Patrick Senécal

Dans cette histoire où un écrivain de roman d'horreur tente de se suicider, ses psychiatres et un journaliste entreprennent une enquête pour essayer de comprendre ce qui a bien pu pousser le célèbre Thomas Roy à vouloir s'enlever la vie puisque ce dernier est dans un état catatonique.



J'ai apprécié la progression des découvertes que font les médecins et le journaliste. Cette partie de l'intrigue est bien ficelée dans le roman. Je reconnais là le talent de Patrick Sénécal.



Toutefois, je suis complètement dégoutée par les carnages qui sont décrits. Je suis aussi très perturbée par le fait que des nouveaux-nés deviennent des instruments du mal. Dans notre société, les bébés et les enfants représentent l'espoir d'un avenir meilleur, la naïveté et la pureté de l'âme. Je suis donc en total désaccord avec la décision de l'auteur de les transformer en incarnation du démon.

Une fois de temps en temps, j’aborde la critique d’un livre en évoquant (de façon subjective) ses points forts et ses points faibles. Autant vous le dire tout de suite, je n’ai pas accroché.

Points forts :

-Un dénouement en apothéose comme sait le faire Patrick Sénécal ;

Points faibles :

-Des protagonistes détestables (l’un étant un auteur en mal d’inspiration condescendant et obnubilé par le succès, l’autre, le stéréotype d’une tueuse psychopathe à la recherche d’émotions) ;

-Une intrigue au rythme inégal et parfois poussif ;

Bref, une grande déception, et pourtant Dieu sait que j’aime cet auteur.

Yannick est étudiant, nouveau venu dans la ville de Montcharles. Il ne connaît personne, il s'ennuie, c'est dimanche, il a un vélo. Dans ces cas-là, il n'y a pas trente-six possibilités: faire une promenade dominicale. A vélo.

C'est une idée qui en vaut une autre, mais qui s'avère désastreuse lorsqu'un chat croise la route du susdit biclou. Une roue voilée, un vélo fichu, au fin fond d'une impasse qui donne sur un terrain vague, avec juste une maison posée là, au 5150 rue des Ormes. Un taxi garé devant. La chance sourit au jeune homme : Baulieu, le propriétaire, est bien chauffeur de taxi, et il va pouvoir le raccompagner en ville.



Ou pas. Parce qu'il suffit d'un bref échange entre les deux hommes, un passage au lavabo, un bruit inopportun, pour que Yannick découvre le secret de la maison.

En toute justice, explique Baulieu, il lui est impossible de tuer l'étudiant, puisqu'il s'agit d'une découverte involontaire. Mais il ne peut le laisser repartir...



J'aime bien, en règle générale, les romans de Sénécal. Mais j'avoue que dans ce cas précis, je suis un peu restée sur ma faim. Bien sûr, on y retrouve tous les éléments habituels qui ont fait le succès de l'auteur: les scènes d'horreur, de sexe, l'humour aussi, la description détaillée des tourments de chaque personnage.

Mais j'ai trouvé l'ensemble assez caricatural, et je n'ai pas vraiment réussi à ressentir de l'intérêt pour l'un ou l'autre des protagonistes.

Bref, on peut se passer de le lire, à mon avis.

Dans ce roman nous faisons la connaissance de Michaël Walec et de Wanda. Michaël est écrivain et professeur. C'est d'ailleurs lorsqu'il donne des cours à des femmes détenues qui fait la connaissance de la jeune femme. Elle ne ressent aucunes émotions ( je pense qu'elle souffre d' Alexithymie) , elle adore écrire des nouvelles mais voilà si ses scènes de violence sont époustouflante elles restent mal écrites. L' écrivain décide alors de s'en inspirer pour son premier roman après tout Wanda ne sortira pas demain de prison ...

Mais un jour Wanda sort ! Et elle est bien décidée à retrouver Michaël à tout prix !

J'ai bien aimé ma lecture. Malgré quelques longueurs.

Ma lecture à été fluide et addictive. J'ai préféré le personnage de Wanda a celui de Michaël. L' ambiance glauque et sombre est bien sympathique.

Avec une fin bien travaillée je dois dire !

Mon préféré reste pour le moment Hell.com
Lien : https://www.instagram.com/le..

Premier livre de l’auteur mais troisième que je lis.

Si on pouvait imaginer que, pour un premier livre, il y ait des faiblesses car l’auteur débute, je trouve qu’en fait on retrouve les mêmes travers par la suite et c’est donc plus un style qu’une immaturité littéraire.

A savoir, on a toujours cette base : une bonne idée qui sera développée d’un bout à l’autre du livre, avec un suivi cohérent et logique. Ce qui est cool.

Là, un enfermement et une idée tordue de Justice.

A côté, il y a toujours un style littéraire qui oscille entre le simple et le faible. On ne lira pas Sénécal pour la beauté des phrases mais on avancera rapidement dans la lecture parce que rien ne la gêne…

On retrouve cette simplicité dans la narration : ça avance avec ses révélations mais sans jamais beaucoup de rebondissements. Il y a toujours ce côté prévisible : quand l’auteur nous révèle quelque chose, ça fait des pages et des pages qu’on l’a deviné et ça ne fait que confirmer ce qu’on savait.

J’ai l’impression, en lisant Sénécal, d’être dans un erzatz d’autre chose (Boileau-Narcejac, Tarantino, Stephen King ici). Comme s’il écrivait un truc qui tient la route mais qui est (trop) léger ; comme si on suivait des cours de math au collège, découvrant des choses qui s’avèreront simpliste quand on arrivera au lycée.

Bref, le bouquin se tient bien, d’un bout à l’autre, se lit facilement, mais manque d’épaisseur dans le style et ne prend jamais vraiment aux tripes.

Voici enfin la finale de cette saga et malgré que c'est une relecture dans mon cas, je me suis rendu compte que j'avais pratiquement tout oublié.



De retour à Drummondville, Julien Sarkozy est maintenant libraire... et blasé. Mais la menace des Archlax sur son fils l'empêche de continuer son enquête et ça le ronge péniblement. Mais voilà que ce dernier pars quelques semaines en France. L'occasion rêvée de retourner à St-Trailouin et arrêter ce qui trame dans le sous-sol de Malphas! Mais Julien ne peut y retourner sans rencontrer une résistance des antagonistes alors pourquoi pas user un peu de sorcellerie? Voilà donc que Julien devient Jasmin et retourne incognito au cégep pour arrêter une fois pour toute les Archlax.



Enfin, toutes les questions accumulées depuis le premier macchabé dans un casier sont répondues. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'il était temps mais disons que l'essoufflement se faisait sentir. Ce n'est pas pour rien non plus que j'ai entrecoupé chaque tome d'un autre roman. Le style s'est aussi un peu modifié, on sent que le naturel dans l'écriture de Senécal a tranquillement repris ses droits. l'humour est encore présent mais on sentait aussi un peu plus de sérieux et même des émotions autres que sexuelles pour Julien. Ce n'est pas peu dire! L'auteur en a également profité pour y intégrer la crise étudiante de 2012 au Québec et y donner son point de vue à travers ses personnages mais quand on connaît sa bibliographie, c'est chose assez courante.



Le moins qu'on puisse dire, cette série nous en aura fait voir de toutes les couleurs et démontre encore une fois l'étendu du talent de Patrick Senécal.

Dans ce livre, tu vas partir en voyage au Québec, à Drummondville plus précisément.

Où tu vas suivre l’histoire de Bruno Hamel, un chirurgien dont la vie bascule le jour où sa fille de sept ans est violée et tuée par un pédophile. Fou de douleur et de rage, il décide de se faire justice lui-même en kidnappant le coupable et en le torturant pendant sept jours, avant de le livrer à la police. Mais bien évidemment tout ne va pas se passer comme prévu.



Alors ce fut un coup de cœur pour ma part. L'écriture est fluide et efficace, la structure du roman donne du dynamisme dans le récit, même si on connaît dès le début l'issue de l'histoire, cela reste percutant du fait des thèmes qu’il aborde et qui sont traités avec brio.

Mais aussi, par le fait qu'ils te font te questionner tout au long du livre.

Attention, âmes sensibles s'abstenir, car l'auteur ne nous épargne pas sur certaines scènes, mais sans tomber non plus dans le voyeurisme.

J'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage principal, qui est à la fois victime et bourreau, mais pas pour sa femme qui a pu m’énerver par moment par son comportement dont je n’ai pas trouvé crédible.

Enfin, comme tu peux te douter, je ne peux que te le recommander.

Donc si tu aimes les livres du genre thriller, percutant et qui te font questionner sur la justice et la nature humaine, ce livre est fait pour toi.

Une petite lecture distractive où deux bambins, Rom et Nat se confrontent au père Noël, au lapin de Pacques et à la Fée des dents qui deviennt complètement fous et séquestrent les enfants du Québec. J’étais curieux de voir comment M. Senécal pouvait traiter les croyances de l’enfance, eh bien, c’est modérément trash et comme d’habitude assez barré. Vous pouvez le faire lire à vos ados, cela les fera rire. Mis à part, cette nouvelle n’a guère d’intérêt.

Après les évènements du club de lecture qui étaient loin de ressembler à ce qu'on s'imagine d'un tel rassemblement, Julien est de retour au Cégep de Malphas et est maintenant déterminé à savoir ce qui se cache derrière cette porte au sous-sol. Toujours accompagné de Simon Gracq, il tentera de découvrir les sombres secrets qui s'y trouvent. Par contre, le duo père-fils Archlax a vent des agissement du prof rebelle et fera tout pour l'empêcher.



Patrick Sénécal ne déroge pas du style qui fait le charme de cette série et on ne se tanne pas de cet humour noir et des scènes complètement déjantées. Niveau intrigue, on en sait maintenant un peu plus sur l'histoire de Malphas et ses mystères mais d'un autre côté, presque chaque réponse apporte une nouvelle question et on embarque dans le quatrième et dernier tome de cette série en ayant très peu d'idées sur les réels desseins des Archlax. de plus, on apprend que certains personnages plus secondaires pourraient au final être plus importants qu'on le pense.

Je remercie chaleureusement, les Editions Ramsay, pour l'envoi en service presse, du roman de Patrick Sénécal " Flots". Un auteur que nous ne présentons plus, une notoriété imparable avec ses écrits qui laissent une trace indélébile dans nos mémoires. , des romans durs , insoutenables, au bord de la nausée, je suis pourtant sensible, mais je me régale toujours autant, à découvrir ses nouveaux romans, c'est mon petit côté psychopathe. Je ressors totalement chamboulée, scotchée, un véritable uppercut. Ce roman est un véritable chef d'oeuvre , impossible de le lâcher, je l'ai dévoré en une journée. Il a l'art et la maniere de nous tenir en haleine du début, jusqu'au final ,une fin en apothéose, qui me laisse sur ma faim, j'en demandais encore, mais l'auteur laisse une porte ouverte à une suite. Une thématique originale , maitrisée, et retranscrite d'une maniere majestrale. On retrouve la plume percutante , le langage cru, soupoudré d'expressions québécoises. Une lecture addictive, qui nous fait passer de l'émotion, à l'écoeurement, à l'insoutenable, un côté malsain. Il joue à merveille avec nos neurones, comme dans tous ses romans. Une histoire sans faute note , tous les protagonistes ont un rôle précis donnant du piment à cette intrigue. L'auteur est direct, il est sans filtre, un style unique., hors norme. Un univers d'une noirceur intense, nous avançons en apnée , avec une peur de respirer, mais nous replongeons très rapidement dans les tréfonds du récit La psychologie des personnages est très importante, voir existentielle, il l' est façonne sans états d'âme. L'auteur raconte son histoire à travers les écrits d'un journal intime, d'une petite fille de huit ans, Florence. Elle est la narratrice, l'auteur, met en avant le langage d'une fillette, elle veut savoir la définition de mots qu'elle ne connait pas, mais sera les utiliser, ,comme il faut dans sa vie de tous les jours. Ce langage donne toute sa valeur, un ressenti profond dans le déroulement de l'histoire.

Une petite de fille , qui a une vie banale, elle adore jouer avec ses amis, regarder des films d'horreur avec sa mère, un père qu'elle adule moins, mais arrive à avoir quelques moments de complicité. Peut-on se fier aux apparences? Son journal intime est toute sa vie, son monde, son ami qui ne peut la trahir, sauf s'il tombe entre des mauvaises mains, mais elle fait en sorte que cela n'arrive jamais. Nous comprenons très rapidement ,que Florence a un comportement étrange, elle est proche de la schizophrénie, des sons qui envahissent son cerveau, la perturbent au point de devenir dangereuse pour elle même et son entourage.

La mort, le sang, rien ne la dérange, une sorte de normalité. J'ai eu une véritable empathie au début pour Florence, et au fur et à mesure, cette petite fille ce transforme en vrai démon, une future psychopathe.

Sa vie est basée sur la confiance, et non la trahison, tu l'as trahi tu peux passer de vie à trépas. Des situations qui partent en vrille nous entrainant dans les abimes de la folie. je m'arrête là pour ne pas spolier l'histoire.

L'auteur a une nouvelle fois mis la barre très haute, à mes yeux, ce livre est un chef d'oeuvre. Un thriller glaçant, terrifiant, préparez vous à passer des nuits blanches.

Le jeux de mot de "Flots " Florence est très subtile.

Je remercie une nouvelle fois les éditions Ramsay, de m'avoir donné l'opportunité de lire ce roman.

Du grand cru de l'auteur, fidèle à lui même, il confirme qu'il est le maitre du thriller avec un esprit démoniaque. Il adore jouer avec ses lecteurs, surtout psychologiquement ce n'est vraiment pas humain., mais c'est une grande satisfaction, une grande jouissance pour lui, il en rigole encore.

Il a une nouvelle fois embarquer dans son univers de perversité , dans une histoire effroyable.

Je peux vous certifier que je lisais ce livre en apnée, je ne sais même plus, si j'ai eu le temps de prendre une bouffée d'air, de pouvoir respirer normalement.

Une histoire complexe, un tourbillon de folie ,un vrai meli mélo, C'est incroyable comment peut -on écrire une chose pareille, et oui Patrick Senécal l' a fait.

Suite à une IRM, la vie Théodore , écrivain, va changer dans tous les sens de terme. Il ne reconnait plus sa vie, celle de ses amis, de sa femme, de sa fille et de toutes les personnes qui croiserons son chemin.

Il a des hallucinations, il ne sait plus s'il est dans un monde parallèle ou dans la réalité. Certaines scènes se reproduisent plusieurs fois , Tom Hank sort du corp de Théodore, il est dans une incompréhension totale, nous aussi, de quoi de devenir complétement fou.

Il est confronté à des orgies sexuelles où sa femme joue le rôle central, des actes de violence, la descente dans les méandres de la folie est arrivée. Pourra t'il retrouver une vie normale. Un peu perturbée au début, je ne comprenais pas trop le déroulement de l'histoire, savoir où il voulait nous emmener.

Une fois les premiers chapitres passés, nous prenons une véritable claque, un uppercut, nous sommes littéralement scotchés.

La plume de l'auteur est toujours aussi percutante démoniaque, avec un brin de subtilité.

La lecture est perturbante et totalement addictive.

On se demande où l'auteur puisse ses idées pour écrire ses romans. Cet homme est un véritable extra terrestre.

Ce livre n'est pas du tout sanguinolant, il joue avec la psyché de ses lecteurs , c'est terrible. je crois que je vais devenir aussi folle que lui.

Un roman rapide, aucun temps mort, multiples rebondissements ,un suspens effroyable, une intrigue qui nous prend aux tripes.

Arrivez- vous à passer un IRM après un tel récit.

Le final est explosif

Patrick Senécal nous pond une fois de plus un classique instantané de la littérature québécoise de l'imaginaire avec ce roman aux éléments horrifique plus subtils que ce à quoi l'auteur nous a habitué. Malgré quelques scènes plutôt sanglantes et une bonne dose de fantômes, l'horreur de l'histoire provient plutôt d'une idée; celle de l'inconnu face à la mort. Cette idée est alors explorée de diverses façon tout au long du roman par l'entremise de Victor et de ses tribulations rocambolesques qui n'ont cesse d'escalader en intensité.

En ce point, l'auteur montre bien la persistance de sa plume, mais cela n'est pas vrai pour tous les aspects de se roman. Je pense notamment à la longueur du livre qui selon moi, aurait mérité d'être coupée en quelques endroits. C'est un défaut auquel il faut s'attendre venant d'un auteur comme Senécal (les maisons d'édition étant toujours plus permissives avec leurs auteurs établis), mais cela est tout de même regrettable, surtout lorsque l'on sait que le succès de romans comme Le passager ou même Aliss venaient précisément de leur concision.

Malgré tout, l'histoire qui ressort de ces pages vaut la peine d'être lu et le suspense qui l'accompagne demeure tout aussi efficace que dans les grands classique de l'auteur.

J'ai toujours aimé les livres de Senécal, même si je n'en ai lu que quelques-uns. Celui-ci ne fait pas exception ! Malgré une relativement assez grosse brique de 550 pages, je l'ai dévoré en 1 semaine, en suivant ce personnage, quelque peu ignoble, sombrer de plus en plus dans la déchéance et la noirceur (propre à Senécal !).



Certaines scènes m'ont fait fermer les yeux et grincer des dents, donc âmes sensibles s'abstenir, mais on ne peut pas vraiment s'attendre à moins avec un livre qui porte ce titre !

Premier livre de cet auteur et pas déçue, bien que ça se met tout doucement en place...dernier patient pour un psy blasé de son métier.Pourquoi Roy s est il mutilé de la sorte? L auteur saura nous faire voyager dans l etrange et l horreur tout au long de l histoire et sans tout dévoiler, à la fin c est l apothéose..Quelqu'un pourrait il me confirmer si un film a été tiré du livre?car la fin du livre ne m était pas inconnue et je pense l avoir vu en film

À peine remis des meurtres au sein du cégep Malphas, Julien Sarkozy a déjà repris son enquête sur les mystérieux événements ayant et ayant eu lieu au sein de l'établissement. Son intérêt est maintenant sur cette lourde porte d'acier au sous-sol interdit d'accès. Pendant ce temps, un nouveau professeur fait son arrivée et met sur pied un club de lecture dans le local 1814 fraichement rénové. Julien décide de s'y joindre et se rend compte rapidement que ce local est plutôt bizarre. Secousses, fissures qui apparaissent aux murs, odeurs d'égouts et le plus inquiétant: certains membres du club commencent à avoir des agissements vraiment troublants. Il semble bien que les cadenas ensorcelés n'étaient qu'une mise en bouche sur ce qui passe réellement entre les murs du cégep.



Relecture pour ma part de cette série après plus de 10 ans et je me rends compte que j'avais pas mal oublié l'essentiel. Certaines bribes me reviennent mais sinon, je prends un plaisir fou à renouer avec Julien et les personnages complètement déjantés de la série et j'ai trouvé cette suite plus étoffée que le premier tome ou du moins plus intéressante. On connaît mieux les personnages et l'humour noir omniprésent mais aussi intelligent qu'on pouvait avoir eu un peu de difficulté à saisir dans le Cas des Casiers Carnassiers. Également, l'intrigue principale se bâtie tranquillement et Patrick Sénécal ne se gêne pas pour y aller à petites doses et nous titiller malicieusement. La bonne nouvelle est que je n'aurai pas à attendre un an avant de lire la suite cette fois-ci.

Que nous ayons un tempérament explosif ou plutôt calme, nous ne savons pas ce que nous pourrions faire dans certaines situations.



Si la personne que vous aimez le plus au monde se faisait violer et tuer, que son meurtrier se faisait provocateur à la tv, comment réagiriez-vous ? Seriez-vous capable de dépasser cette haine bouillant à l'intérieur de vous ?



Ce livre nous emmène dans l'esprit tortueux d'un père meurtri, désespéré, prêt à tout pour venger sa fille.

Mon second roman de l’auteur. Une seconde plongée progressive dans l’horreur. Suivre le cheminement vers les ténèbres d’un père dévasté par la perte de son enfant tout en se demandant de quel côtés de la barrière l’on se place. Même une fois le livre refermé je l’ignore toujours mais une chose est sûre je lirais à nouveau des livres de l’auteur

Cette nouvelle est un épisode de sa série Tv. J'avais beaucoup aimé cette épisode avec son côté horrifique et mystérieux. Quand j'ai lu cette nouvelle, j'ai remarqué que l'histoire écrite est encore plus terrifiante que en série Tv. Une bonne nouvelle qui fais peur.

Une nouvelle qui se lit vite sur un rite de passage enfant à l'adolescence et sur un déménagement que l'enfant veut pas faire. Son père Patrick trouve cette idée pour encourager le changement dans la vie de son fils. Un beau lien familial entre les deux.

En quelques heure, la vie de Carl Mongeau, la cinquantaine, propriétaire du bar le Lindsay à Drummondville, bascule dans l’horreur. Une énième chasse à lhomme romancé me direz-vous ! Certes, mais lorsque ledit récit émerge de l’imagination fertile de M. Senecal, force est de constater que le lecteur est plongé dans une autre dimension. D’une part, les références à ses autres écrits sont légion, notamment le fabuleux Hell.com, ses personnages sont savoureux (mention spéciale à la poignée de tueurs du dimanche) et le rythme reste incroyablement soutenu. C’est loin d’être son meilleur livre, mais sa lecture s’avère franchement distrayante.