Je remercie Netgaley et JC Lattès pour la lecture de ce petit roman sur le thème du cancer et surtout de l'annonce du diagnostic qui n'est pas toujours évidente selon les personnes. J'étais vraiment curieuse de découvrir ce petit récit, car le cancer est une maladie à laquelle je suis confrontée tous les jours dans le cadre de mon métier et ce n'est pas toujours la joie. Pour une fois pouvoir comprendre ce que ressent le patient quand on lui annonce son cancer m'a paru vraiment intéressant.
Mais je dois reconnaître que j'ai été vraiment déçu par cette lecture. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'auteur fait une simple description de ce qui se passe autour de lui et autour de son cancer , il ne nous donne pas vraiment de ressenti, de comment il se sent lui face à sa maladie. Ce qui au bout de 50 pages m'a légèrement ennuyé. C'est dommage car le thème était vraiment intéressant et surtout le fait que cela soit autobiographique m'avait vraiment emballé dès le début. Mais non, j'ai l'impression que l'auteur ne s'implique pas plus que ça dans l'histoire.
Il fait beaucoup de constats mais sans jamais vraiment donner son avis. Il prend beaucoup de choses comme si cela lui passe au-dessus et j'ai trouvé cela assez déstabilisant. On dirait que pour lui c'est un jeu de faire tout ces examens. Et je n'ai pas réussi à savoir si c'était sa manière de réagir face à la maladie ou si juste il n'avait pas envie de s'impliquer.
Du coup, 150 pages deviennent tout de suite difficile à lire. Plus que 300 pages d'une biographie bien faite. Pareil dans le résumé on peut lire qu'il décrit le regard que les autres portent sur le cancer et sur lui mais je n'ai pas ressenti du tout cela. Il reste vraiment dans son thème de la poésie, de la rhapsodie (mot que je ne connaissais pas au début) et cela ne m'a pas vraiment interpellé ce qui est bien dommage. J'ai du mal à associer finalement ce mot rhapsodie au mot cancer !
Après c'est mon avis peut-être que d'autres personne préfère cette manière d'aborder les choses et les difficultés de la vie mais moi je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ce chant, ces paroles qui pour moi ne sont pas assez réaliste.
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Sans aucun doute, ce livre fera partie de mes "sitôt lus, sitôt oubliés" ; Pourtant, il a des qualités indéniables : l'auteur nous entraîne dans le vif du sujet tambour battant et son style percutant et direct convient parfaitement à ce bref récit alors pourquoi certaines lectures s'évaporent-elles aussi vite alors que d'autres vont s'accrocher et raisonner en nous indéfiniment ? C'est tout le mystère de la Littérature !
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Un petit bréviaire où l'émotion affleure.
Lire la critique sur le site : LePoint
Je me doutais que la médecine n'est pas une science, que tout s'y discute, les protocoles, les traitements, les doses. Que rien ne serait carré, sans hésitation. Que tout serait plus ou moins aléatoire, du genre "on fait ça et on verra" "on tente ça et on verra"... et passeraient les jours à attendre voir... (p.13)
Une noble bataille perdue vaut-elle mieux qu'un combat d'égouts dont on peut réchapper ?
Ce regard qui transforme une maladie en mal, puis en maléfice, enfin en malédiction.
Ils me savaient mortel, ils me découvrent malade. C'est tout autre chose.
Michel Richard parle de "On pouvait tout lui dire"
Partie 2