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Critiques de Hubert Reeves (350)
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Mal de Terre

Le réchauffement de la planète, la pollution des océans, de la terre, de l’espace, l’amenuisement des ressources minières, la fin du pétrole, du gaz, les déchets industriels, les déchets nucléaires, la déforestation massive...



Parce qu'il serait temps d’avoir une vision à long terme, de prendre des mesures pour limiter les dégâts avant qu’il ne soit trop tard. Nous n’avons pas le droit moralement de laisser tous les problèmes de la Terre aux générations futures...Il doit bien y avoir un moyen de...



Et si ce moyen consistait d'abord à prendre conscience de ce désastre en lisant ce "Mal de Terre" d'Hubert Reeves...
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Poussières d'étoiles

J'aime cet homme. J'aime son savoir et l'art avec lequel il le dispense.

J'aime la rêverie dans laquelle ses mots me plongent. Dans mon ciel urbain, les étoiles ne brillent plus, elles se contentent d'embraser mon imagination à chaque fois que j'en croise une image ou une évocation. Ou alors, c'est cette petite étoile-là qui brille dans mon cœur, mais c'est un autre sujet ça dont nous parlerons plus tard. Oh la, on divague déjà.



Hubert Reeves est formidable dans son exercice de passeur de science. Le contenu de Poussières d'étoiles est riche, même s'il ne peut pas être exhaustif. Parler correctement d'astronomie et d'astrophysique tout en restant intelligible par tous demande de trouver les mots scientifiquement justes et créateurs d'imaginaires. Je trouve que l'auteur tire bien son épingle du jeu en la matière.



Il arrive à nous parler des rémanents de l'explosion d'une étoile ou de la chimie de l'océan primitif sans que ne se perde le fil de la réflexion. Il nous décrit des objets célestes dont l'immensité dépasse tout entendement et pourtant, ses mots nous font imaginer sans peine à quel point ces objets sont immenses.



Le récit suit une ligne directrice allant de l'infiniment grand des galaxies à l'infiniment petit de la vie et des brins d'ADN en passant par l'activité stellaire et la création des planètes. Sur un plan chronologique, l'histoire part du chaos des moments initiaux de l'Univers à aujourd'hui, pour se finir sur une aussi courte qu'étonnante interrogation sur la vie et l'intention dans la Nature.



Un grand plus pour la belle édition chez Points avec un magnifique papier et des illustrations de haute volée.



Bon, on y va ? Elle est garée où la fusée ?
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Hubert Reeves nous explique, tome 1 : La bi..

Voilà un petit livre sympathique, au dessin est rond et coloré, agréable à lire . Le ton est très didactique, professoral, presque un peu trop, ça serait le seul reproche qu'on pourrait lui faire. Hubert Reeves se met en scène lui-même, sous la forme d'une balade de découverte entre musée et nature, avec une classe d'école et son institutrice. Tout est expliqué, c'est très clair, absolument pas "donneur de leçon". C'est un livre qui peut servir de support dans les écoles aussi bien que dans le cadre familial, qui ouvre les jeunes aux problématiques écologiques d'aujourd'hui et à l'évolution de la nature, de notre planète. C'est à mettre entre toutes les mains.
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Patience dans l'azur : L'évolution cosmique

"Patience, patience, patience dans l'azur ! Chaque atome de silence est la chance d'un fruit mûr !"



Telle est la citation de Paul Valery qu' Hubert Reeves met en exergue de cet excellent essai de vulgarisation scientifique ; citation qui lui sert de titre...

Quel régal d'entendre la voix rocailleuse de l'auteur nous expliquer la théorie du Big Bang comme étant la plus statistiquement probable en ce qui concerne le commencement de l'univers... et nous déclarer (je résume) que pour savoir où et dans quoi, la science passe le relais à la poésie ou à la théologie...



L'univers est-il en expansion ? Oui, parce que la nuit est noire... nous dit-il encore...



Quand la vulgarisation scientifique est élevée à ce niveau, elle devient accessible à tous ; juste un peu d'effort dans certains cas... un rien.
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Le banc du temps qui passe - Méditations cosm..

Je ne peux pas chroniquer un tel livre, mais peux prendre conscience d'une voix et dire "J'existe, Je suis au monde", et des pages que j'ai tournées et sur lesquelles je suis revenue, assise sur le banc à côté de Hubert Reeves, j'ai extrait quelques paragraphes, qu'avec vous je partage :

"Avec la conscience nous pouvons entrer en relation avec les autres. Et ça change tout ! Elle permet la rencontre. Avec ses corollaires : l'empathie, la compassion, l'amitié, l'amour. Tout ce qui fait la richesse de la vie humaine."

"Les étoiles sont nos grands-mères, nous sommes des poussières d'étoiles"

"... des tortues se chauffent au soleil. Leurs solides carapaces évoquent des formes de vie primitives qui nous ramènent au lointain passé de la Terre... leurs ancêtres on dû se reproduire des millions de fois et survivre à la multitude des perturbations...", leur lignée est toujours là.

"Nous sommes dans le collimateur de la sixième extinction que nous avons nous-mêmes déclenchée par notre activité irresponsable. Le message des tortues est clair. Les espèces qui durent sont celles qui sont en mesure de s'adapter aux changements."

"Un des critères les plus importants est la capacité de vivre en harmonie avec la nature. De s'intégrer dans un écosystème où chaque membre prend et reçoit ce qui lui est nécessaire pour vivre. Sans perturber les équilibres qui se sont instaurés sur la longue durée. Parmi ces équilibres, celui de la prédation - qui mange qui ? qui est mangé par qui ?, est l'un des plus fragiles, des plus facilement perturbés. Les humains, maintenant au sommet de l'échelle de prédation, ne s'en privent pas. La nature ne fait pas de cadeau, et l'espèce humaine est soumise à ses règles. Si elle ne la respecte pas, elle disparaîtra comme tant d'autres auparavant. Tel est le message que m'envoient mes paisibles tortues de l'étang."

"Pour m'inclure dans ce grand mouvement cosmique, j'ai arrosé les bégonias."

Hubert Reeves, un homme, un Grand Monsieur, à l'écoute du Monde.

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Là où croît le péril... croît aussi ce qui sauve

Un très beau livre qui mêle écologie, astronomie, biologie et histoire.

L'ambition d'Hubert Reeves en écrivant ce livre est donc plurielle: il s'agit de montrer quelles étaient, dans le passé, les structures qui ont permis à la vie d'apparaître sur Terre et dans quelles conditions nous pouvons préserver la biodiversité de notre planète, gage de perpétuation de nos espèces.

Il s'agit ici d'englober l'ensemble des espèces naturelles, l'auteur plaidant pour "un humanisme élargi", étendu à toute la biosphère et à tous les éléments auxquels nous sommes reliés pour notre existence.

Hasard et nécessité, voilà ce qui a présidé selon l'auteur, à l'apparition de l'espèce humaine sur Terre.

L'évolution de l'Univers n'est pas encore totalement compréhensible, eu égard aux dernières découvertes en matière d'énergie sombre et de matière sombre qui constituent plus de 90% de l'Univers. Ces matières ont des composants que nous ne connaissons pas encore.

En revanche on peut retracer l'Histoire de notre Univers depuis le fameux Big Bang et c'est ce que fait Hubert Reeves qui réalise ici un très bon ouvrage de vulgarisation.

L'apparition des premiers éléments, dont le carbone, élément le plus important dans les espèces vivantes, s'est élaborée au coeur des étoiles géantes.

L'auteur retrace ensuite les grandes vagues de migration humaine, l'Homo Sapiens apparaissant en Afrique il y a deux cent mille ans et migrant en dehors du continent africain à partir d'il y a cent mille ans.

Vint une période où plusieurs espèces humaines ont coexisté.

Ces migrations se sont accompagnées à chaque fois de catastrophes écologiques, qui ont eu lieu bien avant les expansions territoriales des Occidentaux. Ainsi en Nouvelle Zélande plusieurs espèces animales ont été anéanties par les Maori.

C'est donc un vibrant plaidoyer pour que l'Homme prenne conscience de ses responsabilités "écologiques".

La liste est longue des espèces disparues mais loin de vouloir donner dans le catastrophisme, Hubert Reeves nous montre que nous pouvons influer positivement sur notre environnement.

Les réintégrations d'espèces animales peuvent se faire avec succès, en témoigne la réintroduction des loups en Californie, celle des bisons et la réintroduction des vigognes au Pérou.

Au final c'est un magnifique hymne à notre bonne vieille Planète qui a déjà subi bien des catastrophes; collision de météorites, espèces disparues..

Hubert Reeves réalise un très bel appel à notre conscience d'Homme élargie à toute la biosphère.
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L'Univers expliqué à mes petits-enfants

très beau livre pour expliquer l'univers aux petits-enfants . Même pour les plus grands qui ne connaissent rien à l'univers .
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La Terre vue du coeur



Après avoir rappelé au lecteur combien la biodiversité est menacée aujourd'hui, en s'entourant d'experts, Hubert Reeves nous invite à prendre conscience aussi de la beauté de la terre à travers des photos magnifiques et des interviews.

C'est notre regard sur les arbres, sur les abysses, sur les animaux qui doit changer. Au delà des réflexions, La terre vue du coeur suggère aussi des changements de vie concrets : la permaculture, l'investissement de nouveaux espaces souvent abandonnés dans les villes, redevenir un citoyen souverain.

la terre vue du coeur bis



Ce livre est tiré du documentaire du même nom réalisé par Iolande Cadrin-Rossignol.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Hubert Reeves nous explique, tome 1 : La bi..

La bande dessinée a un pouvoir d’information, d’éveil sur certains sujets et de transmission important et certains volumes utilisent ce pouvoir à plein quand le sujet énoncé renvoie vers une cause à défendre. Alors que les États discutent, négocient et parlementent sans cesse à propos du changement climatique, de la transition écologique et du respect de la biodiversité, il est toujours bon de tomber sur un album qui prend le sujet à bras-le-corps.



« Hubert Reeves nous explique » est le fruit de la rencontre entre l’astrophysicien et la bédéaste Nelly Boutinot et les éditions Le Lombard publient cette nouvelle série-concept. L’idée est qu’à chaque tome, l’expertise du célèbre astrophysicien viennent éclairer un sujet qui mérite qu’on s’y intéresse, même du point de vue du simple citoyen.

Dans ce premier tome, au détour d’une sortie pédagogique de deux enseignants avec quelques élèves, Hubert Reeves les accompagne pour parler de l’eau, de l’énergie, de la faune, de la flore. Du départ en mini-bus à la promenade dans les champs, l’occasion est belle pour détailler ce qui constitue l’écosystème qui a permis notre vie et notre survie jusque-là en tant qu’humanité. Quelle importance ont des espèces qui semblent au premier abord minimes ? D’où vient notre carburant ? Qu’entend-on par « énergies fossiles » et « énergies renouvelables » ? Autant de questions et bien d’autres sont abordées ici sous l’angle de la découverte, naïve mais consciente.

Les dessins de cette bande dessinée ne sont pas toujours très réussis, mais l’important ne réside sûrement pas là. L’intérêt est plutôt davantage dans le propos que dans le rendu graphique. Continuellement, Hubert Reeves tente de faire passer que la biodiversité n’est pas qu’une question d’humanité : il ne faut pas tout voir par le prisme humain, par l’activité humaine sur son monde. En effet, si nous nous en tenons à ce principe, la biodiversité ne vaudrait que si elle nous est utile, or justement l’intérêt humain doit désormais passer après, moins égoïstement, si on veut préserver ce qui peut encore l’être.



Reçu au détour d’une Masse Critique Babelio par les éditions Le Lombard, ce premier tome est une bande dessinée honnête à destination du jeune public pour les conscientiser au plus vite, car il y aura énormément besoin de personnes prêtes à changer de mode de vie pour la bonne cause.



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Patience dans l'azur : L'évolution cosmique

Du BIG BANG aux manifestations contre le mariage pour tous (plutôt moche), il s’est passé un tas de trucs compliqués, vraiment très compliqués.



L’auteur avec son faux air de père noël vous explique avec talent la naissance de l’univers jusqu’à nos jours, des fois j’ai compris, des fois j’ai rien compris.



Ça parle de physique et d’astronomie… les seuls atomes physiques dont je me souviens sont le 95C, le 90B, le 100 C, les atomes A n'avaient pas assez d'ambition pour que je m'y intéresse (bouhhhhh)... je connais la constellation de «BELLUCCI», mais il n’en parle pas, j’étais déçu, vous comprenez ?



Il parle de l’expansion de l’univers infini ou pas, des atomes, des rayonnements électromagnétiques et autres, de chaleur, de froid, de poussières d’étoiles, de supernovæ, de hasard, de physique quantique, de vitesse lumière, de musiques de la nature, de morts, de vivants, de cellules, d’ADN et j’en passe tellement l’auteur est une tête et moi pas grand-chose.



Heureusement que c’est un essai de vulgarisation, cela m’a parmi de comprendre les grandes lignes, merci à internet pour avoir répondu à quelques unes de mes interrogations les plus basiques, celles que j’ai oublié avec le temps ou que je n’ai jamais apprises.



Ce livre plaira réellement aux passionnés et un peu aux curieux comme moi.



A plus les copains

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J'ai vu une fleur sauvage : L'herbier de Ma..

Hubert Reeves ajoute une nouvelle corde à son arc : il était physicien, conteur et philosophe, le voilà botaniste.



A travers ce livre, il nous fait découvrir les fleurs sauvages de son jardin, à Malicorne. Outre les caractéristiques techniques de ces plantes, il narre la façon dont il les a découvertes, ce qu'elles lui inspirent, etc. Le tout agrémenté de très belles photos.



Un livre à offrir aux apprentis botanistes.
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Dernières nouvelles du cosmos, tome 1 : Vers ..

Les Dernières nouvelles du cosmos fêtent cette année leur vingt ans –autant dire que depuis leur revendication d’exclusivité, des milliers de Big Bang ont eu le temps de se produire dans le champs des découvertes scientifiques. On ne se moquera donc pas d’Hubert Reeves qui tente encore d’assouplir les esprits pour leur faire accepter l’idée du Big Bang en brandissant l’argument du fond diffus cosmologique. Même, Hubert Reeves nous aguiche avec un titre peut-être mensonger : les Dernières nouvelles du cosmos semblent déjà avoir vingt ans d’activité derrière elles lors de leur publication. En tout cas, aucun grand schisme ne semble s’être produit dans le domaine de l’astrophysique tel que nous le présente Hubert Reeves entre les années 60 et 90. Rien de tel aujourd’hui : nous avons bondi du crédible à l’impossible, inconcevable pour tout esprit n’ayant jamais subi un entraînement accru à la visualisation spatiale des nombres et des figures géométriques. Hubert Reeves est loin d’affirmer une telle évolution et, s’il semble malgré tout la prévoir, il se contente d’une rétrospective d’utilité historique. Pourquoi barbotons-nous aujourd’hui dans une purée entropique de théories cosmogoniques ? Il a suffi que l’on entrouvre autrefois la porte de l’impossible pour que s’y engouffrent peu à peu des esprits stimulés sans cesse davantage par de nouvelles configurations. Qu’elles soient correctes ou non, peu importe finalement. Les moyens du jeu et de la réflexion deviennent peut-être une fin en eux-mêmes.





De même, les Dernières nouvelles du cosmos se veulent plus ostentatoires qu’instructives. Hubert Reeves propose deux parcours de lecture en fonction des capacités de compréhension et des prérequis de son lecteur. Si ce dernier, aguerri au domaine, se lassera certainement des explications primaires du parcours débutant, il n’apprendra certainement rien non plus des formules exposées dans le parcours expert. En revanche, le lecteur débutant ne pourra profiter que d’une moitié du livre –Hubert Reeves n’essayant absolument pas de rendre accessibles les écritures mathématiques- et pataugera entre comparaisons éculées (le scientifique est aussi aventureux qu’un explorateur du 15e siècle) et définitions péremptoires, qui dressent un état du jargon astrophysique sans volonté de le rendre plus transparent.





Les Dernières nouvelles du cosmos n’avaient pas prévu qu’Internet arriverait un jour et les supplanterait dans la qualité des informations délivrées…
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Poussières d'étoiles

Après avoir découvert Hubert Reeves grâce à son livre L'Univers expliqué à mes petits enfants, j'ai eu envie de continuer l'expérience de la vulgarisation scientifique. Ainsi, Poussières d'étoiles m'a d'emblée attirée.

La première chose a noté, c'est la présence de chapitres et sous-chapitres courts et de nombreuses photographies qui permettent de couper le texte. De plus, le vocabulaire d'Hubert Reeves se veut le plus simple possible. Evidemment, on ne peut éviter les termes scientifiques mais l'auteur prend le temps de bien les expliquer. La volonté de vulgarisation est donc parfaitement réussie.



Ce petit livre de 252 pages passe en revue tout ce que l'on peut vouloir savoir sur la formation de l'Univers, les galaxies, les étoiles, les molécules, les atomes en passant par l'importance de la gravité, le mystère (ou non) de l'apparition de la vie. Pour tous les amateurs de ce sujet, c'est un livre passionnant. Attention néanmoins : je conseille de ne pas le lire d'une traite. Personnellement, je l'ai lu lentement, petit à petit en parallèle d'autres lectures. Je pense que dans le cas contraire, cela aurait pu être indigeste : en effet, malgré la vulgarisation, c'est un thème compliqué lorsque l'on est néophyte.



Je suis vraiment enchantée de cette lecture. J'ai appris beaucoup de choses sur l'Univers dans son ensemble, le tout illustré des photographies afin de mieux comprendre. Et puis, beaucoup de poésie également. Rien que le titre est très beau. Evidemment, ce genre de récit nous ramène à l'exceptionnelle chance que nous avons d'être là où nous sommes.Hasard ? Coïncidences ? Intention de la nature ? Quoiqu'il en soit, nous sommes là et nous devons être conscients qu'il ne faut pas détruire notre seul refuge dans l'Univers. Ce côté "écologiste" n'est pas clairement présent dans le livre, c'est simplement moi qui en vient à me dire que l'humanité est bête de risquer de gâcher toute cette évolution.
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Hubert Reeves nous explique, tome 2 : La forêt

En le choisissant lors du dernier Masse Critique, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'une BD; j'ai eu un petit moment de déception.



Cet album a, on s'en doute, surtout un intérêt pédagogique, sous une forme dont l'objectif est de rendre les explications d'Hubert Reeves plus captivantes pour les enfants.

On y suit l'astrophysicien - écologiste québécois accompagnant un groupe d'élèves dans les forêts d'Ardenne. C'est par le biais de la légende de Saint Hubert que Hubert Reeves nous fait pénétrer dans la nature, avant de nous expliquer les quatre strates (quatre niveaux de végétation) dans lesquelles on pourra observer la faune et la flore qui les composent.

Très simplement, mais clairement, l'album aborde ensuite le principe des écosystèmes, l'écologie, et les initiatives de reforestation un peu partout dans le monde.



Une BD intéressante donc, autant pour adulte que pour enfant, et qui devrait se retrouver dans toutes les bibliothèques scolaires car ce retour à la nature devient plus qu'urgent.
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La plus belle histoire du monde

Ce livre donne, de façon très claire et accessible au tout public, un point de vue scientifique sur les questions existentielles de l'origine de l'univers, de l'origine de la vie, et de l'origine de l'homme, autant des questions éminemment pasionnantes.



Très agréable à lire, vivant.



Une réussite de vulgarisation scientifique.



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Chroniques des atomes et des galaxies

On connait bien Hubert Reeves, un écrivain barbu et chauve qui a fuit l’extrême rigueur climatique de son pays pour venir se réfugier chez nous en Bourgogne, et que l’on pourrait donc confondre avec Soljenitsyne s’il n’écrivait pas autant d’ouvrages scientifiques et s’il ne s’exprimait pas avec un accent québécois aussi épais que du sirop d’érable.

On distingue donc Hubert Reeves de Soljenitsyne quand il prononce des phrases comme : « J’m’in vô vous pôrler d’la neucléosyntaèze prémordièle, c’t’un phénomaène pô très conneu du grin peubléc, mais qu’expléque pas mal d’chôses comme l’fait qu’nôt’ corps y soit excleusiv’mint canstitué d’poussiaères d’étouèles ».

Le capital sympathie pour Hubert Reeves, astrophysicien médiatique tendance écolo, est immense. Ses livres et ses émissions de radio ou de télévision font à chaque fois un tabac, car on y parle certes de nucléosynthèse primordiale mais aussi de sauvegarde de la planète. C’est donc en toute confiance que je me suis précipité sur ce livre, estampillé qui plus est du logo violet bien visible « France Culture » qui fait sérieux et impose le respect. Hubert Reeves ayant adapté par écrit ses chroniques radiodiffusées en 2005 et en 2007, j’avais sous les yeux le résultat de ce travail.

L’ouvrage se compose de quatre parties (cosmique – stellaire et galactique – historique – atomique) elles-mêmes constituées de chapitres ultra-courts, témoignant du créneau invariablement exigu consacré aux émissions scientifiques par les radios. Tous les sujets liés à l’astrophysique sont abordés. Chacun des sujets fait 2-3 pages, sans illustration ni schéma (on est à l’antenne), excepté un ajout bien utile de quelques pages en couleur au milieu du livre.

Malgré les véritables efforts de pédagogie déployés pour nous faire comprendre le fonctionnement des atomes et des galaxies, force est de constater que le résultat obtenu souffre des limites mêmes de l’exercice, en survolant systématiquement les sujets exposés. On arrive alors au constat suivant : si le lecteur connaît déjà le sujet en question, il n’apprend rien, et s’il ne le connaît pas, il n’apprend guère plus. Tenir le lecteur en haleine avec des contraintes de format aussi fortes relève de la gageure. Je pense donc qu’il est préférable, pour pouvoir apprécier cet auteur à sa juste mesure, de lire ses best-sellers, Patience dans l'azur (1981, réactualisé en 1988) ou Poussières d'étoiles (1985, réactualisé en 2009) même si le premier commence à dater un peu.
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Mal de Terre

Le livre a été publié en 2003, ce qui date un peu lorsqu'il s'agit de faire un état des lieux de la Terre, mais on n'en reste néanmoins pas loin de l'actualité. A cette époque, Hubert Reeves n'avait pas vécu la catastrophe de Fukushima, les attentats des dernières années, la présidence de politiciens tels que Trump et Bolsonaro ni la Covid-19, bien que la postface, ajoutée en 2018, refait un point rapide sur la situation.

J'avais acheté ce livre il y a un an exactement quand, très déprimée par les mauvaises nouvelles qui s'accumulaient concernant l'environnement et après avoir écouté Hubert Reeves à la radio, je m'étais dit qu'il serait la bonne personne pour me redonner espoir. Entretemps, l'actualité nous a recentré sur autre chose et les préoccupations environnementales ont plus ou moins été mises en attente. Un an après, donc me revoilà, le livre bien en main cette fois-ci...

Je m'étais trompée, cet essai d'Hubert Reeves, célèbre astrophysicien, est déprimant... Ecrit sous forme de dialogue entre lui et Frédéric Lenoir, sociologue, tous deux abordent successivement les sources d'énergie, la disparition des espèces animales, le terrorisme, les sources de pollution, les inégalités et les répartitions des recherches et bien sûr, en filigrane, les différentes hypothèses quant au futur de l'humanité, car c'est bien d'elle qu'il s'agit finalement, la Terre et la nature ayant les ressources nécessaires pour se remettre d'aplomb (elle a encore des milliards d'années devant elle pour ça).

Presque vingt ans après cet état des lieux où il enjoint les politiciens de réagir tout de suite, c'est un sentiment d'impuissance qui transparaît. Des solutions, Reeves en donne pourtant: vaincre la pauvreté des pays en voie de développement pour qu'on puisse tous agir à l'unisson notamment, puis, bien sûr, changer drastiquement nos habitudes. Il insiste aussi, heureusement, sur le changement de mentalité de la population et une prise de conscience de plus en plus importante mais sans doute encore trop lente.

Point positif, ce livre donne encore plus envie de soutenir les organismes environnementaux et d'éduquer les enfants à la protection et au respect de toute forme de vie.

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Hubert Reeves nous explique, tome 2 : La forêt

Hubert Reeves et Nelly Boutinot au texte, Daniel Casanave au dessin et Claire Champion aux couleurs, l'association de ces auteurs fonctionnent très bien. Attention toutefois, si le dessin rend cette bande dessinée accessible dès 6-7 ans, le texte destine ce document à un public de pré-adolescents et jeunes adolescents.

Aborder les strates végétales par l'intermédiaire de petites équipes d'enfants ou d'adultes dédiées est une réelle bonne idée. D'autant que les résultats de leurs investigations conservent des zones d'imprécision, relevées et corrigées/complétées par le personnage d'Hubert Reeves. Cette séquence de planches (pages 13 à 21) est, pour moi, la plus réussie.

Toutefois, si le mélange entre importance anthropologique des mythes forestiers et connaissance scientifique sur le milieu forestier ouvre différentes entrées pour interroger la diversité des relations des uns et des autres à la forêt, il est moins heureux de juger de "criminel" ce qui demeure le plus souvent du domaine de l'inconscience malheureuse (p.50).
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Patience dans l'azur : L'évolution cosmique

C’est la deuxième fois que je lis ce livre à une quarantaine d’années d’intervalle puisque ma première lecture date de sa sortie en 1981! Il y a beaucoup de choses que j’avais appréciées à la première lecture et que je confirme apprécier aujourd’hui: la clarté du propos tout d’abord et l’optimisme qui s'en dégage. Hubert Reeves est un formidable vulgarisateur pour rendre accessibles à tous des notions complexes de la physique tant de l’infiniment petit que de l’infiniment grand.

J’ai aimé que les notes soient reportées à la fin du livre— surtout lorsqu’elles atteignaient un certaine longueur—et que les développements techniques soient rassemblés dans des appendices. J’ai moins aimé que les figures qui sont, pour la plupart des photos astronomiques (malheureusement en noir et blanc) soient elles aussi rassemblées en fin de volume. Tout ceci fait beaucoup d’allers-retours… J’ai donc retrouvé là un ouvrage intéressant mais qui, évidemment n’aborde pas beaucoup des questions de l’astrophysique de ces dernières années: je pense en particulier à la matière noire et à l’énergie noire qui restent bien mystérieuses pour moi, aux efforts pour réconcilier la mécanique quantique et la relativité générale, etc. De même, le contexte géopolitique mondial a changé et les mises en garde de l’époque contre le danger des armes nucléaires, si elles sont encore valables dans leur généralité devraient être reformulées aujourd’hui. C’est donc, malgré toutes se qualités, un livre qui date un peu et j’hésite à le recommander aujourd’hui. En passant, si l’un ou l’une d’entre vous connaît un bon ouvrage contemporain de vulgarisation d’un niveau comparable à celui-ci mais qui le complète par des développements plus récents, je suis preneuse.
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Le banc du temps qui passe - Méditations cosm..

Regardez attentivement la photo de la couverture.



Hubert Reeves, un « vieux monsieur » de 85 printemps, assis sur un banc. Dans un parc. Sans aucun artifice ni effet de mode. Aucun.



Mais regardez bien : il est assis sur le côté du banc comme pour nous inviter à prendre place à côté de lui. Ce quelqu’un, c’est peut-être vous, moi, nous. C’est évidemment tout lecteur qui souhaite se joindre au vieil homme pour écouter.



Hubert Reeves livre alors comme une confession du grand âge : pleine de douceur, de gentillesse, de mansuétude, d’intelligence et de culture.



C’est comme si Hubert Reeves, grand astrophysicien et aussi philosophe de la vie, souhaitait, une dernière fois, partager avec ceux qui voudront bien prêter l’oreille, tout ce qu’il a accumulé de savoir, de connaissance et de tolérance au long de ces décennies passées à tenter de déchiffrer les mystères de l’univers et de la vie.



On pourrait imaginer de plus mauvaises fréquentations.



Il nous parle par de très courts textes qui ressemblent à des lettres. Pas plus d’une à deux pages. Comme dans une correspondance qui fait naturellement penser à celles de Sénèque à Lucilius. Bien sûr, nous ne pouvons pas répondre. Mais il n’est pas interdit d’écouter. De laisser parler le vieil homme qui a tant à nous dire et si peu de temps encore pour le faire.



Confortablement calé à côte de lui, s’ouvre alors un moment de partage magnifique.



J’avais lu les "Méditations métaphysiques" de Descartes, puis les "Méditations Cartésiennes" de Husserl. Mais aucune des deux ne vaut ces "Médications cosmiques" du célèbre savant.



Quel moment de lecture ! Quelle ballade ! Et quel ton ! Aucune prétention. Aucune forfanterie. Aucune affirmation qui ne soit aussitôt assortie d’un zeste de doute. Que cela fait du bien en ces temps d’insanités médiatiques et de réseaux sociaux sans limites.



Un livre à garder près de soi.



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