AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Romain Sardou (771)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Personne n'y échappera

Un très bon roman policier au scénario machiavélique.



Comment ça marche ?

Prenez un romancier en mal de notoriété, solitaire et un peu effrayant ; un jeune professeur de littérature en université, curieux et aventurier ; un chef de la police locale qui enquête sur un multiple meurtre sordide. Saupoudrez le tout de belles lettres et de mécanismes d'écriture. Le tout à la sauce secrète du FBI. Vous obtiendrez une belle intrigue rocambolesque, bien ficelée, où tout se dénoue à la toute fin. Le fil rouge des romans de Ben O. Boz en trame de fond.

C'est savamment huilé, logique. Le final est vraiment grandiose comme on l'attend de tout thriller qui se respecte. Bravo Monsieur SARDOU.

Si vous lisez ce livre, trouvez-vous un alibi en béton, car personne n'y échappera ;)
Commenter  J’apprécie          180
America, Tome 1 : La Treizième Colonie

Comme après ma première lecture de Romain Sardou, "Pardonnez nos offenses", je termine "La treizième colonie" avec des sentiments partagés.



Il s'agit indéniablement d'un honnête roman historique.

Comme l'atteste la bibliographie fournie, l'auteur s'est largement documenté sur l'histoire et les conditions de vie au tournant du XVIIe et du XVIIIe siècle, dans les îles britanniques, les colonies d'Amérique et chez les peuples indiens. 

L'histoire, sur fond de conflit anglo-irlandais et de colonisation des territoires indiens, croise les destins de deux familles que tout oppose : les Muir et les Bateman. Les jeunes Lilly et Harry Bateman, Irlandais catholiques, s'exilent en Amérique pour fuir les persécutions (petite déception pour les fans de Michel : ils viennent de la région de Dublin et non du Connemaraaaaa !). Les Muir sont de riches négociants et armateurs londoniens d'origine germanique (un vrai tyran, cet Augustus Muir !). En découle une ribambelle d'aventures, de rebondissements, voire de coups de théâtre...



Alors, que demander de plus, me direz-vous ? Et je vous répondrai : de l'équilibre, du souffle, de la profondeur, du style... pour lier tout cela !

J'ai trouvé que Romain Sardou survolait trop rapidement certains personnages et événements importants, comme par exemple l'installation des Bateman à New York et la naissance de leur fils Charles. À l'inverse, le passage sur le système d'emprisonnement des endettés à Londres m'a semblé interminable, d'autant plus que je me demandais où l'auteur voulait en venir. En lisant un roman intitulé "America", on ne s'attend pas à passer autant de temps dans une prison londonienne...

La narration, avec ses chapitres annonçant à chaque fois la famille dont on parle, ainsi que la date, m'a paru aussi lourde qu'abrupte. Enfin, l'emploi fréquent de sentences, sous forme de paragraphes d'une phrase, assèche encore le récit. 

Pourtant, quand l'auteur veut bien s'attarder sur un caractère, il arrive à donner vie à certains protagonistes, comme la fille adoptive d'Augustus Muir, Shannon Glasby, qui en devient attachante. Mais il faut pour cela atteindre la page 170 et, au passage, ne pas se laisser décourager par les coquilles laissées par l'éditeur XO...



America offrira certainement une lecture distrayante aux amateurs de romans historiques, mais il m'a manqué l'étincelle de passion nécessaire à ce genre de saga. Voyons ce que donnera le tome 2...
Commenter  J’apprécie          180
Fräulein France

J'adore les livres de Romain Sardou, tout comme les romans sur la seconde guerre mondiale. Je pensais donc que "Fräulein France" allait combler toutes mes attentes.



Paris, novembre 1940, la dernière recrue du Sphinx, une maison close réservée à l'élite allemande, est un succès. La beauté ensorcelante de Mademoiselle France éveille tous les désirs, notamment ceux du Major Grimm. Curieusement, le jeune fille se refuse élégamment à lui, mettant les nerfs du vainqueur de l'attaque d'Eben-Emael à rude épreuve. Mais pour mieux ferrer un poisson, ne faut-il pas jouer d'abord un peu avec lui ?



Si je salue le travail exécuté en amont par l'écrivain pour asseoir son récit sur des faits réels, je déplore que le contexte historique place l'aspect romanesque au second plan. J'ai regretté que l'on soit davantage préoccupé par toutes les stratégies économiques du Reich pour s'enrichir d'abord, puis pour sauver les meubles ensuite, que par le personnage de France. Elle ne se révèle qu'à la toute fin, que j'avais hélas devinée. En mettant en scène, parfois brièvement, une multitude de protagonistes de tout bord, quitte à égarer le lecteur, l'auteur a voulu montrer un échantillon des opinions politiques diverses et souligner qu'être collabo ou résistant est une affaire de circonstances, d'éducation, de milieu et de moment. Dommage que l'ensemble donne quelque chose de froid qui ne provoque pas d'émotions chez le lecteur.



Ce n'est clairement pas le livre de Romain Sardou que j'ai préféré. Si j'avais été transportée par ses romans médiévaux ou même par sa trilogie America, je n'accorde qu'un 11/20 à ce titre, par manque d'équilibre entre Histoire et romanesque.
Commenter  J’apprécie          170
Un homme averti ne vaut rien

Quel beau titre de roman, déroutant et mystérieux.



Un homme averti ne vaut rien décline des thématiques universelles, l’amour au-delà de tout, la vengeance au-delà de l’espace et du temps, les deux qui se confrontent au pouvoir. Romain Sardou a trouvé la (les) voie(s) pour en parler.



Immigrant song. Les secrets de familles empoisonnent les vies et les terres alentours. Ils peuvent devenir une malédiction qui touche des générations, avec des dommages collatéraux parfois démesurés, hors de contrôle.



Certains personnages clés de ce récit, qu’on pourrait classer dans les « anciens », ne sont pas n’importe qui. Des hommes de clans richissimes. Les Bateman et les Muir, ça vous dira peut-être quelque chose.



Le livre baigne donc entre deux empires, pour le pire. Il faut dire qu’on ne se fait pas de cadeaux dans ces milieux, surtout pas dans la mafia irlandaise.



Le roman peut se classer dans les thrillers, mais il est bien plus que ça. Par sa dimension familiale et dramatique, par le soin à décrire des sentiments avant tout. Voilà bien un livre qui trouvera grâce entre toutes les mains.



La force de cette histoire ce sont bien les personnages, tous très marqués, fortement caractérisés. Il fallait bien ça pour développer tout le pouvoir de ces sentiments exacerbés. Des protagonistes entre gris clair et gris foncé, qui traversent la lumière à leur manière, excessive.



L’autre point fort de l’intrigue, c’est qu’on ne sait vraiment pas où l’écrivain va nous mener (en bateau). Tour à tour fresque familiale, histoire d’amour, guerre de pouvoir, elle navigue entre plusieurs eaux. Rien de follement original, mais l’histoire surprend tout de même par sa tournure.



Le roman est plutôt court, 340 pages, Romain Sardou a souhaité privilégier le rythme au développement des thématiques. Pour ma part, j’aurais bien pris un peu de rab.



Ce roman, annoncé depuis plusieurs années, reporté plusieurs fois, arrive enfin.



Même s’il se lit indépendamment, ce livre est tout de même lié à son diptyque sur deux familles pionnières dans la construction des États-Unis, Les Bateman et les Muir (voir sa série America : La Treizième Colonie en 2010 et La Main rouge en 2012). Le lien est fait, du bonheur pour ceux qui connaissent ces deux précédentes histoires de l’auteur, une forte envie de découverte pour les autres (dont je fais partie).



Cette partie contemporaine tourne, elle, loin de cet esprit fondateur. On est bien dans l’Amérique d’aujourd’hui, celle qui perd ses valeurs, se délite. L’auteur ébauche ce déclin en sous-main.



Un homme averti ne vaut rien est un suspense qui n’oublie jamais autour de quoi il tourne : les émotions. Romain Sardou revient avec un roman prenant, qui se lit d’une traite, avec l’envie de comprendre ses personnages tout comme de se laisser surprendre par leurs chemins de vie.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          170
Pardonnez nos offenses

Romain Sardou est surprenant car doué pour l'écriture quelque soit le sujet et l'époque qu'il choisit pour ses romans et je rajouterai même quelque soit le genre. J'avais été surprise avec "Une seconde avant noël", que j'ai lu à la bonne période de l'année, d'où les étoiles dans les yeux pour les fêtes.

Là, c'est surprise également mais un peu dans l'autre sens.

L'histoire débute avec des membres de trois personnes retrouvés dans un cours d'eau. Et après on part sur d'autres histoires sans lien apparent et pour certaines difficiles à suivre.

Ce n'est pas sans rappeler "Le nom de la rose" d'Umberto Eco pour le côté ecclésiastique avec le meurtre de l'évêque.

J'ai trouvé le roman assez long à se mettre en place et je ne sais comment, j'ai réussi à rester dedans, la force de Romain Sardou ! Car il faut attendre 3/4 du roman pour avoir un début de piste.

Au final, c'est un roman très complexe avec une fin très inattendue pour moi.







Commenter  J’apprécie          170
America, Tome 1 : La Treizième Colonie

L’Amérique est encore à bâtir. Quelques petites colonies se sont créées sur cette immense terre vierge (à part quelques natifs qui rôdent un peu partout, mais les gens qui portent des plumes ne comptent pas vraiment), qui ne connaît encore ni coutumes ni règles bien définies. Tout est encore possible.



Parmi cette première vague d’immigrés, on suit principalement deux familles : un couple d’Irlandais catholiques, obligés de s’enfuir précipitamment à cause des guerres de religion dans leur pays d’origine. Et, à l’autre bout de l’échelle sociale, une famille de riches marchands anglais qui profitent des nouvelles opportunités qu’offrent les colonies pour bâtir un immense empire commercial.



L’immersion dans le Nouveau Monde est très réussie : on ressent pleinement cette possibilité d’aventures, de pouvoir tout tenter, des utopies religieuses à la vie de rapine. L’auteur nous emmène dans plusieurs endroits très différents : dans les terres amérindiennes, dans un New-York en formation, dans une prison pour dettes londoniennes, … et à chaque fois je me suis glissé dans la vie de ses personnages sans y prendre garde. Les intrigues m’ont par contre parues un peu plus faibles. J’ai eu l’impression que l’auteur avait une série de tableaux bien maîtrisés, et qu’il s’est contenté de les relier vite fait bien fait par quelques coups de théâtre assez convenus.
Commenter  J’apprécie          170
Sauver Noël

Un pur moment de bonheur que la suite de "une seconde avant noel". Romain Sardou à une imagination débordante et nous conte une magnifique histoire avec des personnages attachants. Un roman fantastique à la Dickens A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          160
Délivrez-nous du mal

C'est à reculons que j'ai débuté la lecture de ce roman. Peut-être parce que le nom de l'auteur m'est antipathique, peut-être parce que ce livre a fait l'objet d'une publicité trop entreprenante... Bref cela partait sur de mauvaises bases, et pourtant, j'ai adoré. A mon humble avis, tout y est ! Une épopée truffée de rebondissements et très bien articulée, l'ésotérisme de la thématique principale se mêlant à merveille avec des descriptions historiques minutieuses... Une petite merveille que je vous recommande.

Commenter  J’apprécie          160
Pardonnez nos offenses

Troisième roman que je lis de Romain Sardou et encore un style différent. Cette fois-ci, c’est un thriller médiéval assez bien ficelé, avec plusieurs histoires qui se croisent et autant de personnages qui ne se rencontreront jamais. Tout part de la découverte d'un village maudit, oublié de tous et tout se termine au Vatican dans les livres de l'Inquisition... Un très bon moment :)
Commenter  J’apprécie          153
Maxence, tome 3 : Le Cygne noir

Dans ce tome 3, intitulé "Le Cygne noir", après 8 ans d'un travail acharné, le Code Justinien entre en application à la fin de l'année pour des millions de Romains d'Orient... Sauf qu'en tournée d'inspection Maxence découvre que de faux Code Justinien circulent pour discréditer le couple impérial, et que certains gouverneurs dupes ou complices se font une joie de les appliquer avec zèle ! Il remonte la piste de la secte goth du Cygne Noir, qui le mène jusqu'à Ravenne, et il découvre que le club de brasserie des nostalgiques des temps anciens est devenu un redoutable service secret au service de puissants intérêts. le roi goth est à leurs soldes, et un piège est tendu pour que Byzance se lance dans un guerre perdu d'avance !

Tous les ingrédient étaient là, du coup c'est vraiment trop dommage d'être passé aussi prêt d'un nouvel Alix, ou mieux encore d'un James Bond byzantin ! Rien à redire sur le dessinateur brésilien Carlos Rafael Duarte qui s'éclate pour nous offrir des planches dynamiques et colorées qui font la part belle à une Antiquité tardive souvent trop méconnue. Non, le bât blesse du côté de la narration :

- les repompages de Game of Thrones sont un peu racoleurs (coucou Cersei, Tyrion, Jon Snow, etc)

- les suprématistes goths qui s'allient aux byzantins se venger de leurs dirigeants trop romanisés, c'est un peu capillotracté ^^

- on voit bien qu'on condense en un seul album un diptyque, du coup ça se précipite sur la fin ce qui tire l'ensemble vers le bas (heureusement sans trop le gâcher)

- c'est manichéen avec un Justinien qui se fait mener par le bout du nez, une Théodora aussi sculpturale que machiavélique qui en despote éclairée se veut le phare de la romanité, et des adversaires qui alternent de manière caricaturale benêts moches et méchants et génies du mal jaloux, haineux et libidineux

Je ne sais pas si Romain Sardou ne maîtrise pas tous les codes de la narration en BD, ou s'il appartient au cercle bien fourni des nombreux auteurs français de romans historiques moyennasses...
Commenter  J’apprécie          150
Pardonnez nos offenses

Un des meilleurs premiers romans qu'il m'ait été donné de lire ! J'ai tout aimé, du style, au thème (les mensonges manipulatoires de masses dès le moyen-âge, c'est fort, vraiment.)

Si j'ai beaucoup aimé deux autres de Romain Sardou (Délivrez-nous du mal, et Personne n'y échappera), par contre, je trouve qu'il ne va pas en s'améliorant.

J'ai abandonné "Quitte Rome ou meurs" tellement je m'ennuyais. Donc j'hésite énormément à m'attaquer à "America". Un jour peut-être, mais j'en ai déjà trop à lire qui m'attirent bien davantage, en fait...

Commenter  J’apprécie          152
L'Eclat de Dieu ou Le roman du temps

Attention, mes amis lecteurs, la quatrième de couverture de ce roman est mensongère. Si mensongère qu'elle induit le lecteur en erreur et l'empêche de comprendre correctement ce roman, qui mérite amplement mieux que ça !

Car ce livre n'est pas un roman historique à proprement parler et si l'histoire se déroule en partie à l'époque des croisades, elle se déroule en parallèle dans le future, approchant ainsi le roman de science-fiction. Maintenant que vous le savez, vous pourrez apprécier le roman à sa juste valeur, au lieu de comprendre ça à la 150e page seulement... Le livre a en effet de réels atouts. Tout d'abord, l'écriture est très agréable sans être trop simpliste, ce qui fait que je n'ai pas abandonné le livre alors je ne comprenais pas tout durant 150 pages. Certains passages concernant la compréhension de l'énigme finale touchent à la philosophie et ont été de vrais moments de bonheurs de lecture. L'intrigue est vous l'avez compris, très originale, je n'avais jamais rien lu de tel et j'ai adoré ces allers-retours dans le temps (dès que j'ai compris l'histoire vous l'avez bien compris).

Donc un livre que j'ai aimé découvrir, et qui une fois apprivoisé, dévoile tout son potentiel imaginatif, un auteur que je vais donc continuer à suivre...
Commenter  J’apprécie          150
Personne n'y échappera

Mon premier Romain Sardou et franchement, je ne suis pas déçu ! L’intrigue est très bien constituée et je me suis pris d’amitié pour le jeune professeur Frank Franklin assez rapidement. Une enquête rondement menée, de rebondissement en rebondissement et un coupable potentiel digne d’ hannibal Lecter !



J’ai voulu en savoir plus sur Romain Sardou et je m’aperçois via Wikipedia qu’il est le fils de Michel, le chanteur bien connu, chose que j’ignorais.



« Personne n’y échappera » est son quatrième roman (2006). Sûr que j’en lirai d’autres tant celui-ci m’a plu. Soit dit en passant j’ai relevé quelques erreurs (un mot employé pour un autre) dans cette édition Pocket ne gênant en rien, toutefois, à la compréhension de l’histoire.

Commenter  J’apprécie          141
Sauver Noël

Tout débute dans notre histoire lorsqu'un nouvel arrivant prend possession de son nouveau logis à proximité d'où la domestique Gloria Pickwick officie, elle va souhaiter la bienvenue aux nouveaux arrivants mais dès lors elle va trouver ceux-ci plutôt étrange.



Pour commencer les volets ne sont jamais ouverts en journée et les habitants semblent avoir des habitudes plutôt étranges, Gloria va aller jusqu'à rentrer chez eux et découvrir un jeune garçon entravé sur place.



Et puis le jour de Nöel aucun enfants du quartier ne va recevoir de cadeaux dans la fille de Gloria, elle va tout faire pour que celle-ci obtienne ses cadeaux en allant sauver le Père Noël qui semble avoir été empêcher de sa mission.



De la nous partons vraiment dans le conte avec toutes sortes de créatures et bien sûr comme dans tout conte de Noël cela se termine bien.



L'écriture de Romain Sardou est toujours plaisante à lire, mais je le préfère dans d'autres genres.



Commenter  J’apprécie          140
Fräulein France

Depuis quelques mois, les livres de Romain Sardou passent par ma PAL et ne restent pas longtemps dedans.

Pour celui-ci, c'est la pioche dans ma PAL de 01/2020 de Juten-Doji doublée d'une lecture commune avec Witchblade qui me pousse à le lire.

Celui-ci est un polar qui se déroule durant la seconde guerre mondiale. Romain Sardou ne s'attarde pas a relater toutes les étapes de cette terrible guerre mais se concentre essentiellement sur deux personnages. Un Allemand, Friedrich Grimm, élevé par une mère pro-Hitlérienne, qui remporte la prise du fort d’Eben-Emael et France, une prostituée Française qui fait partie d'une maison close mais qui choisit ses clients. Tous n'ont pas ses faveurs, il lui faut des aryens riches ou aux grades élevés.

Elle rejette Grimm qui est fou d'elle.

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas spoiler.

J'ai trouvé que l'histoire est longue à se mettre en place et les personnages sont froids et antipathiques. Il m'a fallu attendre la moitié du roman pour voir où Romain Sardou voulait en venir. Mais au final, je suis un peu déçue car sur la seconde partie, pas de grandes révélations. Romain Sardou développe à la fin ce que nous avions compris sur le milieu de l'histoire.

Pas son meilleur roman pour moi.

Commenter  J’apprécie          140
Sauver Noël

Ce livre est un conte de noël qui mêle le fantastique à l'onirique. Je n'ai pas vraiment aimé ce récit. Cela m'a paru bien enfantin. Peut-être tout simplement que ce n'est pas du tout ce type de lecture que je recherche en ce moment...
Commenter  J’apprécie          140
Quitte Rome ou meurs

Même sans avoir eu une éducation classique, le nom de Sénèque m’est connu. Sénèque, un philosophe et écrivain romain qui a publié maints traités philosophiques mais aussi des pièces de théâtre. Il était un homme politique important à Rome du premier siècle. Il a même été l’éducateur d’un jeune Néron, fils d’Agrippine qui était la sœur de Caligula, l’empereur régnant en ce temps-là.



En 62 ap. J.-C., Sénèque décidé de se retirer de la vie publique et de se consacrer à la philosophie. C’est dans ce temps qu’il publie son œuvre connue « Lettres à Lucilius ». Entre-temps, après des développements sanglants, c’est Néron qui est devenue le nouvel empereur romain. Quelques années après, en 65 ap. J.-C., ce serait le même Néron, l’ancien élève de Sénèque, qui ordonnera Sénèque de se suicider. Une façon normale par laquelle des souverains de cette époque, fous ou pas, se tirent d’opposants vrais ou imaginaires.



Le roman épistolaire de Romain Sardou présente une correspondance entre Sénèque et un personnage inventé par l’auteur, un Marcus Scaurus. Marcus est un jeune homme politique qui a reçu cet avertissement du titre du roman « quitte Rome ou meurs » au jour de son discours inaugural dans le sénat. Alors, Marcus s’enfuit et il quitte Rome pour se cacher dans les provinces lointaines de l’Empire romain. La correspondance sécrète qui se développe entre Sénèque et ce jeune réfugié politique, par laquelle il lui donne des conseils et des leçons de vie, serait la base de son œuvre « Lettres à Lucilius ».



C’est un roman agréable et bien écrit et il est aussi facile à lire. Bien qu’on ne trouve pas beaucoup de détails sur la vie et les coutumes de cette époque, le livre présente une atmosphère romaine classique qui est convaincante. Les questions philosophiques ne manquent pas non plus ; quel est le rôle de la philosophie et comment vivre une vie heureuse ? Le livre a aussi été une source d’inspiration pour moi et j’ai passé quelque temps à chercher plus d’informations sur cette époque et sur ce grand philosophe. Alors, une lecture plaisante et inspirante !


Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
Commenter  J’apprécie          140
Sauver Noël

Un conte à lire au moment de Noël... L'histoire de Gloria Pickwick une gouvernante au caractère bien trempé dont la vie bascule à l'arrivée de ses étranges voisins, qui seraient à l'origine de la disparition du Père Noël...

Un livre agréable et facile à lire, qui permettra de se replonger dans la magie des fêtes de fin d'année.
Commenter  J’apprécie          140
Quitte Rome ou meurs

L'auteur, une belle surprise

Sardou en couverture d'un roman ? Jusqu'à maintenant, j'avais un a priori négatif : je pensais que cet auteur avait du succès uniquement en raison de son nom. Fils de chanteur, petit-fils de comédien, Romain Sardou m'a pourtant étonnée dans le bon sens du terme puisque je m'attendais à un roman banal plein de clichés et que je suis tombée sur un roman mélangeant habilement réalité littéraire, historique et fiction.



Un échange épistolaire

Passionné par les "Lettres à Lucilius" écrites par Sénèque entre 62 et 65 après Jésus-Christ, Romain Sardou s'en est inspiré pour écrire ce roman centré autour de la correspondance entre Sénèque et le jeune sénateur Marcus, un de ses amis obligé de prendre la fuite après sa condamnation à mort par Néron, en reprenant certaines des missives du philosophe. Rédigées quelques années avant la mort de Sénèque, les "Lettres à Lucilius" est une oeuvre mystérieuse, car il est impossible de savoir s'il s'agit d'une véritable correspondance ou plutôt d'un genre littéraire, et les lettres de Lucilius ne sont pas parvenues jusqu'à nous.

Toutefois, ce style de narration, inhabituel dans l'oeuvre romanesque de Romain Sardou, pourra décourager certains lecteurs, car qui dit échange épistolaire dit développement narratif, absence de dialogues, distanciation par rapport à l'action elle-même... La narration prend le pas sur l'action puisque les épistoliers racontent ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils pensent, ressentent... Dans ce type de narration, il est important que les interlocuteurs changent souvent et que le récit en lui-même ne soit pas trop long. C'est le cas ici et on assiste même à une belle partie de "ping-pong" entre Sénèque et Marcus, puisque les échanges sont argumentés, précis, dynamiques et souvent courts.



Un style agréable et le sens de l'intrigue

Certes, Romain Sardou ne fait pas montre d'originalité côté style, mais son écriture dynamique, fluide et claire est très efficace ! Il nous offre même une fin inattendue, ménageant bien le suspense puisqu'il émet une hypothèse audacieuse mais intéressante qu'on n'imagine pas en lisant le roman.



Un roman de philosophie

À travers l'échange entre Sénèque et Marcus, Romain Sardou nous présente Rome sous Néron et l'évolution psychologique de cet empereur qui bascula dans la folie. Cette Rome nous est présentée par petites touches, sans que cela ne nuise au récit. Mais au-delà de l'intérêt historique, ce roman nous transmet surtout une philosophie pratique de la vie et nous amène à réfléchir sur ces conseils venant de la nuit des temps et qui n'ont pas pris une ride. Qu'est-ce que le bonheur ? Comment apprendre à être heureux ? Comment vivre en société ? En tout cas, ce roman m'a donné envie de découvrir les "Lettres à Lucilius" et c'est un très bon point !

Un exemple de phrase qui m'a marquée, Sénèque s'adressant à sa femme au moment de mourir : "N'attends pas que les choses arrivent comme tu le souhaites, mais décide de vouloir ce qui arrive, y compris le pire, ainsi seulement tu seras heureuse, ma femme, même dans l'adversité".



Des personnages attachants

Cette correspondance pleine d'humanité est pour Sénèque l'occasion de faire le bilan de ses actes passés et de livrer la sagesse du vieillard à ce jeune homme qui, tout au long de sa fuite, livre ses pensées, ses doutes et ses interrogations. Deux personnages aux antipodes... en apparence ! Leur destin en devient d'autant plus émouvant, c'est d'ailleurs les moments les plus émouvants de ce roman, car ils font preuve tous deux de courage et de bravoure. À tel point qu'aujourd'hui encore, on n'a pas oublié dans quelles conditions est mort Sénèque. L'auteur a eu la bonne idée de placer en annexe la biographie de quelques personnages cités dans le roman, quelques définitions et surtout un résumé de la vie de Sénèque : cela permet de mieux connaître ce personnage historique, de bien le replacer dans le contexte de l'époque et de mesurer combien sa philosophie de la vie reste d'actualité.
Commenter  J’apprécie          140
Délivrez-nous du mal

Premier livre que j'ai lu de cet auteur et j'ai tout de suite adhéré. L'histoire est incroyable, je me suis vraiment plongée dans cette univers glauque et pas croyable. Tout ce que peut faire la religion...

Je ne me suis pas ennuyée du tout, j'aime le style de Romain Sardou et je suis toujours aussi fascinée par le moyen-âge.
Commenter  J’apprécie          131




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Romain Sardou Voir plus

Quiz Voir plus

Délivrez-nous du mal

L'histoire débute au cours de l'inter règne entre deux papes. Quel est le pape qui vient de mourir ?

Celestin V
Boniface VIII
Martin IV
Honorius IV

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : Délivrez-nous du mal de Romain SardouCréer un quiz sur cet auteur

{* *}