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Critiques de Matsuri Hino (319)
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Vampire Knight - Mémoires, tome 8

C’est toujours très compliqué de se remettre dans le bain quand les tomes sont autant espacés entre deux parutions. J’avoue que certains détails de Vampire Knight Mémoires ne sont plus très clairs pour moi. Cela ne m’empêche pas d’apprécier ma lecture, mais je passe certainement à côté de certains détails. La narration de ce spin-off a toujours eu quelque chose de bancal, qui certes, s’est atténué au fil des tomes mais je trouve qu’il y a toujours un manque de fluidité globale.



Je m’étais dit, à la fin de Vampire Knight, qu’il faudrait un jour que je relise la saga d’une traite car déjà à cette époque, j’avais eu un peu de mal. Je vais attendre la fin de cette nouvelle saga pour le faire, enchaînant ainsi les deux car j’aime beaucoup l’histoire de Matsuri Hino et je ne veux pas en garder un avis mitigé. Encore une fois, une année entre deux tomes, c’est beaucoup trop pour apprécier l’histoire à sa juste valeur. Et puis, il y a toujours ce souci avec les personnages que je n’arrive toujours pas à identifier correctement et cela m’agace un peu ! Je ne parle pas de nos héros, mais de leurs amis.



Mais et ce tome huit ? Je suis fan, donc clairement mon avis est biaisé. Je l’ai bien aimé, mais j’y vois aussi ses défauts. La narration avec des changements de lieux et de personnages qui donnent un peu le tournis, la situation qui s’accélère et qui donne l’impression que tout se termine en un claquement de doigt… tout cela fait qu’on a l’impression d’un manque de profondeur dans l’intrigue mais aussi une envie de passer à autre chose de la part de la mangaka. Je n’arrive pourtant pas à savoir si l’on s’approche de la fin ou pas. L’événement tant redouté n’est toujours pas arrivé, la résistance a gagné une grande bataille, mais qu’en est-il de la guerre ?, nos héros sont loin d’être tirés d’affaire… C’est une situation précaire où tout peut arriver. Je n’arrive pas à me réjouir malgré les points positifs que l’on voit. Je suis clairement sur mes gardes. On sait que Ren et Aï ont survécu toutes les deux et que Kaname a été réanimé, ce qui est déjà une très bonne chose, mais et les autres ? J’ai fait mon deuil, en partie pour Yuki et Zero, mais cela ne veut pas dire que j’accepterai que tous leurs amis y passent aussi. Non, il ne faut pas pousser.



Et pourtant, j’ai bien mis un quatre sur cinq à ce huitième tome de Vampire Knight Mémoires. Parce que oui, j’aime les personnages (Taro et Aï sont adorables et mon petit cœur espère que quelque chose se produise !), on revoit de nombreux anciens personnages (nostalgie !), et j’aime aussi l’intrigue qui joue toujours sur qui est réellement le monstre ? Il y a une grande part d’héroïsme de la part de certains personnages, et même si je pense que certains y verront un « trop », moi j’y adhère. J’aime ce côté idéaliste parce qu’en soit, c’est l’essence même de Yuki. Notre héroïne naïve mais forte et déterminée à créer un monde où vampires et humains pourront vivre en paix.



Alors oui, la saga a des défauts mais graphiquement l’émotion est bien présente, les scènes sont léchées, classes, les héros droits dans leurs bottes, et l’intrigue même si elle part un peu dans tous les sens à certains moments arrivent toujours à me captiver. J’espère juste que la suite arrivera à me convaincre. C’est un peu la peur que j’ai, je vous l’avoue, surtout après ce tome qui boucle le sujet de l’Empereur très rapidement.

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Vampire Knight - Mémoires, tome 7

Encore un très bon tome. Il y a parfois encore ces petits moments de flottements où l'on ne sait plus trop si l'on est dans le passé ou le présent, mais cela s'estompe assez vite, et je n'ai pas ressenti de coupure dans ma lecture. Matsuri Hino maîtrise beaucoup plus sa narration qu'au tout début, et l'on sent également que l'histoire se complexifie. Donc, c'est plutôt chouette même si ce tome sept a un petit goût de trop peu. Il me semble plus court que d'habitude mais ce n'est pas un vrai souci.



Nous retrouvons Yuki et Zero en fuite suite aux derniers événements. J'avoue que commencer par des scènes où on les voit tous les deux complices fait fondre mon petit coeur. J'adore ce couple, et même si l'on sait que leur destin sera tragique, j'espère encore. Franchement, ils font partis de mes couples préférés. Quand on voit d'où ils sont partis et ce qu'ils sont maintenant, il y a cette tendresse et cette fierté de les avoir vus évoluer. J'adore voir Yuki se montrer un peu gamine sans aucun complexe devant Zero et ce dernier s'en moquer éperdument. Il comprend même ses petits délires. Attendrissant au possible, certes, mais il y a aussi un profond respect et un amour sincère qui les poussent à prendre des décisions difficiles. Le couple en devient encore plus héroïque sans non plus trop en faire.



Et là où je trouve que Matsuri Hino sort son épingle du jeu, et surtout avec ce tome sept de Vampire Knight Mémoires, c'est que la passation se passe en douceur et que la mangaka a réussi à nous faire autant aimer Yuki et Zero, que Aï et Ren. Certes, Aï ressemble énormément à sa mère, autant physiquement que psychologiquement, mais l'approche du personnage lui donne tout de même une originalité. Aï a toujours su qu'elle était une vampire, et qu'elle était son rôle. La voir en reine des vampires a plus de sens que quand Yuki avait ce rôle. Et la jeune femme s'en sort à merveilles, surtout vu les circonstances.



Vampire Knight a toujours eu pour message que les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit, que se fier à l'apparence ou aux on-dit n'est pas une façon de voir le monde. On le voit encore plus ici grâce au personnage de Târo, un jeune garçon recueilli brièvement par Aï. On lui a appris à avoir peur des vampires, à les considérer comme des monstres. Ils sont effrayants, nous sommes d'accord, ce sont des prédateurs létaux au possible. Mais ils ont aussi une conscience et savent se comporter de façon civiliser. Nous en venons toujours à la peur qui obscurcit le jugement, ou bien ici, jouer de ce sentiment pour manipuler et asseoir son pouvoir. J'apprécie énormément ce côté politique que Matsuri Hino exploite de plus en plus.



Il y a aussi un gros travail sur les relations entre les personnages. Cela a toujours été le cas dans la saga, autant pour l'originale que pour sa suite, et j'aime voir les liens qui se tissent, les combats menés et la résilience de la famille que nous suivons depuis des années maintenant. J'ai toujours un peu de mal avec la relation entre Ren et Aï qui est très tendancieuse et qui aurait pu être moins romanesque tout en jouant sur l'exacerbation des sentiments vampiriques, mais sinon je suis toujours bluffée de voir autant d'émotions à travers le trait de la mangaka.



L'histoire principale avance encore doucement, et je serais incapable de vous dire si la fin se profile ou pas, mais dans tous les cas, c'est avec impatience que j'attendrai le tome huit de Vampire Knight Mémoires.
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Vampire Knight - Mémoires, tome 6

Je redoute tellement le moment fatidique que nous connaissons tous qu’à chaque fois que je commence un tome de Vampire Knight Memories, j’ai une grosse appréhension. C’est un peu de la torture de la part de Matsuri Hino… Et en même temps l’histoire est devenue tellement de plus en plus mature et plus ancrée dans une sphère politique et de complots qu’il est impossible de résister malgré mes craintes. L’académie et les jeunes années de nos héros sont bien loin.



Ce tome de Vampire Knight Memories est assez sombre par de nombreux aspects, même si comme à l’accoutumé, la mangaka nous offre des moments tendres et quelques pointes d’humour. Le complot visant les vampires se révèle être sournois à tel point que Yuki et les siens ne peuvent pas se dépêtrer de la machination mise en place par le Maire. Une situation que l’on a du mal à digérer surtout quand on sait combien la dirigeante des vampires a mis d’énergie dans cette paix, et les sacrifices qu’elle a dû faire. Je ne comprendrais jamais la cruauté des hommes face à ce qu’ils craignent. Nous sommes dans de la fiction, mais on y voit clairement une part de vérité, et c’est peut-être ce qui est le plus glaçant.



A côté de cela, et fort heureusement, Matsuri Hino nous offre un long moment entre Ren et Zéro. Il est d’ailleurs étrange de voir Ren ainsi, naïve et drôle, alors qu’on la connait assez distante et d’apparence froide dans le présent. De nombreux événements ont dû conduire à ce changement assez radical… Voir le père et la fille passer du temps ensemble est bien entendu attendrissant, mais on y voit aussi combien cette famille est soudée, à l’écoute, malgré tous les drames qu’ils ont pu subir. Zéro n’est certes pas le papa typique, mais il est indéniable qu’il ferait tout pour les trois femmes de sa vie. Et encore une fois, voir Zéro et Yuki comme parents apporte cette touche de nostalgie. Nous les avons vus grandir et évoluer et je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurais aimé une autre vie pour eux. Moins tumultueuse.



Entre la haine et le désespoir, difficile de quitter ce tome sereinement. On y voit toute l’horreur du plan du Maire, mais aussi combien Yuki doit jouer finement pour ne pas voir une guerre ouverte éclater. Encore une fois, de nombreux sacrifices vont être pris. Ren le dit au début du tome. Elle qualifie la nuit où tout à basculer de funeste, et je ne vois pas d’autre mot. Cet événement marque un tournant pour tous les personnages que nous connaissons, et je ne m’attends pas à ce que la suite soit plus douce, bien au contraire.



Nous avons vu grandir ces personnages, et même si j’adore ce que Matsuri Hino a imaginé, il y a ce déchirement à voir leurs vies être si violemment malmenées. J’ai envie que la fin se profile rapidement, comme enlever un pansement d’un coup et se dire que ce que l’on redoute est derrière nous… On s’attache pour le pire et le meilleur…



Pas beaucoup de passages concernant le présent dans ce tome six de Vampire Knight Memories. Nous n’en apprendront donc pas beaucoup à ce sujet là. Mais on voit doucement les événements qui ont conduit au réveil de Kuran se mettre en place. J’ai d’ailleurs une interrogation… Qui est ce loup avec Kuran sur la couverture du manga et que l’on voit sur la première page ? Mon cerveau cherche de l’espoir dans n’importe quel indice…

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Meru Puri, Tome 4

J'étais vraiment impatiente de lire ce dernier tome. J'avais hâte de savoir comment l'auteur allait conclure sa mini saga très réussie d'ailleurs. Je trouve que le choix du format de quatre volumes était judicieux. Je vois mal comment, Matsuri Hino aurait pu tenir sans entrer dans une spirale de répétition. Elle a d'ailleurs su très rapidement rendre ses personnages attachants et créer un monde auquel on croit sans accroc.



Mais revenons à ce dernier tome. Aucun regret pour ma part. Il est très bien mené et nous donne une conclusion parfaite. Cette romance magique a totalement su faire le job. Entre le graphisme délicat, soigné et précis, et une histoire passionnante mêlant humour, romance et aventure, c'est le choix parfait pour passer un très bon moment.



Toutefois, je dois avouer que ce tome quatre va assez vite. Les choses retournent à la normale (sans grande surprise) en utilisant un procédé que je trouve très sympathique dans ce genre de cas : la mémoire du corps. Cela donne des scènes tendres et mélancoliques à la fois qui vont être chamboulées par les petits tracas qu'entraînent cette famille royale des plus perturbatrices.



J'ai réellement apprécié le travail autour de la relation entre Airi et Alam depuis le début. La partie magique rend le tout plus facile à "avaler", c'est certain, car n'oublions pas quand même que notre héroïne à quinze ans et techniquement parlant Alam dix... mais Airi prend également une décision qui rend la chose plus "légale" ! XD



Un petit mot aussi sur Jeile. Au premier abord, ce personnage n'avait pas fait une entrée des plus appréciables. Cependant, au fur et à mesure, on finit par s'attacher à lui. J'aime beaucoup ce genre de protagonistes qui nous donne la possibilité d'apprendre à les connaître et de voir au-delà des apparences. Le voir quelques années plus tard en papa ne peut que nous arracher un large sourire.



Une série qui est donc très sympathique, bourrée d'humour qui se laisse très bien lire et en vous laissant un sourire aux coins des lèvres. A conseiller donc, pour ceux qui voudraient connaître Matsuri Hino, et enchaîner avec Vampire Knight son autre série (plus sombre mais tout aussi bien).
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Vampire Knight - Mémoires, tome 9

J'avoue que l'ensemble est un peu confusant, surtout que le tome 8 de Vampire Knight - Mémoires est sorti il y a presque un an (outch !). Difficile de se remettre dans le bain donc et de faire toutes les connexions. D'autant plus qu'il y a des sauts dans le temps, sans compter le descendant de Taro qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau.



Il n'en reste pas moins que le tome est intéressant. Il est vraiment le lien entre le passé où Yuki et Zero sont toujours en vie, et le futur où Kaname retrouve les filles. J'aimerai quand même que l'on arrive à plus de stabilité narrative à un moment donné. Il est difficile de bien tout comprendre même si maintenant nous avons pas mal de cartes en main. Reste à savoir comment Yuki et Zero sont décédés (je suis toujours anxieuse quand je vois cette illustration que l'on trouve à chaque fin de tome... bonjour la torture) et comment Kaname a retrouvé la vie. Deux événements pivot du manga qui sont encore un mystère.



Si l'on se réfère au passé, on comprend la succession des événements, la reconstruction, la paix fragile, les alliances créées... mais il y a toujours des zones d'ombre avec le futur. On a comme l'impression que tous les efforts de la famille de Yuki ont été vains d'une certaine façon et ce constat me fend le coeur. C'est un peu comme si je grapillais malgré moi le peu de moments joyeux que Vampire Knight - Mémoires nous offre. Les retrouvailles des filles avec leurs parents, Yuki et Zero sortis de l'exil, Taro vu à travers les yeux de Aï. Là encore, ce dernier point est frustrant. J'aurais aimé en voir plus de leur vie à deux. On sent qu'il y a quelque chose de très fort mais que la vie les a contraint à ne pas aller plus loin. C'est en partie pour cela que j'espère que le jeune descendant de Taro saura pallier cela.



Parce que ça manque de romance !!! Mince quoi ! Oui il y a des moments superbes entre Yuki et Zero, mais si peu... J'adore par contre les touches d'humour qui m'ont paru plus nombreuses dans ce tome, cela fait plaisir.



Un tome neuf très explicatif globalement même s'il nous laisse encore dans l'expectative. Vivement que cela bouge un peu à défaut de voir la romance prendre plus de place.
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Vampire Knight - Mémoires, tome 2

J'avais une petite appréhension en commençant ce second tome... Le premier était pour moi assez brouillon, partant dans tous les sens sans réel but. Des histoires bonus mises les unes à la suite des autres. Sympathiques, certes, mais de là à en faire une nouvelle saga... Et pourtant, avec ce tome deux, j'avoue que la barre est bien montée et qu'il y a un travail et une cohérence qui sont d'un autre niveau. Peut-être que la mangaka avait besoin d'un premier volume qui pose toutes ses nouvelles bases, je ne sais pas, mais si le troisième est dans la même veine que celui-là, je suis preneuse.



Plus structuré, donc, nous retrouvons brièvement Kaname et les deux filles de Yuki. Le vampire semble bien prendre sa nouvelle vie et accepte la présence des filles sans aucun problème. Outre que le fait que Aï soit sa fille, pour lui, elles sont aussi une moitié de la femme qu'il a aimé. J'aime le fait que la mangaka ne lui a pas rendu sa mémoire mais qu'il garde des sensations, des sentiments qui le relient au passé. Il est extrêmement tendre avec les deux jeunes femmes et se montre même sous un nouveau jour. Ma lecture de la première saga remonte à longtemps mais je n'avais pas le souvenir d'avoir vu Kaname en mode Chibi. Et comme cela fait du bien. Il y a vraiment dans ses pages un sentiment d'apaisement et de douceur qui font plaisir même en sachant que Yuki et Zero ne sont plus là.



Aï est très présente dans ce tome. On la voit grandir et mûrir aussi. Elle est absolument adorable et ressemble énormément à Yuki. Elle a part contre un caractère assez "brute de décoffrage". Un décalage que j'apprécie car d'une part, cela prouve qu'elle s'exprime plus que sa mère, mais aussi par rapport au contraste que cela donne. C'est aussi quelqu'un de très prévenant et réfléchi. Sa maturité est touchante, même parfois douloureuse par rapport à ses relations avec les autres. Elle reste un très bon personnage et j'aimerai que sa petite soeur soit aussi bien exploitée plus tard.



Yuki et Zero ont le monopole. Il est assez difficile de se représenter une timeline par contre concernant leur relation. Il semblerait que ces deux-là aient attendu très longtemps avant de franchir le pas (et nous n'en voyons pas grand chose d'ailleurs ici). Cependant, il y a toujours cette complicité et cette tendresse entre eux qui est magnifique. Yuki arrive à baisser sa garde devant Zero, et ce dernier lui laisse tout l'espace dont elle a besoin. C'est triste, certes, mais ils sont à l'un pour l'autre. Il n'y a plus cette tension d'il y a une certaine époque. L'apaisement est là, et c'est très bien. Ils ne sont de plus pas aidé par leurs deux clans respectifs (sauf par leurs amis bien entendu). Le gros point principal c'est que Zero est clair envers la guilde et que celle-ci répond plutôt bien. Les vampires, eux... c'est une autre histoire. Yuki monte au créneau. La voir en colère, prendre les choses en main est aussi plaisant. Elle n'est plus la jeune femme craintive et passive d'une certaine époque. Donc que du bonus.



On voit aussi un peu les romances des amis de nos héros, avec leurs aléas et les difficultés que ce nouveau monde présente. Toujours touchant, elles montrent aussi la complexité, les différences et les compromis de chacun. Bref un très bon second tome. Je croise les doigts pour la suite.

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Vampire Knight - Mémoires, tome 5

Je suis très heureuse de voir que le niveau de Vampire Knight – Mémoires continue de s'améliorer. Nous sommes très loin des premiers tomes un peu brouillon, et ici, même si nous basculons de temps à autre dans le présent, tout en voyant le passé des deux soeurs Kuran, il n'y a plus cette sensation d'être perdue.



Ce tome mélange adroitement le côté naïf et drôle que l'on peut parfois avoir dans la saga, ainsi qu'une part d'ombre qui prend de plus en plus de place. Cette façon très habile de ménager les sentiments du lecteur permet d'alléger une ambiance trop anxiogène. J'ai toujours apprécié ce que Matsuri Hino faisait avec son histoire. Elle y ajoute toujours une touche d'humour qui contrebalance avec le monde extérieur qui se montre si cruel avec nos héros.



La première partie du tome ressemble donc à ces mangas adorables qui vous font sourire à chaque page. Aï prend ses responsabilités de grande soeur très au sérieux et on la voit évoluer avec sa petite soeur jusqu'à ce que celle-ci atteigne l'adolescence. C'est mignon et adorable. Surtout que l'on peut voir que la famille recomposée est heureuse et que Zero a tout à fait trouvé sa place auprès de ses trois petites femmes. Quand on sait ce qu'il va se passer, ces moments-là sont ceux que l'on veut garder en mémoire, et la mangaka nous offre de très jolis souvenirs.



Ren évolue énormément, il est même troublant de voir une enfant souriante et pleine de vie quand on connait la femme qu'elle est devenue à l'époque où Kaname est de retour. Mais cela nous permet aussi de voir ce qui a provoqué ce changement. C'est à partir de là que l'on bascule dans le côté plus obscure du manga. Ren est à moitié vampire et sa transition lui fait prendre conscience de certaines choses. Sa relation avec sa soeur est plus que fusionnelle. On frôle limite la romance à certains moments sans que Matsuri Hino ne franchisse la ligne. Yuki et Kaname sont bien parents après tout… Je dirais même qu'à certains moments, je retrouve Yuki et Zero en elles, de façon platonique, et même si cela donne lieu à un pincement au coeur, Ren et Aï sont là, l'une pour l'autre.



La fin du tome est plutôt angoissante. On se doute que quelque chose de terrible à dû se produire à un moment ou un autre, depuis longtemps. Ne serait-ce que vis-à-vis de la mort de Zero, qui est quand même le chef de la guilde de Hunter, donc pas une mort anodine. Mais plus on en apprend, plus cela fait froid dans le dos. Je crains beaucoup pour la vie des anciens compagnons de Yuki. On sait, grâce à ses filles, que la situation a pu s'améliorer, mais je doute que nos héros passent de très bons moments dans les prochaines tomes…


Lien : https://loticadream.com/vamp..
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Vampire Knight - Mémoires, tome 3

Autant vous dire que je suis contente de ne pas avoir arrêté cette suite après le premier tome qui était assez brouillon pour moi. J'ai encore quelque fois du mal au niveau de la chronologie, il me semble même qu'à un moment donné, il y a un assez gros couac, mais dans l'ensemble, il y a une maîtrise plus assumée. On voit très bien, d'ailleurs, que Matsuri Hino cherche à nous montrer comment le monde "idéal" de Yuki a pu prendre vie, avec quels sacrifices et quels éléments déclencheurs. Les diverses romances noient un peu cela, mais je suis heureuse de voir que les personnages que j'ai chéris dans la première saga aient aussi droit à leur part de bonheur.



Une grande partie du tome est consacrée à Yuki et Zero, et j'ai envie de dire qu'il était temps. Il n'y a pas vraiment de suspens quant à l'issue de leur idylle mais je n'arrive pas à me faire à l'idée de la disparition de notre hunter... Suis-je satisfaite cependant ? Pas à cent pourcent. Je sais que nos deux héros ont un passif, et qu'il est difficile pour eux de passer outre. Yuki se retient, je pense, parce qu'elle sait que Zero finira par mourir et qu'elle sera de nouveau seule. Et Zero reste Zero. Il y a donc de la romance, mais plus celle d'un jeune couple d'adolescents qui commence à peine à se connaître. Cela reste mignon, et mon petit coeur de fan approuve mais j'aimerai les voir comme un vrai couple, ne serait-ce que la grossesse de Yuki pour Ren. La naissance de l'enfant est souvent dissociée de ses parents, et je trouve cela étrange. Bref, contente mais un peu frustrée aussi.



Sayori reste la clé de voûte de nombreux personnages. C'est impressionnant de voir qu'un personnage que l'on voit au final si peu a autant d'influence. Elle a toujours été une amie précieuse et sa ligne de conduite d'une droiture sans faille. Elle a été un soutien sans faille, une source d'inspiration et de compassion. Il est difficile de ne pas être triste en voyant le vide qu'elle laisse et en même temps, sa vie tellement heureuse est tout sauf déprimante. Hanabusa en parallèle poursuit "l'héritage" de sa femme en étant présent et en se donnant corps et âme pour le remède qui pourrait tout changer. Rima, Shiki et Ruka nous offrent aussi leur happy-ending, pas assez développé et un peu vite expédié mais qui a le mérite d'avoir été traité.



Et à côté de toute cette romance, il y a tout de même cette part sombre qui règne et qui nous fait craindre pour tous les personnages. L'envie et la jalousie des humains, la méfiance envers ses être immortels et dangereux, la revendication de la suprématie des vampires... Cela reste en sourdine mais reste bien présent. Il est presque étrange de voir les passages avec Ai, Ren et Kaname dans cette ville où les deux espèces évoluent en bonne harmonie. Un contraste voulu, sans aucun doute, pour avoir encore plus de poids face au passé, et sûrement donner un sens aux sacrifices mais avec une part d'irréel en quelque sorte.



Un tome que j'ai donc beaucoup apprécié, même s'il y a encore des défauts. L'humour est un chouia trop présent à quelques moments, mais c'est aussi pour contrebalancer avec la noirceur latente. J'espère que les prochains tomes finiront par entrer dans le vif du sujet même si je suis heureuse de voir tout ce petit monde évolué.

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Shuriken & pleats, tome 2

Mes attentes pour ce second tome étaient quasiment nulles. Et en un sens, je trouve cela très dommage. Personne n’est à l’abri d’un faux pas, mais là, j’ai du mal à comprendre la baisse de qualité scénaristique de la mangaka. Niveau graphisme, je n’ai rien à redire, le trait est toujours aussi fin et délicat, les personnages sont expressifs, les mouvements fluides. Mais pour le reste…



Nous retrouvons donc Mikage après qu’elle ait enfin réussi sa dernière mission et se décide à devenir une jeune femme normale. Pourquoi pas, mais on sait pertinemment que ce n’est pas crédible pour un sou. Déjà, notre jeune héroïne a tellement la culture ninja dans la peau qu’elle ne peut s’empêcher d’agir comme telle. Ce n’est pas un défaut, mais de là à essayer de nous faire gober qu’elle va pouvoir mener une vie normale, il y a une sacrée marge. L’effort est là, et on assiste à des scènes mignonnes à son lycée avec ses camarades de classe, mais on en reste là. J’ai aussi apprécié les passages avec Mako, la jeune sœur de son dernier maître. La petite fille est d’ailleurs un personnage très intéressant et probablement le mieux réussi de la série. Cherchez l’erreur.



Avec le recul, je trouve pourtant que ce second tome est un moins raté que le premier. On retrouve toujours ce sentiment de va vite, un peu bâclé, avec des événements quelques fois risibles et stéréotypés, mais un peu plus fluide tout de même. Les dialogues sont un peu cul-cul la praline, mais on y retrouve un peu de profondeur quelque fois. Oui, j’essaye de trouver des points positifs. Mais c’est dur. La fin en elle-même est un happy ending dégoulinant et franchement, je m’attendais à mieux. Matsuri Hino ne fait rien pour « sauver » son héroïne, elle l’enfonce dans la niaiserie.



En bref, déception totale de A à Z. La prochaine fois que la mangaka sortira une œuvre, je prendrais le temps de lire un peu les retours avant de me lancer.
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Meru Puri, tome 3

Comme on pouvait s'en douter, Razu est bien là pour mettre la pagaille dans la relation d'Alam et Airi. Tout cela à cause de l'ancêtre de notre héroïne. C'est quelque chose que j'ai du mal à comprendre, en soi. Je veux dire, en vouloir à celle qui a causé des tords à la famille de Razu, ok, mais en vouloir à sa descendance, alors que celle-ci n'est au courant de rien… C'est facile, lâche et hypocrite. Surtout qu'Airi ne peut même pas se défendre. Alors oui, je comprends que Razu soit en colère parce qu'il a subi une injustice (enfin son arrière-arrière-arrière… grand-père), mais au bout d'un moment, il faut s'en remettre ! Surtout qu'il n'a pas vraiment de quoi se plaindre, il fait toujours partie de l'aristocratie. Encore une histoire de pouvoir et d'orgueil mal placé...



A partir de là, la mangaka décide d'opérer un stratagème bien connu dans les shojos. Il ne reste que deux tomes, et nos deux héros n'ont encore pas réellement subi de contrariétés... Maintenant que leurs sentiments sont clairs pour chacun des deux, l'élément perturbateur peut arriver. Et... clairement, même si c'était le plus évident vu que la série est courte, le stratagème employé est celui que je déteste vraiment le plus.



Cependant, de cet événement, une "union" inattendue se produit, celle de Jeile et Airi. Si le frère aîné de notre héros ne cesse de le martyriser depuis le début, on sent ici que c'était avant tout l'attitude d'un frère plus que d'un rival. Et Jeile et Airi forment un bon duo. Il y a une dynamique assez semblable à celle de nos deux héros, dans le sens où AIri ne se laisse pas faire, et cogne très souvent le prince. Et la présence, bien qu'enquiquinante de Jeile, permet à Airi de ne pas perdre son mordant. C'est ce que j'aime dans le caractère d'Airi. Elle peut paraître naïve mais derrière cette apparence, c'est un personnage très fort et courageux qui n'a pas peur d'affronter l'inconnu surtout quand il s'agit d'Alam.



Les protagonistes se retrouvent tous à Aster, et un petit espoir se dessine. J'ai assez confiance en Matsuri Hino, mais j'ai hâte de voir comment elle va faire pour conclure son histoire.



J'ai aussi beaucoup aimé le petit chapitre bonus concernant l'enfance de Jeile et en particulier sa rencontre avec son petit frère. C'est là qu'on se rend compte, que finalement, Jeile cherche juste à embêter Alam et ne pas réellement lui faire du mal. C'est juste un grand frère taquin et un brin loufoque.
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Vampire Knight - Mémoires, tome 1

Etant fan de la série Vampire Knight, j'étais plutôt enchantée de voir que l'auteur avait sorti un nouveau tome. Pensant que l'on aurait droit à une vraie suite, comme les Clamp ont décidé de le faire avec Card Captor Sakura, j'ai un peu déchanté au fil de ma lecture. Le tome est sympathique, cela va s'en dire, mais néanmoins j'ai eu cette impression de "je puise un maximum sur le filon pour me faire de l'argent facile". Cela peut fonctionner, je ne le nie pas, voire même être une bonne chose si on crée quelque chose d'abouti... mais là, non.



Petit avertissement, cette saga étant la suite de Vampire Knight, je vais bien entendu parler de "spoilers" potentiels et notamment de la fin de cette dernière.



Le principe de cette "suite" était donc de nous expliquer ce qu'il s'était passé pour nos héros entre la mise en sommeil de Kaname et le sacrifice de Yuki, mille ans plus tard pour lui accorder une seconde chance. Mode "fan girl" enclenché, j'étais totalement pour. Parce qu'on a quand même eu droit à un chapitre "bonus" final où Yuki a deux filles et où Zero n'est plus. Beaucoup de questions sans réponse même si cela donnait tout de même une fin aboutie dans le sens où cette idée de résurrection de Kaname a bien eu lieu. Mais voilà, on se retrouve face à des chapitres qui n'ont pas réellement de fil conducteur. Des sortes de chapitres bonus qui se succèdent, parfois sans aucun rapport les uns avec les autres, et surtout avec des sauts dans le temps à vous donner la nausée. Nous sommes mille ans plus tard, puis on revient à la fin de la série, puis on se prend cinq ans dans la tête, et hop cinquante ans, re mille ans, retour à mois cinq cents ans... Accrochez-vous bien !



C'est sympathique tout de même, et on retrouve un niveau bien supérieur à Shuriken & pleats (dernière série sortie en France et qui clairement n'est pas à la hauteur). Mais, comme je l'ai dit, on retrouve un côté chapitre bonus. Je m'attendais à des explications, et oui, on en a, mais elles sont perdues dans des scènes de la vie quotidienne. Il y a aussi beaucoup de romance. Plus consacrée à celle entre Yuki et Zero, mais aussi avec celle des autres personnages. J'aime beaucoup. C'est mignon tout plein, et brin triste quelque fois, mais on retrouve ces personnages que j'ai adoré suivre et les voir heureux, c'est tout de même très chouette. Le hic, encore une fois, est l'histoire de la chronologie. Voir la scène ou Zero meurt (deux pages sans explication) puis après celle où les deux décident de former un vrai couple, sans compter que leur fille apparaît bien avant... A côté de cela, on a quelques bribes d'informations importantes : l'ébauche du remède pour Kaname, comment la société a évolué avec l'exposition des vampires, des points concernant le passé de Yuki.



Je n'arriverai donc pas à vous dire si je conseille ou pas ce tome. Je l'ai bien aimé, certes, mais il est mal conçu et mal vendu. Pas une suite pour moi. Un recueil, oui. Je ne sais pas s'il y aura beaucoup de tomes. Le deux est déjà sorti au Japon (avec quand même quatre ans d'écart avec le premier...) mais y aura-t-il un tome trois ? Mystère et boules de gomme. Si le suivant est bien structuré, alors oui, d'accord. Si on part sur la même base...

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Shuriken & pleats, tome 1

Plutôt déçue par Matsuri Hino sur ce coup-là. J’ai le tome deux mais j’avoue que je suis plus que dubitative quant à la suite de cette courte série. On a dès le départ une sensation de bâclé. L’histoire n’a aucune profondeur, on nous balance des informations à la va vite, je ne parle même pas des stéréotypes. Et le texte… Je ne sais pas si cela vient de la traduction ou pas, mais franchement, c’est à raz les pâquerettes quelque fois. J’avais adoré Vampire Knights et Meru Puri mais là, une grosse déception.



L’histoire aurait pourtant pu être bien traité, le sujet était intéressant et même en deux tomes, je pense qu’on pouvait faire quelque chose de sympathique. Je ne m’attendais pas à quelque chose de grandiose sur les Ninjas vu qu’on est dans un shojo, mais quand même. C’est au final brouillon et assez niais. Il y a certains passages qui se veulent comiques mais qui tombent comme un cheveu sur la soupe. L’histoire même est tirée par les cheveux. Une jeune ninja doit protéger un homme dont la vie est en danger parce qu’il veut combattre la fin dans le monde grâce à des graines. S’en suit un voyage au Japon où le complot prend un tout nouveau sens (enfin, si l’on peut dire…). Au milieu de cela notre jeune héroïne, un « robot » ninja sans réelle personnalité et qui n’a aucune notion de la vie en communauté. Pour une ninja qui doit se fondre dans la masse, on repassera. On ne s’attache pas à elle, ou alors très peu et sûrement parce qu’elle nous rappelle Yuki de Vampire Knights. Elle est plate, étrange, insipide… Elle se retrouve à protéger un parfait inconnu et les choses deviennent de plus en plus bizarres. Je suis quasiment incapable de faire un résumé correct de ce premier tome, c’est pour dire.



Il y a des bons sentiments (peut-être un peu trop même), et une idée qui aurait pu donner quelque chose de pas trop mal, mais tout part en cacahouètes très rapidement. On se retrouve dans une querelle familiale bizarre et alambiquée et je ne parle même pas de la fin… On frise le monde des bisounours et encore une fois bonjour la platitude et les stéréotypes…



Bref, je lirais le tome deux, mais franchement, cette série ne restera pas dans les mémoires.
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Meru Puri, tome 1

Meru Puri a été la première oeuvre de Matsuri Hino que j'ai commencé. Je ne sais plus trop pourquoi j'avais décidé de lire cette série. Le dessin avait sûrement dû m'attirer car le style de la mangaka est fin, stylisé et a aussi un côté très "romantique". Le soin du détail est très présent et ses personnages ne se ressemblent pas du tout (ce qui est malheureusement le cas chez certains mangaka, ce qui conduit souvent à des incompréhensions lors de la lecture).



Donc oui, le graphisme m'a clairement attiré. La série faisait quatre tomes, je ne m'engageais pas dans une aventure à rallonge et le résumé avait quelque chose d'assez drôle. Une héroïne à la recherche du GRAND amour qui voit débarquer de nulle part un petit prince qui cherche à échapper à son grand frère (tous les deux magiciens de surcroît). J'avoue, j'ai trouvé cela adorable et ma curiosité a tout de suite été piquée.



Airi est tout de suite décrit comme étant une grande romantique, un peu candide et étourdie. Elle est attachante, dynamique, et semble avoir un caractère bien trempée également. Sa rencontre avec Alam est assez amusante d'ailleurs. Le jeune prince est mal poli, arrogant, s'adressant à Airi en l'appelant "Femme"... Et Airi ne se laisse pas faire du tout, bien au contraire. Pour Alam, c'est sûrement la première fois que quelqu'un doit lui remonter les bretelles et lui faire la morale. C'est très drôle car le petit garçon est tout de même adorable et qu'il finit par écouter tout ce que lui dit Airi.



Il est assez normal, en fin de compte, que le petit prince tombe amoureux de l'adolescente. Et les choses se compliquent encore plus quand on découvre la malédiction que Jeile a jeté à son frère. A chaque fois que Alam est plongé dans le noir, il vieillit. Je vous laisse imaginer la tête de Airi quand elle le découvre, surtout qu'ils sont en train de dormir tous les deux dans le même lit ! Mais pourtant, Alam reste le petit garçon que l'on a rencontré.



C'est ce point là de la série que je trouve très intéressante, car en effet, Alam reste mentalement un petit garçon malgré son corps d'adolescent. Avec ses sentiments pour Airi qui commencent à grandir et la jeune fille qui est quand même troublée par l'apparence plus adulte de son petit "locataire", les choses promettent d'être assez mouvementées. C'est aussi sans compter la présence de Jeili... le grand frère de Alam étant un égocentrique surdimensionné et loufoque... les scènes amusantes ne font pas se tarir de si tôt.



Un premier tome très réussi qui mélange adroitement pas mal de genres. La suite se montrera moins drôle à mon avis pour se concentrer plus sur nos deux héros et les obstacles qu'ils vont rencontrer, mais pour une mise en bouche, c'est l'adhésion totale.
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Vampire Knight - Mémoires, tome 4

Enfin un tome qui n'est pas trop fragmenté et qui permet une lecture plus "linéaire". Les différents sauts dans le temps sont perturbants, et cela depuis le début, sans compter le nombre de personnages avec lequel j'ai dû mal à me faire. Il faudra qu'un jour, je relise les deux sagas quand Mémoires aura pris fin... Cela ne gène pas trop en soi, mais l'auteur ne semble pas avoir pris en compte que ses lecteurs ne sont pas les créateurs de l'histoire et que nous ne sommes pas autant imprégnés qu'elle. Quant aux sauts dans le temps, j'avoue que si nous avions, comme ici, l'histoire de Yuki et Zero et seulement celle de Kaname dans le "futur" cela serait aisément gérable... Mais ce n'est pas toujours le cas malheureusement. J'espère donc que maintenant que "tout" est mis en place que cela se stabilisera.



Difficile donc d'appréhender un tome sereinement. J'ai pourtant trouvé ici une structure narrative plus aboutie. Il y a une vraie trame avec la mise en avant de différents dangers auxquels les vampires font face. D'un côté, on se rend compte que des forces souterraines agissent pour gagner plus de pouvoir au détriment des vampires et probablement par le biais d'un culte (celui de Kaname ?) et de l'autre des humains trop effrayés pour voir au-delà de leurs peurs et qui commettent des actes impardonnables. Yuki et ses amis ont de quoi s'occuper, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est intéressant de voir autant la partie "négative" de la mise à nue de l'existence des vampires, que de voir que le rêve du père adoptif de Yuki ait conduit à une réelle collaboration entre des forces ennemies aux premiers abords. Le fait que les deux facettes de cet événement soit traité, et que la mangaka nuance les points de vue est plutôt chouette. Elle l'avait déjà fait dans la série mère et elle poursuit ici. Un très bon point.



La relation entre Zero et Yuki est aussi très mise en avant. Et j'en suis parfaitement heureuse. Quand on voit tout ce qu'ils ont dû subir, les voir avoir une vie plus ou moins normale est un soulagement. Même s'il on connait l'issue de leur histoire. Je n'ai d'ailleurs pas hâte d'arriver au moment fatidique où l'on verra Zéro va mourir (merci d'ailleurs de nous le rappeler avec la vignette tragique dans chaque tome... on va pas oublier un détail pareil, je vous rassure...). Nos deux héros ont grandi, et on le ressent vraiment, sans que cela soit nostalgique. Sans compter que certains petits passages comiques allègent considérablement l'ambiance parfois pesante. La maturité de leur relation fait plaisir à voir, tout comme celles qu'ils peuvent entretenir avec leurs différentes relations.



Eh bien que j'adore Yuki et Zero... Je voudrais en même temps qu'on puisse être plus souvent avec Aï, Ren et Kaname. Cela est peut-être difficile car nous ne sommes pas assez avancés dans l'histoire, mais il y a une sorte d'apaisement et de douceur à les voir tous les trois. Un peu comme si les événements tragiques qui vont survenir pèsent moins lourd.



Un tome vraiment plus structuré que les précédents qui laissent entrevoir une suite des plus passionnantes. En espérant que Hino Matsuri reste sur cette lancée.

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Meru Puri, tome 2

Dans ce tome deux, Matsuri Hino continue de nous faire découvrir la vie quotidienne de Airi et Alam dans le monde des humains. C'est assez amusant car malgré son jeune âge, le petit prince fait tout pour être plus adulte, et son changement d'apparence tout le long du tome rend plus que crédible ce changement. C'est même assez perturbant car il est difficile de penser qu'Alam est vraiment un petit garçon. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi Airi ne sait plus trop quoi penser. Elle le dit elle-même à un moment donné. Elle aime Alam mais elle ne sait pas encore de quelle façon. A sa place, je serais aussi complètement désorientée. Je me demande d'ailleurs comment la mangaka va faire pour trouver une solution à ce problème…



Ce qui est aussi difficile à appréhender, c'est que les sentiments d'Alam envers Airi sont vraiment sincères. Pour son âge, on aurait tendance à croire que c'est simplement une amourette passagère, mais il n'en est rien. On sent bien que le petit garçon est sérieux et sincère. Sa rivalité avec Nakaoji n'est d'ailleurs pas feinte et elle est loin d'être celle d'un petit frère face au prétendant de sa soeur.



Alors du coup, Airi est perturbée par tout cela. Sans compter que cette histoire est loin d'être comme celle qu'elle avait imaginée concernant son « grand amour », elle est malmenée sans arrêt entre ses sentiments pour Alam qu'elle n'arrive pas à définir et ses sentiments pour Nakaoji qui est pour elle, l'idéal masculin. Tout se complique lorsque par inadvertance, elle se retrouve dans le royaume d'Aster. On découvre alors un secret concernant Airi qui la met en danger. Alam ne tarde pas à la sauver avec une promesse qui va encore plus compliquer leurs relations. Notre héroïne qui avait déjà du mal à s'habituer à la situation... Mais franchement, cela apporte du piquant et rend aussi le manga plus adulte.



On assiste aussi à des passages qui nous offrent vraiment des moments très tendres entre nos deux héros. Ils mettent aussi bien en valeur les efforts que fait Alam pour Airi. On assiste aussi à un véritable contraste entre l'attitude du jeune prince envers sa bien-aimée et le reste de son entourage. C'est très attendrissant et cela prouve encore une fois son attachement sincère.



L'arrivée à Aster de Airi a provoqué pas mal de soucis, ce qui donne une touche plus dramatique. Sa rencontre avec le cousin d'Alam, Razu, va sûrement être une cause de problème grandissante. En espérant que notre héroïne trouve en Lei et Jeile des alliés qui pourront la soutenir. Le grand frère de notre héros malgré son attitude pourrait se révéler être une aide précieuse. Du moins, je croise les doigts.
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Vampire Knight, tome 19

Fin de cette série mouvementée par de nombreux rebondissements !!



Malgré certains tomes à la qualité moindre, j'ai bien apprécié la lecture de cette série même s'il aurait fallu que je la relises entièrement pour en donner un avis concret. Je pense qu'après le 15ème tome, j'ai loupé quelques éléments dans l'intrigue générale de ce manga et c'est bien dommage car j'avais beaucoup aimé le début de l'histoire.



Grâce à ce tome, on comprend enfin le comportement de certains personnages, notamment celui de Kaname et Yuki. Je suis néanmoins contente d'avoir lu ce tome pour enfin connaître le fin mot de cette histoire, même si, suivant certains tomes, ma lecture a connu des hauts et des bas en matière d'appréciation.



Comme vous l'aurez compris, pour vraiment apprécier cette série à sa juste valeur ainsi que les nombreux indices laissés par la mangaka, il faut lire les 19 tomes à la suite et sans temps mort. Si vous ne connaissez pas celle-ci et que vous n'ayez rien contre les vampires, je vous conseille de la découvrir, d'autant plus que depuis 2 ans, cette série est définitivement terminée. Pour ma part, quand ma PAL aura un peu baissée, je prendrais le temps de découvrir la première série de cet auteur, « Meru Puri ».



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Vampire Knight, tome 18

Suite des aventures de Yuki, Kaname et Zero !!



Bon, il faut que je sois honnête, je me souviens assez bien du début de la série mais j'ai un peu de mal avec les derniers tomes. Et malgré le résumé présent au début de celui-ci, j'ai vraiment eu du mal avec l'histoire de ce tome, et c'est pas faute d'avoir essayé... Je pense qu'il faudra que je me relise les derniers tomes pour apprécier à sa juste valeur la fin que nous a concocté l'auteur pour le tome 19.



En tout cas, j'apprécie toujours autant le graphisme de cet auteur. Il est très beau et toujours aussi soigné. J'ai même l'impression qu'il s'est amélioré depuis le début de cette série. Du coup, je prenais plus de plaisir à regarder les personnages qu'à lire l'histoire !! J'ai même été obligée de revenir en arrière pour m'y retrouver ! J'ai en tout cas eu l'impression d'avoir un tome tampon avant le grand final de cette série haute en couleur et en évènements depuis le 10ème tome environ. Il s'y passe quand même des choses mais il ne s'agissait que de petites révélations, pour ma part, par rapport à ce qui nous attend dans le tome 19. J'ai, néanmoins, eu l'impression de moins m'ennuyer à la lecture de ce tome que dans le précédent.



En avant pour la relecture maintenant !!



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Vampire Knight, tome 17

Voilà enfin la suite des aventures de Yuki, Zero et Kaname !!



Heureusement qu'il y a une double page au début pour se remémorer le nom des personnages, leurs liens entre eux et l'histoire de cette série jusqu'à maintenant, sinon je crois que je m'y perdrais un peu.



D'après un message de la mangaka, il semblerait qu'il ne reste que 2 tomes avant la fin. Quel dénouement va-t-elle choisir pour nos héros ? La mort pour tous ou la vie pour certains ?



Dans ce tome, nous en apprenons un peu plus sur le passé lié de Kaname et Zero, entre autre par rapport à la mort de ses parents. Kaname nous dévoile également un peu de son « plan » mais on ne sait toujours pas pourquoi il fait ça. Veut-il éradiquer les sangs purs de la Terre ou tous les vampires ? Et qu'est-ce que cela lui apporterait de faire ça ? Que de questions sans réponses qui, j'espère, arriveront avant le dernier tome et surtout que la fin ne soit pas bâclée mais construite comme l'a été toute cette série.



Malheureusement, durant une bonne moitié de ce tome, je n'ai rien compris de l'histoire. J'avais juste l'impression que la mangaka jetait pêle-mêle ses idées sans aucune cohérence entre elles. Elle passait d'un personnage à l'autre pour seulement quelques cases, je ne savais même plus à qui appartenait les dialogues. J'étais peut-être trop crevée hier soir pour comprendre quelque chose à l'histoire mais ce matin, l'impression d'incompréhension est restée très vive.



La mangaka ne sait pas continuer son histoire ou elle a trop d'idées pour savoir comment les ordonner ? Elle a également un peu changé son style pour les graphismes, les personnages sont toujours aussi beaux mais elle a utilisé des effets différents pour donner du mouvement et de la profondeur à son dessin qui m'ont laissé complètement de marbre.



Je me demande maintenant si j'achèterais les 2 derniers tomes de cette série parce que je sens que la fin sera la mort de tous les personnages. J'ai pourtant beaucoup aimé cette série depuis ses débuts mais j'ai l'impression que l'auteur va bâcler la fin pour pouvoir enfin passer à autre chose... Dommage, c'était une série de qualité au départ mais elle va en se dégradant maintenant...



À voir pour le tome 18...



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Vampire Knight, tome 19

J’appréhende toujours la fin d’une série, en particulier quand cette dernière a eu quelques « hauts et bas ». J’ai beaucoup aimé Vampire Knight… et cela depuis le début. Même maintenant après l’avoir fini et même en sachant que certains passages voire certains tomes avaient quelques défauts pour moi, j’en garderais un très bon souvenir. J’espère d’ailleurs que Matsuri Hino commencera une nouvelle série rapidement, car je suis toujours aussi fan de son travail.



Le dernier tome de Vampire Knights est assez dans la précipitation. Je voyais assez mal comment la mangaka allait faire pour boucler sa série en un tome, et pourtant, elle y est parvenu. Certes, comme je l’ai dit, tout va assez vite. On est un peu bousculé, mais le principal est bien là. Il y a l’amnésie de Zero, la relation Kaname/Yuki, Yuki/Zero, les sang purs qui déclarent la guerre, la guilde qui n’a plus d’armes, Yuki qui veut transformer Kaname en humain (et vice versa)… Bref, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Et malgré deux petites choses qui m’ont un peu chagrinées (une fin trop courte et le combat final qui avorte dans l’œuf), j’ai beaucoup aimé ce tome. Il est assez triste et mélancolique, mais en un sens, il me satisfait vraiment. Je n’aurais pas du tout imaginé cela mais c’était une très bonne fin. Toutes les choses ont été mis au clair et c’est très important pour moi en ce qui concerne une fin.



Il faut dire, que ce tome, à mon sens, se consacre vraiment au trio Yuki/Kaname/Zero. C’était quelque chose qui manquait ces derniers temps dans la série et là, Matsuri Hino prend le temps de nus dévoiler les sentiments de ses trois héros. Tout est plus clair, et je pense que cela aide pas mal à accepter et apprécier la fin du manga. J’ai toujours été une pro Yuki/Zero mais j’avoue que même les passages avec Kaname et Yuki m’ont beaucoup plu. Il faut dire que la mangaka sait faire transparaître une douceur incroyable dans ses dessins et cela crée une atmosphère vraiment spéciale.



Le dernier chapitre, malgré son côté « heureux », m’a tout de même rendu assez triste. Il n’est pas assez long, ni assez explicite à mon goût, d’une part, et les toutes dernières pages sont très mélancoliques. La boucle est bouclée en un sens et j’aime beaucoup les choix de Matsuri Hino même si j’aurais aimé voir autre chose. Elle rend justice à l’un de ses personnages que l’on croyait perdu durant plusieurs tomes avant qu’on ne se rende compte de la vérité. C’était un revirement de situation très appréciable et qui m’a aussi donné des réponses que j’attendais depuis longtemps.



Il y avait aussi un petit artbook avec ce tome dix-neuf (j’ai pris la version collector) qui est une petite merveille. Il y a de nombreuses illustrations qui sont parues dans Lala (le magazine de prépublication du manga) et c’est un vrai petit bijou malgré sa petite taille. Il faut dire que je ne suis pas trop objective vu que je suis en admiration devant les créations de la mangaka.



Par contre, les éditions Panini n’ont pas publié le dernier chapitre bonus de la série… Ce que je trouve vraiment dommage et pas très professionnel non plus. C’était un peu comme zapper l’épilogue d’un roman… J’ai pu me le procurer et je trouve qu’il clôt encore mieux la saga et surtout il donne des explications plus précises concernant la fin du tome dix-neuf… Si vous pouvez le trouver, je vous le conseille.



En conclusion, j’ai été très heureuse de lire cette série. Elle restera dans mes préférées malgré quelques petits défauts mais la mangaka a un coup de crayon que je trouve sublime et une façon de retranscrire des émotions que j’aime beaucoup. Sans compter que l’histoire a été assez palpitante tout en restant dans le fond une romance comme je les aime.
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Vampire Knight, tome 18

C’est l’avant dernier tome, et je me demande comment Matsuri Hino va bien pouvoir faire pour boucler sa série en un seul tome. Autant à certains moments, je trouvais que cela trainait en longueur, autant là, il y a une certaine précipitation que j’ai peur de retrouver dans le tome dix-neuf… C’est une série que j’apprécie beaucoup et je trouverais vraiment dommage qu’elle n’ait pas droit à une fin correcte.



Le tome reprend donc au combat entre Yuki, Kaname et Zero. Je ne sais pas pourquoi l’auteur s’acharne à faire combattre ses trois-là. Quelque soit la combinaison, aucun d’eux ne se bat réellement et on finit toujours par les voir s’en sortir quasiment indemne. J’ai envie de vous dire, tant mieux, ce sont quand même les personnages principaux… mais bon, je ne vois pas où l’auteur veut en venir vu qu’on connait chaque fois l’issu et que ça ne fait rien avancer. Le point plus intéressant de cet événement réside dans le fait que le vampire originelle qui a aidé à concevoir les armes vampires intervient. Je ne sais pas pour quoi mais sa brève apparition aide un peu plus à appréhender la mission de Kaname. Elle m’a toujours paru assez obscure… Et même avec cet élément nouveau, je ne comprends toujours pas vraiment son but. Encore une fois, il faudra que je relise tous les tomes d’une traite. J’ai dû manquer certaines choses (du moins je l’espère).



J’ai par contre adoré le retour du duo Yuki/Zero. Je suis fan de ce couple depuis le début et même si la frustration grandit de tome en tome, j’ai toujours un espoir quand je les vois ensemble. Il faudrait que l’auteur se décide quand même à choisir si Yuki a une chance de finir avec Zero, Kaname ou aucun des deux… mais qu’on est une décision définitive au moins. Et là encore, il se passe beaucoup de choses entre eux deux… mais on aboutit à rien… Re-bonjour la frustration. Je ne vous parle même pas de la fin… Yuki agit de façon très égoïste et je suis plus qu’atterrée de voir ce qu’elle fait. J’espère sérieusement que ce n’est pas définitif…



Mis à part cela, on a pas beaucoup progressé au niveau de l’intrigue. Il y a juste un fait dont Kaname et Yuki parle et qui pourrait être très intéressant par la suite. Reste à savoir s’il sera bien exploité, étant donné que cette information vient un peu comme un cheveu sur la soupe… Je ne sais pas d’où ils sortent tous les deux cette information, mais bon…



Le tome dix-neuf est déjà sorti, je vais donc rapidement me le procurer pour avoir le fin mot de tout cela.
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