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Celle que je suis tome 1 sur 2
EAN : 9782369743255
178 pages
Akata (10/01/2019)
3.89/5   129 notes
Résumé :
Années 80, Tokyo. Yûji Manase est étudiant. Mais il vit au quotidien avec deux secrets dont il n'a jamais parlé à personne : d'une part, les sentiments qu'il éprouve pour son ami de longue date Masaki Matsunaga, et de l'autre, le malaise qu'il ressent vis-à-vis de son corps. Un jour, Yûji pose la main sur une robe que sa sœur a laissée dans son appartement, sans savoir que cet acte allait bouleverser sa vie...
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Un beau récit, tout en douceur, sur un sujet sensible.
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Quand j'ai vu que ce manga allait sortir, j'ai sauté de joie, et l'ai acheté sans l'once d'une hésitation. Je savais d'avance qu'il me plairait, avec un sujet aussi intéressant, qui me tient tant à coeur. Et que ce serait une lecture inoubliable. Et en effet, tout, dans ce manga, m'a passionnée, émue et bouleversée.

Les couvertures des deux tomes sont juste magnifiques. Leur douceur est à la hauteur de l'ambiance du manga. La première, dans ces tons de mauve, aborde très bien, je trouve, le côté découverte. On y voit Yûji qui porte une robe, le regard fixé dans son reflet, l'air fasciné, troublé de ce qu'il voit. La douceur de son expression si sérieuse donne réellement la sensation que ce qu'il voit dans son miroir l'apaise. Les éclats de miroir tout autour peuvent être interprétés de deux manières : Yûji souffre de ce décalage entre le vrai « elle » et celui qu'il est physiquement ou bien, alors, en se libérant, il brise la glace qui le retenait encore à cette personne qui le dégoûte et dans laquelle il ne se reconnait pas.

La couverture du tome 2, en tons de bleu, est beaucoup plus nostalgique, morose, un peu triste. On y voit Masaki, une cigarette à la main, un air profondément mélancolique posé sur le visage. Mais derrière lui, Yûji a l'air tellement plus serein et sûr de lui, et son sourire est très apaisant.

Les dessins de ce manga sont superbes. Eux aussi expriment l'immensité de la douceur de cette histoire. Les traits sont beaux, fins, les expressions travaillées, mais toujours dans cette idée de douceur. On n'en voit pas moins les personnages s'émouvoir, se surprendre, souffrir et vivre de petites victoires, pas à pas.

Ce manga n'est pas une simple histoire romantique racontant les tribulations de deux personnes. S'il est classé dans la section « romance », le côté romance y est multiple, et à la fois, utilisé de manière aussi réaliste que « cru ». Pas cru dans les mots, dans les gestes, etc, non, simplement, une histoire d'amour ne se termine pas toujours bien, et elle ne s'en achève pas pour autant toujours « mal ». Il n'y a pas de jugement posé sur le dénouement (ou non) d'une relation, ici. Les sentiments sont beaucoup à sens unique, ou alors s'effondrent quand l'un des personnages réalise que la vie n'est pas un beau conte de fée qui finit nécessairement sur une happy ending. C'est simplement ancré dans le réel, et les différents protagonistes, étudiants se muant en adultes, apprennent à accepter la réalité de ce monde, à accepter que l'amour ne se partage pas toujours, et se décline alors de bien des manières.

Rien qu'à ce niveau-là, « Celle que je suis » est vraiment un récit qui s'ancre dans le monde tel qu'il est, sans masques, sans faux semblants. C'est une histoire d'acceptation, à tous niveaux, et par tous les personnages. Aucun n'est épargné quand il s'agit de se déciller, d'apprendre à vivre en adulte, à oublier ses rêves d'enfant.

Et pourtant, cette histoire, c'est aussi un appel à l'espoir, c'est aussi montrer que ces rêves, s'ils ne seront jamais aussi beaux que dans la fiction, peuvent se réaliser. C'est une réelle leçon de vie, qui nous fait suivre les pas de jeunes hommes et femmes qui doivent apprendre à accepter ce qui ne peut pas changer, et de changer ce qui peut l'être. de composer avec la réalité pour trouver une stabilité, un bonheur qui certes, sera toujours teinté d'ombres et d'accrocs de souffrance, mais dans lequel ils pourront évoluer et grandir, se trouver et s'épanouir.

Le personnage de Yûji est central à l'histoire, évidemment, même s'il n'est pas le seul protagoniste que l'on suit (et je ne détaillerai pas outre mesure, mais j'ai été très touchée par Masaki, j'ai eu un pincement au coeur pour Ayumi, j'ai souffert pour Etsuko, et j'ai adoré Tigre).

Yûji, au début de l'histoire, rêve dans le secret de son coeur d'être une femme. Ce rêve, il l'a presque étouffé, l'a enfermé si profond qu'il n'ose même pas vraiment y penser. Mais il n'en déteste pas moins son corps, ce corps masculin, qui change, qui devient plus solide, plus épais, plus viril, alors qu'il devient un adulte. Il a peur de ces changements, il ne les accepte pas, et pourtant, il n'a pas le choix.

Lorsque sa soeur laisse chez lui des accessoires de femme, il ne peut s'empêcher de les essayer. Passer la robe, mettre une perruque sur sa tête, et là… c'est comme si la magie, enfin, se faisait. La personne qu'il voit dans son reflet est femme, et cette femme… c'est lui. C'est vraiment lui. Ou plutôt elle.

Au cours du récit, le masculin se change doucement en féminin. Il y a évidemment un moment du récit où les choses basculent, mais malgré tout, ce changement de pronom personnel se fait tellement doucement qu'on le remarque à peine. C'est tellement en accord avec les changements de Yûji, c'est tellement juste que c'en est normal. Alors qu'il s'accepte en tant que femme, il accomplit de lui-même ce changement de pronom qui lui correspond mieux.

La transidentité est abordée ici avec justesse, sensibilité et réalisme. Yûji est complètement femme, et pourtant, iel n'accomplira pas les changements physiques qui pourraient le rapprocher plus encore de ce genre auquel iel appartient. Un personnage clef du récit nous expliquera son propre choix de rester homme physiquement et aux yeux du monde, nous éclairera en douceur sur ce que subissent les trans', qu'ils soient transformés ou pas, socialement parlant, mais pas seulement, également au fond d'eux, dans leur manière de se percevoir, etc. C'est poignant, touchant, triste, et pourtant, c'est dit avec tellement d'assurance, dans un tel contexte de confiance et de sérénité qu'on se sent apaisé. Et Yûji, pour la première fois, peut se dire, peut se sentir compris.e, et, en se sentant moins seul.e, iel fait un bond énorme en avant, dans sa compréhension d'iel, dans son acceptation, aussi. Les rencontres qu'iel fait, l'acceptation des personnes qui lui sont chères, vont lui permettre, simplement, d'apprendre à vivre, chrysalide et papillon à la fois.

Ce manga est juste un immense coup de coeur. Il n'est pas joyeux, et les larmes que l'on verse ou retient ne sont pas toujours des larmes d'émotion « positive », parfois ce sont aussi des larmes de tristesse ou de mélancolie. Malgré tout, cette histoire bouleversante est réellement une histoire d'acceptation, et les émotions qui m'ont traversée étaient majoritairement de belles émotions. Entre légèreté, nostalgie, sérénité et tendresse. C'est une histoire lumineuse, mais cette lumière-là est plus pastel que colorée. C'est poétique, lyrique, délicat, et juste magique. Une magnifique leçon de vie, et une belle entrée dans le monde si sensible de la transidentité.

Aurélie pour le blog d'Amabooksaddict

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Nouveau titre d'Akata censé prendre la relève d'Éclat(s) d'âme (un coup de coeur !), j'attendais beaucoup de Celle que je suis. Si je n'ai pas ressenti autant d'émotions, c'est tout de même une très belle lecture qui a vraiment su m'émouvoir.

Nous suivons la vie d'un jeune homme d'une vingtaine d'année dans les années 80 qui est très mal dans sa peau. Depuis tout jeune, il n'aime pas son corps, ne le supporte pas et ne semble pas trop comprendre pourquoi, jusqu'au jour où il a une révélation en enfilant des vêtements de sa soeur. Vous l'aurez compris, c'est bien de genre que nous allons parler ici.

La chose n'est pas facile, c'est un sujet casse-gueule, dont il est toujours compliqué de parler parce que souvent on mélange plusieurs choses et qu'on peut se montrer maladroit. Je ne suis pas une spécialiste de la question, loin de là, mais le sujet m'intéresse et dès qu'un médium en parle (livre ou film) je m'en empare. Ici, j'ai eu le sentiment que les mangakas le faisaient avec beaucoup de tact et de bienveillance, à travers le personnage de Yûji.

On découvre avec lui qu'il n'est déjà pas facile d'aimer les garçons dans les années 80 au Japon (et sûrement ailleurs non plus, et sûrement encore à notre époque non plus). Mais surtout on découvre que quand comme lui, on est différent, on doit porter ce secret en soi, seul, et que c'est très dur à assumer. Ainsi les premiers chapitres malgré une certaine douceur sont tout de même très durs à lire, très pesants parce que son mal être saute aux yeux et qu'on n'a pas de solution. On voit Yûji qui vivote dans sa vie. Il avance tant bien que mal, entretient des relations avec sa famille et ses connaissances de la fac mais sans jamais vraiment se lier puisqu'il ne peut être honnête, sincère avec eux. Il ne sait pas non plus trop où il en est, que faire de son sentiment de mal être, comment changer pour aller mieux. C'est très triste à lire. Heureusement, un élément va venir bouleverser cette dynamique et commencer à aider le héros dans son chemin de vie.

Dit comme ça, on dirait que le titre ne parle que de Yûji et de sa quête d'identité, mais en fait le titre aborde aussi en périphérie d'autres sujets intéressants comme la vie à la fac, la jeunesse au Japon dans les années 80, le soutien au non de la famille... Et puis, on parle du sentiment de Yûji qui est né homme et se sent femme, mais les autrices n'hésitent pas non plus à parler de la pression sociale qui colle une image toute préconçue aux gens, comme la si dynamique Ayumi qu'on ne considère pas comme une femme parce qu'elle est "garçon manquée" et qui se sent obligée d'utiliser des artifices pour corriger cela. C'est très triste. le titre est donc bien plus complexe qu'il pourrait le sembler au premier abord et soulève bien des questions.

En ce qui concerne les dessins, ils sont beaux, fins, un peu épurés et quand les autrices ajoutent des décors ou accessoires, c'est que ça a vraiment de l'importance pour l'histoire. Mais en soit, ils sont assez classiques et ne sortent pas vraiment du lot non plus dans la mise en page. C'est peut-être justement ce qu'il manque au titre par rapport à son prédécesseur, cette force évocatrice graphique.

Au final, j'ai un peu peur qu'en seulement 2 tomes on n'accouche d'une souris. Je crains qu'on ne puisse pas aller bien au fond de tous les sujets, ou bien qu'on s'arrête trop tôt à mon goût alors que j'aimerais en savoir plus. C'est le risque. Mais je suis prête à le prendre tant ce genre de titres est rare chez nous. J'avais eu un coup de coeur pour le film Danish Girl sur le même sujet, je suis prête pour avoir le même ici si les autrices savent bien s'y prendre ^-^
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Plus d'une fois les éditions Akata m'ont surprise par leurs séries et leurs thématiques. Pour moi, c'est l'une des maisons d'éditions qui sort le plus de mangas "pépites" et très différents de ce que j'ai l'habitude de lire. En effet, que ce soit pour Good Morning Little Briar-Rose, Whispering voire même SOS Love, j'ai toujours beaucoup apprécié leurs séries. Cette fois encore, après Eclat(s) d'âme, un autre excellent manga que je vous conseille également, Akata renoue avec la thématique LGBT et nous offre une très courte série qui semble avoir beaucoup de potentiel.
Manase est étudiant dans les années 80, et à cet époque les tabous étaient encore plus nombreux qu'aujourd'hui. En effet, le jeune homme cache à tout le monde, famille et amis inclus, deux lourds secrets dont il semble avoir honte. Tout d'abord, le fait qu'il soit amoureux de son meilleur ami, Masaki. Et enfin, le fait qu'il ressente un profond mal-être dans son corps d'homme qu'il voudrait voir être femme. Pour bien se rendre compte à quel point cela ne doit pas être facile à vivre, il faut bien comprendre les mentalités de l'époque. On en a un bref aperçu lorsqu'il repense à la réaction de sa soeur face à lui et le sac rouge, mais c'est loin de vraiment nous décrire la fermeture d'esprit des gens en ce temps. Déjà que l'homosexualité était considérée comme une maladie, alors je ne vous parle pas du problème de la transidentité. Il faut bien avouer que depuis les années 80, les moeurs ont beaucoup changé quoi qu'on en dise, mais déjà que de nos jours, on rencontre beaucoup de polémique, surtout sur les réseaux sociaux, alors essayez d'imaginer la chose près de 40 ans en arrière.
Je trouve vraiment intéressant le choix des auteurs d'utiliser des thèmes comme la transidentité, l'homosexualité, la quête de soi et l'acceptation de soi, des sujets encore très actuels et qui ne sont pas faciles à aborder, cela donne beaucoup à réfléchir aux lecteurs. Et le choix du contexte temporel rend le sujet encore plus complexe. L'histoire est très profonde et mature. D'ailleurs, elle m'a fait penser au film Danish Girl, un film magnifique, qui vous fera verser quelques larmes sans doute, tiré d'une histoire vraie. Pour en revenir à l'histoire du manga, Manase a gardé ses secrets toute sa vie, a enfoui ce "problème" au fond de lui, sans que personne le sache. Mais un jour, sa soeur débarque chez lui sans prévenir et y laisse un sac contenant une perruque et une robe, la tentation était trop grande : il essaya le tout. Lui qui détestait son corps, pour la première fois de sa vie, il s'est senti presque lui-même. Ce fut le déclic. A partir de là, il a commencé à vouloir être lui-même mais toujours en se cachant et en mentant.
Les auteurs ont très bien su attirer le lecteur dès les premières pages, l'histoire est tellement bien racontée qu'on est très vite plongée dans l'histoire. Outre des thèmes très sérieux, ce qui donne un côté vraiment réaliste à notre récit ce sont les passages où l'on peut voir des moments anodins comme lorsque les personnages sont tous ensemble dans leur club de littérature fantastique où l'on peut sentir une certaine complicité ou tout simplement de l'amitié entre certains protagonistes, voire même des sentiments amoureux se dégager de certaines scènes.
Ce que je trouve particulièrement intéressant dans ce manga c'est que l'histoire se concentre essentiellement sur le mal-être du personnage et sur son évolution pour sortir de cette situation de mal. En effet, cette incohérence identitaire entre un corps d'homme et un coeur de femme amène Manase à se poser des questions, à douter mais aussi à essayer de tout faire pour ne pas sortir du "droit chemin" conventionnel. Il faut aussi comprendre que le personnage vient d'un milieu aisé où respecter les conventions et les codes de conduites n'est pas une option. C'est pourquoi, entre une riche famille traditionnelle et une société de "normalité", on peut facilement ressentir et comprendre la profonde solitude du personnage principal. Tout ceci est parfaitement retranscrit dans cette histoire que ce soit à travers les dessins ou les dialogues.
En ce qui concerne les personnages, ils sont plus ou moins important dans l'histoire mais ils ont tous quelque chose à cacher que ce soit se mentir à soi-même en ce qui concerne l'amour, un futur déjà tout tracer ou encore un problème familial. Dans un sens, ils sont tous intéressants, attachants mais surtout ils font vrais. Manase fait partie de cette catégorie. Comment ne pas éprouver une certaine empathie pour quelqu'un rongé de l'intérieur comme lui, j'ai vraiment hâte de le voir évoluer, voire peut-être même s'épanouir. En effet, vers la fin du tome on commence à voir les prémices de son acceptation de soi. On ressent une profonde tristesse dans son regard même lorsqu'il semble sourire. Pour un personnage type Shojo, il en est loin. En effet, c'est un personnage très mature, après tout il est en étude supérieure, mais le fait de constamment se sentir seul, forge une certaine carapace et un certain caractère. Il n'a jamais été vraiment heureux, il m'a beaucoup fait penser à Baudelaire avec son spleen (mélancolie, tristesse, mal-être).
Ensuite, nous avons Tigre (Kentarô). J'aime beaucoup ce personnage, on dirait un enfant graphiquement parlant. Il semble plus accepter qui il est, mais je me demande pourquoi il était avec une femme le jour où il a vu Manase au centre commercial. Je sens que ça va être le petit personnage qui va donner un côté plus léger à l'histoire car il va permettre à notre héros d'être apaisé, il va sans doute devenir le confident de Manase.
Après une telle histoire, je ne m'attendais pas à voir une petite histoire à la fin écrite façon roman. J'ai trouvé ça très plaisant à lire. J'ai apprécié le fait de découvrir ne serait-ce qu'un peu le passé du personnage principal montrant la rencontre entre Masaki et Manase au lycée, et le début d'une histoire d'amour à sens unique. Les auteurs ont réussi à nous transmettre la façon de penser de l'époque à travers les personnages comme par exemple avec le passé de Tigre, qui montre la mentalité des jeunes de ce temps.
En ce qui concerne les dessins, je les trouve particulièrement beaux. J'aime énormément ce côté épuré qui correspond parfaitement au thème du manga. le chara-design fait très mature, le style est fin et délicat. Je dois avouer que parfois le manque de fond ne faisait ressentir mais pas assez pour me sortir de l'histoire.
Conclusion : J'ai vraiment adoré ce manga. J'ai été étonnée de voir à quel point j'étais absorbée par l'histoire alors que ce n'est vraiment pas le style de manga que je lis habituellement. Mais le fait que l'histoire peut encore s'avérer d'actualité, l'authenticité des personnages et le charme du scénario font de ce manga une vraie merveille. J'ai déjà prévu de lire la suite, et je vous conseille de jeter un petit coup d'oeil à cette oeuvre qui mérite vraiment qu'on la lise.
Lien : http://lesanimesetco.eklablo..
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"Celle que je suis" est un manga sur la transidentité. le personnage principal, Yûji Manase, né dans un corps masculin, aurait aimé naître dans un corps féminin. Elle est également amoureuse de l'un de ses amis qui enchaîne les conquêtes féminines.

J'ai été agréablement surprise par ce premier tome qui aborde le sujet de façon intelligente. L'histoire est posée, réfléchie, on ressent le tiraillement de Yûji qui tente de paraître ce qu'il n'ait pas, on ressent sa souffrance psychologique également. C'est très convaincant et surtout très touchant.
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critiques presse (2)
ActuaBD
09 avril 2019
Récit complet en deux tomes, une gentille histoire de transgenre accompagnée de quelques réflexions générales sur l’identité sociale, au ton intimiste, presque résigné, et à l’ambiance douce-amère.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LeMonde
01 avril 2019
Ce récit tout en douceur évoque la transidentité de son personnage principal, et plus généralement les contraintes sociales qui pèsent sur la jeunesse [...] Il en résulte un joli manga, différent sans être pour autant la lecture de l’année – ce qu’il ne cherche nullement à être. Beau et simple, sans prétention.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il se trouve que les personnes dont je tombe amoureux sont des garçons... ce n'est pas comme si je faisais quelque chose de mal.
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Tu sais pas que t'es célèbre ?
Il y a une rumeur qui met les filles en garde contre un queutard de deuxième année.

Sérieux ?

Il faudrait que tu calmes tes ardeurs !
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Sur ces dernières paroles, il se leva, me laissant regarder sa silhouette s'éloigner. Étrangement, mon agacement se calma, et un sentiment de sympathie à son égard surgit même en moi. Je n'aurais jamais imaginé qu'il était du genre à lire du García Márquez.

Après ça, j'ai commencé à réaliser qu'il était en réalité plus sensible et attentionné que n'importe qui, malgré sa brutalité et sa vulgarité apparentes. Je me surprenais même à le suivre du regard dès que je l'apercevais.
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Moi qui avais toujours été seul... J'étais fou de joie d'avoir enfin un confident mais cette euphorie m'a fait oublier que dans ce monde, quand on gagne une chose, on en perd une autre.
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Le comportement sexuel parfait soutenant l'identité sexuelle parfaite est l'idéal de l'harmonie conjugale intime en soi.
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