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Choc tome 1 sur 3
EAN : 9782800157573
88 pages
Dupuis (25/04/2014)
3.96/5   79 notes
Résumé :
Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété du marquis Di Magglio, un mystérieux et richissime acquéreur que nul n'a jamais vu. Et pour cause : sous le patronyme du marquis Di Magglio se cache en réalité le non moins mystérieux M. Choc, empereur du crime, aussi redouté qu'insaisissable. À quel plan retors songe-t-il, en achetant cette propriété ? Quelle machination est-il en train de mettre en place ? À moins qu'il ne soit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Cet album, je l'avais découvert dans l'hebdomadaire Spirou et je m'étais exclamé "QUOI ?? Monsieur Choc a été jeune ? Il a été conçu, comme tout le monde, de la rencontre entre le dard d'une abeille butinant une fleur ?"

Non, pas possible, ce type n'est pas humain. Il ne peut pas être humain !

Depuis le temps que je vois son heaume se balader dans les aventures de Tif et Tondu, je me disais qu'ils devaient être une légion de Mr Choc ou que c'était un robot.

Mais non, aux travers d'habiles jeux de flash-back qui ont le don de nous titiller la curiosité et de faire naître le mystère, ainsi que son vieux pote nommé suspense (je l'avais lu fractionné sur plusieurs semaines, dans le Spirou), cet album lève le voile sur le Méchant le plus énigmatique de la bédé.

Eric Maltaite n'est pas un novice, ce n'est ni plus ni moins que le fiston du grand Will qui avait repris la série "Tif et Tondu" en 1948 et c'est en 1954 que Will rencontra Maurice Rosy et qu'ensemble, ils imagineront "Monsieur Choc", ce cerveau diabolique capable d'imposer sa volonté au monde grâce à sa phénoménale intelligence.

Dès les premières planches, boum, du mystère et des questions. On découvrira Choc assis dans une voiture alors qu'il vient d'acheter un grand manoir anglais pour on ne sait quelle raison, de toute façon, ce n'est pas lui qui va nous le dire mais Texas, un de ses hommes de main, l'expliquant à un autre.

Comme je le disais plus haut, les jeux de flash-back sont très bien fait, des petites ellipses, habillement placées, entre deux cases ou dans la case même, faite des souvenirs de l'homme casqué.

Impensable mais vrai, il a été conçu normalement (enfin, presque, no spolier) et voir son enfance, faite de coups du sort, se dérouler sous mes yeux me l'a fait devenir sympathique alors que j'ai toujours détesté ce personnage.

Là, messieurs les auteurs, vous avez fait fort ! En plus de lui inventer une vie, une enfance et de remonter le cours de sa vie aux travers de ses souvenirs émouvants, vous avez su rester réalistes tout en apportant de l'émotion dans vos dessins et vos textes.

Pas d'élément fantastique, comme on pouvait en avoir dans Tif et Tondu, pas de récit un peu léger, comme on en avait certain, notamment grâce à l'humour de Tondu, non, pas de ça ici, un récit froid comme un scalpel, dur, émouvant, tendre, le tout servi par une découpe du récit qui rend le tout cohérent et passionnant.

À l'époque, j'en avais été sur le cul et cette relecture me fait le plus grand bien, surtout qu'on vient enfin d'avoir le tome 3 ! L'attente fut longue, messieurs et jamais je n'aurais cru être en train de trépigner pour avoir la suite de la jeunesse de Monsieur Choc.

Comme quoi, avec des habiles conteurs, tout devient possible, même de trouver le futur Monsieur Choc sympathique.

Un album dense (88 pages, on en a pour ses sous), des dessins qui vont bien au récit, un fil conducteur agencé de manière à ne pas tout nous dévoiler d'un seul coup et des flash-back utilisés avec intelligence.

Une vraie réussite !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai découvert les aventures de Tif et Tondu très tardivement, c'est à dire à l'occasion de la parution des intégrales de leurs récits, il y a à peine un an ou deux.

J'ai tout de suite été sous le charme de leurs très exotiques aventures malgré leur légèreté et les dessins sympathiques mais jamais transcendants de Will & co.

Je m'attendais à retrouver cette légèreté dans cet album entièrement consacré à leur ennemi ultime : Choc, ce génie du crime au visage continuellement dissimulé par un heaume d'armure.

Quelle erreur, mais quelle erreur...

C'est une véritable claque que l'on se prend d'entrée de jeu. Les dessins sont incroyablement riches et précis et pour tout dire, superbes ; l'action est violente, prenante ; les dialogues sont adultes, pas légers pour un sou. On ne retrouve pas les jeux de mots et les dialogues sans grandes conséquences de Tif et Tondu.

Le récit, nullement alourdi par les flashbacks de notre anti-héros, est absolument passionnant. C'est simple, c'est mille fois mieux que la meilleure aventure de Tif et Tondu. Cette BD joue dans une autre catégorie, tant au niveau de l'histoire que des dessins.

Alors que Choc était, tel les méchants de toutes les BD franco-belges, un peu ridicule car n'existant que pour faire le mal, c'est Tif et Tondu qui risquent de paraître ridicules dans le second tome de ses aventures (Ils n'apparaissent jamais dans ce tome 1 et c'est tant mieux)
.
Les auteurs nous dévoilent la vie, l'histoire de Choc et nous la racontent avec une telle maîtrise, que l'attente pour le tome 2 risque de sembler longue, très longue.



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La liste des « grands méchants » de la bande dessinée belgo-française est très, très longue : Buck Danny et Lady X, Michel Vaillant et le Leader, Tintin et Rastapopoulos, Lefranc et Axel Borg, Spirou et Zantafio, sans oublier Olrik, pour Blake et Mortimer. Mais celui qui me fascinait le plus dans mon enfance était Monsieur Choc (ou Choc, si on était un de ses intimes). En smoking, arborant un heaume d'armure médiéval, il incarnait le mal absolu, peut-être, mais habillé en Armani, le porte-cigarette à la main. So smart. Il était à la tête de la Main blanche, une organisation criminelle internationale, la plus puissante et la plus impitoyable de toutes. Sans pitié, des plans démoniaques plein son cerveau inventif (d'autres auraient dit « malade »), il ne souffrait aucune résistance. Seule sa voix pouvait le trahir puisque personne ne connaissait son visage. Un peu Darth Vador avant la lettre. Un de mes premiers antihéros favoris.
Monsieur Choc est un personnage récurrent des aventures de « Tif et Tondu ». Il apparaît pour la première fois dans les pages de Spirou (l'hebdomadaire) en 1955. Il sort de l'imagination du scénariste illustrateur Maurice Rosy (1927-2013) et fut parfaitement mis en page par Will (de son vrai nom Willy Maltaite (1927-2000). Ah ! Will, merveilleux dessinateur et véritable chantre de la beauté féminine, avait repris en 1949, Tif et Tondu, les héros créés par Fernand Dineur. Et voilà qu'aujourd'hui, en 2014, réapparaît ce souvenir de mon enfance dans un nouvel album, sous la plume du propre fils de Will, Eric dit tout simplement Maltaite, pour une histoire signée Colman.
Nous sommes donc bien avant la première rencontre de Choc (oui, moi, je peux me le permettre) avec ses ennemis préférés. Celui qui deviendra le Génie du Mal connaît une enfance bouleversante ; produit d'un viol, fils d'une pauvre fille française, il connaît les affres de l'institution pénitentiaire avec son lot de violences, et de viols, tout court. Et ceci expliquerait cela, sans nécessairement le justifier. Autant le dire, l'histoire est on ne peut plus « adulte » avec son humour noir, sa violence aveugle et le cynisme d'une bonne partie des personnages. Bien entendu, le scénario nous montre Choc rachetant le château de son maître, comme le fit Heathcliff avec « les Hauts de Hurlevent ». Ce qui nous offre toutes une série de flash-backs habilement entremêlés pour cette première partie d'un spin-off qui n'en comprendra que deux. Et dans certaines pages, les vues de la misère londonienne éveillent en nous des échos des romans de Charles Dickens. Ou les scènes de la Grande Guerre semblent résonner du bruit des canons de « A l'Ouest, rien de nouveau » d'Erich Maria Remarque. Mais la virtuosité de la narration ne serait rien sans le dessin de Maltaite au sommet de son art, bien entendu sous l'influence de son père, mais avec une dimension réaliste supplémentaire. Passionnant de bout en bout. Et bluffant.
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Il y a très longtemps, quand j'étais abonné à Spirou (et cela doit dater de 40 ans au bas mot), je n'aimais pas Tif et Tondu... Pas parce que les héros ne me plaisaient pas, mais parce que le méchant m'indisposait. J'avais une sorte de relation amour-haine avec Monsieur Choc. Un peu comme Fantomas dans les films avec de Funès.

Depuis lors, j'ai appris que ce qui fait la qualité d'une série, d'un film (c'est flagrant dans les James Bond), c'est la qualité du méchant. Et de ce point de vue-là, Monsieur Choc est gagnant toutes catégories.

Ce diptyque nous montre les origines de Monsieur Choc. Enfance malheureuse, viol, brimades, sévices... Il connaîtra tout cela. Les meilleures choses de son enfance, il les connaîtra grâce à des putes, à des laissés pour compte. Les pires viendront de représentants de l'ordre.

A certains moments, cela m'a fait penser à La Mort est mon Métier de Robert Merle. Car les auteurs essaient de dresser un portrait en nuances, sans excuser, sans justifier. On alterne les époques, 1917, 1926, 1933, 1955... et ce patchwork est finement observé, pensé, construit. On passe de meurtres commandités par Monsieur Choc à son séjour à Blackwood, centre de redressement pour délinquants. On démarre par l'achat d'un château dans la campagne anglaise, puis on apprend pourquoi 60 pages plus tard. Et ainsi de suite.

Ce qui me dérangeait, c'était ce casque... Même à sa mère qui fait des ménages, il ne se montre pas. Il lui fait porter de l'argent, et continue ses exactions. Parfois un peu Comte de Monte Christo pour la vengeance (mot qui guide ses pas), parfois malfrat ne reculant devant rien, Monsieur Choc ne laisse pas indifférent. A l'instar de ce premier tome, qui s'arrête alors que Monsieur Choc s'enfuit d'une prison pour mineurs, et rêve de ce qu'il va devenir...

Avec cette BD, on atteint des sommets, tant dans le dessin que dans le scénario et dans sa construction. Vous avez dit "Art"? Bien sûr.
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Le dessin rappelle Tif et Tondu, et j'ai retrouvé mes émotions de lecture de BD de ma jeunesse. La filiation est assumée et à la hauteur.
Scénario abouti, avec de nombreux aller-retours entre  deux époques 1955 et l'enfance du héros. Cette biographie imaginaire  d'un malfrat justicier au grand coeur est servi par un très bon dessin, en particulier les paysages urbains et les voitures.
Je n'ai retrouvé que le premier tome, argh ... le second m'appelle !
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critiques presse (6)
BoDoi
27 juin 2014
Choc est une histoire violente et sombre, portée par un dessin impeccable, suffisamment proche dans l’élégance et l’efficacité pour se revendiquer comme l’héritière de Tif et Tondu, et suffisamment moderne pour ne pas être qu’une pâle copie. Une réussite sur toute la ligne.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDSelection
03 juin 2014
Ces réserves émises, force est de constater qu'il est agréable de mordre à l'hameçon, de se laisser entraîner par ce récit ample - il court sur quatre-vingt-huit pages - et dense et d'en attendre la suite.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Actualitte
21 mai 2014
Ce récit prévu en deux parties est à lire absolument, en attendant que renaissent de leurs cendres en 2015, le chauve et son ami barbu (ou l'inverse).
Lire la critique sur le site : Actualitte
BulledEncre
05 mai 2014
Un « must have » qui ne souffre que d’un défaut, attendre la seconde partie pour avoir le fin mot de l’histoire.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Auracan
25 avril 2014
On croyait Choc rangé au rayon des classiques, on mesure qu'il est toujours actuel. On ne s'avancera pas à dire qu'il n'a pas pris une ride, mais son heaume, lui, n'a pas pris un point de rouille. Les Fantômes de Knightgrave ont tout pour hanter la liste des indispensables !
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
26 mars 2014
Cette première partie de Choc est une excellente surprise que je vous invite à découvrir sans hésiter et à ranger tout à côté de la série Tif et Tondu !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Qui as-tu prié ?! Le dieu qui s'amusait à nous voir crever ? Celui qui a arraché le visage à Mullivan le jour de ses 19 ans ?
Au début, on croyait qu'on avait gagné. Mais les allemands n'étaient pas du même avis... [...]
Il n'y avait que de l'acier et du feu, des hurlements ou un silence effrayant. J'ai vu un chien couché sur un petit enfant pour le protéger...
...les chiens sont meilleurs que les hommes.
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- L'inspecteur Allumette, mon excellent confrère de la P.J. française, m'a fait parvenir un câble pour m'avertir de la présence probable de ce personnage hautement nuisible sur notre sol [anglais].
- Allumette ! Ces bouffeurs d'escargots ont vraiment des noms ridicules.
- Votre avis n'intéresse personne, agent Chickenlegs !
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- Il m'arrive de détester d'être anglais.
- A cause de cette affaire ?
- Non, à cause de la pluie !
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-Dios! Mais qu'est ce qu'il fabrique?
-Ceux qui sont pressés sont déjà morts! J'ai appris ça au Maroc.
-Et ceux qui jouent au plus malin prennent des risques, gringo. Je t'apprends ça ici!
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- Eden croit des choses qu'il ferait mieux d'oublier? nous avons tous une place, Victoria ... La nôtre sera toujours au sous-sol.
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Videos de Stéphane Colman (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphane Colman

La chronique de Jean Edgar Casel - Choc
Choc - Tome 1 - Les fantômes de Knightgrave de Stéphan Colman & Eric Maltaite aux éditions Dupuis Par une matinée glacée de février 1955, le manoir de Knightgrave devient la propriété...
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