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EAN : 9782709663205
450 pages
J.-C. Lattès (26/09/2018)
2.3/5   5 notes
Résumé :
Marie Billetdoux (qui a repris le prénom souhaité à sa naissance par son père) raconte Raphaële Billetdoux, et l’éternel conflit mère-fille, qui prend ici un tour très particulier.
Dans ce quinzième livre, soudain, elle nous révèle avoir écrit, être devenue écrivain par la volonté d’une femme de l’ombre, sa mère, une « enchanteresse », orgueilleuse, asociale, grande séductrice par le verbe…
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Livre reçu dans le cadre de la masse critique :

Quel livre ! Je ne peux pas dire que je l'ai aimé et je ne saurais le qualifier. Il ne ressemble à aucun autre, peut être un peu au"chagrin" de Lionel Duroy mais il est encore plus singulier. S'agit il d'une expiation, d'une confession ou d'un règlement de compte ? Je penche pour cette dernière formule.

Bon, ils sont cinq : il y a Jean et Mitou (Carmen) Colin les parents d'Evelyne.
Il y a Evelyne Colin qui épousera François Billetdoux, c'est elle le personnage central, la mère de Raphaëlle/Marie Billetdoux et puis il y a Raphaëlle/Marie Billetdoux et sa soeur la mystérieuse O.

C'est une famille que je qualifierai de dysfonctionnelle. Jean est un intellectuel d'égoïsme rare qui a passé plus de 50 ans, oui oui, à la rédaction de sa thèse, patiemment recopiée par sa femme, niée et soumise. Ils ont eu une fille, je dirais par accident, qui a poussé quasi toute seule et sous la coupe de ce père honnis, Evelyne. Il s'avère qu'elle est dotée d'une personnalité très forte -ce qui lui permet de survivre à ce non amour filial- d'un caractère bien trempé -hérité du papa ?- possède un physique séduisant s et ne doute pas une seconde de son pouvoir de séduction, bref une belle confiance en soi, qui fait qu'elle "tombe" à peu près qui elle veut quant elle le veut. C'est François Billetdoux qui sera l'élu, lui même traumatisé par des drames personnels qui ont laissé des failles béantes en lui. Ils auront deux filles, Marie/Raphaëlle et O. le relationnel n'est pas simple, les personnalités sont fortes et c'est essentiellement le conflit mère fille entre Evelyne et Raphaëlle/Marie qui nous est raconté ici. C'est autobiographique et totalement assumé.

J'ai eu un peu de mal au début avec le style de l'auteur, j'avais lu à sa sortie -il y longtemps- les deux succès que sont "mes nuits sont plus belles que vos jours" et "prends garde à la douceur des choses" dont je ne me rappelle rien -c'est l'âge....- si ce n'est que le style était novateur, plaisant, en dehors des clous et follement hype à l'époque, soit les années 80.
Ici l'auteur garde son style, où elle peut parler d'elle et de ses personnages en passant de la première et à la deuxième personne, indistinctement, ça m'a quelque peu perdue au démarrage, puis je m'y suis faite.

Ce qui m'a gênée, c'est que j'avais l'impression d'assister à une dispute de famille qui ne serait pas la mienne, d'être invitée dans une intimité quine me regarde pas, en voyeuse.

J'ai toujours du mal avec ce genre de bouquin qui me fait dire en le refermant : oui bon et alors ? Si ce n'est l'effet indéniablement thérapeutique du truc qui fait que l'auteur est soulagée d'avoir livré toute la complexité de la relation qui l'a faite indiscutablement souffrir et la satisfaction de l'avoir livrée au public en fermant le bec à sa génitrice toujours en vie je pense, je ne vois pas trop l'intérêt de la chose, si ce n'est pour une étude de cas destinée à des psychiatres ou à des psychologues. La folie affleure à chaque page avec la méchanceté et l'inconscience, c'est dur et ça a quand même une qualité : celle de vous rassurer quant à votre famille, vachement équilibrée en comparaison avec celle-ci
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Avec Raphaëlle / Marie Billetdoux, j'en étais resté à « Lettres d'excuse » et « Mes nuits sont plus belles que vos jours », à des livres enflammés, passionnés qui convenaient bien à mon adolescence finissante et entière. Mais, parfois, on devrait en rester là et surtout, ne pas essayer de retrouver cette incandescence pure, plus ou moins chimérique et donc définitivement perdue. Ici, point de flamme mais une espèce de règlement de compte entre une écrivaine (aucun doute, c'est l'auteure, parfois traitée à la troisième personne !) et sa mère. Déjà le thème archi-rebattu ne me plaisait guère au départ mais, comme Masse Critique et les éditions Lattès m'avaient gentiment envoyé le livre, je n'ai pas voulu renoncer. Et j'ai eu tort ! Même si Raphaëlle/Marie déploie parfois de grands talents de prosatrice, elle a aussi tendance à s'écouter écrire et à se perdre dans des phrases alambiquées, à travers lesquelles l'on sent une forme de rage contenue et une certaine amertume. Nous sommes bien loin des passions amoureuses et j'ai souvent eu l'impression d'être pris au piège d'un ouvrage autocentré, quelquefois parisianiste, qui n'avait d'intérêt que pour la famille Billetdoux à laquelle je n'appartiens pas. Avec ennui, j'ai donc regardé, pendant quelques centaines de pages, s'ébattre les membres de la famille susdite et je me suis enfui vers d'autres pages. Accroché à mes souvenirs anciens de lecture, je suis sans aucun doute passé à côté de cette autobiographie (certains diront que je n'ai rien compris) mais je ne regrette qu'une seule chose, c'est d'avoir perdu en chemin la belle âme torturée qu'était Raphaëlle.
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J'ai reçu ce livre grâce à une opération Masse Critique et j'étais très intéressée de découvrir l'influence, de la relation mère-fille sur l'écriture de la fille, mentionnée en quatrième de couverture.
Or je n'ai pas trouvé cela, en tous cas pas assez.
Dans ce roman, assez long, Marie Billetdoux retrace le parcours atypique, parfois drôle, souvent triste de sa mère. Et avec l'histoire de la vie de sa mère, elle embarque son père, sa grand mère, ses amis, ses amants qui ont tous un rôle, une place, un impact sur cette femme.
Finalement, j'ai eu le sentiment de lire une biographie comme il m'en était arrivé d'en lire d'autres. La particularité c'est que Billetdoux est un nom et que son père a côtoyé des auteurs, des réalisateurs connus. le contexte culturel est donc très riche.
Cependant, cela n'a pas suffit à me captiver. Personnellement, j'ai eu de mal à rentrer dans l'histoire, surtout avec une chronologie qui part un peu dans tous les sens qui n'aide pas à s'y retrouver. Certains sauront peut-être davantage apprécié le style et la verve de Marie Billetdoux.
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critiques presse (1)
Bibliobs
31 décembre 2018
Qui eût pensé que la jeune et jolie romancière de Prends garde à la douceur des choses donnerait, quarante ans plus tard, en guise de bilan ou de confession, un livre d'une telle violence, une tragédie grecque moderne en prose et en larmes? Personne.
Lire la critique sur le site : Bibliobs

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