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EAN : 9782253107859
288 pages
Préludes (08/03/2017)
3.96/5   69 notes
Résumé :
Deux hommes disparaissent à Madrid. Un autre à Paris et une femme à Buenos Aires. Chaque fois, le même scénario : les victimes sont enlevées et leur cadavre retrouvé mutilé. Toutes ont aussi un passé commun : leur combat contre les dictatures d’Amérique latine dans les années 1970 et 1980.
Parmi ces disparus figure l’un des amis du journaliste madrilène Diego Martín. Il décide de se pencher sur cette affaire pour son émission de radio, aidé par la détective A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Diégo, journaliste d'investigation à la radio, Ana, détective privée et ancienne opposante à la dictature argentine, et David, juge d'instruction devenu avocat, ont l'habitude de se retrouver à Madrid au Casa Pepe, le bar de leur ami Carlos, un réfugié chilien ancien combattant contre les dictatures sud-américaines.
A Paris, à Madrid, à Buenos-Aires ou à Santiago du Chili, les ex compagnons de lutte de Carlos disparaissent puis sont retrouvés torturés et assassinés. Carlos lui-même est menacé. Ses amis décident de mener l'enquête, avec l'aide de leurs informateurs dans les polices espagnoles et d'Isabel et Léa en Argentine. Tout semble indiquer que des nostalgiques des dictatures cherchent à se venger...

Marc Fernandez livre un roman noir de politique-fiction où la solution de l'énigme apparaît progressivement, et dont le grand mérite est de nous replonger dans les dictatures sud-américaines des années 1970-1980 et leurs exactions.
L'histoire est bien construite, peut-être pas si improbable que ça, à l'heure du populisme renaissant, mais les personnages sont un peu trop caricaturaux, trop entièrement bons ou méchants... L'écriture est alerte et la lecture fluide. Ce livre a donc beaucoup de qualités.
Pourtant, je tourne la dernière page avec un sentiment d'insatisfaction, avec l'impression qu'on m'a conté une bonne histoire, quelque peu sordide, dans laquelle je ne suis pas réellement entré, que je n'ai pas vécue. Cela vient sans doute du vocabulaire et du style, un peu trop directs, un peu trop froids et techniques... Je ne suis pas parvenu à m'identifier à l'humanité des personnages principaux. Dommage, le sujet s'y prêtait bien !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Marc Fernandez signe ici son second roman et c'est à nouveau une sacrée claque que nous nous prenons dans la figure ! Il confirme tout son talent du polar, dans un style journalistique vif, direct et rythmé, à la construction étudiée et réussie. Après Mala Vida, nous retrouvons les mêmes personnages avec joie. Une belle réussite !

Après l'affaire des bébés volés sous Franco, Diego Martin continue son travail journalistique autour de grands faits criminels dans son émission sur une radio madrilène. Mais lorsqu'il se retrouve dans son bar favori avec ses amis Ana Duran, détective, amie de longue date réfugiée d'Argentine au temps des dictatures militaires, et David Ponce, ancien procureur, ils se rendent compte que le propriétaire du bar, un ami cher à leur coeur, lui aussi réfugié du Chili pour les mêmes raisons qu'Ana, est soucieux. Il ne veut pas leur dire pourquoi. Mais des disparitions inquiétantes d'anciens guérilleros, qui ont combattu les dictatures militaires dans toute l'Amérique du Sud, viennent semer le trouble dans l'esprit des trois amis. Quand Carlos leur apprend qu'il connaissait les disparus pour avoir combattu avec eux et leur parle des menaces de mort qu'il a reçu, il est à nouveau temps d'enquêter. Mais par où commencer ? Et quand cette affaire commence à se porter à l'international avec une autre disparition inquiétante à Buenos Aires, où vit désormais Isabel Ferrer, l'avocate qui a mis au jour l'affaire des bébés volés espagnols, les choses se corsent. Qui se venge aujourd'hui, bien des années plus tard et bien après la chute des dictateurs et le retour de la démocratie dans ces pays, de ces combattants pour la liberté ? Pourquoi ? Et pourquoi leur faire subir les mêmes tortures jusqu'à la mort que trente ans plus tôt ? le travail est propre, c'est celui de professionnels. Les disparitions ne laissent aucun indice, les polices patinent. Diego, Isabel, Ana et David vont-ils réussir à démêler toute cette affaire ?

Quelle histoire ! Quel conteur ! On se laisse happer par les mots de l'auteur, au style direct, qui nous embarque dans cette enquête comme si elle était réelle. C'est d'ailleurs une des qualités principales de Marc Fernandez : lier le vrai et le faux de telle manière qu'il en vient difficile de faire la part des choses. Que ce soit par l'écriture, la construction, et l'histoire même, on est pris dans un suspens à toute épreuve et on est tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Quelle prouesse !

L'histoire est incroyable car elle nous confronte à une histoire qu'on ne connaît peut-être pas très bien – c'est mon cas – celle des dictatures militaires d'Amérique du Sud, Argentine et Chili au premier plan. Il m'a été difficile de concevoir que tous ces dictateurs se tenaient par la main pour mener leur terreur, abolissant les frontières pour mieux contraindre leurs peuples et mettre la main sur les guérilleros. Mais encore plus incroyable, c'est cette coalition entre guérilleros de différents pays (vrai ou faux ? Je ne saurais le dire, mais cela semble tellement possible…) prenant les armes ensemble contre un seul ennemi : la dictature. On navigue entre deux continents sur une affaire qui mêle passé et présent et un dénouement qui a de quoi faire peur. Et qui ne semble pourtant pas si impossible que cela… C'est en cela que Marc Fernandez est doué : il laisse entrevoir des situations possibles, nous met en garde contre un passé qui pourrait refaire surface et nous laisse songeur.

La construction du roman, comme pour Mala Vida, sert l'intrigue. Nous, lecteurs, apercevons des choses que les protagonistes n'ont pas encore découverts. Nous avos droit à un « flashback » en début de roman, puis à des excursions mexicaines, ou encore les instants précédents les enlèvements de deux guérilleros. Ce n'est pas un hasard, et c'est percutant. Nous entrevoyons des possibilités, nous doutons de quelques petites choses, et malgré cela, comme Diego, Ana, Isabel et David, nous sommes effarés devant les révélations finales. Tous ces chapitres permettent aussi à l'auteur de gagner du temps et d'éviter les longueurs lors des explications finales, et il gagne ainsi en efficacité. C'est pour cela que ce roman est percutant et nous tient en haleine jusqu'à la dernière phrase.

Quelle joie de retrouver Diego, Ana, David et Isabel ! Les quatre protagonistes de Mala Vida sont à nouveau embringués dans une affaire aux ancrages historiques, et leurs caractères forts et complémentaires leur donnent beaucoup de réalisme. Ils sont attachants dans leurs frustrations et leur entêtement, dans leurs fêlures et leur détermination. Ils sont passionnés et nous entraînent avec fureur dans leur enquête de tous les dangers, où ils sont mis à nu par la disparition de leur ami. le personnage d'Ana est particulièrement touchant dans Guérilla Social Club, puisqu'on touche directement à son passé, la forçant à affronter ses peurs et ses traumatismes, elle qui a été torturé au temps de la dictature argentine et qui a fui le pays pour l'Espagne. Son histoire, bien difficile même après son arrivée en Espagne, est confrontée à celle de Carlos, ancien guérilléros chilien, ce qui la fragilise.

Une intrigue palpitante, une écriture vive et acérée, une construction réussie, des personnages forts et attachants, un suspens à toute épreuve, que demander de plus ? Un vrai coup de coeur pour ce second roman de Marc Fernandez.
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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Après avoir abordé le thème des bébés volés de la dictature franquiste, Marc Fernandez prend pour thème de son second roman la dictature Pinochet en Argentine.
Diego Martin, journaliste radio spécialisé en affaires criminelles, personnage récurrent de son premier roman, enquête avec l'aide de ses amis sur une organisation criminelle importante qui s'en prend à des ex-guerilleros du commando Libertad qui a pris les armes contre le régime du Général Pinochet, dans les années 70 au Chili. L'Histoire semble bien être un éternel recommencement. A nouveau des enlèvements, des assassinats. Les victimes sont de la même génération, ont vécu la même époque, le même combat. Ennemi un jour, ennemi toujours.
Diego doit faire tout son possible pour protéger son ami, Carlos Bravo, aussi menacé.
Il faut savoir qui se cache derrière ces meurtres, découvrir le pourquoi du comment.

Cette sombre période de dictature qu'a vécu l'Amérique latine sert à l'auteur de point de départ pour une intrigue plaisante, qui se lit aisément. Marc Fernandez connaît bien le monde du journalisme. On le comprend dans ses propos et dans sa façon d'écrire. Une écriture fluide, au rythme soutenu, sans véritable relâchement.
Je suis par contre plus critique vis-à-vis du roman policier qu'il est censé être. Ne vous attendez pas à lire ici un excellent polar, avec des rebondissements inattendus, et une fin à vous mettre un slip sur la tête ! le côté polar est plutôt convenu, sans véritable originalité.
Les personnages me semblent aussi manquer de complexité, ne suscitant pas assez d'empathie pour en devenir attachants et donner plus de profondeur au roman.
Quant au contexte historique, je le trouve abordé d'une manière insuffisante. On est loin de l'atmosphère oppressante du Condor de Caryl Férey.
En résumé, une histoire agréable et facile à lire, mais dont la réalité historique aurait pu être abordée d'une manière plus riche et intéressante.

Lien: http://www.bibli-oli.blogspot.com
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Lorsqu'un roman noir de politique-fiction est bien mené, il instruit son lecteur, le rend moins bête.

Ce fut le cas avec ce deuxième tome de l'auteur, où j'ai retrouvé les personnages de Mala Vida, sauf que je connaissais une partie de l'histoire.

Quelle histoire ? Les dictatures sud-américaines des années 70-80 et leurs exactions (tortures, enlèvements, disparitions, meurtres, assassinats,…). Attention, je ne connais pas tout mais les grandes lignes oui, vu que ce mois de mai, j'ai lu assez bien de romans noirs se déroulant en Amérique du Sud.

Cette fois-ci, notre journaliste Diego Martín ne va pas enquêter, comme dans le premier, sur les assassinats d'anciens guérilleros, retrouvés morts, après avoir été torturé et ce, 30 ans après les faits.

Non, Diego Martín ne va pas rester les bras croisés et muet, loin de là, mais ce sera surtout Isabel et Léa en Argentine qui vont mettre à jour des dossiers et au fur et à mesure que chacun apportera sa pierre à l'édifice, la solution apparaîtra dans toute son horreur.

Une fois de plus, le récit est glaçant : même si en l'état, c'est une fiction, on sait que ce qui est développé dans le récit à notre époque s'est déjà passé et se passera encore, car il est un excellent moyen pour manipuler les gens et les faire accepter ce que vous proposez pour leur sécurité.

L'auteur est habile pour mêler le vrai et le faux, la réalité et la fiction, cette dernière servant de liant pour parler du passé et des horreurs des dictatures militaires sud-américaines.

Comme nous repartons avec la même équipe, nous sommes en terrain connu, mais cela n'empêche pas l'auteur de continuer de soigner les portraits de ses personnages, de les rendre réalistes à tel point qu'on aurait envie d'aller boire un verre avec eux à la Casa Pepe (en terrasse, bien entendu). En tous les cas, Ana reste ma préférée.

C'est comme toujours percutant et comme le roman est assez court, l'auteur va directement à l'essentiel et ne perd pas de temps, allant droit au but. Peut-être qu'un peu plus de pages n'auraient pas fait de tort et auraient données encore plus de poids au récit, même s'il pèse déjà lourd dans mon esprit.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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"Il existe des petites histoires dans la grande Histoire, des exodes et des péripéties personnelles, des trahisons, des victoires et des échecs intimes qui n'ont pas leur place dans les manuels scolaires." Cet extrait de la préface du roman est le reflet d'une des facettes de "Guerilla Social Club" : des trajectoires individuelles au coeur de l'Histoire collective.
Cette préface, elle m'a donné la chair de poule. Victor del Arbol, son auteur, y explique, tout en lui rendant hommage, comment Marc, au travers de ses romans, attire notre attention sur des événements moins connus de l'Histoire. Des événements qu'on ne raconte pas dans les manuels scolaires, mais des événements, des histoires personnelles qui ont changé l'Histoire.

Dans "Guerilla social club" j'ai retrouvé avec grand plaisir Diego Martin, Ana Duran, David Ponce et Isabel Ferrer, personnages centraux de "Mala Vida", pour une nouvelle enquête. Une fois encore, je suis allée à la découverte d'un pan de l' Histoire que je connaissais moins : les dictatures sud-américaines, les coups d'Etat...
Bien sûr, je n'en n'ignorais pas les grandes lignes, celles des manuels scolaires... mais je ne connaissais ni l' opération Condor, ni la solidarité entre les peuples opprimés d'Amérique du Sud qui formaient des groupes communs pour aller combattre les régimes dictatoriaux chiliens, argentins, uruguayens... Mais toute médaille à un revers, et j'ai appris qu'à cette solidarité entre les peuples opprimés, faisait écho la solidarité entre dictateurs et pays occidentaux...
"Ils sont douze. Huit hommes, quatre femmes.Des chiliens bien sûr, mais aussi des Argentins, un Brésilien et un Uruguayen.La répression ne connaît pas les frontières avec le plan Condor [...] La résistance a riposté et a fait de même. Tous ensemble. Partout sur le continent latino et ailleurs aussi.El pueblo, unido, jamas sera vencido ! (le peuple, uni, ne sera jamais vaincu)"

Une fois encore, l'Histoire sert de base à l'histoire que nous raconte Marc. Et l'on sent la patte du journaliste au travers des recherches et des références citées dans le roman.

"Deux hommes disparaissent à Madrid, un autre à Paris et une femme à Buenos Aires. Chaque fois c'est le même scénario : les victimes sont enlevées et leur cadavre retrouvé mutilé.
Toutes ont un passé commun : leur combat contre les dictatures d'Amérique latine dans les années 1970 et 1980".

En suivant Diego et ses amis dans cette enquête, l'on découvre, outre ce que j'ai évoqué plus haut, l'histoire de la messagerie instantanée "Telegram", l'accès difficile aux archives "non censurées" des années noires malgré les lois de lever d'amnistie et la soi-disant volonté de ne plus rien cacher au monde, le combat pour la liberté mené par les guerilleros.
La liberté, un thème qui reste central et en filigrane dans tout le roman.

J'ai retrouvé l'écriture dynamique et punchy de Marc. Un roman qu'il m'a été difficile de lâcher. Pas que le suspens y soit haletant, nous ne sommes pas dans du thriller, mais la manière qu'à Marc de nous raconter cette histoire d'hommes et de femmes, combattant de la liberté, m'a transporté.

Plus fort, plus puissant encore que "Mala Vida", "Guerilla Social Club" touche et interpelle.

Merci à Marc de nous faire découvrir ces histoire individuelles oubliées de l'Histoire.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Dieu que c'est bon de pouvoir parler librement. De dire qu'on n'est pas d'accord avec le gouvernement ou son voisin, sans risquer d'être arrêté, torturé, jeté en prion ou, pire, de prendre une balle entre les deux yeux. D'écouter la musique que l'on veut. De choisir les journaux et les livres que l'on va lire. De vivre, tout simplement. En démocratie. Système certes imparfait, mais on n'a rien trouvé de mieux jusqu'à présent.
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Le temps semble comme suspendu, les secondes s’égrènent lentement, très lentement, jusqu’au moment où la roquette atteint sa cible. Pile sur le capot. Bien joué. Un tir parfait. Pourtant, elle n’explose pas. Elle rebondit, cogne sur le pare-brise et finit sa course par terre tandis que le chauffeur de la Mercedes pile et manque de se faire rentrer dedans par la voiture qui le suit dans un concert de klaxons.
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Il bloque sa respiration et presse la gâchette. Il ne ressent rien de particulier au moment précis où il tire. Le temps semble comme suspendu, les secondes s’égrènent lentement, très lentement, jusqu’au moment où la roquette atteint sa cible. Pile sur le capot. Bien joué. Un tir parfait. Pourtant, elle n’explose pas. Elle rebondit, cogne sur le pare-brise et finit sa course par terre tandis que le chauffeur de la Mercedes pile et manque de se faire rentrer dedans par la voiture qui le suit dans un concert de klaxons.
Le tireur a juste le temps de comprendre que son coup a raté et la fusillade commence. » p 18 a 7
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Et le message qui nous est parvenu est très clair. Ils veulent nous faire la peau, car ils n’ont pas réussi à nous avoir à l’époque. Trente après, certains n’ont pas compris que la guerre était finie. Je croyais pouvoir vivre tranquillement en Espagne. Il faut croire que l’Histoire en a décidé autrement. Je croyais que notre ennemi d’antan avait été terrassé. Il n’en est rien. Mais j’ai un message pour lui moi aussi : qui que tu sois, nous n’avons pas peur. Et nous t’attendons de pied ferme. » p 126 a 1
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Un peu trop sûr d’eux, ils ont cru qu’ils avaient réussi leur coup, comme pour les autres. Pourtant, ce n’est pas un cadavre qu’ils ont laissé sur le trottoir, c’est un homme blessé. En si piteux état qu’ils ne sont pas rendu compte que son cœur battait encore. Un petit peu. Un tout petit peu. Juste de quoi permettre aux fonctions vitales de continuer à fonctionner. Suffisant pour rester en vie. Le Chilien est costaud. Il n’a peut-être pas dit son dernier mot. Il n’a pas abdiqué. » p 202 a 2
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