Bestiarius, tome 6

Épisode 5 :
L'Empereur Domitien déjà fragilisé par tous les événements des tomes précédents vit désormais dans la terreur ! L'armée des hommes libres menée par Finn et Durandal a déclaré la guerre à l'Empire Romain, et 4 légions ont péri en moins d'une semaine (avec une magnifique reprise de la carte de "Rome Total War II")... le peuple gronde, le Sénat complote et il est hors de question de recourir à la conscription après le désastre des précédentes campagnes de Bretagne : l'impératrice Domitia qui ne veut pas perdre le pouvoir n'a plus le choix, et elle ordonne à Saeros à son fils métisse et maudit de combattre le mal par le mal ! (et les curieux iront voir qui est l'elfe Saeros chez J.R.R. Tolkien ^^)
Ce tome 6 de la série "Bestiarius" nous fait passer du Côté Obscur de la Force car l'histoire est racontée du point de vue de Saeros le semi elfe noire et Longinus la dernière Chimère persuadés que la compassion est une faiblesse, et c'est donc tout naturellement qu'ils sont confrontés en miroir à Finn l'humain et Durandal la dernière Wyverne persuadés que la compassion est une force ! Abandonné de tous, élevé dans la haine par un monstre Saeros est un salaud qui incarne à la perfection les forces obscures de la crevardise (et après le détournement d'Arthur celui de Mordred est tout à fait logique ^^) : il intrigue pour obtenir une armée, car il veut devenir Roi de Britannia avant de devenir Empereur de Rome pour se venger de la terre entière... Mais le sacrifice héroïque du loup-garou porteur d'absolument tous les discours shonenesques sur l'espoir et l'amitié lui met comme l'ombre d'un doute : et s'il avait tout faux ? Alors que la guerre fait une fois de plus rage en Bretagne protégée par Elaine et Hannibal (voir tome 3 et 5), Finn et Durandal secourus par Zénon et Talos (voir tome 1) réclament audience à l'empereur... To Be Continued !

Masasumi Kakizaki est toujours meilleur dessinateur que scénariste (mais quel dessinateur ! c'est du bonbon pour les yeux !!!) : oui c'est manichéen, oui c'est un peu naïf voire un peu kitchoune avec cette opposition entre violence du seinen et idéalisme du shonen, mais le mangaka qui a été à bonne école connaît parfaitement bien les vibes de l'épique et du tragique donc il n'y a aucun mal à se faire du bien avec ce peplum fantasy à mi chemin du "Drenaï" de David Gemmell et du "Saint Seiya" de Masami Kurumada... Car au final Saeros sera-t-il le nouveau Masque de Mort ou le nouveau Ikki du Phénix ? Have you ever feel your cosmo ???
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..

Wouah ! Ce tome est épatant.

Tout d'abord, il commence par une double page en couleurs de Finn et de la Wyverine. Elle est magnifique.

Ensuite, on découvre le secret de Domitia : l'existence de Saeros. Mi-homme, mi-elfe noir, ce gladiateur est quelques crans au-dessus d'Hannibal : Il tue avec haine. En duo avec une chimère (elle est incroyablement belle) il va se battre contre Finn et Durandal.

Leur combat est hallucinant. Il faudra néanmoins attendre l'ultime tome pour en connaître l'issue finale.

« Peu importe combien de nos camarades tombent… combien de cadavres vous devrez enjamber… restez en vie… et assurez-vous… que la liberté soit au bout du chemin. »

Les personnages de pouvoir ont tous des têtes de psychopathes, on n'a pas besoin de cela pour ne pas les apprécier. La lâcheté de Domitien est un peu décevante mais pas étonnante. le vrai méchant c'est Saeros.

J'ai hâte de connaître la conclusion de cette aventure.





Challenge BD 2023

*Cette critique concerne les tomes 1 à 6*

Ce qui fait en partie le sel de cette série est le cadre historique marqué (l'antiquité romaine) allié à des éléments de fantasy, notamment les nombreuses créatures fantastiques qui peuplent cet univers. Et le lien entre les personnages principaux et ces créatures, considérées comme des monstres, est au coeur de l'histoire et permet de délivrer un fort message pacifiste. L'idée est que plusieurs personnages importants (comme Finn et Zénon, qui sont les deux premiers qui nous sont présentés) ont été sauvés et élevés par des créatures, une Wyverne pour Finn et un Minotaure pour Zénon, et les considèrent respectivement comme leur père et leur frère. Ce point est vraiment très intéressant car cela permet de montrer en quoi les différences entre les êtres sont des constructions sociales, et que même des créatures fantastiques peuvent être considérées comme des membres de la famille par des hommes.

Ainsi, Finn et Zénon seront les premiers gladiateurs à se rebeller contre le système en place et la violence de Rome, s'installant sur l'île de Britania avec la seule volonté de vivre en paix, dans l'harmonie entre les hommes et les bêtes. C'est en cela que le message pacifiste du manga est des plus évident, quand bien même la violence est montrée de façon très frontale. Je trouve d'ailleurs ce contraste entre le message de l'auteur et l'aspect très rentre dedans de son titre saisissant, et c'est selon moi un des points qui permet à ce discours de passer encore mieux.

Ce message pacifiste étant incarné explicitement par plusieurs personnages au sein du manga au-delà de Finn et Zénon. On trouve en particulier un certain Arthur, dont la famille et le village ont été dévastés par Rome, et surtout, mon personnage préféré, Lucius Dias, ancien centurion cherchant à expier ses péchés. Chacun de ces personnages a une histoire tragique et puissante, brillamment racontée et illustrée, et qui les amène à un moment ou à un autre à combattre dans l'arène. Chaque personnage permet d'exemplifier à sa façon le message pacifiste du manga. Je pense d'ailleurs que ma préférence pour Lucius Dias vient de son parcours de rédemption, passant du stade de soldat romain qui obéit aveuglément à des ordres qu'il pense juste, à celui d'homme libre combattant pour protéger toute forme de vie. Cela peut sembler cliché, mais force est de constater que ça fonctionne parfaitement sur moi.

Cependant, il convient de préciser que le manga n'est pas à mettre entre toutes les mains, la frontière entre shonen et seinen est souvent floue et c'est le cas ici. Personnellement, je trouve le titre très sombre et violent pour un shonen, du coup ce serait plutôt à réserver aux grands ados et aux adultes selon moi (mais tout dépend de la sensibilité de chacun et chacune par rapport à la représentation de la violence). Ainsi, les séquences de combat en arène sont des moments de bravoure vraiment impressionnants qui m'ont souvent fait frisonner. L'auteur a un trait vraiment précis, délivrant des planches riches en détails. Les héros et les créatures sont magnifiquement illustrées et confèrent au cadre dans lequel se passe l'histoire une ambiance vraiment très réussie. de même, les nombreux affrontements sont très dynamiques, permettant à la lecture de passer en un clin d'oeil (ce qui n'empêche pas le récit d'être riche et de développer ses personnages comme il se doit).

Vous l'aurez donc compris, ce titre est selon moi clairement à la hauteur de sa réputation. Il m'a fait vivre des montagnes russes émotionnelles, créant un attachement fort pour chacun des personnages (même si j'ai mon petit chouchou), et m'impliquant énormément dans son récit et ses enjeux. de plus, le travail visuel, notamment sur la représentation de la violence, vient amplifier l'impact de cette histoire. Reste plus qu'à attendre la sortie du dernier tome (apparemment en septembre) afin de s'assurer que la conclusion de cette histoire soit à la hauteur, ce dont je ne doute pas trop compte tenu de la qualité de tout ce qui nous a été proposé jusque là.

En résumé, si vous cherchez une série courte, à l'action percutante, au message fort porté par des personnages charismatiques et puissants, Bestiarius a de forts arguments à faire valoir. Me concernant, j'ai passé un excellent moment de lecture devant ce récit parfaitement maîtrisé, dynamique, fluide et magnifiquement illustré. Il ne reste plus qu'un tome pour avoir la conclusion en apothéose que la série mérite !
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Si je devais résumer ce tome, je dirais qu'il est époustouflant, surprenant et qu'il relance l'intrigue de plus belle.
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Avec cette saga, on est jamais au bout de nos surprises. le nouveau personnage, Saeros, possède un sacré charisme et il a beaucoup d'ambition. L'elfe noir est redoutable et il a l'intention de parvenir à ses fins.
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C'est un personnage lié à Domitia, l'épouse perfide de l'empereur Domitien. Il est déterminé et l'aura de danger et de haine qui l'entoure m'a donné des frissons.
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Ce sixième opus est une explosion de violence, haine et espoir se disputent la première place. Ici les enjeux sont considérables, mis en lumière par des scènes d'une rare intensité. La violence est omniprésente et pourtant le Mangaka n'oublie jamais le fil conducteur que l'intrigue qui reste la paix et la liberté !
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Ce tome a une saveur particulière parce que c'est l'avant dernier et parce qu'il nous propose un revirement de situation intéressant. Un twist que je n'avais pas vu venir et qui rend l'histoire encore plus complexe.
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En bref, un tome qui envoie du lourd. Des rebondissements surprenants et un nouveau personnage qui en impose. Masasumi Kakizaki n'y va pas de main morte pour captiver ses lecteurs et cette suite s'avère terriblement efficace !

Pour cette nouvelle lecture en commun avec l'ami Dram00n, notre choix s'est arrêté sur Bestiarius.

Je savais très peu de chose de l'oeuvre avant de me lancer dedans, mais ayant mainte fois entendu parler de Masasumi Kakizaki en bien, c'était l'occasion de découvrir l'auteur.

Série courte (7 tomes) au coeur de l'antiquité, Bestiarius va nous conter l'histoire de l'empire romain qui souhaite agrandir son territoire en se débarrassant de ce qu'ils appellent les "monstres", créatures mythologiques allant de minotaure à dragon en passant par les chimères ou autres hommes-bêtes.

La particularité de l'oeuvre va être le fait que selon les tomes, voir même selon les chapitres parfois, nous suivrons des personnages différents mais avec toujours un lien entre eux, même s'il se dessine à la fin de l'histoire.

Aimant beaucoup l'histoire, la mythologie ou encore la fantasy, tous les voyants était au vert pour que j'apprécie la série, et c'est ce qui s'est passé.
Mais si le scénario bien que classique m'a plu, la force de l'oeuvre et aussi et surtout dans le dessin du mangaka qui nous offre de magnifiques planches.