AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Patrice Ordas (323)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hindenburg, tome 2 : L'Orgueil des lâches

Ce deuxième tome ne prend pas l'envolée souhaitée.

Les idées sont bonnes et plutôt bien pensées. Mais au final le récit devient assez classique. Le versant paranormal n'est pas approfondi plus que ça. Une arme comme une autre que tentent les nazis de mettre en œuvre. A vrai dire beaucoup de choses sont traitées de façon superficielle. La guerre civile en Espagne par exemple. On en finit par se demander ce qu'elle vient faire là dedans. Ca n'apporte rien. Pour les actions, il ne s'agit que d'une succession de recherche de cousins et cousines pour Diane, ça manque cruellement d'intérêt. Et pour les nazis des entrainements cruels identiques. Et autre gros problème, c'est que les auteurs n'ont pas réussi à transmettre les émotions. La courte partie sur Dachau n'arrive pas à nous montrer les horreurs, on a l'impression que Diane surjoue.

Les personnages sont tout aussi peu approfondis. On ne s'y attache pas plus que ça.

Les dessins sont agréables.
Commenter  J’apprécie          60
L'ambulance 13, tome 5 : Les plumes de fer

Après avoir explorer le traitement fait aux soldats des colonies françaises dans le tome précédent (et encore un peu dans tome là), on découvre le traitement, pour ne pas dire le nettoyage ethnique, dont ont été victime les soldats amérindiens..... Les officiers Français, sont des enfants de chœurs en comparaison des américains.

Il est aussi question des déserteurs, des hôpitaux militaires et des prisonniers.

Petit à petit, on explore cette guerre sous tous ses aspects.

Commenter  J’apprécie          60
L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

la première guerre vu

du côté des ambulancier.

c'est bien dessiner.les héros sont attachants avec leurs peurs,leurs joies.

c'est a la fois cheval de guerre et les croix de bois,

on rigole et on pleure.

devant l,absurdité de la guerre.
Commenter  J’apprécie          60
Les Naufragés du métropolitain, tome 2

La Seine n'en peut plus de toute cette eau qu'elle laisse envahir les rues de paris ainsi que les souterrains que parcours le tout nouveau métropolitain. Mais il n'y a pas que des wagons qui fuyent l'eau dans ces tunnels. On y trouve aussi des rats, des voleurs en fuite, une prostituée qui crache ses poumons, des policiers de la brigade du tigre, un grand frère qui recherche son cadet, une jeune femme qui espère retrouver les pierres de la famille impériale de Russie afin de venger son père...



Un très bon deuxième et dernier tome pour les Naufragés du métropolitain. Dans un Paris belle époque qui vit sa plus haute crue, l'histoire est menée tambour battant.

Le cadre de l'hiver 1910 est bien sur exceptionnel et d'une dimension tout à fait extraordinaire. Tout à fait propice aux récits, aux courses poursuites et aux situations désespérées.

Les auteurs savent maintenir le suspense et les retournement de situation. Jamais on ne s'ennuie, jusqu'aux dernières pages où la encore, ils arrivent à nous surprendre.



Le dessin de Nathalie Berr est soigné et expressif. Les personnages sont particulièrement bien campés.

Commenter  J’apprécie          60
R.M.S. Lusitania (BD)

Autour du terrible fait historique qu'est le torpillage du Lusitania, Cothias et Ordas utilisent les faits, mais aussi les nombreux éléments troubles qui les entourent pour élaborer un roman d'espionnage efficace. Avec un constat : ce drame aurait dû être évité. Et une terrible conclusion : contrairement au bateau, la cible recherché n'a pas été atteinte. A la fois romanesque et très crédible...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          60
L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

BD magistrale tant par le dessin que le scenario (meme si ce cycle est parfois un peu confus) et qui dévoile des cotés totalement ignorés de la premiere guerre mondiale : l'intervention des indiens d'Amérique dans les tranchés, les retours douloureux des gueules cassés...

A lire d'urgence.
Commenter  J’apprécie          61
L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Une bande dessinée qui aborde la Grande Guerre sous un angle original !

Le jeune Bouteloup a tout à prouver : qu'il est capable de gagner le respect et la confiance de ses hommes (qui vénéraient son prédécesseur), qu'il peut opérer des blessés en souffrance (fini les cadavres de vagabonds de la fac), et aussi qu'il est digne des attentes de son père (il doit faire ses preuves en tant que "fils de" malgré son jeune âge). S'ajoute à tout cela les horreurs de la guerre qu'il vit "en direct" alors qu'il n'est "pas un guerrier"...

Beaucoup de tension, donc, dans cet album qui réussit à la fois à nous rendre solidaire du héros, tout en nous dévoilant la guerre sous son jour le plus atroce. Louis "soigne, cautérise, recoud" sur fond de jeux de pouvoir de l'état-major. Beaucoup d'émotion aussi, notamment dans la scène finale où Bouteloup et son équipe vont chercher les blessés directement sur le front : "J'ai l'impression d'avancer dans la gueule de l'enfer", dit-il en traversant le charnier qu'est le champ de bataille. Acte rendu possible grâce à une fraternisation d'une heure avec un lieutenant allemand : comme souvent dans les récits sur cette période, on comprend que la souffrance est subie par les deux camps...

Un premier tome qui campe les principaux protagonistes d'une équipe qu'on prendra plaisir à retrouver dans les albums suivants !
Lien : http://www.takalirsa.fr/l-am..
Commenter  J’apprécie          60
Le fils de l'officier, tome 2 : Un cauchema..

Dans le tome 1, nous avions découvert la jeunesse de Sidoine qui se pensait le fils d'un officier en service en Indochine. N'ayant plus son père adoptif en vie, il s'était retrouvé de manière quelque peu anachronique au bagne pour enfants d'Aniane dans l'Hérault où il avait perdu sa main auprès d'une machine. De retour en Bretagne dans ce deuxième volume, il fait la connaissance d'une jeune institutrice très indépendante avec qui il noue une relation sentimentale complexe. D’assez nombreuses enseignantes du primaire, militantes à l’école émancipée, avait effectivement un esprit qui les faisait qualifier de “suffragette“ à la Belle Époque dans l’Ouest ; les témoignages de l’enquête de Jacques Ozouf et la presse professionnelle en apportent la preuve.

Toutefois le scénariste la fait sortir non de l'école normale de filles du Finistère de Qimper mais de l'école normale de Sèvres, en oubliant qu'il s'agissait là de l'institution qui formait l'élite du corps professoral féminin du secondaire. Aidée d'un avocat aux ambitions politiques, la jeune institutrice se sert du vécu de Sidoine pour dénoncer les colonies pénitentiaires qui n'accueillent en principe que des petits délinquants. Aniane, comme La Couronne ou Saint-Hilaire (à Roiffé), est un peu oubliée aujourd'hui ; par contre Mettray (en Touraine) et Belle-Isle doivent à une gloire littéraire d'être encore dans les mémoires grâce à Jean Genet dans le premier cas et Prévert dans le second. Ces colonies pénitentiaires (dépendant du ministère de la Justice), qui n’accueillaient que des petits délinquants, ne sont pas à confondre avec certains établissements éducatifs (relevant de l’Assistance publique) qui connurent, il est vrai, eux également des scandales de maltraitance (l'affaire des Vermiraux dans l’Yonne). Il est clair que c’est dans ces seconds et non dans un bagne pour jeunes délinquants que le héros aurait dû se retrouver.

Sidoine va de nouveau rebondir sur le problème de sa paternité et vraisemblablement rencontrer dans le troisième tome celui qu'il a croît encore son père (mais le lecteur a appris a douter de la réalité de cette paternité). En effet le deuxième tome se clôt avec la déclaration de la guerre en août 1914 et l'arrivée attendu de ce père quittant les hauts plateaux du Tonkin et du Laos pour défendre le sol de la métropole. Malgré son handicap qui l'a empêché de devenir militaire à l'âge de l'appel habituel sous les drapeaux, le héros pourrait bien trouver moyen de servir la patrie dans ce troisième tome.

Cette série a une intrigue globalement intéressante, les rebondissements de l'action ne sont pas sans rappeler ceux que l'on rencontrait dans les romans feuilletons de l'époque, son graphisme est attrayant et le dessin est fouillé. Il est un peu dommage que des petits détails soient une entorse à la véracité possible de ce récit.
Commenter  J’apprécie          60
L'ambulance 13, tome 7 : Les oubliés d'Orient

Louis Bouteloup reforme l'Ambulance 13 pour une mission sur le front des Balkans. Devenu Capitaine, Bouteloup retrouve un peu de vie en pratiquant la médecine.

Le récit reprends sur un théâtre d'opération différent à savoir les Balkans et les ennemis bulgares et autrichiens. Un album encore emprunt de pensées et de nombreuses réflexions autour de la guerre ; par exemple, comment un homme comme Clerc qui était illustrateur pour livres d'enfants est devenu un boucher dans cette guerre ? Ou encore l’opposition dans les armées entre les anti et les pro-guerre : on tombe ici sur les premières tentatives de négociations de paix parmi les ennemis de la France…

Je suis très étonné que la grippe espagnole ne soit pas du tout évoquée dans la série ; c'est un sujet qui serait tout à fait en adéquation avec la thématique de la série ; peut-être dans un des prochains albums ?

En conclusion, le dossier donne des informations sur l'approvisionnement sanitaire et l'organisation du service militaire de santé. Un dossier intéressant.
Commenter  J’apprécie          50
L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

Le précédent album se terminait sur une scène terrible pour le lieutenant Bouteloup : une grenade allemande allait exploser tout prêt de lui - mort ? Vivant ? le titre de ce sixième album donne évidemment un indice sur le destin du lieutenant Bouteloup.

Cet album voit aussi l'offensive allemande reprendre en ce début d'année 1918 ainsi que la préparation d'un bombardement particulier de Paris par les armées du Kaiser.

Un album qui se termine encore une fois sur un terrible cliffhanger après un récit que j'ai trouvé pour une fois un peu redondant.

Le dossier finale est consacré cette fois-ci à l'évacuation des blessés à l'arrière lors des batailles. Des sujets toujours très interessants car peu développés dans les ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale. C'est une bonne chose que les BD consacrent une plage importante à l'information sous forme de dossiers souvent très bien réalisés et surtout très complets comme ici. le cumul de tous ces sujets traités en fin d'albums, font de cette série une source importante d'informations sur le sujet de la médecine en temps de Première Guerre mondiale.
Commenter  J’apprécie          50
Le journal, tome 2 : Histoire complète: Forty..

La concurrence fait toujours rage entre les deux journaux de Richmond. Le "Liberty Herald" d'une part, et de l'autre, le "Richmond News".



Quand Sir Philip hérite du Richmond News, les tensions vont encore s'amplifier, il n'a que du mépris et de la haine à l'égard de la famille Prius, propriétaire du Liberty Herald.



Mais très vite un événement va les entraîner à poursuivre leur lutte jusque dans l'ouest du pays.

On aurait en effet découvert d'importantes quantités d'or en Californie.



Pour les deux journaux, la question ne se pose pas, ils se doivent d'être présents sur place pour informer leurs lecteurs de la situation.

Mais la route est longue entre la Virginie et la Californie, et les embûches ne manquent déjà pas en temps normal, alors entre si ces deux rivaux décident en plus de se mettre des bâtons dans les roues....



Une histoire très intéressante sur le fond, qui j'en ai un peu peur, aura du mal à trouver son public sur la forme. Les dessins et couleurs vives risquent en effet d'en faire hésiter plus d'un.

Commenter  J’apprécie          50
Le journal, tome 1

J'ai lu cette BD il y a déjà quelques semaines.

C'est un voyage dans les premières années d'une nation, la fin de la puissance Britannique.

Mais, l'histoire se déroule sur plusieurs dizaines d'années, et les événements mineurs sont passés sous silence : le récit ne fait que passer d'un événement remarquable à un autre? Ca allait un peu trop vite pour moi

Le sujet est intéressant : la naissance d'un journal et d'une presse qui se veut indépendante
Commenter  J’apprécie          50
Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

J’ai beaucoup aimé le début puis par la suite, les choses vont se gâter. Les auteurs par souci d’authenticité ont décidé de rester dans l’ambiance de l’époque avec le langage des rues un peu spécial. Il faut décrypter ce qui se dit dans ce Paris canaille. Il n’y a pas de traduction proposée. Bref, le lecteur doit absolument maîtriser les expressions d’époque fin XIXème – début XXème. Cela ne sera pas chose aisée.



Par ailleurs, et je continue dans le rayon des critiques, les auteurs font l’impasse sur des choses qui nous auraient sans doute intéressé (comment est morte la mère de l’héroïne, à quelle date ? etc…) mais développent d’autres qui sont peu entraînantes. Au final, on va plutôt s’ennuyer avec un scénario qui peine véritablement à convaincre. Ce n’est pas la première fois qu’on a une série sur les grandes inondations qui ont touché Paris en 1910 lors de la crue de la Seine.



Je reproche un peu à cette œuvre de nous faire passer cet épisode douloureux pour les Parisiens comme un cliché romantique avec les gondoles vénitiennes. On remarque qu'il n’y a personne dans les rues. Il faut savoir qu’en 1910, il y avait 2,8 millions d’habitants dans Paris intra-muros contre 2,2 millions de nos jours.



A noter qu’il n’y a plus eu de crue majeure de la Seine depuis 105 ans. Paris est-elle réellement à l’abri ?
Commenter  J’apprécie          50
La rafale, tome 1 : Les rails rouges

Cette série est un brin ennuyeuse à la lecture de par sa narration assez vieille école et finalement très pesante. Le scénariste n’a pas évolué d’un pouce depuis son grand succès avec « les 7 vies de l’épervier » dans les années 80. Je constate qu’il ne s’est malheureusement pas renouvelé et a vécu sur son acquis. Le résultat est une bd historique sans saveur ayant pour cadre la guerre d’Indochine. Que dois-je en penser ? C’est dommage tout simplement car le sujet semblait passionnant.



Visiblement et cela semble être une constante, on se rend compte que les Viets ne se battaient pas à la loyale en utilisant femmes et enfants pour perpétrer d’odieux attentats pour la libération de leur pays sous un joug communiste. Les américains en sauront quelque chose après la défaite française. Bref, les Viets apparaissent comme des êtres particulièrement sournois et cruels. Est-ce bien la réalité ? En tous cas, cette série semble prendre clairement parti. Nous voilà prévenu !



En conclusion, une série sur une vision des bds à papa alors que l’époque exigerait plus de modernité dans l’approche en faisant preuve d’audace et d’originalité. Pour moi, il n’y a pas photo.

Commenter  J’apprécie          50
Le fils de l'officier, tome 1 : La tête abimée

Le fils de l’officier est une bd dont le premier tome est malheureusement passé inaperçu. Il n’y avait sans doute pas une publicité tonitruante ainsi qu’une campagne digne de ce nom. On aura compris que c’est une petite production mais qui n’en demeure pas moins intéressante.



L’histoire est assez classique mais on sombre assez vite dans une succession d’évènements plus malheureux les uns que les autres avec le danger que cela ne soit plus très crédible au final. On pourra passer le fait que le personnage central a une morphologie qui évolue au fil des passages. On n’arrive pas à s’attacher à lui malgré ses malheurs et c’est bien là tout le problème.



En effet, il manque une espèce de lien qui nous ferait totalement adhérer à cette bd qui ressemble un peu aux productions des années 90 par son dessin, ses couleurs et même son style. Il ne se passera finalement pas grand-chose dans ce premier tome qui avait pour but de fixer un personnage en quête de son identité. Je n’ai pas trop aimé la dernière scène qui est censée être une chute car il n’y a rien qui prépare vraiment la rencontre avec la fille de son ex-patron totalement absente et à peine évoquée.



Pour autant, c’est une bd qui se laisse lire assez agréablement. C’est intéressant surtout grâce à son fil conducteur : un jeune garçon bon au départ qui devient haineux à cause du système qui le détruit intérieurement et même physiquement. La pauvreté conduit à la détresse. C’est un cercle vicieux. On se demande comment ce jeune garçon va s’en sortir. On devine déjà son destin…
Commenter  J’apprécie          50
L'oeil des dobermans, tome 1 : Pour la gloi..

L'idée de base est intéressante : un soldat sauve la vie d'un certain caporal du nom d'Adolphe Hitler sur les champs de bataille en octobre 1918 alors que les alliés vont remporter la guerre.



Malheureusement, il y a certaines vies qui ne valent pas la peine d'être sauvées. Ce sauvetage va coûter 60 millions d'âmes humaines au terme de la Seconde Guerre Mondiale.



Ce soldat va devenir un archéologue de renom. Pour son plus grand malheur, le Führer ne va pas l'oublier en 1938 lorsqu'il va l'expédier dans sa division scientifique pour une mission au coeur de l'Himalaya afin de prouver la supériorité de la race aryenne.



Cette bd est malheureusement trop bavarde dans sa narration ce qui ralentit considérablement le rythme. Pour le reste, les situations sont un melting-pot de déjà vu avec une horreur des crimes nazis. Il y a même un parfum de ressemblance avec Indiana Jones.



Par contre, le graphisme dense et réaliste me convient pleinement avec un dessin fort réussi. Dommage que cela traîne en longueur.
Commenter  J’apprécie          50
Nous, Anastasia R, Tome 3 : Retour à Sverdiovsk

Fin de la trilogie consacrée à la vie "miraculeuse" d'Anastasia, dernière survivante de la famille Romanov du Tsar Alexandre II.



D'Ekaterinbourg, (rebaptisée Sverdlovsk en 1924 En l'honneur de Iakov Sverdlov, qui aurait ordonné l'exécution de la famille impériale avant de retrouver son nom initial en 1991) en passant par Berlin et la région parisienne, ce scandale d'état soviétique aura été une solide épine dans son histoire politique de 1918 à 1990.



Tous les gouvernements soviétiques qui se sont succédés dans cette période ont eu à traiter de cette question historiquement embarrassante : y a-t'il, ou non, eu une survivante à l'exécution des Romanov en 1918.



Enquête policière, espionnage, tentative d'examens médicaux... tout est bon pour le régime pour retrouver cette survivante.



Mais laquelle est-ce ? Tatiana ? Sous le couvert de Franziska, qui ne se cache pas de ses origines, mais dont la santé mentale pose question, ou... cette Anastasia, devenue l'épouse du Colonel-Comte Volodine, dont personne ne sait grand-chose mais qui pose question.



Pour Lénine, cette quête de vérité sera un échec.

Pour Staline, idem.

Pour Khrouchtchev, idem.

Pour Brejnev, idem.



Pour Boris Eltsine et Mikhaïl Gorbatchev, l'heure de la vérité est peut-être enfin venue...



Commenter  J’apprécie          50
L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Des BD sur la guerre 14, il commence à y en avoir un sacré paquet. La plupart, cela dit, se concentrent sur la vie des fantassins, à la fois la plus dure et la plus risquée (c'est un faible mot), mais aussi la plus rebattue dans les médias et les livres d'histoire.

Celle-ci a le mérite de s'intéresser, tout comme le roman autobiographique de Louis Maufrais ("j'étais médecin dans les tranchées") au très difficile exercice du service de santé aux armées pendant ce conflit.

C'est un bon début.

Le dessin est réaliste et sans concessions (si on se rapporte aux nombreux témoignages qui existent sur les affreuses blessures de cette guerre), et le scénario semble solide. Surtout, les auteurs se sont extrêmement bien documentés, ce qui se voit par une multitude de petits détails iconographiques et par le langage utilisé.

Quelques bémols cependant :

- Les nombreux flash back et changements de points de vue ont parfois tendance à nous éjecter de l'histoire, et je ne suis pas sûr qu'ils soient tous utiles.

- Certains personnages ont vraiment des soucis de ressemblance physique : le baron Bouteloup et le médecin major supérieur du héros à l'armée, par exemple, non seulement se ressemblent beaucoup, mais en plus sont tous deux d'insupportables salopards.

- L'histoire ne manque pas de gens qui se conduisent comme des pourritures, mais on a presque envie de dire qu'il y en a trop. Entre les deux vieux cons et le jeune lieutenant Favre, ça commence à faire beaucoup.
Commenter  J’apprécie          50
L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

J'ai vraiment aimé cette série qui permet d'entrer dans le sujet de la première guerre mondiale par l'angle, non pas des soldats dans les tranchées, mais de ceux qui soignent les horreurs de la guerre.

On suit donc un jeune médecin envoyé par choix au front : c'est violent, sanglant, émouvant. J'ai adoré!



Le dessin est plutôt classique mais rend bien le cadre de la guerre et la vivacité des couleurs donne encore plus d'effet à l'exposition des conséquences physiques de la guerre.



On découvre le courage et la force de ces non-combattants qui risquent aussi leur vie dans le conflit. On voit les problèmes rencontrés par la médecine de guerre et surtout par la chirurgie de guerre (le jeune héros doit parfois opérer sous la mitraille et amputer car il n'y a rien d'autre à faire).



C'est passionnant et instructif.
Commenter  J’apprécie          50
S.O.S. Lusitania, tome 1 : La croisière des o..

1er mai 1915. Malgré les rappels de l’ambassade d’Allemagne aux États-Unis quant aux risques pris par les voyageurs à traverser des zones de guerre, 1265 passagers montent à bord du Lusitania en partance pour Liverpool.

Parmi eux, beaucoup d’inconnus, mais aussi quelques noms célèbres, artistes ou faiseurs d’opinion… Sans compter des espions et des agents doubles… Car malgré les apparences, le Lusitania n’est pas un navire civil : à l’insu de tous, une cargaison de munitions a été entreposée dans sa cale, transformant le bateau en cible potentiel de l’armée allemande.

Tandis que le bâtiment navigue vers sa destinée, les chemins de quelques passagers vont se croiser et s’entremêler.

Un premier tome de présentation, tout en ombres et clair-obscur, dans lequel, finalement, l’immense navire est peu représenté. Mais son absence même ne le rend que plus présent encore, comme si les cases n’étaient pas suffisamment grandes pour le contenir.

Des personnages expressifs, des motivations et des intérêts variés, des histoires personnelles qui se mêlent à l’Histoire… Tout est en place pour que joue l’orchestre !
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrice Ordas (469)Voir plus

Quiz Voir plus

Déjà un siècle pour ces romans !

Qui a écrit La Prisonnière ?

Agatha Christie
Marcel Proust
Raymond Radiguet
P.G. Wodehouse

8 questions
11 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature anglaise , romans policiers et polars , écrivain , littérature française , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}