Comment un tel livre a-t-il pu être édité.
C'est bourré d'incohérences et de bêtises (pour être polie) : Gaspard Seize mène l'enquête sur cette affaire tout seul alors qu'il y a une enquête judiciaire, il trouve des indices, des objets, des preuves, il interroge la soeur et le père de la victime, il veut adopter la petite fille... et j'en passe
La petite fille parle comme une grande personne
L'auteur se met en scène de façon très égocentrique, il ne parle que de lui, de ses frasques sexuelles, il est méprisant envers les femmes et envers son associé, mais c'est un grand architecte...
Et d'un coup, il s'est passé treize ans, Adélaïde est devenue sa fille, il s'est remis avec sa première compagne, et on ne sait pas ce qui s'est passé entre temps
Il dit avoir fait tout ça car cette histoire lui rappelle son enfance et va l'aider à guérir, mais de quoi ? on sait seulement qu'il a été abandonné à la naissance
Je suis allée au bout du livre (en lisant en diagonale pour en finir plus vite) car j'avais espoir d'une fin surprenante, genre il aurait eu un lien avec cette famille, c'est lui qui aurait tué la maman, mais non, le pire c'est qu'à la fin Adélaïde apprend que son père était son oncle
Jean-Paul Malaval s'est vraiment foutu de la gueule de ses lecteurs, et j'ai mis une étoile pour l'écriture, très belles descriptions des paysages, bien qu'il aurait pu nous dispenser d'employer des mots pompeux qui à mon goût n'ont pas leur place dans ce navet