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Critiques de Françoise Bourdin (2628)
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13 à table ! 2019

Un livre acheté = 5.00€ = quatre repas fournis par les Restos du coeur. Petit prix pour un peu de solidarité. Une belle initiative qui fête sa cinquième année d'existence. Pour ce millésime 2019, c'est Plantu qui a dessiné la couverture avec un Coluche facétieux au milieu de notes et cotillons, chef d'orchestre d'un jazz-band de souris. Le thème décrété pour 2019 est la fête, et ça se sent d'emblée.



Quinze auteurs ont également joué le jeu de la solidarité, rédigeant une nouvelle inédite pour le recueil. Parmi eux, on retrouve des habitués de 13 à table!, comme Françoise Bourdin, Karine Giébel ou Agnès Martin-Lugand. Et d'autres que je ne crois pas avoir vu dans les précédents volumes (mais je peux me tromper...), tels Véronique Ovaldé ou Alice Zeniter.





Un crû intéressant et diversifié cette année encore. Comme souvent dans un recueil de nouvelles, qui plus est collectif, il en est qu'on préfère à d'autres. Chacun des auteurs apporte son éclairage au sens de la fête (c'est le cas de le dire). Romantique ou grinçante, pathétique ou bouleversante, il y en a pour tous les goûts.



J'ai beaucoup aimé "Dans les bras des étoiles" de Karine Giébel. Son récit est très différent de ce qu'elle nous concocte dans ses romans. Pour reprendre un des titres de Jean d'Ormesson, elle nous présente une fête en larmes des plus poignantes.



Bouleversante et douloureuse aussi "La Fête des voisins'' de Leïla Slimani. Récit court mais criant de vérité.



Autre fête, autres moeurs avec "Trouble-fête" de Tatiana de Rosnay. J'ai adoré le portait quelle fait de sa narratrice, femme parfaite chez qui tout est sous contrôle. Mais quelle chute! Chapeau! Cette narratrice n'est pas sans rappelé la personnalité de Louise Cooper, l'héroïne de "L'Apparition" de Philippe Besson, avant son emménagement à La Nouvelle-Orléans.



La lecture des autres nouvelles fut généralement bien agréable et parfois surprenante. Mais ces trois-là sont mes préférées. En toute subjectivité bien sûr.
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Rendez-vous à Kerloc'h

On boit du cidre que l'on produit, on mange aussi des crêpes à Kerloc'h. Ce roman d'un voyage en Morbihan est une histoire familiale pleine de non-dits.

Son patriarche est intransigeant, tyrannique. Il règne sur la famille comme autrefois dans les films en Noir et Blanc.



L'histoire est sentimentale à souhait. Que vous soyez sensible ou pas, l'émotion vous envahira car, comme me l'avait dit une amatrice, "c'est une belle histoire".

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Nom de jeune fille

J'ai bien aimé Nom de jeune fille : l'écriture de Françoise Bourdin est toujours aussi agréable et le personnage de Valérie est vraiment sympathique. Il est facile de s'identifier à cette jeune femme confrontée aux soucis de tous les jours (problèmes de couple, carrière à gérer sans négliger ses enfants ni abuser de la serviabilité de ses parents, etc).



Cependant, en romantique impénitente, c'est l'évolution tout en douceur de la relation entre Valérie et Ludovic qui m'a le plus touchée dans le livre. J'ai trouvé le personnage de Ludovic particulièrement bien campé, entre timidité, humour, romantisme...



En bref, comme espéré, j'ai passé un très bon moment avec ce roman...
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13 à table ! 2021

C'est la première fois que je lis une édition de "13 à table" et j'ai vraiment bien aimé.



Le thème du premier amour choisi pour l'ensemble des nouvelles n'y est peu-être pas étranger.



J'ai confirmé mon attachement pour certains auteurs (Agnès Martin-Lugand, Philippe Besson), ma lassitude face à d'autres (Jean-Paul Dubois) et fait de belles découvertes, même si certains textes semblent ne pas avoir été expurgés de leurs fautes d'orthographe.



J'irai volontiers vers la prochaine édition de ce recueil de nouvelles.
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La Promesse de l'océan

Erquy, Côtes d'Armor, Mahé est à la tête de l'entreprise de pêche familiale depuis que son père a fait un grave AVC.

Pas facile à 30 ans de diriger cette affaire, entre manager les hommes , entretenir les bateaux, suivre les finances dans un contexte difficile pour la pêche! Et sa vie personnelle dans tout cela? Pas le temps répond Mahé qui ne s'est pas remise de la disparition en mer d'Yvon son premier amour, Yvon l'homme qu"elle aimait et qui l'a trahie...

Heureusement son amie Armelle est là, les deux amies d'enfance, célibataires, partagent leurs moments d'évasion bien rares pour Mahé qui doit aussi veiller sur son père Erwann le grincheux de plus en plus autoritaire et possessif..

Alors lorsque Mahe croise la route d'Alan le stomatologue ....

Françoise Bourdin signe ici une romance pleine d'embruns et de passion. Tous les ingrédients du genre sont réunis. On appréciera ou pas.

Une lecture rapide et facile dans un décor de rêve pour les amateurs
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Si loin, si proches

Une lecture détente par excellence pour s'aérer la tête et paresser sous le soleil.

Pour tout dire, si j'ai opté pour Si loin, si proches, ce n'est (surtout) pas pour la bluette : un jeu de je t'aime moi non plus qui tourne en rond, avec une fin très convenue et qui est plutôt exaspérante qu'autre chose;

mais parce que le cadre de l'histoire a lieu dans une réserve animalière.



J'aime beaucoup les animaux et ce livre offre pas mal de petits épisodes où il est question de leurs soins, de leurs besoins, mais aussi du quotidien des soigneurs, de leur travail exigeant, mais aussi de leur émerveillement au contact de cette nature sauvage, certes captive, mais à des fins de préservation et de sensibilisation.

J'ai beaucoup apprécié cet aspect du livre, bien que certains passages sont amenés de façon assez peu naturelle, de manière un peu didactique.

Cela étant, cela nous en apprend (il n'y pas de notes à la fin pour nous éclairer sur les recherches de l'auteure et si tout est véridique, mais j'ai tendance à le croire), comme le fait que de plus en plus d'éléphants naissent sans défenses par adaptation au braconnage...

Mais surtout ces épisodes animaliers sont aussi sources d'émotions, d'apaisement, de retour à un essentiel que seule la nature nous fait ressentir au plus profond de nous, dans ce qu'elle a de plus beau et de plus brut.



Pas de grande littérature donc, mais une bouffée d'air frais bienvenue.
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13 à table ! 2018

Comme toujours lorsqu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, le plaisir est inégal. Mon coup de coeur va pour Karine Giebel qui m'a surprise par son histoire mais ne m'a absolument pas déçue, elle ne fait que confirmer son immense talent, je n'ai pu retenir mes larmes en lisant son histoire d'amitié entre Mahdi et Madeleine .

J'ai eu également plaisir à lire "oeil pour oeil" de François d'Epenoux, histoire qui a bien fonctionné sur moi.

Je suis plus mitigée avec les autres nouvelles mais bien qu'inégal, ce petit recueil , de part sa diversité, devrait satisfaire un grand nombre, alors si ce n'est encore fait , n'hésitez pas à l'acheter, ce sera toujours une petite contribution et une marque de votre amitié pour les restaus du coeur.
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La Promesse de l'océan

Le récit se situe en Bretagne dans la baie de Saint-Brieuc en compagnie de Mahé, une trentenaire à la tête d'une entreprise de pêche, d'Armelle son amie et de jeunes hommes séduisants comme Jean-Marie, le capitaine de bateau ou bien en vue comme Alan, le stomatologue.

Par le passé, j'ai lu quelques livres de Françoise Bourdin que ma voisine venait très généreusement me prêter jusqu'au jour où j'ai perçu un peu trop sa recette.

De belles personnes riches, des drames qui se sont joués avant que le roman ne commence, des descriptions des personnages et de leurs vêtements susceptibles de donner envie et tout cela très bien ficelé, nous avons un roman typique de l'auteure.

Maintenant, j'arrête d'ironiser pour m'atteler aux qualités.

De beaux sentiments, des scènes d'amour délicates et sensuelles, de la tendresse maternelle ou paternelle, un récit très bien documenté sur la pêche en Bretagne dans ce cas et voilà, j'arrive même à ressentir une grande émotion quand le vieux pêcheur offre le pendentif qui avait appartenu à sa femme à Armelle, sa fille. Pourquoi? Car Françoise Bourdin exprime très bien et avec sincérité ce qu'elle veut nous livrer.

En conclusion, oui, je crois connaître les ficelles de l'auteure mais cela ne m'empêchera pas de lire encore de temps en temps un de ses livres quand le thème m'intéresse.

Françoise Bourdin n'est pas une auteure de pacotille.

Elle me parle vraiment dans certains passages de ses livres.



Challenge plumes féminines



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Un soupçon d’interdit

Comme lors de ma première lecture, j'ai beaucoup aimé Un soupçon d'interdit qui nous raconte une belle histoire de famille. Et au centre de cette histoire, il y a une maison qui bourdonne de vie et qui est l'objet des préoccupations de tous lorsque la crise éclate. Une maison comme on aimerait en avoir une, chaleureuse et accueillante, un véritable refuge pour chacun, presque un personnage à part entière dans le roman.



Autre personnage d'importance : le patriarche, Maximilien, qui n'apparaît pas comme la figure paternelle protectrice à laquelle on pourrait s'attendre à la tête d'une telle tribu mais comme un homme égocentrique au point de mettre en péril le bel équilibre de la famille. Et malgré son caractère méprisable, on adore le détester.



Cependant, ce que j'ai plus le plus apprécié dans Un soupçon d'interdit, c'est l'histoire d'amour entre Dimitri et Daphné. Je les ai trouvés très touchants avec leurs doutes, leurs inquiétudes et leur lent cheminement vers l'acceptation de sentiments qui leur semblaient déplacés.



J'ai donc passé un très bon moment avec ce joli roman.
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13 à table ! 2015

« 1 livre acheté = 3 repas distribués », ce serai hypocrite de dire que c’est ce qui m’a poussé à acheter ce livre. C’est davantage la liste d’auteurs et notamment Chattam, Werber et Thilliez qui m’ont poussé à le lire et ainsi faire ma bonne action de la semaine. C’est donc les auteurs qu’il faut saluer pour cette jolie entreprise ! La qualité est-elle en plus au rendez-vous ? Pas toujours…



Commençons par les auteurs que je ne connaissais pas du tout. Françoise Bourdin nous livre « Olympe et Tatan ». Une nouvelle qui ne m’a pas convaincue, un repas de famille comme il en existe beaucoup et une histoire qui au final, ne me porte pas beaucoup d’intérêt (1/5). Alexandra Lapierre quant à elle nous offre « Nulle, nullissime en cuisine ». Une nouvelle quelque peu amusante avec une chute bien trouvée. Une lecture agréable donc (4/5). Dans un autre registre, Agnès Ledig nous offre « Un petit morceau de pain » sur fond de romance. Bien écrit et accrocheur, le récit mérite un (3/5). Jean-Marie Périer et son « Jules et Jim » ne m’a pas du tout convaincue malgré une chute bien trouvée (2/5). Tatiana de Rosnay avec « Le parfait » nous offre une nouvelle qui j’ai trouvé longue et pas très accrocheuse. Une relation belle fille / belle-mère comme on en voit souvent (1/5).



Il y a ensuite les auteurs connus de nom mais que je n’ai jamais lus. La nouvelle de Schmitt est en tête de liste. Une nouvelle que j’ai trouvée passionnante, touchante et intelligente. UN vrai message est véhiculé tout en adéquation avec les restos du cœur. Un de mes coups de cœur du recueil (5/5) ! Gilles Legardinier nous offre une autobiographie plus d’un récit et je dois avouer ne pas avoir accroché au concept, dommage… (1/5) De même, « Une initiative » de Pierre Lemaitre ne m’a pas du tout convaincue. Un octogénaire qui décide de préparer un grand repas, pas très passionant, je passe ! (1/5). Puis arrive les deux célèbres. Guillaume Musso et son « Fantôme » plutôt convaincant même si on s’éloigne un peu du thème impose « le repas » du recueil. (4/5) et Marc Levy qui nous offre un merveilleux hors sujet avec son « Dissemblance ». J’ai du passé à côté du message. Le thème étant bien « repas » et non « indignation ». Dommage car il y avait de l’idée (1/5).



Puis arrive enfin les auteurs que j’adore, à savoir Maxime Chattam, Franck Thilliez et Bernard Werber. Tous trois nous offre des nouvelles originales de grande qualité. Je commence par « Maligne » ou Chattam fait une analogie entre tumeur et nourriture. La bouffe qui possède, il fallait y penser et la fin est particulièrement… répugnante. Un OVNI dans ce recueil. Ensuite Gabrielle qui a révélé un nouveau Thilliez loin des policiers habituels. Quand il entend repas, il pense grizzli et écologie. Le tout sur une histoire d’amour poignante. Une vraie réussite. Puis enfin « Langouste Blues » où l’auteur des fourmis devient le porte-parole de ces crustacés. Une nouvelle originale qui se termine en apothéose. Surement la meilleure nouvelle de ce recueil.



Bref, vous l’aurez compris, il y en a pour tous les gouts. Ce sont surtout nos affinités qui guideront nos appréciations sur chacune de ces nouvelles. C’est toutefois un bien bel objet d’exploration culturelle. Des déceptions mais aussi de belles découvertes qui guideront surement mes prochaines idées lectures.

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Objet de toutes les convoitises

Mark, un homme hétéro, marié, heureux en ménage comme on disait au siècle dernier, tombe amoureux d’Alex, son patron.

Il faut dire qu’Alex est si charmeur que tous, hommes et femmes, ont envie de coucher avec.

Alex, lui, ne demande que ça, alors où est le problème ?

Ah ben il y a les conventions, n’est-ce pas, et puis les scrupules moraux… Mais surtout la jalousie : chacun le veut pour lui tout seul.

Le tout dans un "décor londonien moderne et foisonnant" (dixit la quatrième de couverture).

C’est mince comme intrigue, n’est-ce pas ?

Eh bien, faisons d’Alex un authentique et richissime comte, et on va pouvoir consacrer la moitié du bouquin à décrire le mode de vie de la haute : château, réceptions, domesticité. (Acceptable uniquement chez Agatha Christie, sinon…)

C’est raté pour le "décor londonien moderne et foisonnant". Incroyable que ce soit écrit en 2004 : à part deux scènes avec un téléphone portable, le bouquin pourrait avoir cent ans.

Les personnages sont tous stéréotypés.

Le compagnon d’Alex, étant gay est (évidemment) danseur. Et midinette à fond, aussi.

L’épouse de Mark est une écervelée, qui travaille (évidemment) pour la presse people, qui se met en retard parce qu’elle "se change dix fois" avant de sortir, qui "bâcle ses articles au journal pour avoir le temps de courir les boutiques". Et qui "adore faire enrager ses collègues en leur agitant sous le nez de prestigieux cartons d’invitation". Et homophobe par-dessus le marché.

La mère d’Alex est une lady qui, veuve, a refilé son môme au grand-père parce qu’elle "ne se sentait pas de taille à s’occuper d’un garçon". Toutes les mères qui élèvent seules leurs gosses apprécieront.

Une lecture que vous pourrez, donc, vous épargner.



Challenge solidaire 2024
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Comme un frère

Si Françoise Bourdin nous a habitué à des romans où l'amour, la famille, les désaccords successoraux se partagent la vedette, il y a un univers qu'elle affectionne particulièrement et dont elle parle avec brio et passion, celui du cheval.

Alors dans Comme un frère l'ancien jockey qu'elle a été sait de quoi il retourne lorsque Nathan et Joachim préparent Noe à un avenir de concours hippique.

Pour le meilleur et pour le pire Nathan a pris Joachim par la main et l'a sorti de l'incendie où leurs parents ont péri. Il a aussi sauvé Julien le simplet mais lui il le hait...

Nathan aime son frère d'un amour fou, insensé , passionné et lorsque Joachim rencontre l'amour, la jalousie s'empare de lui.

Un roman où le cauchemar devient réel, où l'atmosphère s'alourdit de page en page et laisse le lecteur groggy, sonné et nauséeux.

Avec Comme un frère nous sommes bien loin des livres "gentillets" auxquels Françoise Bourdin nous avait habitué. Dire que je sois comblée serait beaucoup dire ....
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Sang et or

Abasourdie, ce court roman, l'un des premiers de Françoise Bourdin me laisse pantoise.

Le sujet tout d'abord; Angel, le matador, vient d'être encorné, il se vide de son sang et Nacho, le péon , qui veille sur lui depuis son plus jeune âge, le soutient de son mieux , la main enfouie dans la plaie pour arrêter l'hémorragie.

Nacho se souvient, Nacho évoque la dureté, l'intransigeance, l'autoritarisme sans faille de Don Pascual qui voulait voir son héritier au centre de l'arène. Il a essayé de le protéger des foudres paternelles, remplaçant au mieux sa mère ..

L'écriture ensuite. La plume est précise, sèche et combattive. les mots claquent et font mouche. Un adolescent pris dans les rets d'un père tyrannique, un adolescent ne vivant que pour affronter l'adversaire, un adolescent qui risque à chaque combat de ne pas atteindre l'âge d'homme.

Je sens déjà l'opprobre , oser lire un roman qui parle de tauromachie, mais détrompez vous, certes la tauromachie est là, bien présente mais ce n'est pas le sujet du roman, juste le décor dans lequel un père exerce son droit de "vie ou de mort" sur son fils ...
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13 à table ! 2022

15 histoires sur le thème des vacances.

15 auteurs que j'apprécie.

15 petits moments de plaisir.

Pas un texte ne m'a déplu.

J'en ai bien sûr préféré certains, mais le choix des auteurs était à la base un gage de qualité.

Je vois que c'est la 8ème édition de 13 à table, dommage que je n'aie pas percuté pour les précédentes.

Parce qu'en plus, l'initiative est super.

Un grand bravo et un grand merci aux restos du cœur.

Et à Coluche bien sûr.

A l'année prochaine sans aucun doute.
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Des mots par la fenêtre

Une très belle initiative, et comme le dit très justement Mohammed Aïssaoui [Le Figaro ],avec « Un casting impressionnant »; 64 auteurs des maisons d’édition du groupe Editis. Ce collectif dont chaque écrivain a écrit un texte inédit pour apporter leur soutien aux équipes soignantes... en mars 2020...





Je débute par un extrait de ce recueil de textes qui m’agrée au plus haut point… et d’où peuvent partir moult réflexions, retours sur soi, nos rapports à la vie et aux autres, après cette période déstabilisante de confinement…



“Isabelle Filliozat --- s'évader ou découvrir la liberté



(…) même notre travail, les rencontres avec les collègues, nous ressourcent. Avec le confinement, ce n'est plus possible. La porte vers l'autre compartiment est fermée. Plus d'échappatoire.Heureusement, nous ne sommes pas des rats et nous avons d'autres solutions pour "sortir de la cage". Comme le soulignait Viktor Frankl : "Nous ne choisissons pas toujours les circonstances, mais nous pouvons choisir notre façon de les vivre". Ce psychiatre a vécu dans les camps de concentration des circonstances autrement plus difficiles que la nôtre aujourd'hui. Il nous rappelle qu'être cloîtré entre les quatre murs de notre appartement, non seulement n'a pas le pouvoir de limiter notre liberté, mais pourrait être l'occasion de la reprendre. (p. 122) [ "Des mots par la fenêtre" ]



En revenant dans une librairie d’une ville voisine, Clamart, Mémoire7, où j’allais fureter régulièrement, alors que j’y avais un travail dans le social, je n’y étais pas revenue depuis un bon moment. J’ai pris plaisir à re-fouiner dans leurs fonds littéraire très fourni, et je suis repartie , toute joyeuse, avec deux petits formats très attractifs : ce recueil de textes réalisé par une floppée impressionnante d’auteurs : entre fictions, réflexions philosophiques, poésies…et un recueil de textes de Nicolas Bouvier, « Du coin de l'oeil- écrits sur la photographie" (2019)



Vraiment ravie de cette lecture que je vais achever sur la route de mes vacances… en commanderai plusieurs à la rentrée, pour les offrir autour de moi, pour le double réconfort de la lecture et du modeste geste de solidarité à nos soignants, puisque les bénéfices seront reversés à la Fondation des Hôpitaux de Paris…



De bien nombreux textes appréciés, savourés mais j’ai une sympathie particulière pour la « Lettre écrite dans un souterrain » de Bernard Minier :

« Mais nous voici confinés, chers lecteurs, frères humains: enfermés dans des espaces clos, irrémédiablement séparés les uns des autres, condamnés à nous claquemurer, le monde physique, désormais interdit, aboli, reste celui des mots...(...)

En attendant, que de trésors dans nos bibliothèques ou en ligne...Que d'émerveillements, de voyages, de possibilités d'îles et d'évasion, de lectures pleines de mystère et de surprises ! Que de cavernes d'Ali-Baba !

Dehors le monde s'est arrêté. mais, dans les romans , la vie continue et, comme dans la vie, des personnages apparaissent et disparaissent (...) Nous les aimons ou nous les détestons, nous nous attachons à eux ou pas, parfois même ils nous manquent un peu ou beaucoup une fois le livre refermé. Ils sont nos amis, ils sont nos compagnons, ils peuplent notre solitude, notre isolement de leurs voix singulières. » (p. 257) “



Un moment très, très précieux de lecture et de réflexion, de méditations sur ce confinement et le monde d’après… que nous avons à « re-penser »… En introduction, un mot amical d’Alain Rey : « Confinement est sans aucun doute le mot du jour un peu long, à notre regret, mais qui incite ou qui invite à la réflexion. (…)

Acceptons d’être confinés » mais au sens que ce mot eut à la fin du Moyen-Age : « aller jusqu’aux confins »

Or, les confins de la langue française, c’est le monde. » - 24 mars 2020---

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13 à table ! 2019

Je suis enfin à jour dans la lecture de mes 13 à table, le prochain ne devrait pas tarder à rejoindre mes étagères.



J'aime toujours autant lire ces nouvelles mais ici tous les auteurs n'ont pas vraiment écrit à mon sens sur le thème de la fête, beaucoup de nouvelles sont même plutôt glauques.



Mais j'aime toujours autant picorer ces nouvelles par 3 ou 4 en parallèle d'une autre lecture comme d'habitude et sans grande surprises mes auteurs préférés restent Karine Giebel, Giacometti et Ravenne, j'ai beaucoup aimé aussi le monde terrifiant décrit par François d'Epenoux maix qui ressemble beaucoup au notre, j'ai aimé le petit grain de folie de la nouvelle de Romain Puertolas.



Une bonne action à s'offrir et à mettre sous le sapin lors des fêtes de fin d'année.
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Si loin, si proches

On retrouve Lorenzo dans ce tome que vous avez peut-être découvert dans le livre ''Gran Paradisio" de cette auteure. Je n'ai pas encore lu ce premier tome et ça ne gêne en rien la compréhension de l'histoire. Tout le contexte de ce livre est formidable. On entre dans le monde fascinant du monde animalier. Ça m'a rappelé l'émission "Une saison au zoo" que j'aime beaucoup. Lorenzo et les différents personnages sont des personnes engagés qui oeuvrent pour le bien et la préservation des espèces animales. On ressent vraiment le travail de recherches de l'auteure. Les décors africains, le bush, la savane...toute la beauté de la faune et de la flore est mise en valeur. On voyage entre la France et l'Afrique et on suit les aventures amoureuses de Lorenzo et Julia qui semblent jouer au jeu du chat et de la souris. Ce n'est pas un livre fou mais dépaysant! (...)



Ma page facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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13 à table ! 2018

13 à table! Ou comment concilier le plaisir des livres et une bonne action. Pour quatre repas distribués par les Restos du Coeur, on a la joie de découvrir réunis Michel Bussi, Leïla Slimani, le duo Ravenne-Giacometti, Françoise Bourdin et bien d'autres.



Le recueil 2018 porte comme thème l'amitié. Elle est mitonnée à diverses sauces dont certaines se révèlent piquantes, aigres-douces voire totalement amères. J'ai rencontré quelques plumes pour la première fois avec ce collectif. Notamment Françoise Bourdin ou encore Adélaïde de Clermont-Tonnerre, dont j'ai infiniment apprécié son récit sur deux rivales en amour ex grandes amies réunies autour du cercueil de l'homme aimé. Une écriture fine où l'ironie se taille une jolie part. Et une chute très sensible.



Mais ma plus grande - et belle - surprise fut avec L'Escalier de Karine Giébel. Une histoire tres différente et à contre-emploi de son genre habituel. Mais le même brio pour se fondre dans la peau du jeune Mahdi, huit ans, de mère malienne et de père français. Le même talent pour raconter l'improbable amitié avec Madeleine, quatre-vingt-cinq ans. C'est beau, raconté avec beaucoup de finesse et de véracité. Et, surtout, quelle émotion est véhiculée par son texte! C'est vraiment mon coup de coeur en plus d'un coup au coeur.



Comme dans nombre de recueils collectifs, on en trouve pour tous les goûts. J'ai adhéré à certains récits. Moins à d'autres (la bluette sentimentale de Agnès Martin-Lugand surtout). C'est également un bon moyen de sortir de ma zone de confort littéraire, aussi large soit-elle, pour m'essayer à des auteurs vers lesquels je ne serais pas forcément allée. Notamment Mme de Clermont-Tonnerre, que je compte bien découvrir un peu plus. Ou Marcus Malte dont le récit sous forme de court poème m'a joliment marquée.



En résumé : cinq euros, une petite bonne action, quelques heures d'agréable lecture et des découvertes. Comment résister?
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13 à table ! 2016

2ème édition de l’opération 13 à table, lancée l’année dernière au profit des Restos du Coeur. J’avais déjà acheté le livre l’année dernière (bien que j’avoue avoir complètement oublié de le lire..) et c’est donc naturellement que j’ai acheté celui de cette année. Sauf que cette fois-ci, je l’ai lu immédiatement.



Nous retrouvons donc le même principe que l’an passé avec 13 nouvelles, de 13 auteurs différents, réunis autour d’une même thématique : les liens entre frères et soeurs.



Pour la plupart des auteurs, je n’avais rien lu d’eux, et cela m’a permis de découvrir un peu leur style, même si une nouvelle c’est un peu court, cela permet malgré tout de se faire une idée.



Sans surprise, les auteurs que j’aime ont constitué les meilleures nouvelles. Douglas Kennedy, Maxime Chattam, Bernard Werber et Karine Giebel sont vraiment au top.



J’ai également découvert Françoise Bourdin dont la nouvelle est vraiment sympathique. Michel Bussi est pas mal aussi, même si je trouve la fin un peu particulière.



Les autres auteurs ne m’ont pas trop marqués, car même s’ils se laissaient lire sans soucis, leurs nouvelles ne m’ont pas laissées un souvenir impérissable. Par contre, je n’ai pas trop apprécié Romain Puértolas et sa nouvelle sur un Rom. J’ai trouvé ça trop facile, trop porté sur la critique, trop moralisateur. Et bien évidemment j’ai détesté la nouvelle de Stéphane de Groodt, qui est la plus courte du livre, et qui est bardée de jeux de mots d’une banalité hallucinante. Ce n’est ni drôle, ni intéressant, c’est juste gênant. Je n’apprécie pas le personnage lorsque je le vois à la tv, dans les journaux ou l’entends à la radio mais je n’avais rien lu de lui et je comprends pourquoi.



Le livre est donc très inégal et cible plusieurs publics. Mais dans l’ensemble il est agréable à lire et il sert la bonne cause. À acheter si la cause vous touche.
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Rendez-vous à Kerloc'h

On connaît le talent de cette auteure pour les passionnantes sagas familiales, elle n'y déroge pas ici.



C'est l'histoire romanesque , pétrie d'intenses émotions, des le Marrec, avec, à la tête de l'exploitation familiale, le chef de famille , Artus , patriarche intransigeant , tyrannique , droit dans ses bottes ,——— il règne sur sa famille avec autorité, meurtri par le décès de son épouse Armelle , il y a huit ans , élégant , il n'a pas la dégaine d'un paysan .



Chez les le Marrec , on travaillait la terre depuis plusieurs générations , au coeur de la Bretagne , une région située aux confins de la Cornouaille et du Morbihan.

Les origines de cette famille se perdaient dans la nuit des temps, impossible de savoir quel ancêtre avait fait construire le manoir de Kerloch qui devait dater de la fin du XVI ° siècle , bien entretenue , la bâtisse possédait sa tour d'escalier , une immense salle commune au rez- de - chaussée, et de nombreuses fenêtres à meneaux .

Artus avait l'orgueil de ses ancêtres de sa maison ,de ses terres natales .

Ses enfants : Yann' l'aîné s'occupait de l'activité céréalière , il en avait le goût et les compétences , Gaëlle , s'occupait des pommiers , soutenue par son père dans ses activités, elle fabriquait un excellent cidre fermier, Tristan , le cadet s'occupait de l'entretien des bois .

Seul Loïc, ingénieur à haute responsabilité à L'IFREMER , conduisait des recherches fondamentales, Loïc ,le mal aimé à la limite haï par son père qui lui voue un ressentiment inexpliqué depuis des lustres.

Après un divorce difficile , il décide de revenir s'installer chez son père , au coeur de la campagne bretonne .

C'est dans le manoir de Kerloch qu'il tentera de revivre

Soutenu par ses frères et sa soeur , il va reprendre espoir après la rencontre d'une femme flic …..

Renouera - t- il avec un père qui l'a toujours rejeté?

Percera t- il l'inavouable secret de famille étouffant ?



Roman familial, roman d'ambiance, du terroir, d'atmosphère , aux personnages finement campés , coups de gueule , secrets non dissimulés , langues qui se délient , le lecteur se laisse prendre, plonge avec plaisir dans cette saga intéressante , simple , attachante , aux personnages hauts en couleurs , pétrie des passions qui la traversent …

Francoise B aime la musique des mots ,les fins heureuses .

Nous aussi ça fait du bien de temps en temps …

Un bon moment de plaisir , quelqu'un de proche possède presque tous ses romans en poche !
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