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Critiques de Wilfrid Lupano (3526)
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Les vieux fourneaux, tome 3 : Celui qui part

Les Papys Flingueurs sont de retour !



Nouvel album focalisé sur Mimile et ses déboires passés et présents, cette série ne s'essouffle toujours pas même si j'ai trouvé cette mouture un peu plus longue à l'allumage.

Oserais-je imputer l'âge canonique de nos trois compères bien moins prompts à l'échauffement, l'enquête suit son cours.

Mais allez pas leur dire, hein, manquerait plus qu'ils viennent me faire la peau à coups de dentiers et de déambulateurs bien placés !



A la fois touchant et empli d'une gouaille salutaire, Celui Qui Part n'appelle qu'un seul cri : reviendez les gars, vous me manquez déjà...
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Les Vieux Fourneaux, tome 1 : Ceux qui rest..

Après avoir passé un moment sympathique avec le film, je suis tombé par hasard sur la BD éponyme, et alors decouvert qu'il s'agit d'une série s'étirant sur 7 tomes...Donc sûrement plus détaillée que le format forcément un peu réducteur d'un long métrage classique.



Ce première tome truculent et gentiment anarchiste, point de départ de ce road movie de papis est la catharsis de leur histoire commune, le moyen de sortir de la routine d'une vieillesse progressante.



Les trois amis se retrouvent lors de l'enterrement de l'épouse de l'un d'eux, au cours duquel la vérité s'abat sur le veuf : son épouse adorée l'a trompé avec l'ancien propriétaire de l'entreprise dans laquelle il a trimé tout au long de sa vie, maintenant retraité en Italie en gros déclin cognitif.



Évidemment il veut laver l'affront et part se venger de l'ex-amant seul avec sa voiture et son fusil.

Évidemment ses deux collègues partent à sa poursuite, embarquant en passant la petite fille de la defunctée et du veuf, celibataire enceinte et portrait craché de sa grand mère.



Évidemment rien ne se passera comme prévu ; toutes velléités d'étripages étant retombées, tous se retrouvent dans la vaste villégiature italienne du nabab gentiment neuneu, qui va faire un cadeau pour le moins inattendu à la petite fille...



L'on ressent bien que les auteurs aiment leurs personnages, aux rapports francs, et tous sont décrits avec tendresse.

Je poursuivrai les péripéties des "vieux fourneaux", plutôt réjouissante à l'aune du premier tome.
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Les vieux fourneaux, tome 3 : Celui qui part



Où les vieux ont été de jeunes... cons ! Avec l'âge, ils n'en sont pas moins... de vieux cons !

Heureusement la petite-fille de l'un d'entre eux, leur remet les idées en place.



Maintenant... dans la rue, le tram, à la caisse du supermarché ou en attendant mon tour à la boulangerie, je me prends d'affection pendant un instant pour certains "vieux" parce que j'imagine bien leurs silhouettes dans les pages de cette BD.

Même les râleurs me font plutôt sourire... ça vous fait ça aussi ? Bon c'est dit... cette BD devrait être reconnue d'utilité publique.
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Le droit chemin, tome 1 : Les enfants terri..

4 orphelins qui se retrouvent dans un lycée agricole.. c'est un peu la débandade. Ils sont élevés au frais de l'état mais franchement ça ne leur plait pas.. alors ils revent de leur avenir : pour l'un il sera pilote d'avion, l'autre se mariera avec avec la fille de la comtesse du coin.. Mais une chose les lie : leur insouciance d'ados ainsi qu'une grande amitié même si celle-ci est parfois mise à rude épreuve.



Je suis souvent sous le charme des scénario de Lupano... qui sont touchants tout en ayant cette once d'humour qui relève et pimente la BD juste ce qu'il faut. J'ai adoré suivre les avntures de ces jeunes, un peu naifs parfois, qui n'ont peur de rien et qui tout simplement apprennent la vie.



Les graphismes sont aussi parfaitement en adéquation avec l'histoire et la colorisation assez punchy rajoute du pep's a l'histoire.



J'ai adoré cette bd et file lire la suite de ce pas
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Le singe de Hartlepool

1814, nous sommes en pleine guerre napoléonienne. A bord du bateau qui les emmène vers la cote anglaise, le capitaine a embarqué avec l'équipage un petit singe prénommé Nelson. Habillé en officier, il amuse beaucoup ses hommes en imitant Napoléon. Un jeune garçon habilité aux sales travaux chantonne en anglais une chanson que sa nourrice lui fredonnait souvent. Cela ne plaît guère au capitaine qui décide sur-le-champ de le jeter à la mer. Mais une tempête fait rage aussitôt, la foudre frappe le mât, le bateau tangue puis chavire. L'équipage tente tant bien que mal de surmonter les énormes vagues. de la plage, deux anglais, avec leurs jumelles, s'amusent de voir ce bateau couler. Ils reviendront le lendemain, une fois que la tempête sera finie. C'est là que toute la petite ville de Hartlepool se retrouve sur la plage pour récolter tout ce qui s'est échoué. Quelle n'est pas leur surprise de découvrir le singe un peu sonné mais bien vivant. Ainsi vêtu, ils le prennent pour un Français, certainement un espion, le capturent et ne comptent pas en rester là avec lui...



Pour ce récit, Lupano s'est inspiré d'une anecdote encore bien vivace en Angleterre, à savoir ces habitants de Hartlepool qui prirent un singe pour un Français et le traitèrent comme tel. La force de cet album réside dans le fait que l'histoire, bien que romancée, traite ici d'un sujet incroyable et bien méconnu et montre ainsi toute la bêtise humaine, la haine ordinaire et le racisme dans toute son horreur. Lupano étoffe son récit de dialogues perspicaces et parfois drôles. Quant aux personnages, dans leur bouffonnerie, ils font malheureusement pitié à voir mais amusent malgré tout le lecteur. Jérémie Moreau met parfaitement en lumière cette triste histoire, usant d'un trait saccadé, de couleurs chaudes et parfois brutales. Un album étonnant...



Le singe de Hartlepool... à mettre en cage ?
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Blanc autour

"Blanc autour" est une bande dessinée au sujet intéressant. Elle s'inspire d'une histoire vraie. Celle de Prudence Crandall. Une jeune institutrice qui a ouvert en 1832 la première école destinée aux jeunes femmes de couleur, dans une Amérique raciste. Comment d'un projet innovant nait une révolte villageoise ?

En ce qui concerne la partie graphique, je suis davantage sensible à la palette de couleurs et à l'univers qu'il se dégage et moins conquise par le dessin (des différents personnages, ...).

C'est une bande dessinée instructive sur le combat pour l'éducation et la liberté des femmes de couleur.





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Les vieux fourneaux, tome 7 : Chauds comme ..

Quel plaisir de retrouver nos vieux grincheux, même si je les ai trouvés un peu moins combattifs dans cet album. Il faut dire que « vieillir tue » lentement et qu’il est difficile d’être toujours à la hauteur. Ou plutôt à la bonne hauteur de ce que l’on souhaite. Comme Antoine qui court toujours les manifs mais qui souhaite une manif propre sans casse...



Et puis des occasions de râler dans ce septième opus, il y en a pas mal : le climat, la police, l’hôpital, les conditions de travail, l’argent, les ouvriers clandestins, le racisme ambiant, la jeunesse, les assurances, sans oublier les piques à brochettes... bref, nos papis n’ont pas fini de régler leurs comptes avec la société. Et ils sont prêts à accepter dans leur équipe des petits jeunes pour transmettre leur savoir et leurs revendications. Partager c’est important et le vivre-ensemble essentiel !



Notre trio de séniors, à la conscience politique toujours bien vive, continue de manifester joyeusement son mécontentement par des actions symboliques et des jeux de mots ironiques.

Qui n’en veut encore ? Moi moi moi...
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Le loup en slip, tome 4 : Le loup en slip n..

Le Loup de Lupano-Itoïz-Cauuet ne sort jamais sans son slip \III/ , d'où son nom.

On a appris l'année dernière que ce beau (sous-)vêtement était multi-fonctions. On sait désormais qu'il a aussi des poches latérales, bien pratiques pour trimbaler « des sous, des gros sous » pour acheter de « la potée, du pâté, du mafé, du café, des plats tout faits, ou des bonbons en sachet au petit marché. »

Mais les blaireaux de la brigade anti-loup patrouillent : le Loup ne travaille pas, donc s'il a des sous, c'est qu'il les vole. CQFD.

Et même s'il ne les vole pas, c'est louche, inacceptable. Tout le monde doit travailler, ça « épanouille ». On le voit bien avec le gardien de prison et les ouvriers exploités dans l'usine.



Encore un excellent album du trio Lupano-Itoïz-Cauuet ! Voire plus. ♥

En phase avec l'actualité, l'intrigue initie gentiment les petits lecteurs à l'économie et à la sociologie (moyennant quelques décryptages des adultes) : système capitaliste, pouvoir infamant des médias (a fortiori s'ils sont contrôlés par les 'entrepreneurs'), travail, aide sociale, bénévolat, solidarité...

On découvre l'histoire et ses rebondissements géniaux avec une gourmandise goulue. Les détails (petits personnages et scènes d'arrière-plan, fonctionnement de l'usine...) peuvent se savourer en énième lecture, car le travail de Mayana Itoïz, l'illustratrice, est vraiment formidable et mérite qu'on s'y attarde.
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Un océan d'amour

Un océan d'amour est une histoire muette, touchante, drôle et poétique.

Magnifiques dessins qui n'ont pas besoin de mots pour nous parler Bretagne, mouettes, sardines, crêpes, mais aussi pollution, surpêche, et surtout sentiments tendres et simples, vie paisible, loin d'un monde moderne et égoïste.

Ce pêcheur chétif sur son tout petit bateau face à ce ce chalutier géant qui semble vouloir le dévorer, et sa rondouillarde femme bigoudène, prête à braver tous les dangers pour secourir son petit mari, nous emportent avec eux dans leurs filets d'amour, dans cette histoire rocambolesque, muette mais non sans mouettes.







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La bibliomule de Cordoue

Dès les premières pages, on est happé par l’histoire de ces trois fugitifs tellement différents et de cette mule qui porte bien son nom. Sur les quatre, deux ont choisi de sauver les livres que le nouveau vizir veut brûler. Un scénario bien construit, un sujet qui ne peut que toucher les lecteurs que nous sommes, un régal de dessins et couleurs, de recherches, de qualité, d’intelligence, de personnages attachants et encore plus que ça... Pour que les livres vivent encore et encore. Un grand Lupano !
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Les vieux fourneaux, tome 5 : Bons pour l'a..

Eh bien moi qui me faisait une joie de découvrir ce que je pensais être les derniers tomes des Vieux Fourneaux prêtés par mon amie bédéphile, voilà que je me mets presque à verser une larme à la toute fin de cet épisode d'une part, et voilà qu'il va me falloir patienter encore je ne sais pas combien de temps pour pouvoir découvrir la suite (bon, c'est à moitié une bonne nouvelle en soi puisque cela veut dire que je n'en ai pas encore fini avec eux et c'est tant mieux !).



Ici, dénonciation du "trop pour les riches " et "rien pour les pauvres", de l'inégalité ds classes sociales et surtout du problème de l'accueil des migrants (oui, problème sensible je sais). Grosse désillusion pour Mimile ici en découvrant que sa petite île australienne , Nauru, qui accueillait nombre de réfugiés, les parque en quelque sorte dans ce que Pierrot qualifiera de camps de concentration. Pendant ce temps-là, l'île de La Tordue (voir les tomes précédents) qui prône le slogan "Ni yeux ni maîtres" s'est en quelque sorte reconvertie (disons plutôt camouflée) pour continuer la lutte sociale en accueillant nombre de sans-abris et réfugiés. Et Mimile qui se faisait une joie d'aller au stade de France avec ses copains de toujours pour voir la finale du match de rugby France-Australie...avec des places VIP en plus...voilà qu'il se retrouve tout seul car qui peut encore se soucier du sport à l'heure qu'il est alors que e monde court à sa perte et que l'humanité court à sa perte mais bon, cela était encore une fois sans compter les idées assumées et plus que déjantées de notre bon vieil Mimile. Qui a dit que l'on ne pouvait pas allier sa passion du sport tout en continuant la lutte ? Cela est mal le connaître...



Du côté d'Antoine, il va devoir cohabiter avec son fils qu'il n'a pas revu depuis des années afin de se partager le temps d'une soirée la garde de Juliette (c'est bien une idée à la Sophie ça afin de rabibocher son père et son grand-père) mais même là, ce n'est pas sur que tout se passe comme prévu mais tout n'est peut-être pas perdu d'avance...



Un tome rempli d'émotions, de manifestations et de dénonciations (sinon, cela ne serait pas dans l'esprit de nos "vieux fourneaux") ! Un ouvrage de nouveau très engagé, toujours admirablement bien travaillé du point de vue graphique...bref, une lecture que je ne peux, une nouvelle fois, que vous recommander !
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Les vieux fourneaux, tome 3 : Celui qui part

Quel plaisir de retrouver les tontons (pardon, les papys) flingueurs !



L’aventure démarre sur les chapeaux de roues : Pierrot déguisé en abeille, pour manifester contre l’emploi des pesticides et autres joyeusetés fabriqués par les lobbies phytosanitaires tout puissants qui ont le droit d’empoisonner le monde en commençant par les abeilles !



Hélas, la manif tourne mal et il se retrouve avec ses potes de « Ni yeux, ni maître » en garde à vue.



Pendant ce temps, Mimile et Antoine luttent contre le dégât de eaux dans la maison de Sophie dont la toiture fuit de partout… La jeune femme leur a confié sa fille et la petite se met à pleurer. Mimile se précipite et glisse dans l’eau…



Entre temps, sa voisine Berthe, ennemie de longue date, l’appelle au secours car les moutons sont emportés par la pluie, d’où une scène d’anthologie entre Berthe et Antoine, la rancune et la haine sont tenaces !



C’est le moment que choisit un homme, ne s’exprimant qu’en anglais et qui chercher à retrouver un ancien pote, la Biouche !



Pour ce tome 3, on apprend beaucoup de choses sur le passé de Mimile, ancien rugbyman, qui était parti faire carrière en Australie et y était resté… ainsi que sur les origines de la brouille tenace avec Berthe.



Les personnages sont toujours aussi bien croqués, les dialogues savoureux…



J’ai eu un immense moment de plaisir pendant cette lecture, car ces trois larrons et leurs copains me plaisent toujours autant… vivement le tome 4
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ma révérence

Quels bons moments passés avec ces loosers de la life. Vincent, le plus posé disons, et Gaby avec qui il faut un sacré degré de tolérance pour ne pas lui voler dans les plumes. Sur l'idée de Vincent, ils projettent un «braquo». Pas le genre on tire dans le tas et basta, non un braquage plutôt solidaire.

Chacun à un objectif, Vincent retrouvé sa compagne et son fils en Afrique, Gaby s'offrir une virée à Végas. Mais encore faut 'il monter le plan parfait. Mais nos deux compères sont bien loin d'imaginer qu'un grain de sable …. Il ne faut pas en dévoiler plus car le scénario est plein de rebondissements.

« Ma référence » primé à Angoulême, « Fauve Polar SNCF » est un vrai bonheur de lecture. Bons mots, dialogues décapants et hilarants, personnages attachants au pays de la « Beauferie », Lupano s'en donne à cœur joie, les dessins de Rodguen sont au diapason. A quand une adaptation ciné ? (avec Duris et Damiens ?)Il y a une belle et riche matière dans cette BD. Coup de cœur pour «Ma révérence».
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Un océan d'amour

C'est une histoire sans paroles. Une histoire bretonne. Une histoire d'amour.

C'est un grand récit d'aventure maritime.

Une odyssée pleine de coups de mer, d'embruns et de vents contraires.

lui est un petit bonhomme un peu ridicule.

Il aime les crêpes mais pas les sardines à l'huile.

Elle est une bretonne en coiffe aux contours généreux.

Elle est aux petits soins mais n'aime pas que l'on jette son pyjama par terre.

Ils s'aiment.

Il est patron de pêche sur le "Maria".

son quotidien, articulé autour d'un filet, est fait de travail, d'attente et de café.

Un monstre de la mer, le "Goldfish" vient y mettre fin.

L'aventure et le danger sont au coin de la vague ...

Cet OVNI de la bande-dessinée est né de la rencontre d'un jeune auteur nantais avec un dessinateur italien plein de talent.

C'est un récit burlesque de la plus belle des façons.

C'est tellement parlant que l'on a l'impression que des dialogues seraient venus détendre le ressort de ce drôle de journal de bord.

Tout y est, suggéré, peint, raconté.

L'extraordinaire sort tout droit, sans que l'on ne s'en étonne, du quotidien de ce petit bonhomme maigrelet à lunettes épaisses.

Les personnages, qui sont de ceux dont on pourrait se moquer, deviennent, au fil de la narration, les héros touchants et courageux d'une odyssée extraordinaire.

Le graphisme, empreint d'émotion, porte le récit.

Le découpage, la colorisation et même le "floutage" sont les rouages essentiels de l'ensemble.

C'est une belle histoire. C'est "un océan d'amour" ...

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Les Vieux Fourneaux, tome 2 : Bonny and Pie..

J'ai moins aimé ce deuxième tome de la série, peut-etre parce que l'effet de surprise était passé.

Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans l'histoire, et j'ai du relire le début plusieurs fois à quelques semaines d'intervalle.



Et hier, brusquement, j'ai passé le cap de ces premières pages où je n'accrochais pas, et j'ai finalement été touchée par Pierrot et son amour toujours vivant pour cette espagnole disparue des décennies plus tôt. J'ai aimé passer un peu plus de temps avec Sophie. responsable malgré elle d'une réapparition malvenue.



J'ai adoré les passages en boulangerie, très représentatifs de la mode actuelle, où on ne peut plus appeler un chat un chat. Je n'en dis pas plus au cas improbable où certains ne l'auraient pas encore lu.

Ils sont bien représentatifs de l'humour qui reste le point fort de ce tome.



Je lirai sans doute au moins le troisième. Vive la médiathèque.
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Vikings dans la brume

Ce ne sont pas les gorilles, ni les pandas mais les vikings qui sont cette fois-ci dans la brume. Lupano nous concocte des gags sur quelques cases concernant ce peuple fier et brave qui n'a pas hésité à prendre la mer pour aller toujours plus loin du Moyen-Orient à Terre-Neuve.



J'ai bien aimé la relation du père qui s'en va en guerre en emmenant avec lui un fils plutôt contre les armes et la guerre. Cela donne lieu à des situations plutôt cocasses qui prêtent à sourire et non à rire aux éclats.



Cependant derrière les gags se profilent certaines critiques géo-politique comme l’expansionnisme territoriale. Un dictateur actuel, tsar postmoderne, n'a d'ailleurs toujours pas compris les leçons du passé.



Bref, c'est un titre juste rigolo pour passer un moment de détente. Il est vrai que nous avions déjà Hagar Dunor dans le même esprit. C'est sympathique mais sans plus en ce qui me concerne.

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L'ivresse des fantômes, Tome 1 : Lili Fleur Bl..

Un premier tome qui pose les bases de cette trilogie. on sent la patte de Lupano dans le scénario et c'est franchement pas mal.



Une jeune fille , dealeuse, se retrouve dans une drôle de situation.



Les graphismes correspondent parfaitement au scénario, même si personnellement je préfère des choses plus fines.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome, qui se termine sur une situation qui donne l'envie de poursuivre l'aventure et de savoir ce qu'il va advenir de Lili.
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Le Loup en slip, tome 1

L'association Cauuet / Lupano à donné jour à la BD "les vieux fourneaux", critique sociale juste, décalée et très drôle. Dans cet album jeunesse, Mayana Itoiz porte sa patte pour une nouvelle alchimie incroyable ! Cet album aborde avec justesse et humour le phénomène de peur collective, sociale qui rappellera très vite l'actualité. Et tranquillement, avec des surprises et de l'humour à chaque page, chaque lecteur est invité à se créer son opinion sur la question et en rire jusqu'à la dernière page. Un vrai coup de coeur !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Les Vieux Fourneaux, tome 1 : Ceux qui rest..

- Tiens, lis cette BD. Elle est sympa.



- C'est quoi ?



- Les Vieux Fourneaux.



- Bah, déjà, ton titre, il ne m'inspire pas. Ça parle de quoi ?



- De trois vieux cons.



(Regard jeté négligemment sur la page de Couv')



- Tu sais, moi, les vieux..J'pense pas que ce soit mon style de BD. Tu vois, moi, c'est plutôt Thorgal ou Astérix. ..ou la BD fantasy avec des paysages magnifiques qui font rêver ou encore la BD historique avec un héros super beau, avec tout plein de muscles et qui se combat comme un dieu. J'crois que tu peux remballer tes p'tits vioques...C'est pas avec des mecs bedonnants, azu front dégarni et des pifs allongés que je vais fantasmer..tu vois ?



- Ouais..mais Astérix, franchement, il est loin d'être beau..



- ça c'est pas grave, Goscinny et Uderzo, ils me font bien marrer.



- Ah ben si tu veux de l'humour, lis les Vieux Fourneaux, tu vas être servie..



- Ouais, je vois le genre d'ici. La série des vieux avec leur titre à rallonge, merci j'ai donné. Celui avec l'assassin, je l'ai même pas lu en entier..



- Non, mais là, c'est vraiment drôle, je t'assure. Tu ne le regretteras pas.



- Hum ?? Bon, vas-y, envoie les trois papy !



(Suite de cette critique au tome 2)
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Sept, tome 15 : Sept Nains

Dans la version de Disney du conte, on opposait la froide strong independant woman européenne à la cruche américaine bonne femme au foyer… Ici les deux personnages s’opposent avant de s’allier pour tyranniser les mecs, la deuxième jubilant de prendre la place de la première. Pour tout le reste, et ça me navre au plus haut point, je n’ai pas aimé…



L’humour est peut-être l’une des choses les plus subjectives au monde, et pour moi l’humour de Wilfrid Lupano qui repose pas mal sur du trash talking volontairement moderne et grossier n’a pas marché : les nains j’men-foutistes, cupides, crasseux et libidineux (mention spéciale au gros débile/dégénéré qui sème des hectolitres de bave en fantasmant à mort sur les attributs mammaires de la reine et de Blanche-Neige, et qui ici joue le rôle du miroir magique), Blanche-Neige qui se résume à une paire de nibards sur pattes dès l’âge de 12 ans (qu’est-ce que c’est malsain ce genre de truc bordel de merde !), le chasseur qui bave devant un bon gibier alors qu’il est en train de violer une vierge adolescente, le roi couard, niais et naïf, la reine qui ricane avant de vomir (ouah, ça c’est du running gag bien vulgaire), des blagues sur les personnes de petite taille pas spécialement fines, des blagues sur les gays par spécialement fines également… C’est clair que dans la même veine Alain Ayrolles peut dormir sur ses deux oreilles tant ses scénarii sont pour moi largement supérieurs !!!

J’aime bien le grimm & gritty de Quentin Tarantino au cinéma ou de Joe Abercrombie en Fantasy, mais ici c’est trop grimm & gritty pour moi, et en plus l’auteur se la pète aussi grave que Sam Sykes (l’auteur fantasy américain persuadé d’être cool et fun en se moquant graveleusement dans les années 2010 des œuvres fantasy des années 1980 : bravo la prise de risque…). Ah ça, difficile pour moi ne pas voir en lui un bob hipster persuadé que tout ce qui a existé avant lui est naze et tout ce qu’il fait est génial (on se moque de tout et de tout le monde, on ne respecte rien ni personne...). Pour info, le dézingage du conte de Blanche-Neige a déjà été effectué, entre autres auteurs, par Neil Gaiman ("Neige, verre et pomme"), par Andrzej Sapkowski ("Le Moindre Mal"), et par Andrew Adamson ("Shreck"), et à mon sens bien plus finement qu’ici… Là, je suis vachement refroidi pour me lancer dans la découverte d’autres œuvres de Wilfrid Lupano. (J’ai lu que le journaliste Yaneck Chareyre parlait de talent de dialoguiste quasi inégalé à l’heure actuelle dans le monde de la BD… De ce que je connais du monde de la BD, ça me paraît assez osé…).



Graphiquement je n’ai vraiment pas vu l’intérêt d’associer le storyboard du français Jérôme Lereculey aux dessins de l’italien Roberto Ali : tous les deux ont déjà fait leurs preuves et ont déjà mieux œuvré qu’ici… Généralement ce genre d’association sent l’entourloupe à l’américaine : on prend un grand nom, et on fait faire l’essentiel du boulot par un tâcheron ! Heureusement ici ce genre de pratique aboutit à un résultat plus que satisfaisant, même si niveau encrage et colorisation on aurait pu mieux faire (j’ai connu Lou plus inspiré dans son domaine de prédilection).



Du vitriol dans les dialogues et les situations, des traits volontairement grossiers, des couleurs volontairement sales… Bref du grimm & gritty partout, cette mode de début de XXIe siècle. Le grimm & gritty, c’est rigolo, mais passé un cap c’est l’overdose donc l’impasse. OK, ici on désacralise un conte classique, mais lequel ? Celui des frères Grimm était suffisamment sombre pour ne pas avoir besoin d’être passé à la moulinette grimdark, et celui de Walt Disney a déjà dézingué maintes fois depuis bien longtemps déjà. Donc ici je ne vais pas m’extasier devant du défonçage de portes ouvertes.

Je pense que c’est le genre d’œuvres assez clivantes : on adore ou on déteste… Moi je ne suis pas loin de détester pour une fois ! blink

Pourvu que les autres tomes ce cette saison 3 soient plus plaisants : "7 frères", "7 mages", "7 héros", "7 cannibales", "7 athlètes", "7 macchabées".
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