AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Patrick Rambaud (431)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'idiot du village

Notre héros se retrouve bloqué dans le passé et redécouvre l’époque de son enfance.

La construction et l’histoire sont très originales.

Mais cela me laisse un goût de trop peu, de non abouti.

Un bof pour moi











Commenter  J’apprécie          20
La Bataille

Probablement l'un des meilleurs livres que j'ai pu lire depuis que j'ai commencé à lire - il est de loin l'un des plus plaisants en tout cas.

Il est d'abord marqué par un grand réalisme - l'on se croirait sur les rives du Danube en compagnie de ces maréchaux et généraux de la grande histoire. La description des lieux, personnages et actions, est marquée par une grande précision, et est faite avec un vocabulaire soutenu - tout comme le sont les dialogues.

Patrick Rambaud a clairement un sens particulier du récit, et rend un évènement si brouillon à l'origine, très clair aux yeux du lecteur. C'est sans aucun doute un auteur de très grand talent.





Ce roman est court, facile à lire. Il entre pour moi dans la catégorie des très grands romans historiques. Je le recommande donc complètement.
Commenter  J’apprécie          00
La bataille, tome 2

Le vain d’Essling.

Dans la banlieue de Vienne, Essling aurait pu être un lieu de grasses sucreries et de danses tournoyantes mais la bataille napoléonienne de mai 1809 a fait valser autrement l’histoire au goût de fiel. La victoire à la Pyrrhus des Autrichiens et des Français, chacun tirant la couverture à soi, ne peut dissimuler les pertes humaines colossales (45 000 hommes perdus en deux jours de combats acharnés) et un statu quo ante bellum imposant la bataille de Wagram, deux mois plus tard, dans les mêmes parages avec à nouveau une hécatombe à la clé (34 000 soldats français tombés au champ d’horreur) et une victoire bien peu convaincante.

Le tome 2 de la trilogie consacrée à la bataille d’Essling, charnière dans l’épopée du Corse belliqueux, met les forces antagonistes en présence et en état de choc après les batailles rangées sanglantes. Très vite, la faille apparaît quant à la stratégie militaire française avec la construction d’un pont flottant sur le Danube, point central et névralgique de toute une logistique vitale. Les Autrichiens le savent et vont tenter de rompre le passage d’eau, cordon ombilical d’une armée peut-être possiblement défaite.

L’adaptation en bande dessinée est une réussite car malgré la rudesse et la complexité des combats, la multiplicité des protagonistes, la lecture s’avère limpide et prenante d’autant que l’issue est connue. On peut rager face aux sempiternelles menées bellicistes et aux pertes irrémédiables mais aussi admirer le faste et la fougue d’une jeunesse lancée à pleine allure dans une histoire qui la sublime. L’idylle de Stendhal vient atténuer le propos mortifère. Napoléon, Masséna, le colonel Lejeune haranguent, ferraillent ou galopent à bride abattue. L’histoire se fait, les hommes tombent, d’autres survivent et entretiennent la flamme.
Commenter  J’apprécie          40
La Bataille

Une belle reconstitution de bataille napoléonienne, celle d’Essling (1809). Cet excellent roman historique ravira tous les amateurs, mais c’est le récit d’une boucherie. L’historien Madelin signale que cette bataille ouvre l’ère des grandes hécatombes qui allaient dès lors marquer les campagnes de l’empereur. Près de 40 000 morts en 30 heures. Cette année, à Rueil Malmaison, ville impériale, un superbe jubilé impérial a commémoré le bicentenaire de la mort de Napoléon, acclamé sous les traits de l’acteur Mark Schneider. Magie de l’imagerie populaire. Ce très bon livre remet un peu les choses en ordre, mais il faut avoir le coeur à ça.
Commenter  J’apprécie          273
L'Absent



Après La Bataille et Il Neigeait, voici le troisième volet de cette trilogie sur la fin de l'Empire de Napoléon.



1815 - Nous retrouvons l'Empereur à son retour sur Paris, après la Bérézina.

Replié à Fontainebleau et abandonné par ses maréchaux, Napoléon finit par abdiquer ; Louis XVIII l'envoie en exil sur l'île d'Elbe.

Après avoir gouverné un pays, il régente maintenant une sous-préfecture.

Déprimé, espionné de toutes parts, Napoléon va réaménager l'île, relancer quelques commerces et construire de nouveaux bâtiments.

La plupart de ses aventures nous sont contées par Octave, ancien espion qui est toujours resté fidèle à l'Empereur et est devenu son valet.



Dans ce tome, moins de batailles, mais l'exil d'un homme autant adulé que détesté. Dans cette déchéance, il semble plus humain.



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

Commenter  J’apprécie          42
Il neigeait

Après "la bataille" qui retraçait la défaite napoléonienne lors de la bataille d'Essling, "il neigeait" raconte la retraite de Russie.

C'est le capitaine d'Herbigny, officier manchot des Dragons de la Garde que nous suivons dans cette épopée mais aussi Sébastien Roque, sous-secrétaire de l'Empereur, sans oublier Henry Beyle, futur Stendhal, chargé du ravitaillement de l'armée.

Avec eux, nous avançons avec cette armée en loques, jadis victorieuse, qui maintenant agonise dans l'hiver russe.

À la progression périlleuse des hommes et des chevaux dans cet univers hostile et glacé, s'ajoute le délire qui s'empare des soldats livrés à eux-mêmes, le dévouement désespéré des pontonniers de la Bérézina et la bassesse de ceux qui s'enrichissent au détriment des autres.



L'image de Napoléon est égratignée, il n'est plus le génial tacticien et le stratège militaire qui a fait plier l'Europe, le général adulé de ses soldats. Il redevient un homme vaincu par les éléments, seulement capable d'abandonner cette armée qui faisait sa fierté, prétextant qu'il serait plus utile à Paris.



Magnifique suite de "La bataille", on s'y croit vraiment, on ressent la faim et le froid.

À lire sous un plaid 😉



Alors, ça tente quelqu'un ?



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
Commenter  J’apprécie          30
La Bataille

La bataille de Patrick Rambaud (Grasset - 1997)

Roman historique



Récit de la bataille d'Essling, première défaite écrasante de Napoléon, premier pas vers Waterloo. Sous le fracas des sabres, le rugissement des canons, les hurlements des hussards, émerge le désespoir de la défaite. Les troupes françaises, des maréchaux au moindre soldat, sont lasses : le soldat Paradis qui s'inquiète de ne pas être rentré en France à temps pour aider son père aux moissons, le cuirassier Fayolle qui est poursuivi par le fantôme de la femme qu'il a violée, le maréchal Lannes déchiré entre son soutien indéfectible pour l'Empereur et la désillusion qui le pousse à chercher la mort au combat. Que dire du général d'Espagne, du maréchal Masséna, du colonel Lejeune ? Ils ont tous cru en la grandeur de l'Empire français et en Napoléon Bonaparte mais celui-ci n'est plus plus qu'un homme rongé par l'orgueil et la paranoïa.



Grand prix du roman de l'Académie française puis prix Goncourt en 1997.



Excellent roman historique, immersif, j'ai vibré au son des canons, respiré la fumée, été aveuglée par le brouillard et écœurée par le bouillon de cheval...



On est loin de l'image largement véhiculée au sujet de Napoléon, on découvre un homme cynique, coléreux et paranoïaque.



Férus d'histoire ou pas, je vous le recommande vivement...



Qui va le lire ? 🤔



Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes
Commenter  J’apprécie          70
Morituri

Deauville, Martin emmène ses amis Allison, Victor et Isabelle en weekend dans la maison de ses grands-parents. Ils espèrent bien profiter de la plage et de la mer pour se détendre. Mais la météo en a décidé autrement et la pluie commence à tomber. Face au déluge, les parisiens ne réagissent pas, ils ont beau avoir les pieds dans l'eau, ils continuent à déguster leurs fruits de mer.

C'est un livre déroutant et original.

Le résumé m'a donné très envie de lire. La plume est grinçante, réaliste et parfois dérangeante.

Ce livre m'a fait penser au déluge biblique, lors duquel les habitants continuaient de mener leurs vies tranquillement malgré les avertissements de Noé. Pareillement, Martin et ses amis sont décidés à profiter de tous les plaisirs de la vie jusqu'au bout même si l'eau monte inexorablement autour d'eux. Au lieu de fuir, ils restent dans la maison, dégustent leur nourriture, se préoccupent de leur apparence et leur bien être. Ils n'ont que des préoccupations purement triviales comparé à la catastrophe absolue qui se déroule autour d'eux.

Le réchauffement climatique, et ses effets pourtant immédiat devant leur yeux, ne les fait remettre en question leur comportement. Leurs inquiétudes restent auto-centrées.

Un texte qui frise parfois l'absurde, on meurt d'envie de secouer les personnages.

Je ne m'attendais pas à la fin.

Bref, un texte qui ne laisse pas indifférent
Commenter  J’apprécie          70
Le chat botté

Période de l’histoire édifiante remise en perspective ici sous la plume de Patrick RAMBAUD. Campé entre ambition et opportunisme, on découvre la face intime d’un personnage somme toute assez banal, qui plus tard, mettra épisodiquement l’Europe à genoux.

La convention meure de ses propres insuffisances, après de nombreuses têtes coupées, un régicide inutile et au final une famine qui menace la France. Suite à la dictature du club des jacobins, les contours d’une autre autocratie qui porte le nom de directoire se distinguent dans le paysage politique parisien. Les acteurs de premier plan tels que Barras et Napoléon attendent le moment propice, dans l’incertitude de savoir où est la voie. Faut-il soutenir une république branlante ou une monarchie à nouveau conquérante ? Le récit nous fait ressentir le dilemme et décrit les affres du chaos dans lequel est plongé le pays dès la destitution de Maximilien Robespierre.

Le petit général Corse dont tout le monde se méfie, servira de roue de secours à Barras lorsqu’il s’agira de remplacer Kellermann à la tête des armées d’Italie… ce dernier ayant démissionné car les troupes sont incontrôlables, livrées à elle-même et non payées car les caisses de la république sont vides.

Un deal mafieux est alors savamment proposé par le général, le consulat lui met en ordre de marche l’ensemble des troupes jusqu’à qu’il ait franchi les Alpes puis il promet ensuite de voler de ses propres ailes une fois en Lombardie. Le rapace saura se payer et généreusement rétribuer ses protecteurs parisiens sur le dos des italiens.

Commenter  J’apprécie          10
La Bataille

J'ai découvert ce livre par hasard et il était dans ma liste de livres à lire. J'ai tout de suite accroché avec la 4e de couverture : On me promettait roman historique, une fresque sur une de mes périodes préférées et sur le personnage le plus inspirant de l'histoire : Napoléon.

Bataille moyennement connue, Essling est néanmoins primordiale: Napoléon perd Lannes, qui était probablement son meilleur élément et qui lui manquera pour les prochaines campagnes. C'est aussi une des premières batailles aussi meurtrières : 40.000 hommes y resteront, et surtout, c'est grâce à un comportement héroïque des soldats français en sous-effectif face aux autrichiens que l'on évite la débandade et qu'on arrive à Wagram quelques mois plus tard.

Ce roman est le récit, très fidèle, très documenté (voir notes de fin) de cette bataille.

On y suit le colonel Lejeune, qui fait partie de l'équipe de Berthier et qui a pour rôle de transmettre les messages aux généraux et maréchaux au combat, ce qui permet au lecteur de suivre l'évolution des affrontements dans le détail, et beaucoup des anecdotes racontées sont issues de diverses mémoires de soldats qui y étaient (d'ailleurs, Lejeune a existé et en a écrites).

C'est un gros coup de cœur que ce livre qui, en plus d'être une merveille pour les amateurs d'histoire et du Ier Empire, est un roman passionnant.

Commenter  J’apprécie          10
Les chroniques du règne de Nicolas 1er (BD)

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée : Les chroniques du règne de Nicolas 1er.

Petite précision : il s'agit d'une adaptation des chroniques de Patrick Rambaud, regroupant les meilleures pastilles des cinq tomes.

Ces chroniques sont une espèce de journal intime où l'auteur, excédé de toutes les extravagances, invraisemblances, imbécillités, dérapages et enfumages qui ont suivi l'accession au trône de Nicolas Sarkozy ; nous retrace les différentes étapes de ce mandat.

Les chroniques du règne de Nicolas 1er est une bande dessinée d'humour, avec des illustrations qui ont tout de suite attirées mon œil.

Olivier Grojnowski croque caricaturalement Nicolas Sarkozy mélange de lui même et.. de Napoléon ! Et oui, rien que ça ;) On trouve aussi sa "cour" : La Baronne Dati, le Duc de Sablé, le Cardinal de Guéant et même.. les impératrices successives !

J'ai reconnu quasiment tout le monde même si je ne suis pas super calée en politique. J'avoue avoir parfois demandé à mon mari : et ça, c'est qui ?

Ce n'est pas un ouvrage que j'aurais eu l'idée de lire. Comme il traine depuis un petit moment dans la bibliothèque de mon mari et que ça m'agace de lui acheter des livres qu'il ne lit jamais.. je m'y suis mise et je ne regrette pas ma lecture.

Le ton est incisif, il y a beaucoup d'humour, parfois noir.

J'ai trouvé cette bande dessinée facile à lire, abordable même si la politique et moi ça fait deux.

Pas de coup de cœur mais je la note quatre étoiles.
Commenter  J’apprécie          211
Morituri

Bien que connaissant la fin du livre, qui pourrait expliquer la rédaction totalement froide et détachée du roman, je pense malgré tout qu’il y avait moyen de faire croire à l’histoire sans en dévoiler la chute !



Les personnages n’ont pas de réaction et encore moins de sentiments et malheureusement ça donne l’idée d’une mauvaise littérature, car ils n’ont jamais changé d’attitude ! Encore pire, c’est l’unique chose qu’il m’en restera car après la “chute” de l’histoire, les mêmes personnages ne seront pas plus touchants !



Heureusement c’est court mais je ne peux pas dire que ça me donne envie de lire d’autres titres de l’auteur ! Dommage, le thème traité méritait de susciter un peu plus d’empathie !



#Morituri #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022



Challenge Jeux en Foli...ttérature 13

Challenge Riquiqui 2022
Commenter  J’apprécie          301
Morituri

La quatrième de couverture était alléchante et lorsqu'on entame ce roman au rythme haletant, on retrouve ce que laissait entrevoir sa description.

Malheureusement, l'intrigue ne prend pas, entre des protagonistes totalement extérieurs aux événements qu'ils vivent et des situations parfois totalement improbables pour ne pas dire irréalistes.

Le récit, qui se lit presque d'un trait, offre de très nombreuses références littéraires, sans que cela ne vienne améliorer l'ensemble, ces références étant le plus souvent déconnectées de la situation décrite.

Je ne dévoilerai pas ici la fin, précisant simplement qu'elle m'a quelque peu déçu, tout comme l'ensemble de ce livre, vite lu et vite oublié malgré un style dynamique et un récit fluide.
Commenter  J’apprécie          140
Morituri

La marée monte à Trouville. Plus que d'habitude. Les planches se retrouvent sous l'eau, puis les rues avoisinant la plage et enfin toute la ville. C'est pourtant la destination qu'avaient choisi trois amis, chez les grands-parents de l'un deux, pour passer un peu de bon temps. le rêve de vacances peu onéreuses et détendues, dans une maison envahie par les livres que le grand-père a accumulé pendant des années, va se transformer en cauchemar.



Autant j'avais apprécié les premiers romans satyriques du règne de Nicolas, autant ce dernier écrit m'a déplu.

Je n'ai pas aimé les dialogues et les anecdotes du quotidien, sans intérêt. de nombreuses invraisemblances ponctuent le récit, même si le subterfuge qui permet de conclure peut être brandi comme prétexte. C'est sans surprise, mais je ne le révèlerai pas.



J ‘ai eu beaucoup de mal avec l'écriture même et les tentatives d'inclure quelques éléments culturels ou littéraires, qui ne collent pas avec le procédé utilisé.



Quant aux personnages, on est surpris par leur réaction assez distanciée face à ce qui leur arrive, comme s'ils n'étaient pas concernés. On aurait quand même bien aimé connaître le fond de leurs pensées.



Erreur de choix pour moi, même si je remercie Netgalley et les éditions Grasset.



198 pages Grasset 5 octobre 2022

#Morituri #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          510
François Le Petit

Lorsque j'avais lu la Deuxième chronique du règne de Nicolas Ier dans la lointaine Madagascar en 2014, j'avais eu pour mission de me procurer lors d'un prochain voyage en France les autres volumes qui, curieusement, n'étaient pas disponibles à la bibliothèque. J'avais apprécié ces chroniques dans le style de Saint-Simon narrant les coulisses du règne de Louis XIV dans un style impeccable, mais avec une langue de vipère n'épargnant ni les zones d'ombre du Roi-Soleil ni les courtisans dont il faisait lui-même partie.

Avec François le Petit, Patrick Rambaud use du même style, mais qui ne convient pas à ce souverain qui se voulait "normal" lors de sa campagne. Affublé de sobriquets peu flatteurs, "le Mou", "le Présomptueux", François IV est loin d'être exemplaire comme il l'aurait voulu, mais Patrick Rambaud aurait mieux fait d'utiliser un ton moins grand siècle à un règne qui s'apparente plus à un vaudeville du XIXème siècle qu'à une tragi-comédie du grand siècle.
Commenter  J’apprécie          141
La Bataille

LA BATAILLE de PATRICK RAMBAUD

Mai 1809, Napoléon donne ses ordres à Berthier pour préparer une bataille, qui transmet, Masséna chargé de construire un pont flottant sur le Danube au sud est de Vienne, Daru doit fournir 80 navires. Masséna passe son armée et occupe Essling. Pendant ce temps l’empire craque, les révoltes grondent. Au sein de la bataille qui s’est engagée, on suit deux soldats du rang, Fayolle et Pacotte, qui mènent leur propre guerre, on est au milieu des inimitiés entre Lannes et Bessieres, celle entre Berthier et Davout. C’est une bataille de position, statique, cantonnée à un petit périmètre entre deux villages, Essling et Aspern. Vienne a été abandonnée aux français, bombardés, qui perdront Lannes, meilleur ami de Bonaparte. Bataille tactique qui laissera environ 10000 morts sur le terrain en deux jours, près de 40000 blessés. Ce sera une défaite pour Bonaparte une préparation à la bataille de Wagram, au même endroit deux mois plus tard.

Un livre haletant pour les amateurs d’histoire qui passe alternativement de Napoléon et ses généraux à la vie des simples soldats qui essayent de survivre dans le chaos et récupérer quelques bénéfices dans la bataille.

Initialement c’est Balzac qui devait écrire le récit de carte bataille il aura fallu attendre RAMBAUD pour la lire. Un des premiers carnages de l’histoire au regard du nombre de morts rapportés aux participants.

Goncourt 1997.
Commenter  J’apprécie          40
Chronique du règne de Nicolas Ier

Patrick Rambaud sera peut-être pour les générations futures le Saint-Simon du sarkozysme car, tel son illustre prédécesseur, il nous conte les dessous d’un règne, celui de Nicolas 1er alias le président Nicolas Sarkozy. On retrouve dans ce récit rafraïchissant et d’une impertinence railleuse toutes les grandes figures politiques qui ont les honneurs du 20h à la télé.
Commenter  J’apprécie          00
La grammaire en s'amusant

En 1997, après la sélection du Goncourt des lycéens, Erik Orsenna et Patrick Rambaud ont été pris à parti, concernant les manuels indigestes qui font florès dans les classes.

Ces deux passionnés de la langue française ont réfléchi chacun à sa manière à la question.

Patrick Rambaud a choisi le dialogue avec un minot bien de son époque, qui remplit son cahier de vacances avec beaucoup d’approximation sans qu’il en soit perturbé.

Alors, s’engage une conversation en 8 leçons. Pour la forme, le dialogue est savoureux, et à la fin de chaque leçon, un encadré vous résume celle-ci en 4 ou 5 phrases maximum.

Pour démontrer, l’auteur sait jouer avec son érudition et la rendre accessible.

« Les mots évoluent, grossissent, tombent malades, se dévaluent. »

La définition de l’argot est jubilatoire : « L’argot est nerveux, mal peigné, brusque et imagé. »

L’auteur fait feu de tout bois, pour expliquer que les règles n’obéissent pas toutes à la logique.

La précision se fait en choisissant le temps :

« L’imparfait est par tradition et commodité le temps du récit : on raconte une histoire, d’ordinaire, à l’imparfait, parce que le présent assèche et brusque une narration longue. Tu choisiras les formes simples de passé simple, qui vont donner une soudaine vitesse à ce que tu racontes. La phrase se met à trotter. Elle peut galoper si tu emploies le présent et là tu passes de la durée à l’instant… »

L’auteur nous offre un regard et des outils.

Relu d’une traite, tellement je me suis amusée de ce dialogue savoureux et illustré sur notre belle langue.

J’ai vécu cette aventure dans ce « pays » étrange et complexe de la langue française.

Je crois que les parents devraient le lire avec leurs enfants, c’est une mine qui se termine par l’apologie de la lecture.

En exergue, une citation de Michel Déon qui est tellement juste et d’actualité :

« Saccager le langage, c’est désarmer l’homme, l’isoler dans le chaos du monde… »

©Chantal Lafon




Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Quand Dieu apprenait le dessin

quel étonnant récit ! sur un thème peu commun....Le style est agréable et on s'attache aux personnages...enfin pas tous!

Il y a une belle philosophie sur le rôle destructeur des religions.On a également un bel échantillon de la nature humaine, pas vraiment à son avantage....Mais est-ce la vraie histoire de Venise ? That is my question!
Commenter  J’apprécie          20
La Bataille

Balzac avait l'ambition de le faire, mais ce fut Patrick Rambaud qui s'y colla bien plus tard: raconter sous forme romancée la bataille d'Essling, qui eut lieu près de Vienne en 1809, entre l'armée de Bonaparte et celle de l'Archiduc d'Autriche.



Pourquoi celle-ci ? Probablement parce que ce fut le premier grand massacre pour rien (40 000 hommes tués ou blessés en 2 jours pour aboutir à un parfait statu quo militaire), déjà annonciateur des absurdités de la Grande Guerre.



Un récit épique, qui tente de nous transmettre la réalité historique tout en imaginant comment ont pu le vivre les hommes d'alors, célèbres (Napoléon, Masséna, Molitor, Stendhal, etc.) ou anonymes.



Personnellement j'aime beaucoup ces romans historiques. C'est une excellente façon d'aborder l'Histoire de façon plaisante.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Rambaud Voir plus

Quiz Voir plus

Gardiens des Cités Perdues tome 6

Quel est le but de Sophie dans ce tome ?

Sauver ses amis
Sauver sa soeur
Sauver sa famille
Sauver Jolie

21 questions
54 lecteurs ont répondu
Thème : Gardiens des cités perdues, tome 6 : Nocturna de Shannon MessengerCréer un quiz sur cet auteur

{* *}