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Critiques de Sophie Loubière (1061)
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À la mesure de nos silences

François Valent, un ancien journaliste de 82 ans va aller à la rencontre de son petit-fils Antoine. Celui-ci se sent loin de ses parents et est en plein décrochage scolaire au moment de passer son bac.

Ensemble, ils vont traverser la France jusqu'au village d'enfance de François, à Villefranche-de-Rouergue où se sont déroulés de tragiques évènements pendant la deuxième guerre mondiale.

Le vieil homme reste marqué par cette période.

Petit à petit, Antoine va s'ouvrir aux confidences de son grand-père et va se sentir considéré.

Les chapitres sont partagés entre le présent et la passé ( en italique).

Les faits de la guerre sont très bien documentés et offrent une histoire humaine bien racontée.

Le présent est pimenté par quelques évènenements et rendent le récit attachant.

Ce qui est énervant, c'est le changement de chapitre et de période comme dans les séries télé, au moment où le suspense s'installe.



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Obsolète

Spécialiste du noir, Sophie Loubière surprend ses lecteurs en les entrainant dans un roman d’anticipation.



Avec cette histoire, elle se présente en digne héritière de Margaret Atwood et de sa « servante écarlate ». Mais contrairement à son aïeule, dont j’avais eu du mal à adhérer à la prédiction de départ, j’ai parfaitement imaginé cet avenir hypothétique.



Quand on voit comment sont considérées les femmes de plus de cinquante ans à notre époque, il ne manque plus que la création d’un bracelet qui limite nos émotions, pour que la théorie du livre devienne réalité.



Cette histoire repose sur un gros travail de documentation et de réflexion qui permet d’expliquer et de justifier toutes les décisions prises par la communauté. Dans un but à priori légitime de protection et de survie, les protagonistes ont accepté leur nouvelle vie pragmatique et liberticide. Chaque loi répondait à une véritable problématique. Mises bout à bout, toutes ses règles enferment les personnes dans un univers sécurisé mais aseptisé.



Grâce au destin de plusieurs personnages, on comprend vite que ce monde « parfait » n’est pas sans défaut, ni sans faille. On assiste aux conséquences sur leurs quotidiens d’un tel mode de fonctionnement. Rachel nous offre la possibilité de connaitre la face cachée du « recyclage » des femmes pendant que son mari remet en cause la perfection du système en menant son enquête sur des meurtres maquillés.



L’autrice mène donc de front ses deux narrations (celles qui partent, ceux qui restent) afin de nous plonger dans la réalité de ce futur ambigu. Elle intercale quelques chapitres didactiques, nous racontant les évènements qui ont façonné cette nouvelle manière de vivre. Ainsi, porté par sa plume magnifique, j’ai été envouté par ce roman total, intelligent et inquiétant. Un voyage dans le temps qui fait réfléchir. Un grand livre !
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Écouter le noir

Écouter le noir… Dit ainsi, on pourrait croire que l’on parle mal des gens de couleurs. Honni soit qui mal y pense !



Ici, on écoute le noir qui est un genre littéraire, celui qui a un contexte social mis en avant et en règle générale, ce n’est pas celui des gens friqués.



Mais peut-on ouïr un livre ? Peut-on écouter un roman qui n’est pas en audio ? Peut-on écouter en lisant ?



Oui à tout. J’ai ouï et j’ai joui de plaisir littéraire (Yvan, gaffe à tes fesses si Chouchou apprend qu’un autre que lui m’a fait ouïr de plaisir – MDR).



Michel Sardou le chantait déjà, tiens : ♫ Et ouïr, de plaisir, et ouïr, de plaisir ♪



Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à notre recueil de 11 nouvelles écrites par 13 auteurs (ça porte chance)…



Les nouvelles, un genre peu apprécié dans nos contrées, plus mises en valeur chez les Américains ou les Anglais.



Moi, je les trouve toujours trop courtes, je les aimerais plus longues, j’ai l’impression de subir une cassure lorsque le mot fin apparaît, toujours trop tôt et de devoir abandonner des personnages auxquels je venais juste de s’habituer. En un mot, frustrant.



Les seules nouvelles que j’apprécie sont celles qui contiennent une enquête de Sherlock Holmes car là, je suis sûre d’avoir un début, une fin fermée et de retrouver des personnages que je connais. Tandis qu’ailleurs, rien n’est moins sûr.



Bardaf, la première nouvelle écrite par Barbara Abel et Karine Giebel me scotche sur ma chaise, m’emporte au loin, me fait suffoquer, me fais supplier un happy end avant de me laisse pantelante sur le bord de la route à imaginer les conséquences d’un tel manque de malchance, d’un tel concours de circonstances.



Sa chute est à la hauteur de celle que j’ai faite pour son final. Après ça, tu fais une pause, tu bois un coup et tu y reviens, mais doucement, de peur de subir encore des émotions un peu trop forte pour ton petit cœur. Ça commençait très fort.



Hormis la nouvelle SF des Cam/Hug, toutes les autres m’ont surprises, éreintée, remuées, dérangées (surtout celle de Lebel, j’aurais bien fracassé les crânes du flic et de l’agresseur sexuel), celle d'Ellory m’a laissée sans voix et la dernière, celle de Cédric Sire m’a laissé un goût métallique en bouche.



Toutes étaient d’excellentes factures, toutes étaient un plaisir à lire. La plus soft étant celle de Romain Puértolas et ça a fait du bien un peu de douceur dans ce monde de brutes.



Non, je n’en veux pas aux auteurs de m’avoir mis la tête et les oreilles en vrac, par contre le directeur de cette audition entre maintenant sur ma kill-list, aux côtés d’autres auteurs à qui je garde un chat de mon chien, ou de mon cheval. Ils se reconnaitront…



Yvan, mon barbu préféré, j’ai fait un challenge de fou à moi toute seule, mais le tien était encore plus dingue que le mien, tout aussi risqué mais je vois que tout comme Norek, tu as eu les couilles (Domi, si tu me lis, rien de sexuel là-dedans), tu as osé et tu as réussi ce tour de force qui était de réunir des auteurs autour d’un thème bien précis (l’audition) et, écoutes-moi bien, c’est foutrement putain bien réussi.


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White Coffee

Black is white, rien n’est tout à fait noir ou blanc, la frontière est ténue, parfois.



Après Un Black coffee très remarqué, Sophie Loubière revient, trois ans après, avec ce White coffee. Une suite sans en être vraiment une, avec des personnages communs dont on suit l’évolution après les tragiques événements qui se sont déroulés sur la route 66.



Ce roman est à ce point différent du précédent qu’il peut se lire individuellement. Mais sincèrement, je conseille fortement de commencer par Black coffee, tant les souvenirs d’un passé proche (ou lointain) ont des incidences sur le présent des protagonistes. Pour comprendre un homme, il faut connaître son passé.



Autant le précédent roman était sombre, autant celui-ci baigne dans une ambiance étrange. Le « white » du titre n’est pas là juste pour faire le lien avec le « black » du premier roman. Il décrit assez bien cette atmosphère évanescente, trait d’union entre relations interpersonnelles et une « matière » plus insaisissable.



Oui, étrange vraiment de lire ce roman qui flirte avec tant de genres sans jamais vraiment s’y engouffrer ; entre littérature blanche et littérature de genre. Littérature c’est le mot, autant proche de celle de l’Amérique contemporaine, que policière, ou encore de l’étude de mœurs à la française. Le tout à travers imposantes 620 pages.



Sophie Loubière a déconstruit son récit, qui se déroule à la fois aux États-Unis et en France. Entre réminiscences du serial killer au centre de Black coffee et relations qui se lient ou se délient entre les personnages, elle ne propose pas une construction linéaire de son histoire. C’est assez déstabilisant en début de lecture, surprenant tout du long, et vite addictif si on aime perdre ses repères (ce qui est mon cas).



Une lecture à la fois aisée, à coups de chapitres courts, mais qui demande pour autant une vraie concentration. Pas le genre de récit qui tombe dans la facilité, mais qui au contraire fait preuve d’une vraie exigence. Exigence littéraire et volonté de ne pas tomber dans les clichés.



Cela donne un roman vraiment inclassable, où les personnages sont placés au centre et les relations humaines au cœur. On y retrouve des thématiques chères à l’auteure, certaines obsessions qu’on retrouve dans nombre de ses romans : la place du père ou ses défaillances, les apparences trompeuses, le passé posant son ombre sur le présent.



Pas étonnant que la quatrième de couverture laisse la parole à Thomas H. Cook. Ils ont la même propension à laisser du temps au temps, à diluer l’histoire dans les relations entres les personnages et à nous dévoiler petit à petit le vrai sens du tout.



Il y a de l’amour dans White coffee, de l’étrangeté, de l’émotion. Un roman transgenre qui m’a parfois perdu, m’a retrouvé ensuite. Un vrai jeu de piste littéraire qui ne fait aucune concession aux modes, et où le fil de l’intrigue semble parfois nous échapper, jusqu’à comprendre que ce fil conducteur n’est pas unique.
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À la mesure de nos silences

Le sujet me plait bien.

Un grand-père,, ancien reporter de guerre, kidnappe littéralement son petit-fils, plutôt branché jeux virtuels et réseaux sociaux que révisions du bac.

Il l’emmène dans le sud où se sont déroulés des évènements capitaux pour lui pendant la seconde guerre mondiale.

La forme me plait moins.

C’est trop appliqué dans l’écriture, trop conventionnel dans la mise en forme, trop convenu dans les dialogues.

Mais c’est Sophie Loubière et je l’aime bien. Alors je ne serai pas trop sévère, d’autant qu’elle relate un fait de guerre que je ne connaissais pas.

Cependant, il a réellement manqué quelque chose pour que je me fonde dans le livre et adhère aux personnages.

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Respirer le noir

N’ayant jamais été fan du style de la nouvelle, il fallait tout de même envoyer du lourd pour arriver à me faire saliver devant un recueil de nouvelles.



Yvan a su y faire, on s’est laissé faire. Et nous aurions eu tort de ne pas lire ces romans consacrés aux cinq sens et composé uniquement de nouvelles sombres, avec, à chaque fois, des auteurs différents.



C’est une sortie que j’attends ardemment, je saute sur le livre en librairie et je mordrais le premier qui essaierait de me le prendre des mains et ensuite, tel un vin nouveau, je le fais vieillir sur ma pile, je lui laisse prendre un peu de poussières, je le décante et ensuite, je déguste.



RESPIRER… La chose la plus importante, sans cela, nous mourrons. Et bizarrement, alors que respirer est essentiel, nous respirons mal. Alors, ouvrons en grand nos poumons, prenons une grande bouffée d’oxygène et plongeons dans ce recueil de nouvelles noires, sombres et ne retenons pas notre respiration.



On commence avec "Le parfum du laurier-rose" de R.J Ellory (love). Andersen est un policier qu’un vice de procédure va transformer en coupable. La nouvelle vous frappe dans la gueule, notamment en raison de la longue peine infligée à cet homme qui a rendu justice. L’empathie est toute pour lui. Je n’ai pas réussi à sentir le parfum abricoté du laurier-rose, mais je me suis pris une tarte dans la gueule.



"Respirer la mort" (Sandrine Loubière) est une nouvelle que j’ai particulièrement bien aimé, notamment en raison des deux gamins et de la bouse de vache (vache qui n’a pas chié sur la petite taupe, heureusement). Le plus jeune a développé des capacités olfactives du tonnerre. Les gamins sont devenus adultes… Le final m’a soufflé, lui aussi.



"Je suis un poisson" (Franck Bouysse) avait tout d’une nouvelle drôle, malgré le syndrome qui affecte le personnage principal. Vie sociale réduite à zéro, vie professionnelle aussi, sauf à aller bosser aux halles de Rungis, rayon poissons ou dans un abattoir… Au moment du final, je me suis tapée sur la cuisse, me disant qu’elle était bien bonne celle-là, riant même un bon coup, avant que mon cerveau ne me rappelle ô combien c’était putain dangereux à cette époque-là. Oh mon dieu ! Reviens, ne fais pas ça !!



Dans "Cristal qui sent", Mo Malø nous entraîne dans le Grand Nord, dans le froid (avec col roulé), un traîneau tiré par des chiens. L'expédition commence et le but est de localiser la sépulture de Villmussen, disparu mystérieusement, 80 ans plus tôt. Là aussi les capacités olfactives sont être développées à l’extrême et j’ai aimé ce serpent qui se mord la queue dans le final.



"Deux heures et trente minutes" (Dominique Maison) fait partie de mes préférées. Palais de l’Élysée, un technicien de surface vient de s’écrouler sur le tapis épais pendant qu’il faisait le ménage (ben non, hein, ce n’est pas Brigitte qui passe l’aspi). Le suspense monte crescendo, le mystère aussi, et le final est totalement génial, dommage que l’auteur ne nous ait pas fait le plaisir de nous montrer ce qu’il se passait après… Oups, je risque des ennuis, moi, rien qu’en suggérant cela !



Je ricanais toujours de la chute de la nouvelle précédente, quand François-Xavier Dillard m’a entraîné à "Happy world", sorte de Disneyland. Je m’amusais bien, même si je n’avais pas envie d’aller sur le Speed Mountain quand tout à coup, l’auteur m’a saisi, me glaçant d’effroi. Oh putain, je ne riais plus, mais plus du tout. Sueurs froides garanties. Mais directement dans mes préférées aussi.



Difficile ensuite de reprendre pied et de se téléporter en 1914, avec "Glandy" d’Adeline Dieudonné, qui possède des vrais morceaux de belgitude, se déroule à Marcinelle (manquait plus que Gisèle), en Belgique donc. La chute est vertigineuse entre ces deux nouvelles et celle-ci est très sombre, on sent qu’elle est tirée d’un fait divers, comme l’annonce l’autrice. Réaliste, elle nous fait côtoyer les petites gens, boire du péket (genièvre), renifler les odeurs de vomi. Le final est atroce. Noir et sombre.



"Le monde d’après" (Hervé Commère) n’est pas de la SF, mais pourrait appartenir aussi à la catégorie des faits divers. Un village tranquille où tout le monde vit grâce à une entreprise qui, un jour, met la clé sous le paillasson, à cause de la concurrence étrangère. Puis vient le covid, les confinements, la colère monte suite aux parisiens qui viennent s’aérer à la campagne. Respirer le bon air ! Oui, cela aurait pu être un fait divers tragique et c’est affreux. Une nouvelle que j’ai bien aimée aussi tant elle était terrible et réaliste.



De l’anticipation avec "Miracle" de Vincent Hauuy, qui a tout d’une enquête policière, Chase étant à la recherche de la vérité sur la mort de Maria, sa partenaire chez les flics. Bizarrement, j’ai compris avant lui et je me doutais du nom qui allait sortir. Par contre, c’est une de celle que j’ai le moins aimée.



"Les doux parfums du cimetière" (Jérôme Loubry) restera ma préférée de ce recueil, avant toutes les autres, parce qu’au lieu de me coller des sueurs froides ou de me glacer d’effroi, elle était remplie de tendresse, de poésie et contenait un concentré d’émotions qui m’ont explosé au visage. Cela se passe dans un cimetière, je ne dirai rien de plus, si ce n’est qu’elle était émouvante et que j’en ai eu les larmes aux yeux.



Ça va puer très fort avec "L’amour à mort" (Chrystel Duchamp). Un petit côté fantastique, un petit côté glauque, un sourire à la fin lorsque l’on comprend, mais malgré tout, elle ne m’a pas emportée.



Bouquet final avec "Petit nouveau" du duo Karine Giebel et Barbara Abel, une nouvelle qui m’a glacée d’effroi aussi, parce que tout est possible, réaliste, horrible… Pire, à la fin, elles nous expliquent que ça a déjà eu lieu et là, on reste silencieuse. Noir c’est noir, il ne reste plus d’espoir.



Plusieurs récits s’imbriquent les uns dans les autres pour donner un récit sombre, violent et angoissant. Une personne que je ne nommerai pas n’aime pas les traîtres, moi non plus, mais de là à utiliser ce truc… Une nouvelle angoissante, mais dans mes préférées aussi.



Malgré deux nouvelles que j’ai moins aimées, l’ensemble tient la route et m’a apporté assez d’angoisses, de peurs, d’émotions pour que mes batteries soient rechargées pour quelque temps.



Une fois de plus, Yvan du Blog "ÉmOtionS", a réuni une belle brochette d’auteurs et nous propose un menu des plus alléchants. Le plumage ressemble au ramage, ce qui se trouve dans l’assiette est conforme à ce qui était annoncé, l’équilibre est là, moi, je dis bravo et vivement le dernier sens !



PS : Yvan, dans ta postface, tu te présentes comme le taulier du Blog "ÉmOtionS", mais le taulier, c’était aussi le surnom de Johnny… Quel bel hommage tu lui rends ! Tiens, ça me donne envie de pousser la chansonnette… mdr


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De cendres et de larmes

Je découvre Sophie LOUBIERE, et je peux dire que les derniers chapitres de ce livre m’ont mise mal à l’aise.

Madeline est Caporal-chef aux Pompiers de Paris, elle a épousé en deuxièmes noces Christian, jardinier, petit fonctionnaire sans ambition. Elle a trois enfants : Michaël, l’aîné, né d’un premier mariage et Eliot et Anna les enfants de son union avec Christian. Ils vivent à l’étroit dans un petit appartement parisien.

Le récit débute par l’incendie de Notre-Dame de Paris, Madeline fait partie des pompiers qui luttent contre ce gigantesque sinistre. Tout au long du roman on vit de temps en temps des interventions de son équipe.

Dans le but de rendre plus agréable la vie de sa famille, Christian accepte un poste de conservateur au cimetière de Bercy. Ils seront logés sur place dans un vaste pavillon, chacun y aura sa chambre. Il veut leur en faire la surprise mais lors de la visite des lieux, le fait de vivre dans un cimetière n’est pas du goût de tous.

Si on peut croire que tout est paisible dans ce lieu particulier, ce n’est pas la réalité. Leur vie tourne vite au vinaigre (je ne voudrais pas dire drame … un peu trop fort) ; je dirais même que ça frise le paranormal ! Et ………non je ne voudrais pas révéler la suite c’est là que ça devient intéressant et passionnant pour le lecteur.

J’ai aimé ce livre, Sophie Loubière, avec une très belle écriture, nous plonge dans un univers particulier qui parfois donne des frissons. Sur fond d’actualité (incendie de Notre-Dame, irrespect des sapeurs-pompiers, gilets jaunes) elle nous fait vivre la vie d’une famille qui, petit à petit, se détruit, des personnages dont la personnalité se transforme. Des devises comme : Peur. Menace. Pluie. Couple. Suicide. Amour. Mort., se répètent plusieurs fois, de même que : Cendres et larmes.

Un bon livre, une belle écriture, de l’actualité, des frissons, font de ce roman un très bon moment de lecture.

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De cendres et de larmes

Merci aux Éditions Fleuve via Netgalley pour la découverte de ce roman.



Dans un appartement devenu trop exigu au fil du temps, vivent Madeline, sapeur-pompier, Christian, jardinier, leurs 3 enfants, l'aîné Michael né d'une première union, Eliot et Anna, les cadets. Une opportunité professionnelle hors du commun s'offre au père de famille, devenir conservateur au cimetière de Bercy. Le petit plus, le logement de fonction. Le petit moins, celui-ci est attenant au cimetière.

Malgré les appréhensions, la famille décide de s'y installer sans savoir quel tournant étrange prendra leur existence.



J'ai vraiment du mal à donner mon avis sur ce roman. Je ne l'ai pas trouvé mauvais, il est très bien écrit, et côté description, le lecteur peut bien se représenter les personnages et les lieux, mais je n'ai pas accroché plus que cela à l'histoire. Malheureusement, un sentiment de platitude m'a accompagné tout au long de ma lecture. Je me sens même coupable de ce sentiment tant les précédents avis sur Babelio sont assez élogieux,

qu'ai-je manqué ?



Bien que tout se passe dans un cimetière et que l'auteure a vraiment mis tout les ingrédients qu'il fallait pour faire ressentir la lourde ambiance à la limite du surnaturel, je n'ai pas éprouvé cette oppression décrite ni l'once d'une angoisse.



La volonté de l'auteur, à travers cette sinistre maison dotée d'une âme est de nous dépeindre la dérive de cette famille. La noirceur cachée au fond de chacun se voit cristallisée par ce lieu. Mais pour moi, rien ne décolle vraiment, il m'en aurait fallut un peu plus pour être surprise et angoissée, et puis le final m'a paru fort banal.



Je lui attribue tout de même 3 étoiles car la lecture fût divertissante et le sujet traité original.

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Frissons noirs

Quelle bonne surprise ! J’ai eu ce livre gratuitement chez France Loisirs et je ne m’attendais pas à cela. 6 nouvelles qui vous font frissonner et qui ont pour thème commun l’ouïe et la surdité.

Histoires d’amour, de famille, de vengeance, de mort, de disparition... Amateurs de feel good, passez votre chemin !



Certaines nouvelles sont bluffantes, chapeau à R.J. Ellory et à Sophie Loubière qui m’ont mise au tapis. J’ai également beaucoup aimé la cruauté et l’horreur du duo Giébel/Abel, Cédric Sire fait fort dans ces domaines également, bien que j’avais pressenti la fin.

Maud Mayeras et Laurent Scalèse m’ont moins convaincue mais leur histoire reste tout de même digne de « mettre vos sens en péril » comme le clame la couverture du livre.



Que les frissons soient avec vous !

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Black coffee

Je suis restée hermétique à cette lecture tout du long et pourtant sur le papier ce livre avait tout pour me plaire mais je crois que j'ai du prendre une route parallèle tout au long de ma lecture.



Tout m'a déplût de bout en bout, les personnages, le récit qui s'éternise, cette histoire de cahier et de blog auquel on ne croit pas un seul instant.



Une grosse déception peut-être que j'en attendais trop mais j'ai mis une éternité à finir ce livre en me forçant pour rapidement lire autre chose.
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Black coffee



Narcissa, Oklahoma, juillet 1966. Un jour de grand beau temps, un homme fut pris d'un coup de folie. Il égorgea une femme enceinte dans une maison et poignarda une petite fille dans le jardin. Il blessa grièvement une mère de famille et son fils, puis il repartit en boitant, couvert de sang, au volant d'une Ford Mustang jaune. C'était un dimanche après-midi. Et personne n'a rien vu.



Quarante-cinq ans plus tard, une Française au comportement étrange va bientôt réveiller les démons du passé. Lola Lombard voyage seule avec ses deux enfants et cherche son mari volatilisé trois ans plus tôt sur la Route 66. Sa seule piste est un cahier que son homme lui aurait envoyé et qui pourrait bien être la preuve de l'existence d'un des plus ahurissants criminels que les États-Unis aient connu... et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma.



La route 66 est semée d'embûches, la mort n'a cessé d'y rôder. Suspense, péripéties, retournements, rien ne manque à ce roman noir mené de main de maître, rythmé par des brèves astrologiques pleines de sel, aux personnages fouillés, à commencer par l'héroïne, échappant à tout cliché comme à toute caricature. Une authentique réussite, qui donne envie de prendre à son tour la route 66, immortalisée par Bob Dylan et Nat King Cole.



Je regrette ce côté parfois un peu " brouillon " qui oblige à faire quelques retours de pages pour situer qui est qui et qui fait quoi, mais cela reste un détail.

Très bon livre.









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Respirer le noir

"Le monde d'après" d'Hervé Commère

est un bijou d'une folle noirceur

Tiré de "Respirer le noir"

recueil de nouvelles de plusieurs auteurs

Un pamphlet social où éclatent

colère et rancœur.

Le chômage, la délocalisation ,le désespoir,

Le covid, la dépression nerveuse...

Tout ces ingrédients fabriquent le malheur,

conduisent à l'irréparable .

La faute à pas d'chance face

aux pouvoirs de le Grande Finance..

L'écriture de Commère est magistrale

elle sert avec talent

ce qui aurait pu être un fait divers.

Saisissant d'hyperréalisme!

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Respirer le noir

Nouvelles noires où l’oxygène vient parfois à manquer.

C’est un recueil de 12 courtes histoires angoissantes par des auteurs de « genres » très différents, si je puis me permettre ce terme de plus en plus remis en question.

Le fil conducteur est l’exploration sensorielle autour de l’odorat.

La liste des titres et des auteurs afin d'en renifler les premiers effluves :

1 – Le parfum du laurier-rose - R.J Ellory

2 – Respirer la mort - Sophie Loubière

3 – Je suis un poisson - Franck Bouysse

4 – Cristal qui sent - Mo Malo

5 – Deux heures et 30 mn - Dominique Maisons

6 – Happy world - François Xavier Dillard d’après une idée de Barbara Abel

7 – Glandy - Adeline Dieudonné

8 – Le monde d’après - Hervé Commère

9 – Miracle - Vincent Hauuy

10 – Les doux parfums d’un cimetière - Jérôme Loubry

11 – L’amour à mort - Chrystel Duchamp

12 – Petit nouveau - Barbara Abel et Karine Giebel.

Originalité dans les sujets, faits déroutants, quelques bonnes chutes, des auteurs avec de l’imagination qui rendent les choses presque crédibles, des études sociales, tantôt même un ton poétique chez des écrivains de polars noirs, temps anciens et temps nouveaux mêlés, thèmes surprenants comme celui du Novitchok, et parfois même une nouvelle écrite à deux voix.

Il n’y a guère que celles d’Adeline Dieudonné et de Vincent Hauuy que je n’ai pas appréciées … à moins que ce soit moi qui n’ai pas saisi ce qui aurait dû l’être, va savoir !
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Cinq cartes brûlées

Une agression sanglante dans une chambre d'hôtel, une jeune fille qui grandit entre un père « tactile » et un grand frère tortionnaire, une championne olympique, une croupière de casino obèse… Une seule et même personne prise dans une toile sordide et sanglante. Un récit entre roman noir et psychologie douteuse.



J'ai découvert Sophie Loubière avec l'excellent L'Enfant aux Cailloux que j'avais adoré. Dire que j'étais enchantée à l'idée de retrouver la plume de cette auteure est un euphémisme. Malheureusement, cette nouvelle rencontre n'a pas du tout eu la même saveur.

Je n'ai pas réussi à accrocher avec le personnage principal, trop torturée et passive dans sa misère. J'ai eu l'impression d'assister à un enchaînement de scènes pathétiques et crescendo. Ce livre est déconseillé pour les dépressifs.

De plus, j'ai trouvé que la question de l'obésité était très mal traitée et se résolvait bien trop simplement. Je doute que ce soit réellement le cas dans la vraie vie.

Enfin, le socle sur lequel est bâti l'intrigue et la résolution finale se devinant dès les premières pages, j'avoue que la fin m'a, du coup, bien déçue.



Le style de l'auteure est toujours aussi incisif et le récit se laisse suivre même si le personnage ne m'intéressait pas trop. Un livre noir, très noir voir glauque par moment. Un raté complet au niveau de l'intrigue psychologique. Sophie Loubière a assurément une belle plume mais elle n'a pas su me captiver sur ce récit.
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Écouter le noir

Je ne suis pas un adepte du format Nouvelles, mais compte tenu des talents qui ont participé à l’élaboration de ce recueil, je me suis lancé sans y penser. Ce fut une lecture rapide et plaisante sans toutefois m'avoir subjugué. Des 11 nouvelles, seulement une seule ne pas pas plu. C'est donc globalement une réussite.
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À la mesure de nos silences

Je découvre Sophie Loubière avec son dernier roman A la mesure de nos silences.

Ce titre, énigmatique et beau, m'a incité à me procurer ce roman. Je n'ai même pas lu la 4e de couverture. Juste intrigué par ce titre et cette image de jeune homme habillé à l'ancienne, levant la tête vers le ciel, les yeux fermés...



Curieux et sans idée préconçue au départ, j'ai vite été immergé dans ce très beau roman au point de le dévorer sans m'en rendre compte. Que l'écriture est belle, que l'histoire est émouvante.. Et pourtant, que le thème est compliqué: les relations familiales, les conflits inter générationnel, les regrets d'une vie, la mort...



Le parallèle entre l'histoire passé et l'intrigue présente m'a tout d'abord dérouté puis convaincu: elle explicite parfaitement les agissements de papy envers son petit fils. De même, l'auteur dépeint parfaitement le monde actuel des "djeuns": l'impossibilité de vivre sans son smartphone (sms, facebook and co), l'inutilité de travailler à l'école (qu'il est bien plus intéressant de jouer à la console), les conflits parents/enfants, le peu d'intérêt accordé "aux vieux" que sont les grands parents.

Et surtout, la préférence d'un monde matériel, virtuel à tout le reste. Entre tout faire pour avoir son bac et toucher un chèque énorme pour faire sa vie: le choix d'un jeune est rapidement fait malheureusement.



De même, les remords de papy François qui ne peut se défaire du passé; sa volonté de mourir plus que vivre, ses silences vis à vis de sa famille (ses fils en particulier) et son périple fou avec son petit fils à qui il souhaite apprendre la vie, la vraie vie!



Etant plutôt vieux jeu, je n'ai pu qu'apprécier cette leçon de vie du grand père envers son enfant. Cette histoire vraie est enrichissante et elle m'a touché au plus profond de moi même.



Le style de l'auteur m'a aussi beaucoup plu: l'écriture est souvent poétique, recherchée, précise, musicale et très agréable à lire. Il faut néanmoins un petit temps d'adaptation au départ pour s'habituer et profiter au maximum.



En conclusion, je ressors convaincu par Sophie Loubière et conquis par ce roman poignant où finalement la tendresse triomphe de l'indifférence...

La dernière page résume a elle toute seule mon sentiment de lecteur en refermant celle-ci:

"À celui qui résiste et frappe sous mes pieds, enseveli sous les pierres, celui dont je croyais devoir porter la croix, je voudrais tendre la main et, enfin délivré, désapprendre le destin, m’enhardir de ce passé, comme la bête domptée s’abreuve à mes doigts.

Puisse ce printemps durer éternellement.



À mes enfants et mes petits-enfants,

Chelles, juillet 2013.



François Valent"



Ne jamais oublier l'Histoire... Lisez ce beau roman je ne peux que vous y inciter.



4/5
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Obsolète

2224, après le Grand Effondrement, la Société s'organise autour d'une gouvernance gérée par l'intelligence Artificielle Maya et chaque être humain y est connecté grâce à un bracelet...

Natalité en berne, les femmes ménopausées sont envoyées en retraite dans un sanctuaire et remplacées dans leur foyer par une autre femme plus jeune et surtout fertile et ainsi de suite...

Mais, comme toujours, le moindre petit grain de sable fait enrayer la machine, ici, le meurtre de 3 fillettes va montrer les limites de ce nouveau système...

Sophie Loubière nous dresse un constat qui peut déjà être tristement d'actualité : avènement de l'I.A., dérives écologiques et modèle économique en fin de vie, on y est déjà avec 200 ans d'avance, et le futur n'offre que peu de perspectives positives...

Vivement la suite !!!

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De cendres et de larmes

J’avais entendu parler de Sophie Loubière, sans avoir jamais lu un de ses ouvrages. A l’occasion d’une rencontre avec des auteurs de polars, nous avons pu converser quelques minutes. Pas de ses livres, et pour cause, mais plutôt de musique de film, sujet d’intérêt commun. Du coup, je l’ai laissée choisir parmi ses romans celui qu’elle me conseillait. Son choix l’a portée sur son dernier livre : De cendres et de larmes.



Difficile de qualifier ce roman : ce n’est pas un policier, plutôt un roman d’ambiance tirant sur le drame. Un récit autour de ce que sont les familles modernes, recomposées, avec des adultes pris par leurs tâches, rêvant de leur home sweet home, des ados auto-centrés, et des jeunes qui grandissent en perdant petit à petit leur confiance absolue dans leurs parents...



Christian, jusqu’alors jardinier, a une excellente nouvelle (pense t-il) pour sa compagne Madeline, caporale cheffe sapeur-pompier. Fini leur appartement parisien exigu où s’entassent le grand gars d’un premier mariage de Madeline et leurs deux enfants en commun : il a trouvé à les reloger dans une maison de fonction en plein Paris. Comment est-ce possible ? Il a accepté le poste de conservateur d’un cimetière du douzième arrondissement, fonction lui permettant d’occuper une vaste maison dans le cimetière.



Après l’emballement lié aux pièces supplémentaires, à la surface que chacun peut occuper pour préserver son intimité, viennent les contraintes du lieu. La maison est humide et renfermée, un cimetière n’est pas un terrain de jeu pour enfant, le voisinage n’est pas trop gai, et, passé une certaine heure la petite famille est bien seule. Quoique des bruits et les apparitions peuvent laisser croire que cet isolement n’est que relatif...



Ce roman brasse beaucoup de thèmes : le courage des soldats du feu, la place des femmes dans des métiers dits « d’homme », le rapport à la mort dans notre société (reléguée à quelques arpents de terre concédés pour quelques années avant un transfert en fosse commune), le renfermement des ados sur leurs contacts par internet ou téléphones mobile, la méchanceté des enfants entre eux, qui les mènent sans hésitation au harcèlement…



L’écriture est riche et fourmille de références bien ancrées dans notre époque. Un beau roman noir, psychologique, et vraiment humain.
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Cinq cartes brûlées

Avec ce nouveau roman, Sophie Loubière joue sans doute l’une de ses plus belles cartes.



« Cinq cartes brûlées » est le genre de roman noir où la psychologie des personnages est si finement ciselée qu’il ne pourra que vous toucher au cœur, vous piquer au vif, avant de vous laisser sur le carreau à cueillir des trèfles.



Roman noir oui, la scène d’introduction annonce la couleur, mais à l’image de ce que l’écrivaine propose depuis des années, aussi un mélange d’élégance, d’émotions et de caractère.



Avec ce récit, narré chronologiquement à partir de 1979, elle nous fait suivre Laurence Graissac, vivant aux côtés de son frère aîné sur les cendres d’un couple parental dont elle a été l’allumette. Le genre de personnage qu’on ne rencontre pas tous les quatre matins.



Laurence est grosse. Son frère lui mène la vie dure, elle qui le regarde pourtant avec des yeux admiratifs. En dehors de cercle familial, elle vit ce que doivent supporter ceux qui ne sont pas dans la norme : au mieux un désintérêt total, sinon le dégoût et les moqueries.



Chaque être est unique. Elle l’est tout particulièrement, et Sophie Loubière va nous faire entrer en empathie avec elle, avec une force incroyable. Les descriptions de ses ressentis sonnent si vrai et sont terriblement poignants. Sa manière de raconter la vulnérabilité que peut engendrer son vécu, la fragilité mentale ou la solitude est criante d’authenticité.



Au point de se sentir de plus en plus mal à l’aise au fil de la lecture, tout en étant scotché par les creux et les vagues d’une vie qui ballotte la boulotte. Un destin qui n’a rien de commun.



L’autrice a l’art de toucher l’âme de l’autre par des âmes de papier. Cela tient à son indéniable talent, mais aussi à cette histoire qui est basée sur un fait divers. Son imagination a ensuite réussi à broder autour pour construire cette intrigue. Et elle ne se cache pas également du fait de s’être inspirée d’expériences très personnelles.



La construction et l’alternance des écritures, assez atypiques, sont aussi pour beaucoup dans cette réussite. Une belle manière de jouer avec les mots et les émotions, tout en brouillant les cartes et battre régulièrement le jeu.



« Cinq cartes brûlées » est une œuvre littéraire noire ambitieuse mais profondément humaine, ayant toutes les qualités pour toucher le plus grand nombre, quels que soient les goûts des lecteurs. Sophie Loubière est une manipulatrice des mots, toujours juste, toujours troublante. Ce roman en est une preuve éclatante. N’hésitez pas à y plonger pour découvrir le dessous des cartes.
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
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Black coffee

Beaucoup aimé et pourtant ce genre d'intrigue n'est pas à mon goût au départ. Il faut dire que la violence des crimes est difficile à lire et surtout ne m'intéresse pas.

Fort heureusement, je ne sais plus quel commentaire de babéliote amie m'a tenté ( erreur d'ailleurs, promis la prochaine fois que j'enregistre un titre, je note le nom de l'ami (e) ) mais j'ai bien fait de croire en sa qualité.

Je l'ai lu avec plaisir et même s'il est long et l'intrigue lente ( justifie la presque 5ème), j'avais envie de le retrouver cette intrigue chaque soir.

Et puis, c'est rare que je note des phrases qui m'interpellent et là 3 pratiquement à la suite.

Bref, n'hésitez pas, le parcours de Lola en vaut la peine.

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