Patrice Ordas

Le premier cycle était extrement bien fait même si j'avais une petite aprehension au vu de la bénédiction donnée par l'armée. Eh bien, non. Le scénario ne se prive pas de montrer et de juger des comportements indignes de militaires durant cette guerre 14/18. Série dure, réaliste avec un dessin de haut vol.

Parmi la multitude de projet consacré à la 1ere guette mondiale celui ci est un des meilleurs. Louis Bouteloup medecin malgré son pére, militaire haut gradé, apprend durement son métier à l'arriere ou parlois à l'avant des lignes. Les second roles sont vivants et bien croqués. Le héros est particulirement sympathique avec ses faiblesses et sa bonne conscience.

A recommander.

Diane s'est lancé dans le sauvetage d'Angelina, la dernière des descendante du vieil amérindien qu'elle devait retrouver. Celle-ci avait été recruté de force dans l'équipe ennemie, dotée de pouvoir psychique développé elle a en plus de précieuses informations sur le plan d'Hitler. Il s'agira alors pour Diane et les 4 descendants d'Ahota d'utiliser leur don pour éviter que cela n'arrive. S'ils échouent c'est l'Amérique qui sera à la solde de l'Allemagne Nazie.



C'est le tome de la lutte finale. Le scénario est bien construit et tient en haleine le lecteur. Diane est une héroïne attachante et c'est avec plaisir que nous suivons ses pas lorsqu'elle joue les actrices afin d'obtenir son billet pour le voyage dans le Hindenburg, là où tout va se jouer.

Les autres personnages sont plutot effacé, jouant plutot un rôle en groupe mais non de façon individuelle. Les auteurs s'attardent très peu sur eux. Il est dommage d'ailleurs que certains ennemis et amis n'est pas une place plus grande.

Mais le tout est un ensemble plutot harmonieux qui réussit bien et que les amateurs d'ésotérisme pourront facilement apprécier.

Le scénario est en plus servi par un dessin assez classique mais impeccable.

Un tout petit peu déçue: à vouloir traiter plus large, cet épisode est un peu confus. J'aurais préféré rester concentrée sur les protagonistes principaux pour suivre leur évolution au fur et à mesure de leur engagement et de l'accumulation des épreuves. L'aspect historique est certes intéressant mais il n'est peut-être pas indispensable de vouloir faire un ouvrage didactique d'une BD. Je pense que son rôle est justement d'aborder ce conflit par un autre regard pour amener ensuite ceux que cela intéresse à "creuser". Cependant, cela reste un très bel album par son traitement graphique, une reconstitution crédible et des personnages charismatiques.

Mettre en place une intrigue prenant place dans l'univers méconnu mais pourtant véridique de la SS et de l'Ahnenerbe, voilà qui est une idée originale et risquée.



Originale parce que l'on trouve assez peu de documents sur l'Ahnenerbe en France, du moins peu de document qui ne ressortent pas des délires occultes dont les années 1970 et suivantes ont été friandes.

Risquée, aussi, parce que les sources disponibles pour une telle histoire sont rarement crédibles ou historiques.



Autant le dire tout de suite: les auteurs ont réussi leur pari.

Le fond historique est parfaitement respecté, même si la bd n'a pas prétention à être une transcription fidèle de l'Histoire. L'expédition de l'Ahnenerbe dans l'Himalaya, malgré tous les délires invraisemblables de ses décideurs politiques exposés au fil de la lecture, avait véritablement les buts exposés par les auteurs de l'Oeil des Dobermans.



L'histoire de la bd se fond donc plutôt bien dans l'Histoire, et ce premier tome met en place tous les éléments nécessaires pour les deux tomes suivants.



Graphiquement très réussi et dynamique, ce "pour la gloire du diable" rend parfaitement bien l'atmosphère pesante d'une Autriche occupée après l'Anschlüss, et quadrillée par la Gestapo et la SS; atmosphère qui étouffe le lecteur lorsque Arno Ixks arrive au Wewelsburg, quartier général de la SS.



Loin d'ennuyer ou de traîner en longueur, ce premier tome pose les bases d'une histoire très prometteuse.

De la grande BD, dont on attend avec impatience les deux tomes suivants!

Ce premier tome narre l 'enfance difficile du heros, confié a un ancien soldat revenu vivre en Bretagne , poivrot et frustre puis apres un sejour au penitencier des enfants ses premiers pas de jeune adulte dans un monde sans indulgence. Je n'ai pas reussi a ressentir de la sympathie ou de la compassion pour ce personnage, dont les traits du visage se durcissent au fil du temps et des epreuves. J'aurai aimé trouver une faille dans sa carapace donnant envie de lire la suite de ses aventures.

La derniere page donnant sans doute une lueur d'espoir pour la suite de l'histoire quoique l'on puisse imaginer que cela ne va pas etre une romance!

Le graphisme est plutot classique, sombre ce qui va bien avec cette fresque sociale

Lu dans le cadre de Masse Critique Speciale BD que je remercie ainsi que les editions Bamboo

Service de santé du front



Pour son retour à la BD, Patrick Cothias entraîne son complice d’écriture Patrice Ordas sur le thème de la Première Guerre mondiale. L’an passé, ils proposent leur roman Ambulance 13 à l’éditeur Bamboo qui est tellement enthousiaste qu’il décide de lancer une collection de romans chez Grand Angle. Le roman paru au printemps est adapté en deux tomes en bande dessinée avec Alain Mounier au dessin. Un casting réussi pour une vraie réussite…



(suite sur le blog)
Lien : http://bd75011.blogspot.com/..

Bon un dernier tome qui ne fait que confirmer la qualité de cette série.

Bien que confronté jusqu au bout à l imbécilité (je cherche a rester poli) crasse du système. Que je connaissais mais qui me révolte toujours autant. On en vient à vraiment regretter la fin de cette série.

Rien nous est épargné mais tout est tellement vrai. Enfin...



En tous les cas une série pour ceux qui ne connaissent pas cette période (ou ceux qui s y intéressent) , qui s intéressent à l évolution de la médecine (les cahiers en fin de tome sont vraiment très bien fait) ou qui aiment tout simplement les bonnes BDs, je ne peux que chaudement recommander.



Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.

Bonne lecture à tous.

Je vis prés du Chemin des Dames et du plateau californien. Sur les lieux de tous les drames. À Laon, nous avons une librairie spécialisée sur cette période et cet auteur est souvent invité à Craonne.



C'est une BD assez dure comme l'était cette drôle de guerre !!! Elle retrace tout ce qu'ont vécu les poilus, comme on les appelait.



Et quel impact sur la vie ensuite. C'est poignant, les dessins sont très réalistes, il y a ces notes d'espoir et de désespoir... Et tous ces morts inutiles...



Cette BD m'a touchée...

Le lieutenant Louis Bouteloup est envoyé en Alsace pour former les médecins américains. Là-bas, il découvre une unité composée des parias de l’armée et surtout des indiens. Le lieutenant Bouteloup va s’insurgé du traitement de cette unité vouée à disparaître sous le feu ennemie…

Un album très intéressant et surtout qui se consacre à un oubli important de la Première Guerre mondiale : la participation des amérindiens aux combats au côté des français et des anglais. Évidemment, vu la considération des « blancs » aux soldats noirs tant du côté des européens que des américains, on imagine bien que ces amérindiens ont été considérés plus comme de la chair à canon que de véritables combattants. Du moins c’est ce qui est sous-entendu dans cet album où les amérindiens seront promptement sacrifiés !

Cette série sur la Première Guerre mondiale est vraiment passionnante tout d’abord avec son personnage principal, le lieutenant Bouteloup, qui tente tant bien que mal à mettre un peu d’humanité dans cette boucherie ; mais aussi avec des sujets passionnants (ici, les troupes américaines et spécialement amérindiennes) et un récit saisissant. On ne peut que s’attacher à ce lieutenant qui a des principes très humains et qui se bat à sa façon aux turpitudes de la guerre. Un récit soigné qui alterne moments d’actions et réflexions sur la guerre et qui se termine toujours sur un dossier intéressant (Ici, le transport dans le service de santé militaire).

Je ne peux que constater à la lecture une sorte de décalage entre les évènements décrits et le récit lui-même qui semble sauter des étapes ou être trop bavard inutilement sur certains aspects. Je trouve qu'il y a un sérieux problème au niveau de la coordination des scènes mais bon. Je suppose que les auteurs ont voulu introduire une véracité historique en toile de fond.



Au final, il manque une certaine intensité à ce récit et une certaine profondeur des personnages. Comme la construction n'est guère convaincante, cela commence à faire beaucoup. Et si on ajoute une faiblesse du graphisme, cela nous achève totalement. Bref, un gros sentiment de confusion.

Dernière étape pour Arno et Palden, accéder au temple du Namtso, là où les fleurs ne fanent jamais... mais ça ne vaut que pour les fleurs.



Les efforts d'Adolf Hitler pour retrouver l'accès au monde souterrain, berceau de la race aryenne, l'Agartha, sont sur le point de se réaliser.



Mais jusqu'où le Fürher peut-il compter sur son super agent, Palden, elle que ses troupes d'élite SS ont enlevé une dizaine d'années plus tôt, convaincues qu'elle était ce qui se rapprochait le plus de la race aryenne pure.

Elle est devenue SS, mais a toujours refusé son tatouage sous l'aisselle, marque indéfectible des SS.



Deux précautions valant mieux qu'une, Hitler envoie un commando sur place pour ramener les divers artefacts récoltés ainsi qu'Arno Ixks et Palden, en vie, si possible....

Ce troisième tome semble être de la fiction complète.

Mais c'est plaisant à lire.... il propose une explication à un événement dont tous les détails ne sont pas connus et le seront ils un jour ?

Même si la temporalité change totalement par rapport aux deux premiers tomes, le scénario ne m'a poser de problème pour suivre l'avancée de l'enquête.

Globalement cette course série m'a bien plu.

Ekaterinbourg, dans l'Oural, 15 juillet 1918



Capturés par les Rouges, le Tsar Nicolas II et toute sa famille sont retenus prisonniers dans une villa de la localité.



Entourée de palissades, gardée par des dizaines de soldats, cette mini-forteresse n'offre à la famille Romanov aucune chance d'évasion.



Mais au loin, le bruit des canons se fait entendre, de plus en plus proche.

Les Blancs, l'armée impériale est presque dans les faubourgs de la localité et cela redonne de l'espoir au Tsar et sa famille.



Mais cette poussée militaire va au contraire précipiter les événements vers une orientation nettement plus tragique pour les Romanov.



De peur de voir l'armée impériale venir au secours et délivrer le Tsar, les responsables des Rouges viennent de confirmer au geôlier des Romanov l'ordre d'éliminer toute la famille au grand complet !!

De février à l'été 1916, en pleine bataille de Verdun, puis de la Somme... Au bois des Caures, en se portant au secours des fameux chasseurs du Lieutenant-colonel Driant, l'ambulance 13 va déplorer ses premières pertes et les prendre avec philosophie. Le lecteur aussi, d'ailleurs, tant il est vrai que les petites mains qui entourent Bouteloup sont finalement assez peu caractérisées depuis le début de la série, hormis sans doute le curé Satan (ça ne s'oublie pas). La faute sans doute à des digressions qui seront encore présentes dans ce tome, sous forme d'allusions sans lendemain à Marie Curie, à l'aviation, aux luttes de pouvoir entre Foch et Joffre, aux manœuvres occultes de Clemenceau. Aux généralités sur les évènements, aussi, et par endroits l'album veut se faire "pédagogue".

C'est bien mené malgré tout, mais il faut faire attention à ne pas y perdre son âme en abandonnant le côté intimiste des tribulations d'un médecin avec son petit groupe de bonshommes.

À déplorer deux anachronismes malheureux avec les mots "communiste" et "génocide".

Cependant, le dessin, toujours très bon, les enchaînements narratifs, absolument irréprochables et c'est assez rare pour le dire, et le texte, toujours puissant et littéraire, avec des répliques d'orfèvre, compensent ces quelques errements.

Est-ce parce qu’il est rebelle à toute autorité, et en particulier à celle de son père, lui aussi dans l’armée, que l’on se sent aussi proche du lieutenant Bouteloup ? Au fil des aventures et des tomes, on apprend à le connaître, à l’aimer, et à découvrir ses compagnons de galère, qui se battent comme de beaux diables sur les différents fronts. « Verdun, j’y étais… », comme disaient les Poilus.



En tout cas, on prend un immense plaisir à l’accompagner, à le voir tomber amoureux, à le voir s’attacher à ses « gars », frères d’armes et camarades de tranchée et à le regarder se débattre contre ses doutes et ses angoisses.



Le dessin est d’une grande finesse, très réaliste, et la vérité historique est respectée puisque, soulignons-le, le service historique de La Défense et le directeur des archives hospitalières de l’armée du Val de Grâce ont collaboré avec les auteurs.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...

Dans ce troisième tome de L’ambulance 13, nous retrouvons l’équipe de soldats infirmiers et chirurgiens toujours au plus près des tranchées. Favre ne reconnaît pas le geste de Bouteloup qui l’a sauvé. Il est mutilé et se sent diminué. La Force Noire est sur place, et ces hommes venus de loin sont utilisés comme de la chair à canon.

Ce troisième album démontre encore une fois et de manière plus forte la bétise des principes, de cette bourgeoisie militaire qui se veut bien pensante et qui ne fait aucun cas de la vie de milliers d’hommes. Dans cet opus, nous rencontrons Marie Curie qui grâce à ces recherches met au point les premières machines de radiographie et veut les mettre au profit des soldats, leur évitant ainsi d’horribles souffrances.

Le récit est passionnant, instructif. Les scènes sont parfois aberrantes, affligeantes et désespérantes. La violence des assauts est ici bien représentée, et malheureuse. L’histoire est prenante et vous tient en haleine jusqu’à la dernière page.

Le graphisme reste assez sobre, sans fioriture, ni goût pour le sang, donnant ainsi dans ces dessins encore plus d’impact, car souvent c’est sans les mots que se traduit la peur, la souffrance, la mort. C’est d’ailleurs dans cet épisode que l’impact psychologique se fait encore plus présent.

Cet album est un très bon album, haussant toujours plus le niveau de la série.
Lien : https://lectureroman.wordpre..

J'ai commencé cette série qui revient sur un événement qui a marqué les mémoires et a entraîné l'entrée en guerre des Etats-Unis, un peu le "Pearl Harbor" de la Première Guerre.



Même si l'intrigue est romancée, j'ai beaucoup aimé me replonger dans cette histoire, dans cette atmosphère du début du 20ème siècle, dans les intrigues secondaires et même si j'ai trouvé les dessins un peu "classiques", j'ai lu les trois tomes avec plaisir, en retrouvant le talent de conteurs d'Ordas et Cothias.

Mon choix a été par intérêt plus historique que vraiment esthétique mais j'ai apprécié la trilogie.

Lorsque le commandant Turner est enfin informé de la nature militaire de la cargaison du Lusitania et de la présence d’espions allemands à bord, il est déjà trop tard : le croiseur Juno, chargé de la protection du navire, a viré de bord et un U-boot est déjà dans son sillage. Le 7 mai 1915, une torpille et l’explosion de munitions préalablement sabotées ont raison du transatlantique qui sombre en 18 minutes. Les rares survivants n’ont alors d’autres choix pour éteindre leur tristesse et leur colère que de chercher les raisons et les coupables de cette tragédie.

Patrice Ordas et Patrick Cothias reviennent sur un épisode longtemps mystérieux de la Première Guerre mondiale : les motivations et les manœuvres secrètes pour amener les États-Unis à entrer dans le conflit opposant les pays européens.

Jugé par la suite comme un fait de guerre nécessaire afin d’accélérer le règlement du conflit, le torpillage du Lusitania reprend, grâce au dessin de Manini, sa place légitime : une histoire de destins et de vies brisés, une tragédie humaine.

D’ailleurs, le lecteur ne s’y trompera pas, qui trouvera dans les regards des protagonistes plus de détermination et de force que dans la coque du navire.

Juillet 1918. Seule Anastasia survit à l'assassinat de la famille du tsar, les Romanov, protégée par un jeune militaire fidèle de Nicolas II et amoureux. Un dessin réaliste au service d'une histoire aujourd'hui réfutée fausse. Il reste les ingrédients d'un récit politique et sentimental, où les traits des visages par moment se confondent, ce qui ne facilité pas toujours la compréhension.

Anastasia est à Berlin mais ses pensées sont indubitablement dirigées vers sa famille exécutée. L'auteur ne parvient pas à m'intéresser à la vie supposée de la duchesse.