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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782266132916
853 pages
Pocket (15/04/2004)
3.52/5   136 notes
Résumé :
L’évêque de Côme est tremblant. Si la teneur d’un mystérieux manuscrit, oeuvre d’un érudit, est avérée, l’Europe a frôlé un tragique bouleversement... Tout se serait déroulé à Rome entre le 11 et le 20 septembre 1683, dans la paisible auberge du Damoiseau. Un voyageur du nom de Mourai y succombe brutalement, terrassé par un mal inconnu. L’hypothèse de la peste est avancée. L’auberge est mise en quarantaine ; nul ne peut en sortir. La peur gagne les esprits : on déco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Challenge plumes féminines 2021 – n°9

Livre récupéré dans un lot sur Facebook en 2019. Couple d'auteurs complètement inconnus mais ça fait un moment que je voulais le découvrir. Il aura fallu un item du challenge plumes féminines pour que je le sorte enfin de ma pal malgré sa grosseur conséquente (860 pages). J'espère avoir une bonne découverte à la clé, le synopsis m'intrigue beaucoup.

Il m'a fallu un peu de patience pour intégrer qui était qui (grâce à une liste) dans cette histoire ainsi que de m'y retrouver dans les digressions sur les papes avant le 17e siècle. Chaque chapitre correspond à un jour ou à une nuit de la semaine dans la vie des différents personnages coincés dans une auberge de Rome suite à un décès suspecté de peste. Par contre, tous les passages digressifs ont été lus en diagonale car ils étaient un peu trop ardus et ils nous éloignent de l'histoire de ce pavé. Durant ma lecture, j'ai donc préféré rester centrée sur l'histoire du huis clos en cours plutôt que sur les détails subsidiaires liés à la religion, à la politique actuelle en France (sous le Roi Soleil) ou sur les différents principes actifs de certaines plantes et la médecine de l'époque. Mon attention et ma concentration étant limitée en ce moment, plutôt que d'abandonner ce pavé alors que le huis clos m'intéressait, j'ai choisi les passages à retenir. J'ai néanmoins préféré les chapitres se déroulant de nuit car l'enquête menée par notre narrateur et l'abbé avançait doucement mais sûrement. Par contre, entre les cours d'Histoire, de religion et de politique, nous avons également des passages en latin non traduits et il devenait compliqué de suivre l'histoire de ce huis clos, les détails sont noyés dans la masse des informations subsidiaires... Les auteurs adorent les énumérations en tout genre, je n'en vois pas trop l'utilité... Dès que ça dépassait le nombre de 5, j'allais directement à la fin du paragraphe. Après réflexion, les personnages ne sont décrits que brièvement, ensuite ce sont leurs élucubrations sur différents sujets qui permettent d'apprendre à les connaître un peu mieux ; bien que sur les 800 pages, on connaît plus le narrateur et l'abbé Melani. Il me tardait d'arriver à la fin de ce pavé pour connaître la résolution de l'enquête. Je commençais vraiment à saturer de certains passages. Mais comme disait une lectrice, il y a facilement 200 ou 300 pages en trop dans ce roman. Et dire qu'il en existe une suite où on retrouve l'abbé Melani mais sans le narrateur de celui-ci. Après vérification, la version poche du 2nd tome fait plus de 1000 pages, j'ai déjà eu du mal avec le premier donc ça sera sans moi pour la suite. À la fin, nous avons même 100p d'explications sur les passages historiques de l'histoire, reste à savoir ce qui est réellement véridiques (du fait de la construction de ce roman).

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une bonne lecture mais sans plus. Je suis même déçue de la découverte, j'en attendais peut-être trop. Je ne suis pas férue d'Histoire et encore moins de celle de la France sous le roi Louis XIV au 17ème siècle. Ce roman est beaucoup trop érudit pour moi. Si vous êtes amateurs de cette partie d'Histoire (17ème siècle entre la France, le Vatican et la peste), je vous conseille de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, il va finir dans une boite à livres.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Chère Rita et Cher Francesco,
C'est avec un peu de retard, pour lequel je demande votre indulgence, que je tiens à vous remercier chaleureusement de votre cadeau. 7 ans se sont déjà écoulés depuis que vous me l'avez offert, et depuis, je ne cesse de repousser le moment, où je devrais vous témoigner de ma gratitude.
Pas une semaine depuis, sans que je recours à votre pétillant abbé, Atto MELANI. Il est si touchant et si envoûtant, qu'on en viendrait presque à oublier son côté obscur, et sa double personnalité. N'aurait-il pas quelque chose à cacher, j'ai beau y réfléchir, son érudition et son éducation semblent lui servir à des oeuvres bien plus machiavéliques, et pourtant je ne parviens pas à croire, qu'il ait un mauvais fond. du reste, vous ne m'avez pas totalement persuadé, qu'il était vraiment un abbé, tant je ne peux l'imaginer à la tête d'un monastère cistercien, dont le silence e pourrait être brisé par ses longues envolées, toujours pertinentes et mystérieuses.
Vous le voyez, très chers amis, j'ai aimé votre présent, souhaitant, à un moment, que vous me le fîtes pour que je suive, à mon tour, les enseignements de cet abbé si attachant. Souhaitez-vous me voir remplacer son apprenti, dont vous l'avez affublé ? Ou est-ce un cadeau empoisonné, en voulant me faire connaître les douleurs engendrées par la peste ? Je ne peux pas me résoudre à croire, que vous puissiez me vouloir du mal, tant vous m'avez apporté de bonheur et d'espoir.
Car, en m'offrant ce voyage dans votre Rome du XVIIème siècle, je me doutais bien qu'il ne s'agissait pas seulement d'une petite ballade touristique. Certes, vous avez suscité mon émerveillement par la découverte de cette ville aux plaisirs insoupçonnés, mais là encore vous m'avez surpris, en me faisant découvrir la Rome souterraine, moi qui rêve de catacombes depuis ma plus tendre enfance. Merci Rita, Merci Francesco. D'autant plus que votre présent me permet de m'y replonger chaque fois, que je me sens triste ou nostalgique, une plongée dans ces souterrains, que vous m'avez offert, me fait remonter vers le soleil.
7 années, que je veux vous remercier aussi pour ce séjour dans l'auberge du Damoiseau. Vous ne pouviez pas me faire plus plaisir en me permettant de découvrir et de connaître ces pensionnaires si attachants. J'ai gardé contact après que vous m'ayez si bien introduit auprès d'eux. Encore une fois merci.
Je ne vous dirai pas ce que je dis de votre cadeau, lorsque je l'évoque auprès de mes amis ou de ma famille. Mais ils sont toujours soucieux de le voir, de le découvrir après la litanie de compliments, que je leur ai dressé. Ils me demandent tous la finalité de ce présent, et croyez-moi, que c'est un véritable supplice, auquel je me résous néanmoins, de le garder secret, vierge de tous commentaires. J'ai bien reçu vos autres cadeaux, qui m'ont tous fait très plaisir. Merci pour votre surprise sur un des rares hommes, suscitant ma fascination : Léonard de Vinci. Vous deviez le savoir tant votre cadeau m'a fait plaisir.
Néanmoins, je garde un plaisir particulier et unique avec ce premier don, et même si je reçois beaucoup de présents, sachez que le vôtre garde une place à part, comme si il devenait aussi précieux que la prunelle de mes yeux. 7 ans donc pour vous adresser ces remerciements…le délai est aussi long, que votre talent est grand.
J'ai appris, bien tristement, que vos compatriotes n'appréciaient pas votre originalité, mettant au rebu vos productions. Je m'en désole, et espère que vous n'en êtes pas trop affectés, pas au point de jeter l'éponge.
Nous ne nous sommes jamais rencontrés, et pourtant vous faites partie de mes intimes. Nous ne nous rencontrerons peut être jamais, et pourtant vous serez introduit auprès de ma fille, comme vous m'avez introduit auprès de monsieur Pellegrino de Grandis. A 3 ans, elle ne comprend pas encore toute la signification de votre présent, qui, est-il utile de le rappeler, trône en évidence aux yeux de tous mes visiteurs. Mais, je lui expliquerai votre geste, votre cadeau, et je ne doute pas, qu'elle aura, le moment venu, la même reconnaissance que moi. Elle saura à quel point vous avez rendu heureux son père.
Pour tout cela, je vous remercie Rita, et Francesco. Je vous garde, près du coeur et des yeux, et n'oublie pas votre cadeau si précieux. Autant vous l'avouer, la passion, que je vous porte, m'a conduit à faire relire cette lettre à mon épouse, qui, elle seule, dépassant la sensation de rivalité, pouvait me donner l'Imprimatur…C'est chose faite désormais.
Je vous embrasse .
Eric.
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Des personnes de conditions et d'origines variées se retrouvent au Damoiseau, une auberge à Rome au 17ème siècle. Un cas de peste est déclaré dans cette même auberge. Pourtant, l'abbé Mélani ne le voit pas de cet oeil. Il pense à un meurtre et décide d'enquêter, aidé dans sa tâche par l'apprenti du lieu. Alors que tous sont faits prisonniers dans l'auberge (celle-ci est mise en quarantaine pour cause de peste), les deux compères s'enfuient régulièrement par les souterrains de Rome. Cela leur permet de découvrir ce que cachent certains résidents. L'intrigue tourne en effet autour de Louis XIV, Fouquet, Guillaume d'Orange et la papauté. En même temps, d'autres pensionnaires tombent malades. L'auteur en profite pour nous narrer les différentes méthodes de guérison de l'époque, un médecin étant parmi eux. La cuisine a aussi une place importante dans le roman. 800 pages pendant lesquelles on ne s'ennuie pas, les intrigues et aventures s'enchaînent et même s'il y a une grande partie romancée, il y a aussi une part de vérité.
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L'épaisseur de ce livre m'a directement attiré, comme un aimant. Sans rien connaître de l'auteur ni même de l'intrigue, je l'ai emprunté à la bibliothèque. Et quelle magnifique découverte (comme quoi le hasard fait souvent bien les choses) ! Les descriptions, qui sont magnifiques, très riches et bien fournies, nous transportent dans une autre époque, celui d'un pan entier du XVIIème siècle. Tout est décrit avec minutie, même si parfois trop de détails tuent l'intrigue : on découvre avec délice la musique, la peinture, la médecine, l'astrologie et surtout les intrigues politiques. L'histoire ressemble un peu au « Da vinci code », le côté thriller et américain en moins. L'accent est plutôt mis sur les aspects et les enjeux historiques, et il faut noter que ces auteurs ont fait dix ans de recherches avant d'écrire ce livre. Sans vous raconter toute l'intrigue, c'est le rôle plutôt sombre – et peu glorieux - du pape Innocent XI concernant Guillaume d'Orange et les hérétiques qui est dévoilé dans cet ouvrage. On a aussi les relations qui existaient entre les « puissants » de cette époque, dont Louis XIV, Colbert, l'empire ottoman, le pape Innocent XI, Nicolas Fouquet... Je confirme quand même qu'au début, il est vraiment difficile de démarrer le livre compte tenu du style un peu lourd et détaillé. Mais une fois passé les 100 premières pages et que tout se met en place, on est plongé dans l'enquête qui se déroule dans cette petite auberge, et celle-ci aura des conséquences considérables.
En refermant le livre, je me suis vraiment demandée : jusqu'où la part de vérité était-elle dans cette histoire ?
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Un très bon roman historique.. qui se déroule sous Louis XIV !!
On se rend vite compte qu'a cette époque la recherche de l'arme bactériologique ou chimique est déjà d'actualité
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"Gfrrrlûlbh.
- Masculifère, jeunet, salutifère, épouvantassé, déclara Ugonio.
- De sexe masculin, jeune, en bonne santé, effrayé, traduisit Atto en marmonnant dans sa barbe. Je ne supporte pas ces deux individus."
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La terre est mère, elle purifie toutes les choses, elle enlève les taches sur le linge, ramollit les viandes dures en l'espace de quatre ou six heures.
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C'est possible, répondit Devizé avec prudence. Mais il faut savoir manier le conclave pour élire un Pape. Et pendant le conclave, Rospigliosi fut justement aidé par Atto Melani. En outre, ce pape fut un excellent ami de la France. Et l'on sait que Melani est depuis toujours l'ami des cardinaux les plus en vue, mais aussi des ministres français les plus puissants.
C'est un individu intriguant, déloyal et redoutable, l'interrompit enfin Stilone Priaso
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Aujourd'hui, tout le monde s'interroge sur les mystères du passé, car ceux du présent sont trop effrayants.
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Pour comprendre les affaires d'Etat, il faut considérer les faits sous un angle différent. Ce qui importe, ce n'est pas ce que tu penses, mais pourquoi tu le penses. Personne ne sait tout, pas même les rois. Et dans l'ignorance des faits, tu dois apprendre à supposer, même les vérités qui semblent à prime abord les plus absurdes. Ainsi, tu découvriras sans faire erreur que tout est dramatiquement vrai.
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Video de Rita Monaldi (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rita Monaldi
Italian book authors Rita Monaldi and Francesco Sorti read for the Dutch tv from the secret memoirs about conclaves written by Atto Melani in the year 1700 for the Sun King and discovered by them in a French library (2014).
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