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EAN : 9782080288523
336 pages
Editions Arthaud (22/02/2023)
3.14/5   7 notes
Résumé :
Après deux années de pandémie et de frustration, un écrivain baroudeur s'offre une escapade dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Au lendemain d'une folle soirée à Cancún, livrée aux jeunes Américains alcoolisés, il se rend à Tulum, station à la mode de la Riviera maya. Dans un bar, une mystérieuse archéologue lui parle d'une cité perdue au coeur d'une jungle impénétrable. On y aurait découvert, noyée sous les arbres, la plus grande pyramide du monde...Subjugué ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'sais ce que vous vous dites. Wooter a encore dérapé et y s'retrouve au ballon une fois de plus. C'est pas vraiment ça mais j'en ressors agacé comme si j'avais connu l'amour carcéral non consenti.

El Mirador (titre du livre, actuellement mal recensé sur Babelio) ici n'a aucun lien avec le thème carcéral, même si j'ai vécu cette lecture avec une sensation d'enfermement légèrement désagréable mais j'y reviendrai. Il désigne en Amérique du Sud et dans ce cas présent un point de vue panoramique.

Belle couverture composée d'un camaïeu de vert et d'une compo graphique donnant instantanément envie de voyager dans la jungle, juste un p'tit glimpse sur la 4eme de couv' sans l'zieuter comme un voyeur affamé parce qu'on connaît tous ces éditeurs indélicats et plus bavards qu'un mineur qui se prend un coup de press' au comico. J'ai bien fait de m'arrêter à l'entame de l'accroche, juste ce qu'il faut pour se confirmer que le chargé de Marketing a bien fait le boulot sur la couv'.
Et J'aurais dû me méfier.

A la relecture de ce quatrième de couv, cette phrase aurait du me mettre la puce à l'oreille : Après deux années de pandémie et de frustration, un écrivain baroudeur s'offre une escapade (…).
Parce que le roman s'ouvre sur l'auteur ou son double qui comme nous tous, moisissait confiné, avec l'envie de de s'évader. Trop facile tout ça mais soit. On attaque sur description réaliste quoique très classique et sans intérêt pour le récit, d'une soirée de beuverie en compagnie de backpackers de la moitié de son âge, puis une rencontre avec une belle archéologue qu'il va forcément se pécho. Notre journaliste baroudeur tombé la « par hasard » et après quelques verres en compagnie de l'érudite, va avoir rapidement accès à un des secrets les mieux gardés de l'archéologie maya. Ok la je me dis sois le mezcal est vraiment fort, soit ca va être aussi mauvais que de la Tequila sans sel ni citron.

Bin j'étais pas loin : C'était au moins aussi fadasse avec ce petit côté écoeurant à la fin qui te fais grimacer instantanément et te demander à chaque fois pourquoi tu t'infliges ça.

Je m'explique.
Intro nombriliste et pédante, intrigue ralentie par des évènements sans intérêt et malheureusement la suite fut aussi épicée qu'un Chili con Carne de marque ECO+

Cette promesse de jungle de périls, d'araignées grosses comme ma PAL, de trucs qui font des bruits super chelou et de serpents qui veulent tous nous piquer, de cités mayas perdues et de trésors fous s'est bien vite évaporée : J'ai eu l'impression de vivre un remix flingué d'Indiana Jones singé par mon oncle flatulent, alcoolo et ventripotent qu'aurais tapé le déguisement d'explorateur trop petit pour lui en même temps qu'un pack de 8.6 au Lidl du coin : C'était fade et chiant et malaisant.

J'vous parlais plutôt d'enfermement : J'ai eu l'impression de me retrouver non pas dans la jungle mais dans un cours d'histoire au collège, ceux dans lesquels la seule chose qui t'empêche de dormir c'est l'haleine du moyen-âge du prof. Captif, qué-blo au fond de la classe, à ne surtout pas lâcher un oeil sur la montre ou la pagination car t'as l'impression qu'elle n'avance jamais. T'es là à te dire que tu pourrais vivre le truc mais le charme n'opère pas car il n'y en a pas.

C'est du sexe, mais raconté par une mégère aigrie qui ne l'a jamais connu. Les descriptions sont froides, cliniques, désincarnées, techniques, jamais envoutantes.

Ceci aurait pu être sauvé par l'ajout de croquis et ou photos pour pimenter un peu le tout et donner de l'intérêt à un récit qui n'est qu'un étalage de connaissances peu attrayant quand le style n'est pas là pour stimuler l'imagination ou la création mentale chez le lecteur. Pas de capacité d'évocation ou de force suggestive.

Où est le travail de l'éditeur ? S'en mettre plein les fouilles avec une promesse de récit de baroudeur-archéo ? J'me sens lésé.

Rajoutons à ça une romance clichée, même pas sauvée par des dialogues un peu qualitatifs. C'était d'une platitude rappelant la poitrine de Jane Birkin.
Pliez les gaules et rallumez Poubelle la vie. Sauf si la vie de bobo blanc autocentrée vous fait palpiter, dans ce cas-là ouvrez un Julien Blanc-Gras, au moins vous y trouverez un peu d'humour.




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Suite à une bonne critique sur ce livre, et voyant que l'intrigue se déroulait en partie dans le Yucatan où je m'apprêtais à partir en vacances, j'ai emprunté ce livre. J'aurais pu m'abstenir ! L'auteur donne l'impression d'appliquer une recette éprouvée dans l'espoir de produire une histoire réussie. On trouve ainsi des descriptions appliquées de ruines, façon guide de voyage, une romance artificielle, un faux suspense, le tout sans grande saveur malheureusement.
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