et si ça n’a pas été du tout un coup de cœur, ça n’a pas non plus été un calvaire. J’ai même plutôt passé un agréable moment de détente, exactement ce qui convenait à mes neurones affaiblis par une période de surmenage intensif.



Vous l’aurez compris, tout est question de moment de lecture, car pas de grandes prétentions intellectuelles avec ce roman, ni de suspense à couper le souffle. On se roule même carrément dans la guimauve, avec une fin prévisible dès les premiers chapitres, une construction sans grande originalité et des clichés en veux-tu, en voilà… Mais quand on est fatiguée, ça se boit sans soif.



C’est donc l’histoire classique d’un couple qui se sépare après dix ans de mariage. Suite à la découverte de l’infidélité de son mari, Valérie, médecin cardiologue, jeune, belle et intelligente (niveau clichés on est au max !), qui avait épousé son « grand patron » et s’était retrouvée mère au foyer un peu malgré elle, Valérie donc, entame une procédure de divorce et une nouvelle vie… d’où le « Nom de jeune fille »…



Imaginez un croisement entre Desperate Housewives et Dr House et vous y êtes presque !



J’avoue que c’est d’ailleurs l’environnement médical de ce roman qui a principalement contribué à mon adhésion à cette lecture. Certains clichés ne l’étant en réalité pas tant que ça, j’ai carrément eu l’impression de revivre mes premières années à l’hôpital, en réanimation cardiologique. Tout y était dans les moindres détails, et je dois saluer à ce titre le travail de recherche de Françoise Bourdin, qui a su restituer cet univers particulier de façon si réaliste. Relations entre le personnel, hiérarchie, fonctionnement des services, pathologies et traitements, on s’y croyait tellement que j’ai été littéralement bluffée.



Pour m’avoir permis ce petit voyage nostalgique au temps de mes débuts professionnels, et parce qu’elle est plutôt joliment écrite, je gratifie d’un 3/5 cette romance purement récréative.

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La Maison des Aravis

Un couple de parisiens vient s'installer dans une maison de Savoie, dont a hérité l'épouse, vétérinaire. Dès le début, les tensions dans le couple laissent présager de l'évolution de l'histoire vers le roman sentimental, mais globalement c'est bien mené et agréable à lire.

Je découvre enfin Françoise Bourdin par ce titre, et je comprends son succès : des histoires simples, proches de nous, qui finissent bien, pas prise de tête.
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Face à la mer

J’ai passé un bon moment avec Face à la Mer, mais je n’en ressors pas aussi enthousiaste que lors de ma première lecture sans doute parce que le style m’a paru un peu trop "élémentaire" et j’ai parfois eu l’impression de lire des notices pour vanter des maisons de retraite, le métier d’expert-comptable… Malgré cela, l’histoire m’a bien plu.



Après les premières pages légèrement déroutantes où le personnage principal, Matthieu, apparaît complètement amorphe et renfermé sur lui-même, je me suis prise de sympathie pour ce héros, ou plutôt cet anti-héros qui souhaite seulement qu'on lui fiche la paix. Bien conscient que ça ne va pas, il est cependant tout à fait incapable de réagir, même lorsque son entourage intervient, le plus souvent avec maladresse, tentant un peu tout et n'importe quoi pour le sortir de son apathie. En vain. J'ai trouvé très intéressant cette façon de mettre la maladie qui reste énigmatique au centre du roman et si finalement le rétablissement de Matthieu semble presque miraculeux, c'est un plaisir de le voir retrouver goût à la vie et faire des projets même s'il n'a pas encore retrouvé toute son assurance.



Outre la dépression de Matthieu, Françoise Bourdin nous dépeint une famille dont les liens sont distendus et qui ne partagent plus rien que quelques obligations. Cela donne des situations assez tristes où l'indifférence et l'exaspération prennent le pas sur l'inquiétude et la compassion qui devraient prévaloir lorsqu'un membre de la famille a des problèmes.



J'ai également apprécié de découvrir Le Havre à travers les yeux de personnages qui adorent leur ville ; et aussi le métier de libraire qui apparaît autant comme un commerçant inquiet de ses chiffres que comme un passionné soucieux de partager ses trouvailles.



Face à la Mer donc reste une lecture bien agréable.

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Des mots par la fenêtre

Le groupe Editis qui regroupe de nombreuses et prestigieuses maisons d’édition a monté un projet en un temps record qui regroupe 64 textes courts d’écrivains tout aussi prestigieux.

L’ensemble des bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

Il y a de tout dans ces textes de quelques pages. Des fictions, des billets d’humeur, de la poésie… Des textes qui parlent de confinement ou au contraire d’évasion. Voyager à travers les sentiments et les mots.

Pour ma part, en grand amateur de fictions courtes, j’ai adoré lire celles de Karine Giebel et Fabrice Papillon. J’ai aussi beaucoup apprécié l’extrait d’un des prochains romans de Michel Bussi. Et été touché par plusieurs autres écrits.

Une bonne action pour un monde soignant qui a besoin de vous !
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Dans les pas d'Ariane

Après la lecture de la suite de cette série, je reste sur ma position par rapport à mon ressenti après la lecture du tome un "Le testament d'Ariane"

https://www.babelio.com/livres/Bourdin-Le-testament-dAriane/336426/critiques/2196205



Le temps où j'étais une grande fan de Françoise Bourdin (bien avant la création du site de Babélio) est donc révolu. Même si dans ce tome deux, l'auteure apporte "un peu plus d'eau à son moulin", je trouve que 700 pages pour arriver au bout de cette histoire cousue de fil blanc, c'est quand même beaucoup. Je n'ai pas accroché à ses personnages sans cesse hésitants et qui frôlent la caricature. Seul Goliath a trouvé grâce à mes yeux... J'aurais aimé en apprendre davantage sur l'enfance d'Ariane à travers son journal intime et sur l'exploitation de la résine de pins.



Je sais que ce genre de romance a son public fidèle. Je n'en fait plus partie mais par respect pour l'auteure que j'ai longtemps admirée, j'accorde un 10/20.
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13 à table ! 2016

13 à table, 12 auteurs et 4 repas pour 5€. En 2015, le collectif littéraire au profit des Restos du Coeur planche sur la fratrie et les rapports qui en découlent.

Frères parasites, frères ennemis, frères chéris (et soeurs bien sûr), tout y passe dans ce recueil. Les secrets de famille y vont également bon train, à charge d'être dévoilés comme dans l'amer "Tu peux tout me dire" de Douglas Kennedy.



Michel Bussy m'a bien emballée avec son histoire de jalousie sororale, entre une aînée aussi sublime que talentueuse et sa cadette banale, passe-partout. La chute en est délicieuse.



Karine Giébel, comme à chaque fois, m'a époustouflée et comme giflée avec son recit d'honneur bafouée par une jeune fille issue d'une famille turque traditionaliste de la banlieue de Mulhouse. Les frères veillent, à coups de poing si nécessaire. L'auteure dénonce avec violence et justesse les mariages arrangés et les exactions commises sur des filles qui ont rêvé d'être libre de leur corps, libre d'aimer. Récit choc pour une réalité choquante au-delà de tout.



Douces, amères ou amusantes, ces fratries se lisent aisément. Exceptée le texte de Stéphane de Groodt. J'ai trouvé sa nouvelle pourtant courte pesante et indigeste. Le style lourdingue accumule les calembours tous les deux mots voire plus. Indigeste est donc réellement le qualificatif qui convient. Je ne dois pas être compatible avec son humour et sa tournure d'esprit. Et ne compte pas réitérer l'expérience pour une deuxième chance.
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13 à table ! 2015

Ce recueil est à acheter, c'est pour une bonne cause puisqu'en l'achetant vous offrez 3 repas aux Restos du Cœur ! ça c'est dit ..déjà, rien que là, normalement, je vous ai convaincu de vous l'offrir et de faire des petits cadeaux à droite et à gauche (le prix n'étant pas excessif 5€, pensez aussi à vos beaux parents ...si si, vous en êtes capable !! )



De plus les auteurs ne sont pas d'illustres inconnus et je suis certaine que vous retrouvez des noms qui sont déjà présent dans votre bibliothèque ...



Le point positif : c'est qu'il y en a pour tous les goûts..



- Françoise Bourdin vous raconte un repas de famille non conventionnel.

- Maxime Chattam, pour lui se sera une histoire fantastique autour d'un "Boulimique" (cette nouvelle m'a particulièrement plu)

- Alexandra Lapierre (un auteur que j'affectionne particulièrement depuis la lecture d' "Artemisa") nous narre l'histoire d'une femme absolument nullissime en cuisine.

- Pour Agnès Ledig, se sera l'histoire d'une rencontre par l'intermédiaire d'un morceau de pain.

- Gilles Legardinier raconte deux moments de sa vie autour d'un repas. (l'un d'eux est à se tordre de rire !)

- Pierre Lemaitre nous relate les méandres d'une préparation de repas d'un papy de 81 ans. (je dois préciser que Pierre Lemaitre est un génie de l'écriture ! Sa nouvelle est juste superbe.. déjà grande Fan de ce monsieur surtout depuis ma lecture d' Au revoir là-haut qui m'a énormément touché )

- Marc Lévy s'attaque au conflit Israélo Palestinien. (si cela peut ouvrir les yeux de certaines personnes ..)

- Guillaume Musso nous raconte la rencontre entre un policier et un fantôme.

- Pour Jean-Marie Périer se sera le repas de réconciliation.

- Tatiana de Rosnay nous met en scène une "tatie danielle".

- Éric-Emmanuel Schmitt se penche sur le cas d'un clochard et de sa meilleure amie qui donnera une leçon de vie à tout un village.

- Franck Thilliez nous confronte à de féroce Grizzli.

et pour finir Bernard Werber va mettre en scène une Langoustine. (oui après les fourmis ....il aime les animaux !!)





Vous l'aurez remarqué, il y a un fil conducteur dans ce recueil ..... (bon sauf Marc Lévy qui nous fait un peu un hors sujet hihi )



Je laisse le mot de la "Faim" à la préface du livre :



Chers lecteurs,

Pendant que vous picorerez avec plaisir ces nouvelles propices à évasions variées, tous ceux que nous accueillerons se verront offrir grâce à vous de quoi se nourrir et rêver à un meilleur avenir....



Merci de tout coeur,



Les Restos du Coeur




Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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