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EAN : 9782267030327
176 pages
Christian Bourgois Editeur (24/08/2017)
3.41/5   17 notes
Résumé :
Un couple de psychanalystes se rend compte qu’un même patient les fréquente tous deux. Comme il vient de disparaître, ils mènent l’enquête et découvrent un manuscrit intitulé Imitation de la vie. Le manuscrit retrace l’histoire d’Émir Sulter. Il vit à Setrou, une ville de banlieue parisienne où il gère, avec Ingrid Égala et quelques cinéphiles passionnés, un cinéma dédié aux films expérimentaux, le Mekas Palace, nommé ainsi en hommage à Jonas Mekas, l’un des plus cé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Histoire d'Emir Sulter–en réalité Rémi mais sa mère mélange les syllabes et crée de nouveaux mots à partir de ceux existants–disparu mystérieusement et dont un couple de psychanalystes recherche les traces grâce à son manuscrit qui occupe quasiment tout le livre.
Emir Sulter appartient à une bande de jeunes gens un peu marginaux qui, après avoir réouvert un vieux cinéma, y projettent des films expérimentaux. On peut dire que Emir subit sa vie, accepte les déterminismes un peu comme une marionnette, allégorie du personnage manipulé par son auteur. Univers baroque, kafkaïen : à l'intérieur des demeures des pièces se créent et une porte apparaît. Au fond de la pièce un ordinateur attire celui qui a ouvert. Une fois dans la pièce, la porte disparaît ainsi que la personne curieuse.
Alors pourquoi « Imitation de la vie » ? Il est vrai que Emir imite aussi les voix de gens célèbres. C'est un peu comme si Antoine Mouton donnait une définition de littérature. On note les références à « l'imitation de Jésus-Christ », texte fondateur de l'église catholique dont une citation détournée renvoie aussi à Pascal Quignard. On notera aussi des portraits peut-être un peu trop appuyés–est-ce volontaire ?–sur les fascistes en muscles et crânes rasés.
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La folie et la poésie contre les assauts du réel.

Dans le premier roman d'Antoine Mouton, un metteur en scène polonais était aux prises avec un roman qui se transformait à chaque lecture, et qu'il ne réussissait par conséquent pas à mettre en scène jusqu'à le rendre fou. Dans «Imitation de la vie», à paraître le 24 août 2017 aux éditions Christian Bourgois, le monde du roman, pour l'essentiel un manuscrit à l'intérieur du livre, est lui aussi instable, foisonnant et piégé.

L'histoire se déroule suivant une série de malentendus, reflet de l'absurdité et de l'imprévisibilité de la vie. Paul Renard, psychanalyste de son état, se rend par erreur à un congrès de charlatans, ayant confondu l'invitation avec celle d'un symposium sérieux de psychanalyse se déroulant dans le même lieu. Malgré l'évidence de sa méprise, il reste, tombé sous le charme de sa voisine, Camélia Mélondas. La relation amoureuse qui s'ensuit prend rapidement une tournure décevante et triste.
Tous deux sont contactés quelques mois plus tard, suite à la disparition d'un dénommé Pierre Érazi, un patient qu'ils avaient en commun à leur insu. Avec l'impression d'avoir été floués, Pierre Érazi devient l'objet d'une compétition négative entre eux, fantôme obsédant venant s'immiscer dans leur histoire d'amour à moitié vécue.

La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Pitch attrayant. Certes, très peu de lecteurs et d'avis mais et alors????
Totalement décousu, pas très bien écrit, difficile de suivre l'auteur, le cheminement des 2 psychiatres. Pourtant les 30 premières pages donnent une toute autre impression.
Donc, non, je passe mon tours. Dommage 😩😩
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Tout commence par un couple de psychiatre contacté par une détective privé à la recherche d'un suspect dénommé Pierre Erazi. Celui-ci, patient des deux psychiatres (à leur insu) a laissé un manuscrit dont la détective souhaiterait avoir un avis. Et cela ne résume pas du tout le livre, nous sommes qu'au début de l'histoire. « Imitation de la vie » d'Antoine Mouton joue avec la forme du récit et ici l'important va être l'histoire (le manuscrit) dans l'histoire, celle d'Emil Sulter : de son enfance, sa famille, ses amis, ses amours ombragés par la folie, la mort, les désillusions mais pas d'apitoiement malgré les sujets abordés, Antoine Mouton glisse dans son récit un humour tendre, manie avec malice le langage, mêle du fantastique et de l'incongrue dans des situations complètement ordinaires. Une histoire non-conforme pour des personnages non-conformes à l'image de ce cinéma expérimental mis à l'honneur dans ce livre.

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Qui est donc Émir Sulter ? C'est la question que se posent deux psychanalystes qui découvrent qu'un de leurs patients a disparu, laissant derrière lui un manuscrit narré par ce curieux personnage. Sulter, co-gérant d'une salle de cinéma expérimental dans une petite ville où se produisent d'étranges disparitions, reste marqué par plusieurs traumatismes issus de ses années de lycée...

Teinté d'humour surréaliste, Imitation de la vie évoque le délicat passage à l'âge adulte, plein de renoncements et de dangers mortels. Une confirmation du brillant talent d'Antoine Mouton qui signe, après le Metteur en scène polonais (sorti en 2015 chez Éditions Christian Bourgois) un second roman atypique, grinçant et mélancolique.
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critiques presse (1)
LeMonde
13 octobre 2017
Chassé-croisé, fictions enchâssées, quiproquos… L’écrivain excelle dans l’absurde tragi-comique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il avait arrêté de rêver, en 1992, quand il était officiellement devenu psychanalyste, recevant dans le cabinet qu’il venait d’ouvrir son premier patient. La psychanaliste avait été son seul rêve, il l’avait réalisé et s’il rêvait encore la nuit il ne disait pas « j’ai rêvé » mais « j’ai produit un rêve auquel je vais pouvoir donner du sens
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Il ne dessinait plus. Les murs du salon était couverts de prospectus punaisés qu'il se contentait de rayer d'un, deux ou quatre traits (jamais trois) selon le dégoût qu'ils lui inspiraient. Le dégoût lui-même était une interprétation caduque, car François, quand je l'interrogeais à ce sujet, niait toute volonté d'avoir exprimé quelque chose qui fût de l'ordre d'une émotion. « J'organise les images que le monde m'envoie. » Telle était son oeuvre désormais. Il passait des heures, encastré dans son canapé, à observer les murs ainsi tapissés, élaborant à l'occasion une théorie macabre au sujet de la nouvelle piscine municipale (« une fosse commune », psalmodiait-il), des restaurants chinois et japonais, ou bien à peu près de n'importe quoi, « conspiration » était le mot revenant le plus régulièrement, à défaut d'inspiration, mettre un terme à son discours.
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Il faut que je fasse quelque chose de ma vie, que j'ouvre un cinéma, n'importe quoi plutôt que de continuer à rêver comme si j'avais le temps.
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J'avais l'impression que nous nous parlions beaucoup mais que nous ne nous disions rien.
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On tente de tenir les existences dont on ne veut plus dans les poches du passé mais ces poches se percent sans qu'on s'en aperçoive.
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« Toto perpendiculaire au monde » d'Antoine Mouton, Parution le 3 mars 2022
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