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Critiques de Patrice Ordas (324)
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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

Ce quatrième tome de L’ambulance 13 termine le second cycle de la saga. Nous retrouvons Bouteloup toujours aux mains des officiers et de leur politique honteuse.

Ici et encore plus que dans l’album précédent, le côté psychologique de la guerre, la souffrance mentale sont traités de manière plus approfondie, par touche légère mais percutante. La section se fait décimée dans les batailles rapprochées et la bêtise encore une fois est affligeante. Les quelques scènes de combat sont toujours d’une extrême violence alors que des les bureaux cossus discutent de hauts dignitaires du taux acceptable de perte humaine. Certains mots sont intolérables et cet album essaye de retranscrire au mieux les aberrations de cette époque.

Le graphisme est toujours aussi bien réalisé et essaye de retranscrire par le dessin, des couleurs, l’ambiance de cette période.

Cet album est encore une fois très très bon, et je qualifierais cette série d’excellente. Le travail des auteurs est minutieux et apporte énormément au lecteur qui ne peut que s’intéresser à cette période, aux poilus et à cette guerre. Une série qui devrait être en complément des cours d’histoire au collège ou au lycée pour montrer de manière différente, imagée, ce qu’étaient les conditions pour ces poilus.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Première guerre mondiale, un fils de député se retrouve sur le front. Homme bon, humain, humaniste, faisant fi de son héritage, il fait de son mieux pour aider son prochain, faire son travail. Mais en haut lieu, la guerre est abstraite. Dans les tranchées, l’horreur est là, imprégnant chaque seconde, chaque centimètre de peau.

L’histoire présente la guerre sous un nouvel angle en rendant hommage aux infirmiers, démunis face à l’ennemi, avec pour seule arme leur croix rouge sur le bras. On y découvre les horreurs de la guerre, les morts, mais aussi les blessés, mutilés, amputés, qui on survécu et pour qui la vie n’a peut-être plus la même saveur.

Le graphisme est bien réalisé, avec une ambiance sombre et pesant par moment, mais gardant toujours une note d’espoir, car ces hommes et ces femmes sont un espoir pendant la guerre, ce sont eux qui viennent vous chercher entre deux tranchées.

Un très bon premier album qui par l’angle choisi pour traiter de cette guerre, présente les héros de l’ombre.
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Hindenburg, tome 2 : L'Orgueil des lâches

Nous avions laissée Diane dans les mains des nazis, nous la retrouvons dans un camp de concentration où elle va connaitre l'enfer pendant quelques jours. Elle en ressortira avec une promesse qu'elle voudra à tout prix réaliser : lutter contre le nazisme, révêler au monde entier la cruauté de l'allemagne de Hitler, faire ouvrir les yeux. Mais elle n'en oublie pas ses devoirs envers ce vieil amérindien du premier tome et elle retrouvera ses descendants qui pourront combattre ce despote cruel.



Un début très bien mené et une suite un peu plus confuse. Il faut dire que tout va assez vite et on a du mal à tout saisir. Il y a peu d'explication donnée et les évenements s'enchainent sans véritable cohérence et c'est vraiment dommage. Le lecteur y prend moins part. Les personnages sont également de plus en plus nombreux mais ils ont peu de place pour exister.

Je me pose beaucoup de questions et je ne suis pas sure d'avoir la réponse.

Je ne sais toujours pas à quoi sert le loup-ours. Sauft pour arriver de nulle part comme un cheveu sur la soupe et sauver tout le monde de ses crocs. Un peu facile et un poil agaçant!

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L'ambulance 13, Tome 4 : Des morts sans nom

J'aime beaucoup cette série de l'Ambulance 13 qui montre un médecin et son équipe de poilus infirmiers au plus près du front lors de la guerre 14-18. L'écriture est très belle, souvent émouvante, et les dessins sont beaux et empreint d'émotion.

Je trouve néanmoins un ralentissement dans ce nouveau tome où l'action est un peu redondante et ne se renouvelle plus trop. Il manque également la profondeur des sentiments que l'on sentait dans les premiers tomes. Un peu déçue donc de l'évolution de cette série que je trouve pourtant très belle.

Je la recommande néanmoins à tout les amoureux de cette tragique période qu'est la première guerre mondiale.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

Le sujet de cette bande-dessinée est fort bien trouvé.



Aborder la Grande Guerre par le prisme des unités d'ambulance permet de redécouvrir que l'héroïsme ne consistait pas seulement à charger l'ennemie en pantalon garance, sabre au clair et gants blancs.



Il y a un réel effort de colorisation qui sert remarquablement bien l'ambiance de cet album. Alors pourquoi deux étoiles seulement ?



L'intervention trop fréquente du narrateur casse à mon avis la dynamique de l'histoire. Les personnages auraient gagner en profondeur à s'exprimer par eux-mêmes. Par ailleurs, certaines scènes m'ont semblé "faciles" ou alors au contraire, trop confuses.



C'est à contre-cœur, pourtant, que je fait ces critiques, car l'on sent dans ce premier volume un vrai potentiel malheureusement pas exploité à fond.



A confirmer ou infirmer dans le second tome...
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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

J'ai bien aimé cette bande-dessinée sur la fin tragique de la famille Romanov mais ce premier tome m'a laissé sur ma faim, j'attend donc la suite avec une certaine impatience !

De plus j'ai eu une subite envie de lire des livres sur cette famille et surtout Anastasia...
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

Dernier album de cette série et une très belle fin pour l’Ambulance 13, tout en émotion.

C’est un album rempli d’injustices avec tout d’abord les morts de la dernière minute qui seront cachés par l’armée en antidatant le jour du décès au 10 novembre (« on ne meurt pas un jour de gloire » dixit un officier) : des morts tous aussi tragiques les uns que les autres : un bleuet qui n’a jamais vu un allemand en face de lui, un estafette qui avait survécu à 5 ans de guerre… bref, des tragédies comme sait les concevoir la guerre.

Une seconde partie voit un camarade de Bouteloup tombé sur une ancienne connaissance de guerre - mais pas une bonne en l’occurrence car ce dernier à une dent contre l’Ambulance 13 (voir l’album précédent avec le sous-marin allemand). Encore une fois, la justice ne fera pas loi, à croire que même la guerre terminée, il n’y a toujours pas de justice pour ceux qui se sont battus pour la France.

Comme je le disais, c’est un album tout en émotion avec surtout ses dernières pages en forme d’hommages aux morts qui ont émailler cette série.

Enfin, l’album se termine aussi sur un hommage aux personnels médicales de guerre qui fut le second corps le plus exposé au conflit.

Le dernier dossier de cette série se consacre lui aux progrès médicaux pendant la guerre dans l’anesthésie, les transfusions sanguines, la radiologie, l’hygiène, les maladies, dans la prise en charge des blessés, dans les antennes médicales ou encore l’évacuation sanitaire.
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Le journal, tome 1

Petite incursion dans la guerre d'indépendance américaine.



Ce 15 octobre 1781, à Yorktown en Virginie, le général anglais Cornwallis va bientôt subir une cinglante défaite et ainsi, sceller le sort des anglais sur le nouveau continent.



Dans les rangs des patriotes, Nathan Prius est volontaire dans le 2e de Virginie et combat aux côtés de La Fayette, après avoir directement servi sous les ordres du général Washington.

Il sait lire, écrire, et passe son temps à relater les événements de la guerre, pour le plus grand plaisir, financier, de son patron, George Ellis, imprimeur du Richmond News, mais dont le cœur et les convictions appartiennent à la couronne d'Angleterre.



Le retour à la vie civile de Nathan va s'accompagner d'une envie de créer son propre journal, mais c'est sans compter sur la rancœur de son ancien employeur, toujours furieux du départ de son jeune apprenti, et de la perte d'une de ses meilleures "plume".



Un album agréable à lire, qui nous replonge d'une part dans la guerre d'indépendance américaine, et de l'autre, dans le milieu de l'information et des journaux imprimés.



Je regrette juste que la trame se déroule sur une période assez longue, qui se compte en dizaines d'années alors qu'il m'aurait paru plus judicieux de compacter le tout sur quelques semaines ou quelques mois tout au plus.



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La Vénitienne, tome 1 : La colombe noire

J'ai eu beaucoup de mal pour venir à bout de ce premier chapitre. La narration n'est guère fluide sans compter l'inondation des dialogues. Certes, nous sommes à Venise mais tout de même !



Je n'ai pas supporté la méchanceté ainsi que la cruauté de l'ensemble des personnages. Il n'y en a pas un pour sauver l'autre. Faut-il obligatoirement un héros ? Certes, non. Mais que des salauds, ce n'est guère mieux. On n'arrive pas alors à s'intéresser à l'intrigue faute de personnages charismatiques ou au moins sympathiques. Bref, il y a un gros manque à ce niveau.



Pour le reste, c'est une banale histoire de rançon. Je retiens qu'il ne faut jamais payer de contrepartie à des terroristes car cela les incite à recommencer de plus belle. Les chefs d'état devraient en prendre de la graine au lieu de parader avec les otages. On constate que le Doge est soumis au même dilemme. Curieux également que ces brigands qui réclament plus qu'on n'en possède.



Tout ne serait pas à jeter concernant cette bd qui avait un certain potentiel mais l'envie n'est pas présente pour continuer l'aventure.
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L'ambulance 13, tome 9 : Pourquoi ?

11 Novembre l'armistice se signe dans un wagon dans la forêt de Compiègne. Mais sur le front il faut attendre 11 heure pour le cessez-le-feu, en attendant certains irréductibles continuent de tirer et alors que la guerre est finie la mort continue sa moisson.

Ambulance 13 se termine avec ce tome sur le dernier jour de la Der des Der. Elle aura retracer le parcours courageux de ses brancardiers, infirmiers, et médecins du front. Jusqu'à cette dernière journée de guerre où malgré les ordres, l'équipe du capitaine Bouteloup va aller soigner les allemands blessés abandonnés.

Comme d'habitude la BD se termine par un cahier historique retraçant l'organisation et les avancées médicales et technologiques pendant la guerre. Très instructif.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

1916, Louis Bouteloup, un jeune chirurgien, fils de notable, est envoyé commander une petite équipe d’ambulanciers à proximité du front. Il va devoir s’imposer auprès d’hommes « qui en ont vu », et obtenir leur plein soutien, alors que les bombes tombent à proximité. Son équipe croise Isabelle de Ferlon ou sœur Isabelle, une jeune religieuse, lorraine d’origine noble, qui vient de prononcer ses vœux. Ces deux là dans l’enfer des interventions médicales d’urgence vont se trouver et s’efforcer de panser les plaies de la guerre, qui par humanisme, qui pour sa foi.

Ce premier tome est remarquable. Non par son dessin assez glauque et rendant en cela tout à fait le décor d’une guerre sanglante. Mais plutôt par un scénario dense, détaillant la psychologie des personnages : le jeune idéaliste, son père politicard égocentré, le prêtre qui ne voit plus Dieu dans les corps qui s’amassent, l’anar qui malgré tout fait son boulot… Ces personnages vont s’affirmer dans le deuxième tome encore plus réussi.

Cette entrée en matière est fracassante.
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L'Ambulance 13

Un bon roman sans trop de fioritures sur la Grande guerre. Les principaux personnages historiques sont présents. Marie Curie est là avec ses petites Curie, bien que là l'histoire me semble adaptée au bon vouloir de l'auteur. Un bon roman sur les horreurs des tranchées et le rôle prépondérant des médecins, infirmiers... du front et leur peu de moyens.
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L'ambulance 13, tome 6 : Gueules de guerre

Louis Bouteloup a été blessé lors de son dernier combat aux cotés des Cheyennes envoyé au massacre. Il a la vie sauve in extremis mais le voilà défiguré, faisant partie de ses terribles "gueules cassées" de la première guerre mondiale. Emilie va mettre tout son art et son amour pour lui redonner visage humain et confiance en lui.



Cette série est une belle mise en avant des services de santé et des blessures du front de 14-18. Sans que ça fasse documentaire, les auteurs nous livrent une belle fiction aux accents de réalité. Les explications sur ce qui se faisait comme soins est très bien amené et dosé. De ce coté c'est une franche réussite.

Les auteurs savent aussi construire une belle histoire. Le destin brisé de bien des poilus qui doivent se reconstruire avec un visage qu'ils ne reconnaissent plus... Tous n'ont pas la chance d'avoir une Emilie à leur chevet. Le déni et le refus qu'à le lieutenant Bouteloup à ce qu'on le voit ainsi est poignant.



J'aime beaucoup cette série pleine d'humanité, de témoignage, d'histoire avec un grand H et sans grand H.

Le tout servi par un dessin réussi bien que plusieurs personnages se ressemblent un peu trop pour pourvoir les identifier facilement.
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Les naufragés du métropolitain, tome 1 : Les Ra..

Une enquête qui commence dans un Paris de 1910 et le début du métro. Au fur et à mesure on entrevoit les magouilles, les protagonistes et l'enquête. Un univers très intéressant entre le cabaret, les dessous du métro et la bourgeoisie. La question qu'on se pose est : Est-ce que l'inondation de Paris va-t-il avoir une importance ou est-ce juste pour le contexte historique qui donne un petit charme en plus ?

Les personnages maintenant. Louise fait un peu cruche (Est-ce voulue ?), on a vraiment du mal à s'attacher à elle. Contrairement à Valentin, petit voyou, petit raté, qu'on sent tiraillé et mal dans sa peau. Le Fennec est un con. Deleroche un peu imbus de lui-même. Je n'ai pas d'avis sur Zoizeau.

Les dessins sont agréables sans être à sauter au plafond.
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L'Ambulance 13, tome 8 : D'un enfer à l'autre

La fin de la guerre approche. Après une dernière charge de cavalerie et la fin de la guerre à l’Est, Louis Bouteloup retourne en France pour une dernière mission qu’il n’imaginait pas réalisée : une dernière bataille avant l’armistice…

Cet album présente 2 situations assez remarquables de la guerre. La première avec ce sous-marin allemand qui ne coule pas à l’aveugle des bateaux, surtout sous pavillon sanitaire. Je trouve intéressant de montrer un peu d’honneur de la part de l’ennemi allemand surtout quand c’est le soldat français qui se montre déloyal.

La seconde est cette charge des poilus pour une dernière bataille tellement injuste et cruelle. Mourir à 2 jours de l’armistice, c’est un assassinat comme le souligne Louis Bouteloup. On a du mal à croire qu’une dernière bataille scelle véritablement la signature ou non de la fin de la guerre.

Bref, cet album est à l’image des autres tomes, une manière de méditer sur les affres de cette guerre qui a été ignoble du début à sa fin.

Le dossier en conclusion de l’album présente les nombreux personnels sanitaires de la guerre : médecins militaires, pharmaciens, infirmiers, brancardiers, dentistes, aumôniers… un dossier toujours aussi intéressant.

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L'école buissonnière

Décembre 1943



La vie à Paris est désormais rythmée par les arrestations en tous genres.

Bien souvent arbitraires, sur base de vérifications de papiers, ou de dénonciations, il vaut mieux rester chez soi qu'être dans la rue, bien qu'une porte n'aie jamais empêché la police, la gestapo ou les soldats allemands de s'introduire de force dans une maison, un appartement.



Mais pour les jeunes, la vie reste la même en apparence, il y a toujours l'école, et... le bac à préparer, mais surtout, à réussir si on veux, par après, obtenir un bon emploi.



Pour Jacques, François, et Jean, c'est l'objectif avoué : passer le bac avec brio.



Mais avec Colette, la cousine de François, les choses vont bien vite changer et le rythme de leur petite routineet même prendre une trajectoire

... radicalement opposée.



Ils doivent vite quitter Paris, rejoindre la Corrèze, se faire oublier et ... revenir passer le bac en fin d'année scolaire.



Mais s'ils vont vite grandir et apprendre de la vie pendant ce "séjour", ils ont peut-être oublié que ce n'était pas des vacances, bien au contraire... c'est la guerre.



Mais ils se retrouveront devant l'école pour passer leur bac de Philo tous ensemble, ils l'ont promis...

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Nous, Anastasia R, tome 1 : Villa Ipatiev

La découverte des derniers ossements en 2007 de la famille impériale de Russie aurait dû mettre fin à toutes les spéculations. Mais non, rien n’y fait puisque voilà une nouvelle adaptation en bande dessinée après des dizaines de romans et de films. J’avais beaucoup aimé le dessin animé de Don Bluth sorti en 1997 mais qui restait très léger sur les conditions qui avaient permis sa survie. En l’occurrence, rien ne nous sera épargné dans la bd sur ce qui s’est passé dans la villa Ipatiev dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 à savoir le massacre de la famille du Tsar par les bolcheviques aux ordres de Lénine. La mise au jour des restes a prouvé la sauvagerie avec laquelle les bolchéviques ont massacré la famille impériale : nez et mâchoires brisés, traces de baïonnettes profondément enfoncées dans les os, etc…



Bref, le doute n’est plus permis. Anastasia a bel et bien été assassinée. La plupart des imposteurs qui se sont manifestés en prétendant être les Romanov étaient motivés par l’argent (mettre la main sur la fabuleuse fortune de la famille) mais aussi par un besoin pathologique de reconnaissance. De même le Tsarévitch, hémophile, ne pouvait avoir survécu à ses blessures, pas plus que ses sœurs dont tous les témoins affirment qu’elles saignaient de manière anormalement abondante en cas de blessure, et ce depuis leur enfance. Elles portaient sans doute le gène de l’hémophilie transmis par leur mère (mais sans souffrir de la maladie).



Pour en revenir à la bd, nous retrouvons le couple Patrick Cothias – Patrice Ordas qui après avoir signé « La Rafale » pour traiter de la guerre d’Indochine chez l’Editeur Bamboo dans la collection grand angle décident de s’attaquer au mythe de la survivance des Romanov. On reprend le même éditeur et on recommence. Je dois bien avouer avoir préféré cette série à la précédente dont le premier tome est paru 3 mois plus tôt. On dirait une offensive sur les séries de type historique.



J’ai bien aimé la précision du récit historique malgré une faute particulièrement grossière. Ainsi, Nicolas II avait renoncé au trône au profit de son frère et ne comptait pas du tout mettre Anastasia sur celui-ci. Et pourtant, cela nous est présenté ainsi dès la première page. Il y a manifestement détournement de la réalité historique pour faire dans la romance. Et pourtant la suite sera parfaitement crédible et correspondra à ce que les témoins d’époque ont révélé à travers les centaines d’articles de presse. En conclusion, il ne faudra pas tout prendre pour argent comptant.



Le dessin reste toujours aussi vieillot. A croire que c’est une marque caractéristique du choix de ces auteurs pour un dessinateur qui entre dans leur univers. Le dessin reste correct mais la colorisation fait sans doute trop dans les tons pastel. Bref, un graphisme léger à mon goût. Il y a également une erreur dans une bulle qui a été mise sous la forme de bulle de dialogue alors qu’il s’agissait d’une bulle narrative. C’est le genre de chose un peu énervante qui fait dire qu’il n’y a pas de relecture de l’œuvre avant impression. De l’amateurisme qui ne devrait pas exister à ce niveau.



Néanmoins, j’ai été assez intrigué par le sujet et je pardonnerais toutes les erreurs et autres invraisemblances. Cela donne tout de même envie de lire la suite.
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L'ambulance 13, Tome 1 : Croix de sang

C'est un bon ouvrage que voilà qui traite de l'horreur des tranchées de la Première Guerre Mondiale. Le récit est très prenant car nous suivons le parcours d'un jeune médecin qui va découvrir les champs de bataille. Son humanisme va en prendre un sacré coup. Il va devoir également se faire respecter par ses soldats. Ce n'est pas facile lorsqu'on est le fils d'un député également praticien qui n'hésitait pas à minimiser l'impact d'une telle boucherie.



Ce n'est pas la première oeuvre qui aborde le sujet de ces millions de soldats que les généraux ont emmené à l'abattoir. Celle-ci a le mérite d'être très bien traitée à tous les niveaux. La narration est plaisante à suivre malgré la dureté du sujet. C'est parfaitement bien mené avec un dessin ultra-réaliste d'une précision malheureusement redoutable. Rien ne sera épargné aux lecteurs. Une bande dessinée de qualité qui fera certainement date.
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L'Ambulance 13, tome 8 : D'un enfer à l'autre

Ce qui est bien quand on fréquente une petite médiathèque, c'est qu'on a pas besoin de suivre l'entrée en stock des derniers tomes des séries qu'on a commencé à lire. C'est ce qui m'est arrivé avec ce 8ème volume : il m'était réservé, sans que je le demande.

Il n'est pas facile de "raccrocher les wagons" après plusieurs mois sans lecture sur le sujet. Mais globalement le principe est toujours le même, il s'agit de découvrir un aspect particulier de la première guerre mondiale, au travers des affectations de la fameuse Ambulance 13. Et cette fois, c'est le rapatriement des blessés sur un bateau hôpital.

Et comme beaucoup d'autres tomes, un petit dossier en fin vient étayer le propos.

C'est toujours aussi intéressant.

Plus qu'un tome et la série sera finie
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Hindenburg, tome 3 : La foudre d'Ahota

Avec ce tome concluant la série, je reste sur ma déception. Ca aurait pu donner un peu de renouveau dans les histoires de la seconde guerre mondiale et les nazis mais... très peu.

Une fois de plus les évènements qui se déroulent reste superficiels, et même assez faciles. On n'est pas embarqué, la lecture manque de passion. De plus il n'y a rien de nouveau dans ce troisième tome. On rajoute un peu de politique international mais c'est tout.

La fin n'est ni explosive ni surprenante. Et les dernières pages peu intéressantes.

Une fois de plus je regrette que les personnages et ces pouvoirs ne soient pas plus approfondis. On comprend à peine qui est Weiss. Et les révélations sur son cas m'ont laissé de glace. Comme tous les personnages. Même le loup ours n'est pas d'une grande utilité.

Les dessins sont toujours agréables et égaux.



Une belle déception pour moi.
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