Arte est de retour à Florence. L'épisode vénitien se ferme sur des airs de carnaval et la jeune peintre doit faire ses adieux à Catarina et à l'ensemble de la famille Fariel. Auprès d'eux, elle a acquis une renommée en tant que portraitiste et c'est en tant qu'artiste reconnue qu'elle revient dans l'atelier de Léo.
Ce 8ème tome salue le retour d'Arte à Florence auprès de son maître Léo, ainsi que son succès en tant que portraitiste. Quelque chose a changé : Arte n'est plus la jeune novice mais une artiste qui reçoit désormais de nombreuses commandes en son nom propre. Léo en vient même à se poser des questions quand à l'évolution de carrière de la jeune fille. Est-il bon de la garder près de lui ou bien faut-il la laisser s'envoler afin que son talent se développe ?
Mais les préjugés et règles sociales de l'époque entachent ce succès d'Arte. Les inégalités hommes-femmes sont toujours au coeur de cette série : mariage forcé, la soi-disant méconnaissances qui rendraient les femmes moins savantes que les hommes... Les thématiques chères à l'auteur sont toujours les mêmes et alimentent ce manga qui jongle entre histoire artistique et histoire sociétale de l'Italie du 16e siècle. Enfin, Arte est à un moment de sa vie où elle se pose de nombreuses questions : que cherche-t-elle à tout prix dans la peinture ? le succès ou quelque chose de plus épanouissant ?
Un volume encore une fois très réussi, au graphisme toujours aussi soigné.
Commenter  J’apprécie         130
Le bourg de Florence est en pleine effervescence et Arte y fait son grand retour !
Un épisode intéressant qu'on attendait depuis un petit moment. Cet épisode remet Arte dans le contexte de toute l'effervescence artistique qu'a connu la Renaissance italienne au dans la première moitié du XVIème siècle : la mort de Raphaël, la succès de Leonard de Vinci, le pouvoir grandissant du clan Médicis.
C'est donc une parenthèse culturelle où la narration avance peu, ce qui ne m'a pas gênée.
Intéressant !
Commenter  J’apprécie         160
Arte prends ses cliques et ses claques et revient à Florence. Bye-bye Venise. Elle dit adieu à Caterina et sa famille, après que son caractère enjoué et sa fringante frimousse aient réussi le difficile défi de rabibocher tout ce beau monde.
Elle retrouve un Léo aussi peu bavard et expressif qu'avant son départ mais quand même bien surpris de son arrivée inopinée. En effet, le message qu'elle lui avait écrit pour le prévenir de son retour a mis le même temps qu'elle à faire le chemin.
Elle retrouve enfin son atelier, avec ses pinceaux et ses pigments, pour mon grand bonheur. Elle reçoit des commandes en son nom propre pour des portraits et sa réputation va grandissante.
J'aime vraiment mieux quand Arte sème de la joie avec ses peintures que lorsqu'elle s'emmêle les pinceaux auprès d'une famille riche à Venise. Même si j'adore Venise…
Arte se questionne alors sur son avenir. Quand tout ça bien, c'est normal de s'intéresser à tous ses talents. Elle a du potentiel et elle le sait. Elle fait de si beaux portraits qu'elle magnifie ses sujets et redonne confiance. Est-ce qu'elle doit se limiter à cela ou bien chercher un nouveau mentor et des commanditaires plus aisés? le prochain tome nous en dira plus…
Commenter  J’apprécie         90
Le carnaval se prépare à Venise alors qu'Arte est sur le point de rejoindre Florence.
Elle reprend très vite ses marques et, sa réputation l'ayant précédée, reçoit de nombreuses commandes pour des portraits.
Mais sera-t-elle capable de se dépasser et d'aborder des thèmes plus complexes, religieux par exemple ? Un nouveau défi attend la petite apprentie ! Devra-t-elle quitter Leo et rejoindre un atelier plus réputé ? Mais est-ce qu'elle le veut vraiment ?
Des dessins toujours somptueux et un destin qui me passionne !
Commenter  J’apprécie         110
Ce manga livre, décidément, une bien belle histoire, celle d’une artiste aussi talentueuse que généreuse. Certains passages sont plein de sensibilité, comme celui où un noble demande à Arte de peindre sa fille, qu’il souhaite marier, en supprimant tout ce qu’il juge être des défauts physiques. La réponse artistique d’Arte est très réussie.
Lire la critique sur le site : Sceneario
C’est sûr… qu’elle fait de beaux portraits… mais…
Elle ne pourra jamais peindre de tableaux religieux… c’est trop dur pour une femme…
Pour ces sujets… il faut être très savant, ce que les femmes ne sont pas…
_ Tu sais, Leo, on est à l'aube d'une ère nouvelle.
_ Pardon?
_ Bah... coup sur coup, Raphaël est mort d'épuisement à Rome et Léonard s'est éteint en France... Bref, une page s'est tournée et l'émergence d'une artiste comme ta protégée est un peut-être un signe des temps...
Les temps ont changé, Leo !
L'époque n'est plus à la défense étriquée... d'un corps de métier figé !
je pense que le succès de l'un des nôtres peut nous tirer tous vers le haut!
Angelo: Quel superbe portrait de femme! Tu n'as pas volé ta réputation!
Arte: Ma réputation?
Angelo: Oh! Tu n'est pas au courant? Les femmes du monde adorent ta façon si raffinée et féminine de dessiner robes et bijoux.
Arte: Oh... ça alors! ça me fait chaud au cœur!
Bande annonce manga "ARTE"