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Critiques de Jean-Philippe Blondel (1839)
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La grande escapade

Lui-même prof, parent de deux enfants, Jean-Philippe Blondel dans son nouvel opus, nous raconte l'histoire d'une bande d'enfants et de leurs parents, des enseignants du primaire, habitant un groupe scolaire en province.



Nous sommes dans les années 70.

La femme, mariée et mère, travaille. Même avec des prétentions féministes, elle continue à remplir la totalité des charges domestiques et passe le plus clair de son temps à obéir aux diktats imposés par son conjoint . Ce conjoint qu'elle pense pouvoir garder que par le sexe et la cuisine ( information précieuse donnée par la maman ), ouille !

La bande d'enfants, microcosme de cette société dont on retrouve tous les sentiments humains à un stade encore verts, et dont le terreau est la famille est encore ouvert à l'espoir de l' homme idéal, parfait ....comme le jeune Philippe qui ayant mis la maman d'un ami sur un piédestal,même après une révélation très blessante de sa part sur son compte ne se résout pas à l'en faire descendre. Est-ce encore largement autobiographique ? le personnage du jeune Philippe Goubert serait-il inspiré de sa propre enfance ?

Quand aux parents, ils sont empêtrés dans leur vie familiale, mais pas que, car à

la même période comme chante Bob Dylan, “les temps changent”.....Et l'éducation nationale pensant que, qu'en temps qu'un groupe d'instituteurs ils s'endorment sur leurs lauriers et ne remettent plus en cause leurs pratiques pédagogiques, leur envoie «  un prof innovateur », qui pour eux ne peut être qu'”une taupe” aux desseins obscures.

« La taupe » va faire bouger les choses, mais pas qu'à l'école, quand à “La grande escapade “ qui en découlera , c'est le pitch de l'histoire......



Doté d'un sujet intéressant, de personnages à la psychologie fouillée ( Que dire du truculent esquisse du personnage de Big Coudrier is watching you !) et de petites trames aux détails cocasses en guise d'épices , le dernier Blondel est une brillante radiographie du corps enseignant et des familles de classe moyenne, de l'après Mai 68. Il est l'un de mes écrivains français préférés dont moult lectures de ses livres ne m'ont jamais déçue. Les sujets qu'il traite, écrits sans prétention mais avec intelligence et humour sont toujours intéressants à lire. Qu'ajouter de plus, sinon que de vous recommander sa lecture.







Un grand merci aux Éditions Buchet Chastel et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre intéressant.

#LaGrandeEscapade#NetGalleyFrance





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La grande escapade

Le roman débute au milieu des années 70, avec une bande de gamins dont l'un d'eux Philippe Goubert se retrouve suspendu à une corniche, à une douzaine de mètres du sol, alors qu'il jouait à "la pique", jeu plus souvent appelé au loup avec ses copains sur cette bordure de pierre d'un mètre de large qui longe les toits du bâtiment. Ceci se passe dans le groupe scolaire où les parents de ces enfants enseignent. En effet, dans ces années-là, la plupart des instituteurs et institutrices habitent sur place, c'est le temps des logements de fonction. le décor est donc planté et nous allons suivre pendant une année la vie de ces enseignants, de leurs conjoints et de leurs enfants et vivre avec eux les changements en train de s'opérer après ce fameux mai 68.

Jean-Philippe Blondel restitue de façon remarquable, sans jamais céder à la nostalgie, cette période où tout change, que ce soit à l'école avec l'arrivée de la mixité, les changements de méthode d'enseignement avec la célèbre méthode Freinet, la fin de la rigueur éducative, ou dans la société avec l'émancipation des femmes, notamment, qui n'hésiteront plus, pour certaines, à prendre l'Arbalète pour Paris. Toutes ces mutations s'opèrent dans un milieu fermé, en vase clos dans ce groupe scolaire Denis Diderot où on s'aime, on se déteste et on s'épie. L'entraide est bien présente mais les ragots aussi ! Se combine à toutes ces modifications sociétales, le passage de l'enfance à l'adolescence pour notre bande de copains.

La grande escapade, avec cette galerie de personnages tous croqués avec beaucoup de justesse et beaucoup d'humour, redonne vie à cette époque pas si lointaine des années post soixante-huitardes. C'est un roman social, plein de délicatesse où la mélancolie est latente, où les émotions sont omniprésentes et les éclats de rire aussi, un roman où on ne s'ennuie jamais, un régal de tendresse et de vie. C'est un livre d'autant plus agréable à lire lorsqu'on a vécu ces années-là. Jean-Philippe Blondel est, décidément, un de mes auteurs préférés.

Je remercie les éditions Buchet Chastel pour cette superbe découverte.


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Blog

Le narrateur, un ado de 16 ans, entretient un blog où il se raconte ainsi que ses amis, le lycée ou bien encore ses petites amies. Mais voilà que son père, Philippe, tombe dessus. Hasard ou pas ? Pour le narrateur, il ne fait aucun doute que son papa est allé sur son blog intentionnellement et a, par ce geste, violé son intimité, tenté de l'espionner ou de le surveiller. Aussi brutal que cela puisse paraître, le jeune homme n'accepte pas du tout ce qu'il a fait, d'autant plus que ce dernier a bien essayé de tout nier. Il a décidé de ne plus lui adresser la parole et ce jusqu'à ce qu'il quitte la maison. Toute la vie de famille va être chamboulée: la maman essaie tant bien que mal de rapprocher les deux hommes et la petite soeur ne comprend absolument rien à ce qu'il se passe. Un soir qu'il est dans sa chambre, il entend des bruits de pas devant sa porte. Pourtant personne ne frappe. Attendant quelques instants, il l'entrouvre et voit un carton sur le palier . Intrigué, il l'ouvre et découvre à l'intérieur d'abord quelques photos sur lesquelles il reconnaît son père et Tonton Marc, son ami, puis fouillant un peu plus chaque soir, va de surprises en surprises en mettant la main sur des journaux intimes dans lesquels son père se raconte mais aussi ses écrits. C'est ainsi toute une partie de la vie de son paternel que l'ado va découvrir...



Sur le principe du donnant-donnant, le papa essaie ici de pardonner sa faute en dévoilant sa jeunesse à son fils à travers quelques albums photos, ce qu'il écrivait quand il était plus jeune ou bien encore ses correspondances. Une histoire somme toute assez simple de prime abord mais qui, au final, se révèle plus complexe qu'il n'y paraît. Jean-Philippe Blondel nous offre une émouvante et attendrissante rétrospection. Nous plongeant dans le passé du papa et mettant ainsi en parallèle la vie de chacun, l'auteur distille intelligemment et posément chaque détail nous permettant d'avancer dans leurs parcours. Adolescent sûrement mûr pour son âge, il n'en reste pas moins attachant et sensible, même si sa réaction semble disproportionnée (un blog n'est-il pas fait pour être lu et commenté ?). Ce roman délicat et attendrissant se lit comme une page de...blog.
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Un si petit monde

Blondel dans son dernier opus, de l'après mai 68 de "La grande Escapade " nous emmène à, fin 80-début 90, années Mitterrand en France et la débandade du communisme en Europe, avec plusieurs pays de l'Est libérés du joug de la Russie, qui lui d'ailleurs aussi y laisse des plumes dans son propre “empire soviétique “. Les couples d'hier commencent à vieillir, alors que les gosses sont devenus adultes. On retrouve les membres du groupe scolaire "Denis-Diderot", Michèle, André, Janick, Baptiste, Philippe, Genevieve ....Les temps ont changé même si seulement une quinzaine d'années ont passé. Les rancoeurs semblent apaisées.

Les personnages de Blondel , jeunes ou vieillissants ne veulent plus être des copies conformes aux exigences des contraintes sociales. Ils veulent vivre ce qu'ils ressentent, ce dont ils ont envie. Les femmes "sont à l'aube de ce troisième âge dont elles refusent les caricatures. Elles acceptent le vieillissement, mais elles le souhaitent indigne. Franc. Lucide. Sans fioritures. Mais drôle. Ou grinçant, au moins." Les hommes de même mais acceptant moins bien la décrépitude de l'âge. Les couples se défont, d'autres se forment, l'âge apparemment n'a pas d'importance chez Blondel 😊, la séduction est toujours là. Et c'est tant mieux ainsi ! Pourtant la nostalgie du passé ne disparaît pas. La vie est précaire, Michèle Groubert qui a la sensation d'avoir vécu plusieurs vies, regardant des photos des années 70 du groupe scolaire Denis-Diderot, pense avec tendresse, "C'était un si petit monde."

L’auteur, lui-même enseignant d'anglais, y encense sa profession à travers Philippe qui y a aussi trouvé sa vocation. La qualifiant de " chaleureux " il l'exprime avec délicatesse "L'impression, chaque fois qu'il franchit les grilles, d'être accompagné par des milliers de regards curieux, ironiques mais bienveillants, et de former, avec tous ceux qui passent là leur temps diurne, une chorale de coeurs dissonants et pourtant irrémédiablement unis."



Blondel est un auteur que j'aime beaucoup. Même si ce dernier livre n'a pas le souffle de "La Grande Escapade", reste néanmoins une agréable lecture.



Un grand merci aux éditions Buchet Chastel et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre .

#Unsipetitmonde#NetGalleyFrance

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Passage du gué

Moi aficionados de Blondel, j'avais loupé ce bouquin ( bien que je ne les ai pas tous lu, j'en suis qu'à mon neuvième ). le billet de diablotin me l'a fait mettre dans mon pense-bête, et le commentaire de gonewiththegreen ( aah ces pseudos 😊, on se croirait entre extraterrestres), me l'a fait acheter de suite. Voilà pour la rencontre.



Quand à l'histoire, pas vraiment original, si ce n'est que c'est Blondel qui écrit, une marque sûr pour moi, un peu comme Olivier Adam, Claudie Gallay, jamais déçue.

Très brièvement, une histoire d'amour à trois, "De retournement. de mise à nu.” , qui refait surface dans les souvenirs, suite à une rencontre à l'improviste, vingt ans plus tard , alors que chacun est casé pour de bon ( enfin théoriquement :)), avec ados, boulot, dodo. Une histoire qui surprend quand même, quand l'un de ce trio de deux hommes et une femme, est quasi obligé d’aider les deux autres “À passer le gué “, suite à un drame douloureux......



Comme toujours sur fond d'une France des années 80, la prose lumineuse de Blondel décortique avec simplicité, lucidité et sincérité, l'ambiguïté de nos sentiments, nos désirs, nos peines, nos frustrations, nos préjugés, nos ambitions, nos masques publics, nos disparités sociales et politiques,....... bref La Vie dans tout ses états. En prime un peu de musique et un petit zeste d'humour qui m'a fait sourire de temps en temps.

J'ai bien aimé, comme d'habitude.

Merci diablotin, merci gonewiththegreen .





« And I'd sell my soul for total control / Yes, I'd sell my soul for total control / Over you ». (Martha Davis. Les Motels. « Total Control ».)
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La grande escapade

Tableau d’une époque révolue, dans un monde en pleine mutation, alors que mai 68 n’a pas encore réussi à faire disparaître le ronron de l’enseignement : les pédagogies nouvelles font hurler au fou ceux qui tirent encore les oreilles ou font agenouiller les cancres sur des règles métalliques.



C’est en effet au sein d’une petite communauté de profs, contraints au voisinage imposé par les logements de fonction qu’une petite bande de garçons vit sa vie, comme un entrainement pour la future vraie vie, chacun endossant un costume qui ne lui convient pas toujours : on distingue les futurs chefs, les éternels soumis, les dépressifs , qui s’affrontent dans des querelles vaines.



Entre les adultes, les jeux sont plus dangereux : infidélité, commérages, lutte de pouvoir…





Cette chronique des années 70 est réjouissante, riche d ‘événements et de traditions oubliées. Mais c’est aussi une fine analyse des processus évolutifs d’une société qui sort de son ankylose, avec une jeunesse prête à bousculer les codes et décidés à prendre le relais de leurs ainés qui ont cherché la plage sous les pavés, pour se saisir des armes qui leur donneront l’illusion d’un pouvoir sur la marche de l’histoire.



C’est écrit à la façon d’un documentaire, que les personnages qui défilent rend vivant.



On ne s’y ennuie pas une minute, et surtout sans doute quand on a vécu cette période à l’âge qu’ont les enfants de la Grande Escapade.



#LaGrandeEscapade #NetGalleyFrance
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Dancers

Ils sont trois, trois adolescents, deux garçons Adrien et Sanjeewa et une fille Anaïs. Ils forment un triangle amoureux, mais outre les sentiments qui les relient, leur moteur est la danse, le hip hop. Cette passion est leur véritable raison de vivre. Tous sont détenteurs d'un secret ou d'une blessure morale et c'est avec la danse, chacun avec son style qu'ils vont pouvoir se défouler, se vider, vibrer, et parvenir ainsi à réinventer les lois de l'attraction, d'abord individuellement, puis ensemble. C'est avec leur corps plus qu'avec les mots qu'ils vont arriver à exprimer leurs émotions et leur façon d'être présents au monde. Les gestes, en l'occurrence la danse leur permettent de dire ce qu'ils n'arrivent pas à dire avec le langage des mots : un moyen d'expression silencieux...

Ainsi ces trois personnages inoubliables vont se croiser, s'aimer, se séparer pour enfin se retrouver, peut-être un peu aidés par un quatrième ou plutôt une quatrième qui, bien qu'arrivant tardivement dans le roman, aura un rôle tout de même important.

J'ai fait la connaissance de cet auteur Jean-Philippe Blondel en 2011 lors de la sortie du roman G 229 que j'avais particulièrement aimé. J'ai lu ensuite ses autres romans qui m'ont beaucoup plu également, mais j'avoue que Dancers, ce roman Juniors m'a vraiment touchée, émue et bouleversée.

Je suis restée scotchée par la finesse, la sensibilité, la justesse de l'écriture de cet écrivain pour transcrire à la fois la beauté, la sensualité et les émotions transmises par cet art qu'est la danse mais aussi pour aborder l'amour adolescent avec ses espoirs, ses craintes. Il a réussi par un texte remarquable à me faire vibrer et ressentir cette véritable harmonie qui règne lors de la réalisation de leurs projets.

Dans ce roman, Jean-Philippe Blondel, par l'intermédiaire de Sanjeewa immigré Sri-Lankais, nous fait prendre conscience de tous les préjugés véhiculés concernant les immigrés en général et s'attache aussi à décrire leur souffrance. de même, cette fois avec Adrien, l'accent est mis sur l'exclusion dont sont victimes les personnes qui ne sont pas dans la norme. L'exclusion et la pauvreté, des maux bien contemporains font ainsi partie du récit. Avec Anaïs, il nous fait part du manque de psychologie dont peuvent faire parfois preuve certains enseignants, d'autres, par contre pouvant être de fins analystes et apporter une aide précieuse. Il n'hésite pas non plus à évoquer les violences conjugales, thème assez peu traité dans les romans jeunesse.

D'autre part, et ce, dès le début du livre, l'auteur, par la voix d'Adrien notamment, souligne et insiste sur le fait que la danse n'est pas réservée qu'aux filles.

Un livre lumineux, bouleversant, émouvant, à ne pas réserver qu'aux juniors !

Un véritable coup de coeur!


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La mise à nu

Il y a des auteurs dans les livres desquels on s’engouffre comme si on rentrait chez soi, “home sweet home”, on y est bien, on retrouve ses sujets familiers, ses personnages habituels, son écriture douillet et hop c’est parti ! Jean Philippe Blondel est de ceux-là.

Toujours ravi de le retrouver; à la longue avec tout ce que j’ai lu de lui il est devenu un ami. Pour le moment un ami sans surprise, mais aucune déception.



Son dernier livre est l’histoire d’un professeur d’anglais Monsieur Claret, fin la cinquantaine, divorcé, deux filles adultes aux contactes rares et pour qui, plus rien n’a aucune importance , “Le seul ennui, au fond, c’est que rien, jamais, ne me touche plus.”. Mais jamais dire “jamais”! Son chemin va croiser celui d’un ancien élève devenu célébrité dans les arts plastiques. Au départ, bien que toujours dans son attitude “ rien ne me touche plus “, la vie va le surprendre à l’improviste !😊

“C’est une mise à nu....”, qui va enclencher un drôle de processus pour son plus grand bonheur ....... “Une mise à nu”, qui rappelle les “performances” de Marina Abramovic....”Une mise à nu”, pleine de surprises....L’aventure et la nouveauté, comme quoi sont toujours possibles, même dépassé la cinquantaine; un motto optimiste pour avancer plus léger dans la vie.

Un livre qui m’a quand même laissée un léger malaise, car l’auteur laisse planer le doute sur les conséquences de cette mise à nu physique et mental. Mais tant mieux, peut-être était-ce là le but ? Le doute fait bien parti de la Vie, non ?



Un sujet original, et pas mal du tout !
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La grande escapade

Brevet des collèges en ...68 , école normale d'instituteurs en 69 , premier poste en 73 , mariage en 75 , service militaire en 76.....Vous pensez bien que j'ai " sauté " sur ce bouquin dont j'ai pensé , à juste raison , qu'il avait été écrit pour moi ....Et puis , Blondel , on aime ou on n'aime pas et moi , j'aime....

Et je n'ai pas été déçu , profitant du talent de l'auteur pour me " vautrer " dans une période qui m'est familière , revivant des situations dont j'aurais pu être le témoin, même si je n'ai pas connu la vie en " collectivité " comme c'est le cas ici , et si la mixité dans les classes a toujours accompagné ma scolarité ....Ah les fêtes de l'école , travail effectivement colossal pour quelques minutes de spectacle qui , aux yeux des parents , servait aussi à

" juger" de la qualité de l'enseignant ....Des parents qui allaient rapidement " faire une entrée fracassante dans l'école " et jeter un regard pas toujours très objectif sur le travail de maitres qui , à leur avis , prenaient tout de même trop d'importance et s'octroyaient bien des prérogatives quant au travail et à la conduite des " chères petites têtes blondes " en route vers une nouvelle période, celle dite de " l'enfant roi " , autonome , responsable .....Ah , nostalgie ....

Et puis il y a ces adultes si différents , jaloux pour certains de voir leur " relation aux enfants " contestée par de nouveaux collègues aux méthodes innovantes et ludiques , suscitant l'admiration de l'inspection , reléguant les " hussards noirs " au second plan au risque de les priver de la récompense ultime , " les palmes académiques " dont a d'ailleurs si bien parlé l'extraordinaire Marcel Pagnol .Ce " passage vers un monde nouveau " ne se fait pas sans grincement , tout se " chamboule " , tout est bousculé , et la société patriarcale explose au grand dam des hommes , bien sûr , mais pour le plus grand plaisir de femmes enfermées jusqu'alors dans un carcan dévalorisant...C'était en 75 . Nous sommes en 2020....Que pensez - vous , mesdames de cette évolution ?....Pour ma part , je me garderai bien de tout commentaire ....Facile ? Oui , mais ...je suis un homme et donc...Mon petit doigt me sussure toutefois qu'il reste " encore du boulot ...non ? J'dis ça, j'dis rien....

Blondel fait vivre cette période à travers des personnages variés et plaisants .Les surprises sont tout de même nombreuses , dramatiques ou cocasses , on rit ou on prend un ton grave mais on ne reste jamais indifférent et , avec cet auteur , on ne sait pas toujours si " c'est du lard ou du cochon " pour reprendre une expression de l'époque .

J'ai beaucoup aimé ce livre pour tout ce qu'il m'a apporté de souvenirs nostalgiques . Être à ma place est un luxe que d'autres lecteurs plus jeunes n'auront peut - être pas même s'il est toujours agréable de " retrouver une école aujourd'hui disparue ". Un roman qui sait faire ressentir " une époque charnière " , post - soixante- huitarde , bien différente de celle qui est nôtre aujourd'hui .Un bon témoignage qui devrait plaire à beaucoup .

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06h41

TER Troyes-Paris / Départ 06h41. Si l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt, ici c'est le passé qui va les rattraper.



Et quand par hasard Philippe Leduc prend place à côté de Cécile Duffaut, amants éphémères il y a presque trente ans, ils se reconnaissent aussitôt mais s'ignorent ostensiblement ; rancoeur ironique pour l'une, embarras désabusé pour l'autre, vont les clouer côte à côte dans une impassibilité factice. Troublés en réalité par cette rencontre imprévue, envahis par les souvenirs, murés dans un silence confus, chacun fait mentalement le bilan de sa propre existence, revenant sur les détails de cette ancienne liaison qui, bien que passagère, fut imperceptiblement à l'origine de mutations inattendues dans leurs parcours respectifs.



Quatre-vingt-dix minutes, le temps d'un trajet entre Troyes et Paris. Quatre-vingt-dix minutes d'introspection sans complaisance. Quatre-vingt-dix minutes et un lieu unique, comme une serre, selon l'expression de Blondel, où vont éclore et s'entrecroiser deux monologues intérieurs amers et lucides, deux cheminements étonnamment divergents.



Quatre-vingt-dix minutes pour apprécier ce roman, en revanche, c'est trop bref. Ecrit avec pertinence et sobriété, 06H41 se lit rapidement mais se savoure au long cours, précisément comme un trajet en train tel que l'évoque l'un des protagonistes : « une parenthèse égoïste et jouissive », un voyage immobile, délectable et contemplatif, dans l'ironie des souvenirs et des voies du destin.



Surtout ne pas rater le 06h41 !






Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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La mise à nu

" J'ai du mal à revenir au quotidien "ça me fait quelque fois cet effet, quand une histoire me fait frissonner, m'interpelle, quand un récit te fait ouvrir " ton cagibi à souvenir ". La " mise à nu " de Jean Philippe Blondel m'a fait cet effet.

Louis Claret, professeur d'anglais rencontre lors d'un vernissage un ancien élève Alexandre Laudin. Drôle d'endroit pour une rencontre, pas vraiment car Alexandre est artiste peintre. La vie de Louis est plutôt triste, ce professeur en fin de carrière n'a plus grand chose à espérer, sa femme l'a quitté, ses deux filles sont adultes.

Quand Alexandre lui demande de poser pour une série de portraits Louis d'abord étonné par la demande va accepter l'offre de son ancien élève.

On déambule dans la vie de Louis, au hasard des rencontres, des voyages. La vie de Louis est comme une toile qui aurait perdu son éclat, des souvenirs encrassés, écrasés par les doutes, sans pouvoir gommer ou estomper les traits superficiels.

Pour mon premier roman de Jean Philippe Blondel j'ai été gâté, ce roman introspectif " la mise à nu " m'a fait rencontrer un homme qui à l'automne de sa vie se retourne pour contempler le chemin parcouru, ses choix de vie et ses erreurs.
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06h41

Les rails sur la couverture rose de l'édition POCKET... Il n'en fallait pas plus pour que j'emmène 06H41 en haut de la pile à lire!

Le livre de Jean-Philippe BLONDEL décrit fort bien cette tristesse du Lundi-matin / retour de week-end. Chacun "remonte" à Paris retrouver le boulot.

Le train est bondé... Alors, ne voilà-t-il pas que Cécile et Philippe se retrouvent, par la force des choses et de la SNCF, assis côte à côte. Ouh-là! Ces deux-là se sont quittés en très mauvais termes voici bien longtemps! Chacun va avoir le temps de faire défiler le Super-huit des souvenirs jusqu'à Paris-Gare de l'Est...

Tout en feignant d'ignorer l'autre...

Il y a la colère, les remords, les hauts et les bas... Ils sont loins, les vingt ans! Et le terminus au bout du voyage!.. Peut-être un nouveau chapitre dans deux vies?.. Ou non?

La belle et limpide plume de Jean-Philippe Blondel m'a emmenée dans ces tranches de vie... Comme une chanson de Michel Jonasz ou un livre de Paul Guimard, dans cette grisaille du Lundi-matin qui s'accorde si bien à celles de la vie.

Voilà. Le train est arrivé à la Gare de l'Est. Mais ce n'est pas mon terminus, dans l'œuvre d'un auteur que je vais continuer de lire!
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06h41

" Le Ter de 06h41 à destination de Paris va partir attention à la fermeture automatique des portes". Lundi matin le train qui emmène Philippe à Paris est bondée, la seule place qui reste est voisine de Cécile. On fait parfois de belles rencontres dans les trains, mais cette fois Philippe se serait bien passé de celle-ci.

Cécile et Philippe se connaissent et se reconnaissent; ils ont vécu une liaison de 4 mois il y a plus de 25 ans, jusqu'à ce fameux voyage à Londres.

" On est pas sérieux quand on a dix-sept ans " et qu'est ce qu' on peut être con à vingt ans. Philippe se souvient de ces années là, trop bien même, cette façon de traiter ses conquêtes féminines, sûr de lui.

Mais voila les choses ont changé, la vie est pleine de surprise, Philippe n'est plus le jeune coq il a perdu de sa superbe.

Cécile quant à elle a su rebondir, cette jeune fille effacée, cette fourmi toujours prête à dire oui est devenue une combattante, mais cette présence dans ce train de 06h41, de cet homme assis près d'elle lui rappelle ce passé pas si lointain et cette humiliation dans cette chambre d'hôtel...

Voilà mon deuxième roman de Jean Philippe Blondel, je continue ma découverte de cet écrivain et quel bonheur de retrouver son écriture.

06h41 est un récit court mais tellement attachant et crédible, ses deux personnages qui se retrouvent au hasard de la vie, qui font semblant de ne pas se connaitre, un homme honteux et une femme blessée qui a du mal à cacher sa colère.

un excellent roman que je vous recommande.

Bonne vacance à toutes et tous.
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G229

Jean-Philippe Blondel enseigne l'anglais dans un lycée de ville depuis le tout début de sa carrière. Un concours de circonstance. Tout comme le CAPES. Pourtant ce poste ne devait être qu'un tremplin pour un ailleurs plus exotique. Mais, voilà, des dizaines d'années plus tard, il est toujours là, enseignant dans la salle G229. Il a vu défiler, au fil des années scolaires, des centaines d'élèves. Des timides, des bavards, des forts en gueule, des grands, des maigres, des blonds, des roux, des punks, des riches, des pauvres, des blancs, des noirs, des blasés, des rieurs, des pleurnicheurs, des fils/filles de... Des centaines d'adolescents qui se seront installés au cœur de cet ensemble en U et qui l'auront marqué peu ou prou...



G229 ou la copie d'un professeur passionné... Dans ce roman, Jean-Philippe Blondel revient avec humour, émotion, gravité ou nostalgie parfois, sur son métier d'enseignant. Il dépeint aussi bien le début de sa carrière, sa relation avec les élèves ou les autres enseignants, les réunions parents-profs, les pauses clopes, la visite de l'inspectrice, l'évolution des mœurs ou des technologies, sa fille qui rentrera bientôt au lycée et les enfants d'anciens élèves qui, à leur tour, franchissent le portail du lycée... En somme, du temps qui passe, qui file à toute allure sans qu'il s'en aperçoive. Des tendres moments de partage que l'auteur décrit avec une profonde sincérité. Un témoignage touchant et émouvant ...
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Mariages de saison

En cet été 2013, de nombreux mariages vont être célébrés. Qu'ils s'appellent Aline et Christophe, Laurence et Laurent, Fanny et Lise ou encore Anne et Luc, ils ont tous décidé d'officialiser leur amour et de passer devant Mr le maire ou Mr le curé. Une journée inoubliable pour chacun d'entre eux. Témoins de ces instants : Corentin et son parrain, Yvan. Ce dernier, vidéaste de mariage, embauche pour quelques mois son filleul. Cinq mois intensifs de week-ends bien occupés en plus du mi-temps de son poste d'assistant d'éducation dans un collège le reste de l'année. Caméra au poing, il filme. Les rires et les sourires, le bonheur et la joie mais aussi les dérapages, les regards en coin, les blagues potaches. Également, en aparté, les confidences. Corentin devient alors le témoin privilégié des couples et des sentiments profonds qui les habitent...



Le temps des photos qui finissent cornées dans les vieilles armoires et qui jaunissent avec le temps est révolu. Aujourd'hui, l'on filme. Même dans les mariages. Jean-Philippe Blondel nous plonge au coeur de ces journées inoubliables et, en compagnie de Corentin, l'on assiste aussi bien au déroulement de ce jour fastueux qu'aux confidences devant la caméra. L'on en apprend un peu plus sur chacun d'eux mais aussi sur Corentin, puisqu'il filmera également les confidences de ses parents et de son meilleur ami. L'auteur nous dépeint une galerie de personnages attachants, notamment le jeune homme, en plein doute émotionnel et professionnel. Un roman doux-amer, empli de tendresse et d'émotions. D'une simplicité et d'une sincérité confondantes. Sous une plume pudique.
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Un si petit monde

A la fin des années 80, les couples qui ont a cohabité dans les logements de fonction du groupe scolaire Denis Diderot sont à la croisée des chemins. En fin de carrière alors que leurs enfants débutent la leur, ils sont pour certains à la veille d'un virage décisif de leur vie sentimentale car pour les femmes de cette génération, qui ont travaillé, gagné de l'argent, décidé du cours de leur existence, à l'âge de la retraite il serait impensable qu'elles ne s'autorisent pas à être elles-mêmes.



Mais séparés ou encore mariés, seuls ou recasés, grand-parents ou jeunes parents, tous ont conscience de vivre une période historique. Ainsi, au plus près l'actualité, ils assistent en direct à la guerre du Golfe, après avoir suivi la fin de l'URSS avec la chute du mur de Berlin, la déclaration d'indépendance de La Hongrie, l'exécution des Ceauşescu le jour de Noël, l'élection en Pologne de Lech Walesa. Des évènements signant en quelques semaines l'écroulement de l'ancien bloc de l'Est. Ce qui avouons-le n'est pas rien ! Tout comme n'est pas rien pour ce microcosme un secret qui aurait dû le rester.



Jean Philippe Blondel, et c'est tout le charme de cette chronique sociale et familiale, se livre à une analyse pimentée d'ironie bienveillante des grandeurs et misères du milieu des enseignants. Un milieu qu'il connaît bien puisque, à l'instar de Philippe son héros principal, il enseigne l'anglais dans un lycée proche de Troyes depuis les années 90, en parallèle à sa carrière d'écrivain.



Challenge MULTI-DÉFIS 2021

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Un si petit monde

La première impression de lecture est de prendre un train en marche. Et puis, peu à peu, la mémoire remet en place les personnages et on comprend qu'il s'agit de la suite du précédent roman, La Grande Escapade.

Autre décennie, autres moeurs. Les enfants ont grandi, les parents ont vieilli. Les ambitions ont été revues à la baisse pour certains, mais ce qui a peu changé c'est l'intérêt général pour mettre son nez dans les affaires des autres.



Il est un peu moins question de pédagogie, et de méthodes éducatives, mais il faut dire que la génération émergente est encore bien jeune.



Les couples ont pris cher : séparations et deuil ont modifié la donne.





On retrouve sans déplaisir le noyau communautaire, même s'il a partiellement déserté les logements de fonction de l'éducation nationale. Moins d'attrait cependant car il n'y a pas ici l'intérêt de la nouveauté. D'autre part, cette suite sort presque deux ans après La Grande Escapade, (et on se doute bien que de nombreux facteurs expliquent ce délai) mais il faudrait presque relire la première partie de l'histoire de cette petite communauté pour mieux apprécier celui-ci.



Merci à Netgalley et aux éditions Buchet-Chastel
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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À contretemps

Pour faire cesser sa mère qui n'arrêtait pas de le questionner sur son avenir scolaire, Hugo lui a répondu qu'il comptait faire Lettres. Qui plus est à Paris. Un défi pour elle qui s'est aussitôt chargée de lui trouver un logement. Et c'est ainsi que, grâce aux amis des voisins, elle lui a dégoté une chambre chez l'habitant, plus exactement chez Jean Debat, cadre moyen, divorcé, deux filles. Après l'obtention de son bac S, grâce notamment aux matières annexes, Hugo se retrouve, à 18 ans, rue Ordener, dans le XVIIIᵉ. Les premiers échanges avec son logeur, qu'il croise peu, sont distants. Celui-ci ne cherche jamais à discuter, s'isole beaucoup et se trouve ainsi bien peu aimable aux yeux du jeune homme. Mais la situation va gentiment évoluer entre les deux hommes lorsque Hugo va prendre conscience de qui est vraiment Jean Debat...



Jean-Philippe Blondel aborde ici encore des thèmes qui lui sont chers à savoir le passage à l'âge adulte, les rencontres hasardeuses... L'on suit Hugo, tout jeune étudiant débarqué à Paris, grand lecteur, qui, par hasard, va découvrir un auteur jusque-là inconnu, Jean Cami. Et c'est ce livre qui va permettre à Hugo et son logeur de nouer enfin une relation plus sociable qu'elle ne l'était. Une relation faite de confidences, de secrets dévoilés, de partages. Outre Jean Debat, Hugo va également faire des rencontres inoubliables, notamment Michèle, la libraire, qui vont peu à peu l'ouvrir au monde et prendre conscience de ce qu'il veut devenir. Le livre, l'écriture, le milieu de l'édition sont au cœur même de ce roman et l'on ressent derrière l'auteur un grand lecteur. Jean-Philippe Blondel confirme une fois encore la tendresse et la bonté qu'il porte à ses personnages.
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La grande escapade

Un portrait de groupe. Les enfants devant. Philippe, Baptiste, Pascal, Christian, Julien et Nathalie. Les parents derrière. Michèle Goubert, la directrice de la maternelle, Gérard Lorrain, celui du primaire, mais aussi Francine Berger, Charles Florimont et bien d'autres. Au cœur de cette école, les instits habitent tout près les uns des autres, dans des appartements de fonction. Les gamins sympathisent, inévitablement, jouent ensemble. Quand arrivent les grandes vacances, chacun vaque de son côté... pour se retrouver de nouveau ensemble à la rentrée. Ensemble mais différents. Les enfants grandissent, les femmes s'émancipent, les hommes s'interrogent...



Jean-Philippe Blondel photographie avec finesse, humour et réalisme une toute autre époque. Celle des années 70. Plongé au cœur du groupe scolaire Denis-Diderot, l'on se délecte de tous ces faits et anecdotes, de ces bruits de couloir, de ces messes basses dans le grenier ou la cabane secrète, de ces échappées interdites. L'on suit l'évolution des gamins qui grandissent et changent, l'on s'adapte à la mixité scolaire et aux nouvelles méthodes de travail. C'est dans ce décor que l'auteur nous invite à partager une année avec tous ses personnages, de Gérard Lorrain, directeur qui voit d'un mauvais œil les nouvelles méthodes de travail, à Michèle Goubert, un brin coincée, en passant par Baptiste qui quitte son meilleur ami, Philippe, pour aller au collège ou encore ce même Philippe qu'on dit un peu étrange. Une galerie de personnages avec leurs défauts, leurs espoirs, leurs désillusions, leurs rancœurs ou leurs blessures. Inscrit dans un contexte social passionnant (milieu des années 70 où la place de la femme change et où l'image de la famille est importante), cette chronique douce-amère est empreinte de tendresse et d'émotions mais aussi teintée d'une touche de nostalgie...
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Le groupe

Je dois avouer que j'adore ce genre de témoignages que j'espère sont authentiques, comme le présage le prologue, mais n'importe. N'importe aussi comment ils sont écrits; mais ici en plus ils sont vraiment bien écrit dans le fond et la forme ("Vos textes sont tellement adultes que parfois, j'oublie que vous avez dix-sept ans"), rien d'érudit, simple et sincère comme ça me plait.

Donc il s'agit d'un atelier d'écriture organisé par deux profs, aucun des deux n'enseignant la littérature ( dont un probablement Blondel camouflé) pour des élèves de terminal, toutes filières confondues.Ils sont douze au total, y compris les deux adultes. Ils sont tous dans le même bateau, s'y prêtant au jeu de l'écriture contrainte, hors question que les deux vieux y défilent , -"Il a expliqué qu'écrire, c'est tellement intime que ce serait insupportable d'envisager que quelqu'un contemple la scène en spectateur, “goguenard” "- . J'ai trouvé les sujets d'exercices intéressants, suscitant autant l'imagination que la sincérité, d'où, rien de mauvais n'en peut découler. Ici, les textes qui y répondent sont trés réussis et "toutes ces vies croisées l'espace d'un atelier, toutes ces intimités dévoilées", trés émouvantes.

“- "S'ils ne jouent pas le jeu, s'ils trichent, s'ils essaient de faire les malins, cela va être très décevant. Mais s'ils se donnent vraiment, s'ils font tomber les barrières, alors prépare-toi, c'est renversant.”

-Voilà. Je suis renversée -", ceux sont les paroles des deux adultes qui ont organisé l'atelier...."Je suis aussi renversée.....et épatée par le résultat magique de cet atelier sur les relations humaines.





-"Mais écrire des choses qui viennent des tripes, des mots qui viennent fouiller autour du coeur et qui descendent dans le foie et les intestins, des paragraphes qui coulent dans les veines et dans les artères, des textes qui donnent un sens à toute cette biologie en nous,....." -, ceux sont les phrases de Blondel ( dont j'ai coupé le dernier mot) qui résume pour moi ce court roman qui m'a enchantée. Perso, j'aurais beaucoup aimé avoir participé à cet atelier d'écriture juste pour l'expérience.





Renversée, enchantée, épatée ! Je pense qu'il est inutile que je donne une "consigne de lecture" ....,

"Beautiful day", beautiful book, Monsieur Roussel / Blondel ! merci pour cet atelier d'écriture !

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