AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Patrick Senécal (1306)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hell.Com

Sénécal est un mec qui écrit à coups de marteau. J'avais déjà lu le fameux "Malphas", puis "Le vide", et j'avais apprécié le mélange d'humour, de brutalité et d'amertume qui en ressortaient. Avec en prime quelques locutions typiques du Québec, qui donnaient à l'ensemble un petit côté exotique.

Là, j'avoue m'être demandé par moments si j'allais continuer la lecture. Parce que ce livre est d'une violence rarement égalée, et pour cause: on parle SM, on parle torture, on parle meurtre.

Mais reprenons depuis le début: Daniel Saul, golden-boy à qui tout réussit, vogue de succès financier en club échangiste. Son dernier coup commercial, c'est d'avoir racheté des églises désacralisées pour les revendre après travaux. Une idée de génie, qui lui vaut les compliments de son père et la haine de ses concurrents.

Un jour, sur un chantier, Daniel rencontre un type manifestement riche, mais bizarre. Moche, d'abord. Et mystérieux. Un type qu'il a déjà vu, mais où ? Un type qui lui dit vouloir faire affaire avec lui: d'ailleurs, il a déjà pris rendez-vous pour la semaine suivante.

De fait, le type bizarre, c'est l'ancien souffre-douleur du bahut. "Charron le moucheron". Il y en a toujours un comme ça, mais dans les lycées huppés, ça se remarque d'autant plus, et on les tient d'autant plus à l'écart des fêtes, des plans drague, des divertissements chic de la jeunesse dorée.

Martin Charron , en tout cas, semble avoir surmonté les rancœurs de l'adolescence et réussi dans la vie. Daniel et lui font affaire, et rapidement une relation de confiance commence à s'installer. Daniel se rend même chez son associé, un loft bizarrement décoré. Il le parcourt pendant que Charron s'éclipse quelques instants, et tombe sur un ordinateur allumé, présentant la page d'un site pornographique: Hell.com

Daniel sourit.

Il n'en aura plus jamais l'occasion ...



Je préfère vous avertir: beaucoup de scènes sont à vomir, tout simplement . Mais les relations humaines toxiques, la façon dont un homme cherche à en asservir un autre, la manipulation mentale, tout cela est très bien décrit par Patrick Sénécal, et mérite attention.

Vous laisserez-vous tenter ?
Commenter  J’apprécie          101
Résonances

Les fantasmes devenant tangibles, l’assouvissement de ses pulsions, l’écrivain devenant moteur de son récit, la folie, tels sont les nombreux thèmes abordés dans ce roman où la fiction se mêle de façon récurrente à la réalité. A l’exception du point de départ qui constitue la seule singularité du livre (Passage d’une IRM comme phénomène déclencheur), le roman n’offre guère de surprises. Sans vouloir spoiler l’intrigue, l’auteur s’est contenté de jeter pêle-mêle une myriade de situations un peu folles dans une boucle spatio-temporelle définie où Théodore doit devenir acteur de son histoire et non le spectateur malheureux. En outre, à l’image des nombreux films, séries ou romans déjà parus sur des thématiques similaires, la fin est plus que prévisible. Franchement dommage !!!



Commenter  J’apprécie          20
Flots

Voilà ce que promettait le résumé :



Un thriller d'horreur déstabilisant, troublant et percutant raconté à travers le journal intime d'une fillette de 8 ans, Florence.



😈 Mon avis : 🤷



Alors mon entrée dans le roman a été gênée par :

- les expressions québécoises.

Je ne vais pas vous raconter de menteries : c'était pas trop fun, ça m'a même un peu tanné (agacé).

- plus de 3/4 du livre sont sous la forme d'un journal intime d'où une syntaxe maladroite, de nombreuses répétitions et un manque de vocabulaire, bien que Florence essaye de l'enrichir.



😈 Elle ne doit certainement pas connaître le mot "empathie" car elle n'en éprouve aucune : ni regret, ni compassion.

Par contre pour le mot trahison, là 😱. Je ne connaissais pas Patrick Senécal, le maître de l'horreur canadien ! 🇨



😈 Surtout ne trahissez jamais la confiance de Flo.

Biberonnée aux films d'horreur visionnée avec sa maman alcoolo (qui ne semblent pas la déranger), Florence est une petite fille assez singulière qui vit dans un environnement familial violent. (père parano, complotiste ayant la main leste...).



😈 Prosaïque, naïve et brutale, elle est "toute mêlée". Un faux pas étant perçu comme une trahison, elle entend alors un grondement dans sa tête, souvent annonciateur d'horreurs à venir.



😈 Méchante pour ses copines, un monstre pour son père, Flo a tout de la psychopathe.



😈 Pourtant, tout est prévisible. (sauf la toute fin).



😈 Il est vrai que Patrick Senécal parvient à insuffler à son roman une ambiance malsaine, glauque. Mais ça m'a semblé un peu trop trash. J'ai préféré Eulalie (dans #commeuneimage de @magalicollet.auteure : elle est plus subtile, plus machiavélique et l'ambiance est tout aussi pesante).



😈 Alors comme dirait Flo : "Là j'ai écrit ma chronique. Et là, j'ai fini. Ok. Bye" 👋
Commenter  J’apprécie          20
Noir Montréal

Présenté comme le titre d'« une série qui fait le tour du monde » associant les littératures du crime à plus de 120 villes sur la planète et publiée depuis 2004 par Akashic Books [sept recueils en préparation pour 2023], Noir Montréal regroupe 16 nouvelles noires ou policières par autant d'auteur,es du Québec et du Canada. En fait, il s'agit de la livraison en français par Saint-Jean Éditeur de 12 des 15 textes initialement publiés en anglais (Noir Montreal. – Brooklyn : Akashic Books, 2017. – 288 pages). Dont un de Patrick Senécal, « Heure de pointe », qui faisait partie aussi d'un autre recueil (Montréal Noir. – Montréal : Numéro de série N-0016, 2017. – 152 pages), un projet initié à l'époque par l'écrivain québécois François Barcelo.



Sous la direction de Jacques Filippi et John McFetridge (aussi éditeurs de la version anglaise) qui livrent une brève introduction historique, géographique et littéraire de la ville, Noir Montréal nous plonge dans une variété d'univers glauques d'auteur,es francophes et anglophones campés dans autant de quartiers de la métropole et regroupés sous trois thématiques :



Première partie - Jungle de béton (Concrete Jungle*)

Heure de pointe [Centre-ville] (Rush Hour*) - Patrick Senécal

Une si belle petite fille [Ville-Marie] (Such a Pretty Little Girl*) - Geneviève Lefebvre

La fumerie hantée [Boul. Saint-Laurent] (The Haunted Crack House*) - Michel Basilières

Les chevaux sauvages [Mile End] (Wild Horses*) - Arjun Basu

Le street smart [Griffintown] (nouvelle originale) - Pierre-Yves McSween



Deuxième partie - Liens de sang (Bloodlines*)

Dindon de la farce [Notre-Dame-de-Grâce] (Joke's On You*) - Catherine McKenzie

Coyote [Westmount] (Coyote*) - Brad Smith

La doublure [Hochelaga] (nouvelle originale) - Maureen Martineau

L'aimant à ordures [Île Sainte-Thérèse en Montérégie] (The Crap Magnet*) - Peter Kirby

Juste une image [Centre-Sud] (nouvelle originale) - Guillaume Morrissette

Papa [Petite-Bourgogne] (Poppa*) - Robert Pobi



Troisième partie - Au bord du gouffre (On the Edge*)

Journal d'une obsession [Plateau Mont-Royal] (Journal of an Obsession*) - Johanne Seymour

Dents de lait [Rue Rachel] (Milk Teeth*) - Howard Shrier

Les mange-péchés [Côte-des-Neiges] (The Sin Eaters*) - Melissa Yi

Suitcase Man [Cimetière Notre-Dame-des-Neiges] (Suitcase Man*) - Martin Michaud

Immunité diplomatique [Place d'Youville] (nouvelle originale) - Eric Dupont

____________

* Titre dans la version anglaise de 2017.



De courtes notices biographiques résument la carrière de chaque écrivain,e.



Mes préférées parmi ces courtes histoires :

• Coyote et Papa pour la surprise en finale.

• Juste une image pour la structure à rebours du récit.

• Journal d'une obsession par sa thématique, la création littéraire.

• Suitcase Man pour sa chute imprévisible et la découverte d'un jeune policier qui ne tardera pas à devenir une vedette, Victor Lessard.



À noter un point de contact entre quelques-uns des textes proposés : la présence de « hipsters », ces jeunes citadins branchés omniprésents dans les cafés où se retrouvent certains des personnages .



Bien d'accord avec l'éditeur pour affirmer que ce recueil original nous offre un éventail de nouvelles aussi variées que le style des auteur,es qui le composent : « mystérieux ou flagrant, sanglant ou psychologique, haletant ou étonnant ». Des histoires d'une vingtaine de pages imaginées par des écrivain,es « qui, parfois, sortent de leur zone de confort pour s'encanailler dans les ruelles ou sur les grands boulevards de Montréal », dont « des anglophones, certains traduits ici pour la première fois en français, qui sont de belles découvertes » dans cette littérature de genre.



Merci à Guy Saint-Jean Éditeur pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : ****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : ****



Intérêt/Émotion ressentie : ****



Appréciation générale : ****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
Commenter  J’apprécie          00
Hell.Com

HELL.COM



De Patrick Senécal



POLAR/NOIR

@la_magie_alire



Un grand nom de la littérature horrifique Québécois.



Il est difficile de retenir un seul roman de cet auteur, mais Hell.com est si suffocant, stressant, effrayant à travers son réalisme lorsque l'on prend conscience que ce récit est tout sauf utopique.



Daniel Saul a oublié que l'on ne monte jamais aux enfers, on y descend.



Et leur profondeur abyssal n'aura bientôt plus d'égale que celle de son désespoir.



Peu à peu vous dérapez, et c'est là l'art de l'auteur, il vous fait glisser de façon très méthodique, très feutrée dans un univers sardonique, noir, démoniaque.



Un thriller très sombre, qui nous retourne le cerveau et nous fait court-circuiter l'influx nerveux.



La très grande puissance de ce roman, c'est la psychopathologie dense des personnages.



Des êtres pervers, déviants sexuels, d'une cruauté innommable qui détermine leur désir de destruction ravageur.



Tous nés des mêmes illusions mêlant la foi dans une prospérité illimitée, la fascination pour la fortune rapide, l’émancipation de leurs désirs, narcissiques, arrogants, mégalomanes...



Une lecture comme une fascination pour ce récit qui théâtralise l'horreur.



L'ignominie des situations est décrite avec détails et notre imagination joue un rôle de premier plan, l'auteur n'épargnant aucune atrocité.



L'argent, l'attraction de la domination.



Il suffit parfois de peu de choses pour que les effets du pouvoir soient néfastes...



L'abaissement le plus profond, la descente aux enfers, l'expression suprême de la communion à la mort...



Une plume dévastatrice dès l'incipit.



Le ton trash nous offre une bonne dose de violence et de gore.



Pour moi c'est un véritable coup de cœur.



⚠️⚠️ attention aux âmes sensibles !



Bravo.



Merci.
Commenter  J’apprécie          40
Le vide, tome 2 : Flambeaux

Dans ce tome, on retrouve les mêmes trois personnages, soit Maxime, Ferland et Pierre. Beaucoup de l’histoire tourne autour d’eux et de leurs interactions. En parallèle, le dessein machiavélique, d’un fou, Maxime. Des passages sont assez durs, violents qui m’ont fait hésiter à continuer, mais on connaît M Senecal et on ne peut s’arrêter. Il mélange les chapitres sans nous perdre dans les époques et c’est fait avec beaucoup d’habileté. Maxime convaincra des centaines de personnes psychologiquement faibles, tristes et influençables à le suivre dans une fin pour le moins explosive, dans un vrai carnage. L’auteur pousse notre réflexion, la situation est irréelle mais pourquoi pas plausible? J’ai bien aimé cet opus qui est mieux structuré que le premier mais qui présente aussi quelques longueurs.
Commenter  J’apprécie          10
5150, rue des Ormes

J’avais lu des critiques, entendus des commentaires élogieux sur Patrick Senecal, auteur québécois.

Je me suis donc lancée avec ce premier livre et je pense sincèrement en lire d’autres, même si pour moi cette première découverte a été quelque peu mitigées surtout par l’aspect un peu sordide et gore de cette lecture.



Ce livre démarre en fanfare, j’ai été tout de suite happée : un jeune homme en vélo, un chat qui traverse la route, le vélo qui tombe inutilisable et la, tout s’enchaîne :



Un jeune homme en vélo, un chat qui traverse et tout part en désastre. Il va frapper à la mauvaise porte et va se retrouvé séquestre



Il va frapper chez une famille et quatre personnes toutes aussi étranges les unes des autres.

Il y a le père qui passe son temps libre dans sa cave. Personne n’a le droit de venir voir ce qu’il y fait et qui joue aux échecs des qu’il y a un moment et qui gagne toujours

Il y a la mère une « grenouille de benitier » soumise à son mari qui passe sont temps à prier et à écrire à Dieu dans son journal

Il y.a la grande sœur caractérielle, extravertie, qui se dévoilera être une sérieuse cliente pour la prison

Il y a la petite sœur : « un légume » qui marche ou reste prostrée pendant des heures devant le mur ou la télé. C’est de naissance paraît-il ?



Et tout ce petit monde va vivre un episode un peu trop gore à mon goût. Le livre fait pas mal référence aux échecs mais pas besoin de connaître les règles. On y parle d’échec et Mat mais en aucun cas de technique



Les dialogues sont sympathiques surtout avec les termes québécois qu’on y retrouve tout au long des dialogues. Mais comme je l’ai dit plus haut le gore pour le gore a beaucoup nuit à la note finale. J’en lirai bien un deuxième pour me rendre compte et affirmer ou infirmer ce sentiment mitigé.

Commenter  J’apprécie          10
Ceux de là-bas

Une fois morts, que devenons-nous, y-a-t-il une existence après le trépas ou devons-nous nous contenter de manger les pissenlits par la racine ? Cette vaste question est abordée dans ce récit fantastique faisant vraisemblablement office d’exutoire pour l’auteur. Je m’y suis plongé suite au décès subite d’un proche et honnêtement, cela ne m’a guère aidé. La lecture étant un moyen d’évasion, je me suis dit pourquoi pas, autant joindre l’utile à l’agréable. Cela n’a guère fonctionné. Même si l’intrigue demeure intéressante, les personnages peinent franchement à convaincre et l’on s’ennuit en maudit  ! Ce sera donc la première fois que je ne suis pas convaincu par un livre du génialissime Patrick Sénécal. Peut-être que cette lecture était trop prématurée. Quoi qu’il en soit, je vais sans doute faire un break avec cet auteur québécois.



Commenter  J’apprécie          20
5150, rue des Ormes

Si par un beau matin, lors d’une promenade a velo vous croisez un chat sur votre passage, évitez le mais faites attention a ne pas chuter car cela pourrait bien etre votre ballade a vélo



C’est ce qui arrive a Yannick Berube . Jeune etudiant il décide d’aller faire un tour en vélo dans sa nouvelle ville étudiante.

Malheureusement suite à une chute pour éviter un chat, son vélo n’est plus utilisable.

Heureusement pour lui une maison n’est pas trop loin . Il s’y rend .

Il est accueilli par Jacques Beaulieu, chauffeur de taxi . Cela tombe parfaitement bien ; il va pouvoir rentrer chez lui .



Mais non . Il est invite a entrer dans la maison de la famille Beaulieu.

La porte se ferme et la ......

Sera t’il raccompagne ce soir comme prévu ?

Pourra t’il joindre ses proches ?



A vous de le découvrir



J’ai aime cette lecture mais je dois avouer que les thrillers ne sont pas mon style préféré. L’histoire est interessante tout de même.

J’ai trouve quelques longueurs mais peut être parce que je n’apprécie pas spécialement les scènes noires.

Commenter  J’apprécie          00
Aliss

La Folie d’Aliss



J’ai lu dernièrement ce chamboulant roman écrit par Patrick Senécal basé sur le conte Alice au pays des merveilles et publié en 2000. Je dois tout d’abord vous dire que j’ai apprécié ce livre au plus haut point, bien que certaines scènes soit très déconcertantes. La façon dont le roman est écrit est remarquable et il jouit d’une fluidité sans précédant. Après avoir commencé la lecture de ce roman captivant, vous ne pourrez plus jamais le lâcher.



Tout commence quand Alice, une jeune fille âgée de 18 ans venant de Brossard, décide de quitter sa petite vie bien normale pour aller vivre seule à Montréal. Ce qu’elle veut? Vivre de nouvelles expériences et faire des choses différentes. Elle quitte donc le nid familial pour la métropole sans savoir où elle va et avec seulement peu d’économies. Alice aboutit dans un quartier dont elle ne connaissait pas l’existence et s’y trouve un appartement. Au fils des semaines, elle commence à faire la connaissance de plusieurs résidents du quartier et elle s’aperçoit que les individus sont tous plus étranges les uns que les autres. En plus de toutes ces nouvelles rencontres, notre héroïne commence à consommer beaucoup de drogue. Afin de boucler ses fins de mois, elle commence à se prostituer. Tant dans ses fréquentations qu’au travail, Alice n’arrête pas d’entendre parler d’une femme dénommée la Reine Rouge. Notre protagoniste n’a maintenant plus qu’une seule idée en tête et c’est de rencontrer cette fameuse Reine. Alice finit enfin par rencontrer l’intrigante femme et cette dernière fait une proposition à Alice qu’elle ne pourra pas refuser.



Comme je vous l’ai dit auparavant, ce livre m’a beaucoup plus. Le rythme du roman est toujours soutenu, l’auteur tient le lecteur en haleine tout au long du livre et autre point qui m’a charmé est l’usage de la langue française québécoise. On peut retrouver dans l’ouvrage plusieurs expressions québécoises ainsi que plusieurs mots rattachés au vocabulaire des québécois. J’ai bien aimé les personnes qui habitent ce roman, ils apportent une touche pimentée au livre. Comme dans toute chose, la perfection n’existe pas, j’ai trouvé que certains passages du livre pouvaient être parfois trop explicites et même à certains points, répugnants.



Pour conclure, je donne une note globale de neuf étoiles sur dix à cet ouvrage. C’est un des meilleurs livres que j’ai pu lire dans ma vie et je le recommande à tous ceux qui n’ont pas le cœur sensible.



Salutations, Julien_DP_408

Commenter  J’apprécie          10
Aliss

Je n’y connais rien en littérature d’horreur canadienne et ce livre m’a été prêté par une personne qui aime énormément l’auteur, l’occasion pour moi de tenter quelque chose d’un peu nouveau.

Et à l’arrivée je suis très perplexe pare que si je n’ai pas passé un mauvais moment de lecture, je n’en ai pour autant ressenti aucune satisfaction.



Notre héroïne c’est Aliss, une version moderne de l’Alice bien connue, qui s’enfuit de chez elle pour grandir et en apprendre plus sur elle-même et qui se retrouve dans un quartier isolé de Montréal, uniquement accessible par métro. Un quartier étrange, avec des règles étranges, ses habitants étranges, son univers étrange.

Un endroit où règnent le sexe et la drogue, les Micro et les Macro, parfaites analogies du gâteau et du champignon pour grandir ou rapetissir de Lewis Caroll.

Mais ce n’est pas le seul point commun puisqu’il y a aussi les personnages qui sont des reflets de leurs modèles et, parmi eux, cette fameuse Aliss pour laquelle je n’ai pas réussi le moindre instant à compatir à ses malheurs. Il lui en arrive pourtant, mais je trouvais que le personnage était tellement égoïste qu’elle n’en était pas attachante et elle pouvait traverser les pires horreurs que j’y étais indifférente, tout comme à ses questionnements internes et philosophiques autour d’ouvrages qu’elle n’a manifestement pas compris.



Alors il reste le reste, une excellente imagination de l’auteur notamment pour transposer un conte ultra connu à une réalité contemporaine, l’originalité de l’introduction et de la conclusion à base d’interviews des proches d’Aliss, un récit qui s’enfonce de plus en plus dans le glauque et le sordide au point qu’on a envie d’en sortir pour réussir à respirer et le personnage de Chess, analogue au Chat du Cheshire, qui passe pour être complètement déconnecté de ce qui se déroule mais qui est sans doute celui qui possède le plus de lucidité et que j’ai été très contente de croiser à quelques occasions au cours de ma lecture.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          20
Résonances

Ce que j aime chez cet auteur, c est l'inattendu. Dans toutes ces histoires , on passe de surprise en surprise, d événement plus abracadabrants les uns que les autres ....bin pas là.

Enfin si , au début, ce qui fait qu' on a plaisir à tourner les pages mais au bout d' un moment, on vire en rond.



Je ne suis même pas sur que l auteur ait réussi à se sortir lui meme de cette tornade...



C est peut-être ça le but de ce livre? Je ne sais pas. En tout cas, moi, j ai été déçu.

Et je suis pourtant un grand fan de Patrick Senecal.. ouais...déçu
Commenter  J’apprécie          10
Le passager

J'ai lu beaucoup de cet auteur qui franchement m'étonne à chaque fois. C'est le deuxième livre après 5550 rue des Ormes, et j'ai continué en passant outre le passager. Je n'aurais pas dû ! En même temps cela me ramènes à des débuts solides de M Sénécal. A chaque fois un régal, il nous rend un suspense qui nous accroche, un peu d'horreur, un scénario totalement prenant et habile. J'ai encore beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          60
5150, rue des Ormes

Un huis-clos, ça vous tente ?

Misery, de Stephen King vous a plu ?

Vous en voulez encore ?

Alors j’ai ce qu’il vous faut : 5150 Rue des Ormes, de Patrick Senécal.

Yannick Bérubé, étudiant en littérature, 23 ans, se balade à vélo, découvrant Montcharles, la petite ville où il vient de s’installer pour poursuivre ses études. Quand un chat traverse sa route, il pense l’éviter d’une embardée mais voilà que l’affaire tourne mal et que l’étudiant fait un vol plané duquel il se relève pour constater que son bicycle n’est plus qu’une carcasse. Pas le choix : il a besoin d’aide et va essayer d’en trouver en sonnant à la porte du 5150, rue des Ormes.

Et là, il va découvrir une famille pour le moins singulière : Jacques Beaulieu, le père, est un véritable psychopathe épris de justice, la mère, Maude, est victime de son éducation religieuse et d’un mari tyrannique. Et leurs deux filles : Michelle, 16 ans, une ado rebelle et manipulatrice, et Ana, 10 ans, apathique et catatonique.

Et là, c’est le début des problèmes.

La petite famille va séquestrer Yannick qui, pour notre plus grand plaisir (si, si !) va prendre le lecteur pour témoin de ses mésaventures. Fascination malsaine, j’avoue. Mais c’est bon !

5150 Rue des Ormes est un huis-clos horrifique dans lequel un phénomène d’emprise et de folie voit peu à peu le jour. Patrick Senécal nous entraine dans un récit sombre et fascinant, très basé sur la psychologie de ses personnages, tous bien barrés, il faut le reconnaitre.

Commenter  J’apprécie          20
Quinze minutes

Après avoir lu et apprécié « le Vide », pourquoi ne pas continuer avec ce cher Patrick via sa nouvelle intitulée « Quinze Minutes ». L’auteur persiste à critiquer le vide intellectuel sidéral, cette fois-ci sur la plateforme Youtube. C’est toujours aussi drôle, toujours aussi cynique et diablement efficace. Outre le personnage de Jean alias Johnny Net (attachant et complexe), l’auteur ponctue son récit en personnifiant les différentes facettes et émotions inhérentes à l’esprit humain. Décidément et au risque de me répéter, cet auteur est vraiment inventif et génial.

Commenter  J’apprécie          20
Les sept jours du talion

Je viens de finir ce roman à l'instant. J'ai vraiment du mal à m'en remettre... Par où commencer ? Et bien, cherchant des romans qui a pour thème la vengeance (thème auquel je m'intéresse depuis le chef-d'œuvre de Naughty Dog) j'ai trouvé celui-ci un peu au hasard. Le synopsis m'avait intéressé de suite.

J'étais très loin de m'imaginer la claque que j'allais me prendre en terminant cette ouvrage. Dans mon top des thriller psychologique (voire policier pour certaines parties) sans hésiter.

Jusqu'où pourrions-nous aller pour se faire justice soi-même ? La vengeance nous satisfait-elle ? Ou au contraire elle nous enfonce plus dans la haine ? Toutes ces questions sont imposé dans Les 7 Jours Du Talion. Un roman magistral où je ne me suis pas ennuyé du début à la fin, aucun temps mort. Le message du livre, sans être non plus nouveau dans le genre, nous fait poser pas mal de questions sur la moralité. Le deuil. Mais aussi l'empathie.

La fin est très satisfaisante, tout en étant frustrante. Mais que ressentir après ces 7 jours éprouvant ? Pour le « monstre » comme pour le lecteur ?

Un roman qui va me marquer pendant très longtemps !
Commenter  J’apprécie          72
Le Vide, tome 1 : Vivre au Max

Une catégorie qui me faisait peur. Même si le résumé me plaisait, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. Une lecture assez difficile et ennuyeuse. Ce n'est clairement pas mon style de lecture. je ne pense pas lire la suite
Commenter  J’apprécie          10
Malphas, tome 1 : Le cas des casiers carnas..

Je n’aime pas le personnage principale, j’ai eu de la difficulté avec sa façon de penser. Une des seules choses que j’ai aimé de lui, c’est son sentiment de responsabilité et d’amour envers son fils. J’ai eu besoin de motivation pour le terminer mais je crois que c’est seulement parce que ce n’est vraiment pas mon genre d’histoire…j’avais envie d’essayer. Finalement, l’intrigue était bonne et les personnages réalistes.
Commenter  J’apprécie          00
Les sept jours du talion

Pardonnez du peu, ce roman mérite la palme de cuivre du roman le plus nul, que j'ai lu. L'histoire commence extrêmement mal avec ce meurtre de fillette. Mais le père qui veut se venger, va se transformer en Dr Mengele pendant une semaine complète en étant déchiré à l'alcool, et faire subir les pires tortures inhumaines au meurtrier de sa fille. Livre atroce, aucun suspense, violence exagérée et gratuite et immonde de perversité. A éviter et fuir comme la peste. Un homme normal au comble de sa souffrance, un non psychopathe, aurait fumé l'assassin de sa fille pour la venger et puis basta. Mais là c'est vulgaire, cru et malsain. Je regrette cette lecture. Pour démons nazis amateurs de torture.
Commenter  J’apprécie          30
Flots

Encore un roman de Senécal qui me laisse sans voix. Dès le début, nous sommes plongés dans l'univers de Florence Roberge, 8 ans, grâce à la lecture de son journal intime.

Le propos est totalement, déroutant, on s'attache à cette enfant, on essaie de comprendre. Et puis l'horreur, totalement désarmante.

C'est bizarre, original et glauque. Comme toujours, l'écriture est addictive, que j'aime cet auteur!

Encore 5/5 pour monsieur Senécal.

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Senécal Voir plus


{* *}